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tome 1, Chapitre 23 tome 1, Chapitre 23

PDV Charlotte

- Ma tête ! je m’exclame en me réveillant et me tenant la tête comme si mon mal de crâne dû à l’alcool allait partir en un clin d’œil.

J’ouvre les yeux difficilement et m’aperçois que je suis dans ma chambre. Les volets sont fermés, mais pas la fenêtre. J’ai comme un haut-le-cœur qui remonte de mon estomac car une odeur de vomi se fait fortement sentir. J’ai l’impression que j’ai été ramenée à la maison alors que j’étais complètement bourrée. J’ai bu plus de deux bouteilles de vodka avant d’aller à la fête d’Ellie. Qui sait ce que j’ai bu encore. Est-ce que j’ai fait des bêtises ? Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé dès lors que je suis arrivée à la fête et que j’ai commencé à danser. Je me lève difficilement de mon lit et vais me regarder dans le miroir de ma coiffeuse.

- Bon sang ! je grogne.

J’ai les cheveux qui ressemblent à un immense nid d’oiseaux, mes yeux ressemblent à ceux d’un panda et je suis dans un bas de jogging noir, ma robe tombe dessus. Je regarde derrière moi à travers mon reflet et retiens un hoquet de surprise. Une flaque de vomi est juste au pied de mon lit. Combien d’autres verres d’alcool j’ai pu m’enfiler hier ? Je sens un vomissement pointer le bout de son nez et je me précipite dans la salle de bain.

Après avoir régurgité ce qu’il fallait, je fonce dans la douche pour me laver entièrement et voir si cela pourrait m’éclaircir les idées. Je me suis mise dans un pyjama Star Wars et je me brosse les dents au moins trois fois pour enlever le goût désagréable. Je me regarde dans le miroir, j’ai de grosses cernes sous les yeux, les joues rouges, les yeux un peu embués et les cheveux mouillés. Je soupire et retourne dans ma chambre pour la nettoyer et l’aérer. Je regarde l’heure et vois qu’il est un peu plus de dix heures du matin. Mais, sur ma table de nuit, il manque quelque chose… Mon portable ! Où est-il ? Sur mon bureau, mon ordinateur a été désinstallé. Ma sono également a été enlevée de ma commode ! Je tends un peu l’oreille et j’entends du bruit dans la maison.

Je sors de la pièce, encore un peu embrouillée mais énervée. Je vois ma sœur et mes parents qui sont à table pour le petit-déjeuner. Amber me voit et stoppe son geste. Cela interpelle mes parents qui se tournent vers moi. Leur regard se fait dur et déçu sur ma personne. Je me sens honteuse d’avoir bu comme ça hier, mais pourquoi m’avoir enlevé toutes mes affaires ?

- Pourquoi mon ordi, mon téléphone et ma sono ont disparu de ma chambre ? je demande d’une voix enrouée.

- Est-ce que tu veux plaisanter jeune fille ? commence mon père.

- Tout d’abord, tu devrais t’excuser d’avoir bu autant et d’avoir détruit la voiture de ton petit-ami hier soir… intervient ma mère. Tu aurais dû plutôt passer la nuit au poste de police dans la cellule de dégrisement vu ton comportement.

- Je… Quoi ? J’ai détruit la voiture de Jake ?

- Tu as lancé une pierre en plein dans son pare-brise et tu t’es assise sur le capot pour pleurer.

J’ouvre les yeux en grands sous la révélation. Quelques images défilent dans ma tête. Je me vois me faufiler dans la propriété des Black, une grosse pierre dans la main. Puis, le bruit fracassant du pare-brise qui casse.

- Oh… Je… Je ne m’en souviens pas. Je suis… désolée. J’avais trop bu… je réponds d’une voix plus calme.

- Nous savons que ce jeune homme t’a fait du mal en embrassant la fille du Chef Swan, mais, la vengeance ne résout rien, me dit mon père d’une voix déçue.

- Jacob a embrassé Bella ? demande ma sœur sous la surprise.

C’est vrai que je ne lui ai pas dit ce qui s’était passé pour que je sois aussi déprimée depuis deux semaines.

- Et à elle, tu lui as fait quoi ? J’espère que tu lui as mis une baffe… renchérit-elle avec un sourire presque diabolique.

- Je lui ai mis un coup de poing et elle a eu un œil au beurre noir pendant une semaine, je lui réponds avec un sourire identique au sien.

- Ca suffit ! Je ne tolère pas autant de violence et de vengeance de la part de mes filles ! s’exclame ma mère.

- Mais maman… Bella va se marier avec Edward et elle a demandé au petit copain de Charlotte de l’embrasser. C’est méchant !

- Il n’avait qu’à refuser de le faire… répond ma mère.

- Il aimait Bella depuis presque trois ans et nous sommes ensemble depuis moins de trois semaines, je réponds pour défendre mon loup.

- Tu ne veux pas te séparer de lui ? me demande mon père, ce qui fait que toute la famille me regarde.

Je me sens rougir sous leurs regards étonnés. Je secoue la tête à la négative.

- Non. Mais, il va devoir faire ses preuves pour me reconquérir. En tout cas, je suis désolée d’avoir trop bu hier et d’avoir fait… ça, même si dans un sens, Jake le méritait. Je comprends que je sois punie pour mon comportement, mais, je voudrais juste savoir pour combien de temps ?

- On va dire au minimum un mois.

- Mais, j’ai besoin de l’ordi pour mes cours…

- Tu auras droit à celui de la maison mais seulement pour tes devoirs. Tu pourras prendre la voiture pour aller en cours, aller chercher ta sœur et aller au Yoga mais c’est tout.

- Est-ce que je pourrais aller à la Push dans l’après-midi pour présenter mes excuses à Jacob et à Billy Black ?

Je vois mes parents réfléchir, s’entre-regarder et acquiescer.

- D’accord, mais tu ne resteras pas plus d’une heure et après tu rentreras illico-presto.

Après avoir bu un café serré et mangé deux tartines au beurre, je retourne dans ma chambre avec le matériel pour nettoyer la pièce. Je m’attache les cheveux en chignon, défais mon lit, ouvre en grand les volets et la fenêtre, mets les draps sales dans la panière et nettoie le sol. Ma sœur est dans sa chambre et allume la musique assez fortement pour que je puisse profiter un peu. La chanson What A Feeling de The Global Deejays se fait entendre et je souris en frottant le sol même si je suis dégouttée de l’odeur de mon vomi. Quelques minutes après, la chanson Say My Name résonne depuis la salle de bain dont ma sœur avait ouvert la porte de chacun de nos côtés pour plus de résonnance. Je vais dans la chambre d’amis où j’ai pu trouver des draps propres et retourne dans ma chambre pour faire mon lit. Je range tout le matériel de ménage et retourne dans ma chambre pour étudier environ une heure.

Après un peu plus d’une heure de devoirs, je m’étire à mon bureau et me lève pour me préparer pour aller à la Push. Je vais dans la salle de bain pour me reprendre une petite douche et me mets un pantalon cargo noir avec un tee-shirt noir avec le visage d’un loup gris d’un côté et de l’autre côté le pelage devient noir.

- Cha-Cha, tiens envoie un message à Jacob pour lui dire que tu passes…

- Merci Babi, mais, je crois que je vais juste y aller. Comme ça, il ne va pas essayer de m’éviter.

Ma sœur me sourit et reprend son portable.

- Pas de souci. Je comprends. Et tu as bien fait de te venger…

- Dommage que je ne me souvienne même pas de comment j’ai fait… Ni sa réaction…

- Apparemment, tu as même dit au Chef Swan que sa fille avait demandé à Jacob de l’embrasser alors qu’elle est en couple et que lui aussi…

- Au moins, elle ne se fera plus passer pour une sainte nitouche qui n’a jamais fait de mal à qui que ce soit… je grogne.

- Mmm… Bon, je te laisse te préparer pour affronter ton bel indien…

Je viens d’arriver sur le territoire de la Push, tout est calme et la pluie commence à tomber. Je vois la maison couleur rouge brique caractéristique des Black et me gare juste à côté de l’entrée. Je vois Jacob courir sous la pluie jusqu’à ma voiture. Il a l’air fatigué et en colère. Il ouvre la portière et je sors, mettant ma capuche.

- Bonjour Jacob… je dis hésitante.

- Charlotte, viens, ne reste pas sous la pluie.

Il me tire doucement vers la maison où je suppose que Billy est là. En effet, en entrant dans le salon, je trouve Billy Black dans son fauteuil et face à la télévision. En me voyant entrer, précédée de Jake, il éteint la télévision.

- Bonjour Charlotte. Est-ce que tu te sens mieux ? me demande le père de mon imprégné.

- Euh… Oui mais, je ne me souviens pas tellement de ce que j’ai fait hier soir. Mes parents m’ont dit que j’avais détruit ta voiture Jacob, je dis en relevant la tête vers le loup qui me regarde intensément.

- Je vois, dit Billy.

- Je suis punie mais j’ai demandé à mes parents de venir pour vous présenter mes excuses pour avoir détruit un bien sur votre propriété et surtout en pleine nuit et bourrée.

- J’accepte tes excuses et je suis désolé que tu aies été punie.

- C’est normal vu mon comportement. Jacob, je dis en me tournant de nouveau vers le jeune Black. Je suis désolée d’avoir fracassé la voiture que tu as mis tant de temps à réparer. J’aurais dû me contrôler un peu plus.

Je vois que Jake veut répondre quelque chose mais Billy l’interrompt.

- Jacob, tu devrais prendre en considération que tu as fait beaucoup de mal à cette jeune fille, ton imprégnée. Elle est venue s’excuser donc…

- Charlotte, je comprends tout à fait ton attitude d’hier. Je sais que je t’ai fait du mal et je le regrette sincèrement. Tu n’as pas été trop malade au moins ?

- Je… J’étais dans un état… Enfin… J’ai eu une sacrée gueule de bois. Mes parents m’ont dit que j’aurais dû aller en cellule de dégrisement vu mon taux d’alcoolémie mais ils ont préféré me ramener à la maison.

- Le Chef Swan a vérifié ton taux d’alcoolémie, il était de 3,5g. Tu as eu de la chance d’être seulement malade et pas de faire un coma éthylique, intervient Billy. Jacob, emmène ton imprégnée dans l’atelier et discutez un peu tous les deux. Je pense qu’une réconciliation serait une bonne idée.

Je fais un signe de tête à Billy et Jacob m’entraîne dehors, où la pluie continue de tomber. Nous allons dans son atelier et je reste figée à la porte. La belle Golf rouge de Jake semble toujours la même mais un immense trou au beau milieu du pare-brise montre le contraire.

- Oh mon Dieu… C’est moi qui ai fait ça ? je bredouille.

De drôles de sensations me prennent à l’estomac. D’un côté, je me sens honteuse d’avoir détruit l’objet le plus précieux de Jacob et en même temps, je me sens enfin soulagée et vengée.

- Tu n’y as pas été de main morte… Mais, je pense que je l’ai mérité, me dit Jake dans un chuchotement près de mon oreille.

Cela me donne quelques frissons le long de mon dos. Il pose lentement une de ses mains sur mon ventre. Je sens qu’il est prudent de peur que je le repousse. Mais, sa chaleur irréelle me réchauffe de part en part. Il me désire, je le sens. Il se colle dans mon dos et son autre main prend la totalité de mes cheveux avec délicatesse et les rassemble sur mon épaule droite. Je ferme les yeux sous sa douceur. Je sens son souffle chaud contre mon cou, sa bouche est près de ma peau et je soupire doucement.

- Je suis désolé ma Charlie. Je t’ai fait beaucoup de mal et je le regrette sincèrement…

Sa voix est basse et emprunte de désir contenu, je le sens.

- Jacob. Je suis désolée pour ta voiture, mais tu n’es pas complètement pardonné… je souffle, sentant mon propre désir s’amplifier alors qu’il me fait quelques baisers papillons dans le cou, me collant de nouveau contre lui.

- Je sais… Je vais devoir faire pas mal d’efforts… continue-t-il en caressant mon ventre de sa main.

Je sens que je vais craquer s’il continue à faire tout ça…

- Wouah ! C’est ton œuvre Charlotte ? s’exclame Quil en entrant dans l’atelier, me faisant sursauter.

Jacob grogne dans mon dos et je me détache de lui. Je lui lance un regard un peu en colère. Il veut que je craque rapidement et quoi de mieux que faire marcher les hormones ? Mais, je ne me ferais plus prendre aussi facilement. Quil est suivi d’Embry qui ouvre grand les yeux en voyant l’état de la voiture de son ami. Je m’éloigne de Jake et souris timidement aux deux loups.

- Bonjour les garçons, je dis hésitante.

- Coucou petite Alpha, me dit Quil avec un grand sourire.

- Peut-être que ça va faire comprendre à notre Jacob national qu’il ne faut pas faire de mal impunément à sa dulciné, intervient Embry.

- Tu as tapé là où ça fait mal Charlie… Tu apprends vite les leçons de Paul… renchérit Quil.

- De quelles leçons il parle ? demande Jacob en se tournant vers moi.

- Je ne sais pas… je réponds en haussant les épaules.

- Parce que c’est exactement ce que Paul aurait fait à ta place, il y a pensé lors d’une de nos patrouilles. Je pensais que c’était lui qui t’avait donné cette idée d’ailleurs, reprend Quil.

- Et bien non. Mais, de toute façon, je ne me rappelle même pas ce que j’ai fait et comment j’ai pu venir jusqu’ici alors que je n’ai pas tenu le volant hier…

Je réfléchis intensément en essayant de me souvenir de la nuit dernière mais rien ne vient. Je sens le regard des trois garçons sur moi.

- Brent ! s’exclame Jacob.

- Qu’est-ce que mon cousin a avoir là-dedans ? Et pas la peine de crier, j’ai encore mal au crâne… je dis alors que je me tiens la tête, mon mal de crâne n’est pas encore complètement parti.

- Désolé Charlotte… Il était à la fête avec toi hier soir. Un moment donné, tu discutais avec lui avec un verre de tequila et tu semblais le supplier de faire quelque chose. Mais, il y avait trop de bruit et je n’ai pas pu entendre ce dont vous parliez et…

- Après, Jacob a commencé à ressentir les effets de tout l’alcool que tu avais bu et on a dû le ramener ici avec Paul et Sam. Il avait l’air complètement déchiré, intervient Embry.

- C’est là qu’on a vu mon père et le Chef Swan qui semblaient attendre quelqu’un. En fait, ils attendaient tes parents pour qu’ils te récupèrent. Je suis entré ici et je t’ai vue sur le capot de ma voiture et un énorme trou dans mon pare-brise. Le Chef Swan a entendu une partie de notre conversation, comme quoi Bella avait foutu un sacré bordel et a voulu en savoir plus. Tu lui as dit qu’elle m’avait demandé de l’embrasser sachant qu’elle sortait déjà avec Edward et que toi et moi étions ensemble. Tu lui as même avoué d’être responsable de l’œil au beurre noir de Bella. Enfin, ça, il l’a compris tout seul. Tu lui as juste confirmé.

- Après, qu’est-ce qui s’est passé ? Je me souviens seulement de m’être réveillé dans mon lit, le visage juste au-dessus d’une flaque de vomi et un mal de crâne carabiné.

Je vois les garçons grimacer.

- Charlie t’a fait un test d’alcoolémie, comme mon père t’a dit. Tes parents voulaient que tu ailles en cellule de dégrisement pour t’apprendre une leçon mais mon père est intervenu en ta faveur et leur a dit qu’il préférait que tu rentres chez toi pour décuver. Finalement, ils ont accepté de te ramener chez vous. Tu as dit que tu étais punie…

- Oui. Je suis punie de téléphone, d’ordi et de musique pendant au moins un mois pour commencer. J’ai le droit de prendre la voiture uniquement pour les cours, pour accompagner ma sœur et pour aller au Yoga.

- Ouch… Dur… Surtout la musique pour toi… grimace de nouveau Jacob.

- Oh… Quelle heure est-il ? je demande.

- Il est presque quatre heures pourquoi ? intervient Embry.

- Je vais devoir partir. Les parents m’ont donné une heure.

Je commence alors à partir de l’atelier mais Jacob m’attrape la main, ce qui me fait me retourner.

- Charlotte, je pourrais passer te voir après tes cours de temps en temps à la fenêtre de ta chambre pour discuter ? Vu qu’on ne pourra pas s’appeler…

- Pas tous les soirs, mais c’est d’accord. A la prochaine les gars, je dis aux deux autres.

Cela fait bientôt une semaine que je suis punie, je me sens comme assignée à résidence. Mon téléphone avec mes conversations tard le soir avec Brooke me manquent même si on se voit au lycée toute la journée, c’est différent. Mon ordinateur me manque, moi qui avais l’habitude d’écrire quelques paragraphes de mes fanfictions un peu après mes devoirs. La musique me manque encore plus, même si Amber m’aide quand même car elle est aussi fada de musique que moi et essaie de faire en sorte que je puisse écouter un peu à travers notre salle de bain. Mais, c’est pas pareil. Mais, ce qui me manque le plus, c’est Jacob. Même si je sais qu’il m’a fait du mal et qu’on s’est vus quelques fois cette semaine. Il se met derrière la maison sous ma fenêtre en attendant que j’ai terminé mes devoirs et ensuite on discute simplement jusqu’à ce que je doive préparer le dîner ou que maman ait terminé de le faire. Papa va de mieux en mieux et il va bientôt se faire enlever son bandage et commencer la rééducation.

On est vendredi et je discute tranquillement avec Jacob par ma fenêtre. Il est en short et en tee-shirt noir et je porte un pantalon beige et un tee-shirt bleu roi tout simple. Je suis debout, penchée à la fenêtre.

- Je te jure Charlotte, la tête qu’il a fait quand il a vu le pare-brise de ma voiture. C’était à mourir de rire. Franchement, Seth est resté sur le cul… Il ne te pensait pas si violente…

Je rigole doucement et la porte de ma chambre s’ouvre. Je me retourne surprise et vois mon père.

- Jacob Black, que faites-vous à la fenêtre de la chambre de ma fille ?

- Je…

- Papa.

- Non jeune fille. Tu es punie et en plus, il t’a fait du mal. Tellement de mal que tu as terminée saoule et que tu as fracassé sa voiture. Alors, je t’interdis de le revoir jusqu’à la fin de ta punition.

Je sens mon cœur et celui de Jacob faire une embardée. Nous sommes l’imprégné l’un de l’autre et nous ne pouvons pas ne pas nous voir pendant plus de trois jours. C’est impossible.

- Mr Davis. Je suis vraiment désolé d’avoir fait autant de mal à votre fille. Mais, j’ai envie de tout mon cœur qu’elle me pardonne. Et surtout, j’en ai besoin. Je ne peux pas vous expliquer la raison mais je vous assure que je ne veux en aucun cas lui faire du mal de nouveau. Elle est trop importante. S’il vous plaît, ne nous interdisez pas de ne plus nous voir.

- Papa, je continue, s’il te plaît. Je sais qu’il a fait une bêtise, mais moi aussi. Et nous ne faisons rien de plus que discuter à chaque fois qu’il vient ici et…

- Donc, ce n’est pas la première fois, dit mon père.

Merde ! J’ai tout balancé. Je me tourne légèrement vers Jake qui me fait un sourire contrit mêlé à de l’encouragement.

- Non. En effet papa. Il est venu mardi et hier aussi. Mais, comme je te l’ai dit. Nous ne faisons que discuter. Justement, il me racontait comment un de ses amis avait réagi en voyant l’état de sa voiture.

- Seth trouve que votre fille a du caractère et qu’elle a bien fait… intervient Jacob.

Je me sens sourire.

- D’ailleurs, tous mes amis, et même mon père, ont dit la même chose. Ils l’apprécient tous beaucoup.

Mon père nous regarde encore et quitte la chambre en silence.

Fin PDV Charlotte


Texte publié par Soso-Wolves, 3 avril 2018 à 09h53
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