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tome 1, Chapitre 13 tome 1, Chapitre 13

PDV Charlotte

Dimanche matin

J’ai très mal dormi. Mon sommeil était rempli de cauchemars dans lesquels je voyais les Cullen qui attaquaient les Quileutes, transformés en loups. Jacob et Edward se battaient violemment, ce dernier mordait le loup à la jugulaire et du sang avait giclé du loup au pelage rouille. J’étais dans cette forêt en leur compagnie, ce qui fait que j’avais hurlé de toutes mes forces pour Jacob. Je me suis réveillée en sueur et en pleurant.

Hier soir, en écoutant le père de Jacob raconter les légendes de leur tribu, j’étais absolument fascinée et c’était comme si, dans ma tête, j’imaginais tout ce qui avait été dit. Quand j’ai compris que ce qui était raconté était vrai, au départ, je n’y croyais pas. Même si j’ai toujours aimé les histoires sur le surnaturel, je ne pensais pas que beaucoup de celles-ci pouvaient être totalement vraies. Les vampires et les loups-garous… Est-ce que les sorciers aussi existaient ? Je commence à me demander pourquoi dans la plupart des histoires du type Harry Potter, mes personnages préférés sont les loups-garous. Peut-être que même mon subconscient savait que j’étais lié à l’un d’eux d’une certaine manière.

Lorsque Jacob s’était levé pour me montrer qu’il était bien un loup, je me suis dit que c’était une blague ; et je l’ai vu enlevé ses vêtements, ce qui m’a, je l’avoue, troublée au plus haut point. Il était tellement beau, musclé, sexy que j’ai cru que mes yeux allaient sortir de leurs orbites. Mais là, il s’est transformé en un loup géant couleur rouille, ses yeux avaient une couleur caramel par rapport au Jacob-humain, qui sont marrons presque noirs parfois. En le voyant en loup, je n’ai presque pas eu peur, mais le loup s’était mis à ramper comme pour me rassurer et ne pas m’effrayer. Les yeux du loup étaient tellement pleins de sentiments que ma peur s’est presque envolée quelques minutes plus tard et je sentais dans son regard, la douceur de Jacob. Puis, j’ai touché le loup géant et ses poils étaient chauds et doux, comme une couverture pleine de peluches.

Quelques minutes plus tard, Jacob est redevenu lui-même et on m’a expliqué l’imprégnation. Je dois avouer que j’ai eu plus peur de cette imprégnation que du fait que Jacob et ses amis soient des loups géants. Le fait qu’en un regard, deux personnes inconnues l’une pour l’autre, puissent se retrouver âme-sœurs, est quelque chose qui, pour moi, est impossible. Même si j’admets que même avant de regarder Jacob dans les yeux, j’avais été attirée par lui immédiatement. Mais, ce n’était que physiquement. Et ce lien s’est fait en quelques secondes. Je me remémore ce que j’ai ressenti ce jour-là. Un lien presque palpable s’était fait entre nous. « Comme s’il venait de découvrir le soleil et qu’il en était émerveillé », c’est ce que m’avait dit Brooke après que j’ai croisé les yeux de Jake. Je suis également un peu effrayée par le fait que je sois la seule imprégnée à ne pas être indienne. Cela voulait dire quoi ? Que j’étais différente, que j’avais un pouvoir spécial, à part le fait d’être la « femelle » de l’Alpha ? Est-ce que cela voulait dire que Jacob et moi allions devoir nous marier à cause de ce lien ? Nous n’avons que seize ans, mais nous sommes déjà l’unique l’un pour l’autre sans avoir réellement connu d’autres personnes. Est-ce que je devais adopter une attitude différente avec lui et la « meute » maintenant que je connaissais leurs secrets ? Devais-je éviter les Cullen au lycée, maintenant que je connais leur véritable nature et par rapport à mon lien avec les loups ? Tant de questions se bousculent dans ma tête, tant de questions sans réponse.

Il n’est même pas huit heures du matin et je suis réveillée, en train de penser à toute cette histoire. Un mal de tête commence à se former et me fait grogner. Je me redresse dans mon lit et prends dans ma table de nuit mon baladeur CD, que je n’ai pas touché depuis longtemps. Je me lève en essayant de ne pas faire trop de bruit. Maman n’est pas encore rentrée de l’hôpital vu qu’elle vient de terminer à l’instant et je suppose que papa dort encore. Je vais vers ma bibliothèque pour prendre l’album Paint The Sky With Stars d’Enya, ainsi qu’un livre. J’ai pris mon livre préféré, Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban où deux de mes personnages préférés de la saga font leur apparition et me réinstalle dans mon lit. Je mets le CD dans le baladeur, installe mon oreiller en position verticale pour que je puisse lire, mets mes écouteurs dans les oreilles et commence ma lecture. Pendant que je lis et que je m’imprègne de plus en plus dans l’histoire, faisant abstraction de ce qui se trouve autour de moi et de ce à quoi je pensais, le CD, que j’ai mis en repeat recommence une deuxième fois. Je viens de commencer le chapitre où le professeur Lupin, mon personnage préféré, dort dans le train menant à Poudlard et que les Détraqueurs entrent dans le compartiment quand je prends conscience que la chanson Caribbean Blue résonne dans mes oreilles. Adorant cette chanson, je stoppe ma lecture le temps de la chanson. Toujours en écoutant, je regarde sur mon réveil et ouvre les yeux de stupéfaction. Il est presque dix heures. Je ne pensais pas avoir lu autant.

Je termine la chanson, mets un marque-page dans le livre que je pose sur ma table de nuit, je stoppe le baladeur, ôte mon casque et le pose sur le lit. Je me lève en m’étirant et écoute les bruits de la maison. J’entends le bruit de la télévision qui est allumée. Mon père doit sûrement attendre que je prépare son petit-déjeuner. Je m’attache les cheveux en chignon lâche et sors de ma chambre. Après être allée faire un tour au petit coin, je vais dans la chambre de papa.

- Bonjour papa…

- Bonjour ma grande. Tu n’as pas beaucoup dormi on dirait…

- Mmm… J’ai fait des cauchemars et je me suis réveillée à sept heures et demi.

- Ta soirée s’est mal passée ?

- Oh… Non… Pas du tout. Mais, tu sais, je repense à mon accident de l’année dernière alors…

- C’est vrai que cela fera un an le mois prochain… Désolé ma puce…

- Pas de souci. Je vais mieux et au moins, j’ai mes weekends… je lui réponds avec un léger sourire.

- Sinon, ta soirée ?

- Très bien. On a mangé autour du feu et ensuite, le père de Jake nous a raconté leurs légendes. C’était vraiment super intéressant.

- Jake ??? me dit-il avec un sourire soupçonneux qui me fit rougir.

- Papa… je souffle, les joues en feu.

- Ne t’inquiète pas. Je te taquine.

- Ecoute, je… il m’intéresse vraiment beaucoup. Mais… Je… Enfin…

- Vous sortez ensemble ?

- Non. Enfin… Pas encore… Je…

Je rougis encore plus. Parler de ça avec mon père est vraiment gênant. Surtout sachant qu’avec ce que j’ai appris sur mon lien avec le Quileute, cela en sera dans la logique des choses.

- Ma chérie, tu sais, il est vraiment quelqu’un de bien. Charlie le connaît très bien, il l’a vu grandir.

Je me perds dans mes pensées avec un léger sourire. Charlie. C’est le surnom que Jacob me donne de plus en plus.

- Quoi ? A quoi tu penses ?

- Je… Charlie. C’est comme ça que Jacob m’appelle.

Mon père a un gentil sourire.

Quelques minutes plus tard, je vais préparer le petit-déjeuner pour mon père et moi. Il s’est levé pour être à table avec moi. Il est presque onze heures et demi et Amber va bientôt rentrer à la maison. Je suis en train de débarrasser la table, mon père et moi discutons de la soirée qu’il a passé la veille avec le Chef Swan. Quand, on entend la clef dans la serrure de la porte d’entrée. La porte s’ouvre sur ma sœur qui entre avec son sac avec un grand sourire aux lèvres et quelques cernes sous les yeux. A mon avis, elle a dû passer une bonne nuit chez sa copine et elles ont sûrement dû se mater plusieurs films.

Il est trois heures de l’après-midi et je viens de partir chez Brooke. J’ai décidé de ne pas prendre la voiture, vu qu’elle n’habite pas très loin de chez moi. J’ai pris mon Ipod pour écouter la musique sur le chemin. J’ai mis un pantalon cargo gris, un tee-shirt noir à l’effigie de Linkin Park, mes Vans marrons et ma parka. Vu qu’il pleut maintenant, je me suis mis la capuche et j’ai fait deux tresses. La chanson Unspoken de Lacuna Coil résonne dans mes oreilles et je marche en fredonnant. Personne n’est de sortie apparemment aujourd’hui. J’arrive moins de dix minutes plus tard chez les Matthews. Je sonne et Brooke vient m’ouvrir et j’enlève mes écouteurs. On se prend dans les bras et j’entre dans la maison. Jane est dans le salon et repasse devant la télévision.

- Bonjour Charlotte, comment tu vas ?

- Bonjour Jane. Ça va et toi ?

- Temps pourri. Mais, ça permet d’avancer le ménage et le linge, me dit-elle avec un sourire.

- Je vois, je lui souris.

- Viens Cha-Cha. On va dans ma chambre. Brent ne va pas tarder.

Nous allons dans la chambre de ma meilleure amie.

- Alors ? Raconte.

- Je… C’était très intéressant et… instructif, je réponds avec hésitation.

- Qu’est-ce qui s’est passé ?

- Ils ont raconté leurs légendes. Elles sont absolument fascinantes.

- Mais, il s’est passé quelque chose n’est-ce pas ? Je te connais…

J’ai envie de pleurer et de lui raconter. Mais, il ne faut pas. Ça serait catastrophique pour Jacob, pour les Quileutes, pour les Cullen.

- Charlotte ?

- … Brooke…

Elle ouvre ses bras pour que je pleure un bon coup. Je ne peux rien lui dire, je vais devoir lui mentir tout le reste de ma vie et cela me fait mal. Je suis complètement perdue.

- Shh… Poulette, il s’est passé quelque chose de grave avec Jacob ?

- Je… Non… Je ne peux… rien… dire…

- Il t’a fait quelque chose de mal ?

Sa voix est emplie de colère. Je me redresse vivement, elle a un regard dur.

- Non. Il n’a rien fait. C’est juste que notre lien est… lié à leurs légendes mais… je ne peux rien dire…

- Votre lien ? Il se passe donc quelque chose entre vous ?

- Oui.

- C’est négatif ?

- Non. Enfin… C’est positif. Mais, incontrôlable, définitif, soudain et sans possibilité de retour en arrière.

- Dis-moi quelque chose Charlotte. Je ne comprends pas trop…

J’ai envie de prononcer le mot « imprégnation » mais il ne sort pas. C’est sûrement un effet, personne ne peut le prononcer si on ne fait pas partie de la meute ou qu’on n’est pas dans le secret.

- Tout ce que je peux dire c’est que lui et moi sommes des âmes-sœurs.

Je vois les yeux de la brune s’écarquiller de surprise, puis son visage revenir à la normale au bout de quelques secondes de silence.

- Je ne sais pas pourquoi, mais c’est exactement l’impression que j’ai eu vendredi dernier. Mais, comment pouvez-vous en être sûrs ? Vous venez juste de vous rencontrer.

- C’est comme ça Brooke. Je ne peux rien dire de plus. Juste le fait que nous sommes liés à jamais.

- Et ça t’embête d’être lié à un tel beau gosse ?

Je rougis brusquement, gênée.

- Non. Ce n’est pas par rapport à lui. Je t’assure qu’il m’intéresse de plus en plus. Encore plus depuis hier, où je l’ai vu sans tee-shirt. J’ai cru que j’allais m’évanouir tellement il était beau.

Ma meilleure amie me fait un sourire suggestif.

- C’est cette histoire d’âmes-sœurs. Tu sais, avant notre lien, il était amoureux de Bella Swan, mais notre lien a brisé ses espoirs avec elle.

En prononçant cette dernière phrase, je me sens amère et légèrement déçue.

- Mais… Je ne comprends pas comment ça se fait que…

- C’est comme ça. Je te l’ai dit, c’est incontrôlable.

- Mais, tu l’aimes ?

- Je ne sais pas. Je ne le connais pas encore assez mais je sens que… Enfin, déjà physiquement, il me plaît comme c’est pas permis et au niveau du caractère, je commence à l’apprécier de plus en plus.

- Il faudrait que vous passiez plus de temps ensemble pour savoir ce que tu ressens. Et pour lui ?

- Il m’a dit que je lui plaisais de plus en plus et qu’il oubliait Bella depuis qu’il passait plus de temps en ma compagnie. Il m’a dit qu’il pensait de plus en plus à moi et que je l’attirais également.

- Donc, ça va évoluer. Laisse faire le temps poulette.

- Ouai. Merci Brookie. Désolée.

Il est six heures passées et je viens de partir de chez Brooke pour rentrer chez moi. Mais, je me sens inquiète et triste. Comment ça se fait ?

- Jacob… je souffle.

Je sors mon portable et compose son numéro de téléphone en arrivant devant la maison. Mais, un mouvement entre les arbres m’arrête dans mon geste. Qu’est-ce que c’est ? Je me dirige vers le bruit. Il y a quelque chose dans les feuillages juste derrière la maison, près de la fenêtre de ma chambre. Et si c’était un des Cullen ? Je m’approche un peu plus en entendant plus rien. Là, je vois deux grands yeux caramels. Jacob.

- Jacob ? je chuchote.

Le silence me répond mais je vois un immense loup couleur rouille qui montre le bout de son museau ainsi que, attaché à sa patte arrière un sac plastique. Je souris, soulagée et avec la main sur le cœur. Je me dirige vers lui et lui caresse doucement le sommet du crâne, il gémit doucement.

- Que fais-tu là ? Tu m’espionnes ?

Le loup me regarde dans les yeux et je ressens comme une légère panique.

- Jake, ce serait mieux si tu mutais. Je ne comprends pas le langage des loups… je dis avec un léger sourire.

Je vois alors le loup s’éloigner en direction des arbres et quelques secondes plus tard, Jacob apparaît vêtu simplement d’un short.

- Wouah… je souffle, incapable de m’en empêcher.

Il est torse nu face à moi et je sens mon cœur rater un battement. Ses pectoraux, ses abdos, ses muscles sont magnifiques. Je lève les yeux vers son visage. Jacob me sourit doucement, ce qui me fait rougir. Il s’approche encore de moi.

- Je constate que ce que tu vois te plaît…

Je déglutis difficilement.

- Mmm… En même temps, n’importe quelle fille serait comme moi Jake, je dis tout bas.

- Je vois… Mais, seules tes réactions m’importent, me répond-il d’une voix rauque.

- Hum… Que fais-tu là et comment sais-tu où j’habite ?

Il se gratte l’arrière de la tête, l’air gêné.

- Euh… Le jour où je me suis imprégné, je… enfin… je t’ai suivie pour savoir où tu habitais. Bref, j’étais inquiet, je ne savais où tu étais.

- J’avais ressenti ton inquiétude, j’étais sur le point de t’appeler.

- Ah… Et tu étais où ?

- Chez Brooke.

- C’est vrai… Tu me l’as dit hier. Vous avez fait quoi ? J’ai ressenti ta tristesse.

- Je… C’est à cause de cette histoire d’imprégnation… J’avais besoin d’évacuer.

- Tu…

- Non. Je lui ai simplement dit que toi et moi étions des âmes-sœurs mais que je ne pouvais rien dire de plus.

Je vois ses yeux s’ouvrir de surprise.

- Mais, Charlotte, tu ne devais rien dire…

- Je n’ai pas parlé de vos… mutations, ni de l’imprégnation. Mais, elle est ma meilleure amie et elle a compris avant moi que nous étions liés pour toujours toi et moi.

- Ah bon ? Comment ça ?

- Brooke est très intelligente. Quand on s’est regardé la première fois sur ce parking, elle m’a fait entrer au lycée, tu sais ?

Il acquiesce.

- Là, elle m’a dit qu’on aurait dit que tu avais reçu un coup de massue sur la tête ; que c’était comme si tu venais de rencontrer le soleil et que tu en étais émerveillé. Tout à l’heure, elle m’a montré qu’elle n’était pas plus étonnée que ça par rapport à notre lien.

- Tu as pleuré jolie-Charlie ?

- Comment tu… Le lien…

- J’ai senti ta tristesse et ta détresse. Yuma était déchaîné.

- Yuma ? Fils du Chef ? C’est ton loup ?

- En effet. Je te l’ai dit hier soir…

- Je me souviens. Du coup, sentant ma tristesse, tu as accouru ?

Je m’approche de lui, jusqu’à sentir la chaleur ambiante de son corps d’apollon. Il se gratte l’arrière de la nuque d’un air gêné.

- Euh oui… Toi, tu allais m’appeler ?

- Mmm…

J’acquiesce, les joues en feu.

- Notre lien se renforce, Charlie… me dit-il d’une voix basse qui m’envoie des frissons.

Jacob frôle doucement mon avant-bras de sa main, je ressens comme un courant électrique me parcourir. Il me regarde dans les yeux, je me mords légèrement la lèvre inférieure. Sa main atterrit contre la mienne, paume contre paume et nos doigts s’enlacent naturellement. Nos mains sont entrelacées près de ma joue, nos respirations ont légèrement changé.

- Tu n’as plus peur de moi jolie-Charlie ? me demande Jake d’une voix rauque et nous faisant changer de position.

Je me retrouve alors toujours face à lui, mais face à la maison, la fenêtre de ma chambre plus précisément, dos à la forêt.

- Je n’ai jamais eu peur de toi Jacob… je chuchote.

Je me recule légèrement, l’entraînant avec moi. Je me retrouve quelques secondes plus tard, adossée à un arbre dont je sens l’écorce fraîche à travers mon tee-shirt et ma parka, Jacob face à moi, nos mains toujours liées et nos corps à une distance raisonnable.

- Tant mieux ma Charlie… il a encore une voix rauque.

Ma Charlie…. Ces deux mots me font louper un battement tellement je trouve ça beau de la bouche de ce jeune homme. Je vois que ses yeux font la navette entre mes yeux et ma bouche que je mordille encore, me disant que je voudrais qu’il m’embrasse. Sa deuxième main se pose sur l’arbre juste à côté de mon visage et je sens son souffle saccadé près de ma bouche.

- Charlie… Tu… Arrête de faire ça… grince-t-il entre ses dents d’une voix saccadée et approchant encore plus ses lèvres des miennes.

- Qu…

- Charlotte !!!

La voix de ma sœur me fait sursauter et stoppe le geste de Jacob, qui, je le sentais et l’acceptais, allait m’embrasser. Je tourne la tête dans la direction de la voix d’Amber. Je constate qu’elle est appuyée contre la fenêtre de ma chambre, elle a un petit sourire.

- Merde… Amber… Qu’est-ce que tu fais dans Ma chambre ?

- Je voulais t’emprunter ton CD d’Indochine et je vous ai vus. Heureusement que ce n’était pas maman, elle est de mauvaise humeur.

Je me sens rougir et Jacob se détache de moi. Je ressens alors la fraîcheur du début de soirée et la distance entre nous.

- Je… il se racle la gorge. Je dois partir de toute façon.

- Amber, tu peux refermer la fenêtre et essayer de retenir maman quelques minutes s’il te plaît ?

- Ouai.

Elle ferme la fenêtre en souriant et part vers l’intérieur. Je me tourne vers Jacob, gênée.

- Désolée…

- Ce n’est pas grave Charlie. J’ai une patrouille. Tu veux qu’on se voit mercredi comme la semaine dernière ?

- Euh… D’accord. Patrouille ?

- Oui. On surveille s’il n’y a pas de… vampires dans le coin.

Il avait prononcé la fin de la phrase tout bas pour que je sois la seule à l’entendre et j’hoche la tête.

- Bon… On se voit mercredi alors. Cinq heures ?

- Cinq heures.

Je me mets sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur la joue brûlante. Je vois un léger frisson le parcourir et je souris en rentrant chez moi. Bon sang, j’ai failli être embrassée par Jacob Black, mon loup, mon âme-sœur, mon imprégné.

Fin PDV Charlotte


Texte publié par Soso-Wolves, 11 janvier 2018 à 10h34
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