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tome 1, Chapitre 7 « découverte » tome 1, Chapitre 7

Nicolas VII

La salle était vide et plutôt grande, une chance. Je fis signe a Pierrick et Arthur de rester en dehors de ça. Nous nous défiâmes du regard. Je dois bien l'avouer la perspective d'un combat contre un adversaire d'au moins mon niveau m'excitais. Cependant je restai calme. Il s'inclina devant moi. Je fus surpris de ce geste de reconnaissance et encore plus des mots qui suivirent.

« C'est un honneur de vous affronter. Mon maître a eu l'occasion de vous voir combattre et a reconnu en vous un combattant entraîné. J’espère me montrer digne. Malgré son air pincé ses mots montraient une grande droiture et qu'il avait été entraîné dans le respect du combat. Ces mots me touchèrent. Il n'y avait rien a redire je m'inclinais a mon tour et me mis en garde. D'après mon maître j'avais une garde unique mélange de boxe et de Kung-fu qu'elle m'avait enseignée. Elle m'avais également apprise la plupart des gardes de chacun des styles de combat les plus représentés. Je ne reconnaissait pas celle de Rave. Il était jambe pliées et les bras plaqués sur les cotés du corps mains vers le haut. Je décidais de passer a l'attaque le premier. Il fis une roue sur le coté esquivant le mouvement et passai a l'attaque. J'avais eu une vague idée de son style de combat grâce a son attaque surprise mais la j'en étais sur. De la Capuera. Il se glissa au sol et je vis ses pieds monter vers mon menton dans le même geste j'esquivai en reculant mais me déséquilibrai. Il en profitas pour sauter sur ses jambes en moins d'une seconde et m'envoya un coup de pieds dans le ventre. La violence du coup me coupa le souffle et m'envoya voler plus loin. Je me relevai aussitôt. Rave s'était déjà remis en garde. Je réflechissai a toute vitesse. Je ne voyais aucune manière de gagner contre un adversaire insaisissable. Car c'est ce qu'il était. Aucun de mes coups ne portaient. Il roulait au sol ou esquivait fluidement tandis que moi j'encaissais. La situation était irritante et ma concentration diminuait. Je commençais a faiblir et mon adversaire le sentait. Pourtant en observant son style et sa morphologie son point faible était plus qu'évident. Il suffirait que je le touche une fois pour le vaincre. C'était cependant plus facile a dire qu'a faire. Je commençais a saisir ses mouvements. Je passais sur la défensive. Ses coups ne portaient quasiment plus, cependant les miens ne portaient pas plus ce qui m'énervai profondément. Il n'y avais aucune failles dans ses déplacements ou dans ses attaques. Aucun de ses mouvements ne découvraient un de ses membres pour que je puisse contre-attaquer. Il était l'attaquant parfait noyant l'ennemi sous une pluie de coups rapide le forçant a la défensive. Je me ressaisis il y avait une faille forcement. Je ne la voyais pas c'était tout . Un détail m’interpellais cependant. D’où dans son corps fin possédait il la force d'envoyer voler quelqu'un de mon poids aussi facilement? Je finis par comprendre. Sa vitesse. Sa vitesse et ses appuis. C’était ça la clé de tout. Il projetait ses attaques a une vitesse telle qu'elle augmentait sa force. Un plan commençait a germer dans mon esprit fébrile. Sa force dépendait de sa stabilité. J'eus soudainement une idée de génie ! Un conseil de mon maître venais de surgir des tréfonds de ma mémoire.Un jour ou j'avais trébuché sur un trou du dojo et ou elle en avais profité elle m'avais dit « Quand tu te bats, plus aucune règle ni honneur ne compte assez pour mettre ta vie en jeu tu te dois d'utiliser tout les avantages a ta disposition face a ton adversaire surtout ton environnement » Ce jour la ce conseil devait me mener a la victoire. J'observais rapidement et avec attention l'environnement autour de moi. Il devait y en avoir forcement. Enfin je repérais ce que je cherchais.

Tout en parant ses attaques, je me plaçais dos a l'objet. Enfin l'occasion se présenta. Je profitais qu'un de ses coup m'eut frappé pour reculer en titubant et tout en m'appuyant sur la table je fit tomber la bouteille de produits cosmétique liquide quelconque qu'elle avait laissée.

Le contenu se répandit autour de moi.

Rave s'approcha de moi. Ou plutôt essaya. Son pied dérapa J'attrapai d'un geste vif sa jambe en l'air. Il ne pouvait plus rien et le savait aussi bien que moi. Je l'assommai d'un coup sec.

Je crachai par terre et secouai la tête. Cette victoire avait un désagréable goût de défaite pour moi. Sans tricher je n'aurais pas gagné. J'étais encore loin d’être assez fort. Pas encore. J'observais la salle . Rave et moi a part le liquide renversé n'avions pas fait trop de dégâts comparé a la violence des coups échangés. Je m'époussetais. Je m'en tirais avec presque autant de coup reçus qu'un combat avec mon maître. Je l'observais lui. C'était un adversaire de valeur et j’espérais avoir la chance de me mesurer a lui de nouveau un jour. Il avait parlé d'un maître...

Je chassais cette idée j'avais d'autres choses plus urgentes a penser.

Mélanie était partie. Avec ma rose.

Cette peste était têtue. Je souris a cette pensée. Après tout moi aussi. Je me dépêchais. Arthur et Pierrick avaient du la suivre pour l’empêcher de parler, mais ça ne durerait pas. Il ne restait que trois minutes avant l'annonce. Ca s'annonçait tendu. Il était quasiment impossible de l'atteindre avant qu'elle ne monte sur scène. Quoi que finalement je savais ou la trouver. Devant la scène en train de se pavaner dans sa robe de princesse. Elle devais compter sur le fait que j'arrive trop tard ou pas du tout pour pouvoir dire ce qu'elle voulait sur scène. Je jouais des coudes. Si comme elle l'avais dit j'allais être élu Mr Lycée il me restait une chance. Une minute! J'apercevais l'escalier j'y étais presque . Une minute. J'arrivais devant la scène quand le directeur déchirait la lettre contenant les noms des heureux gagnants. Comme convenu mon nom fut prononcé. Je montais avec soulagement les marches qui menaient a l'estrade je m'autorisais même un léger sourire. Les murmures surpris dans la salle s'intensifièrent encore quand on me vit sur scène sans ma rose.

Je calmais bien vite le jeu. J'attrapai le micro.

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Le soir venu alors que je sortais je n'avais pas la tête a l’entraînement.

Je m'assis sur un muret la tête entre les mais et me mis a réfléchir.

Même si j'avais gagné ce combat cela restait pour moi une défaite. Je décidais de passer encore plus de temps a m’entraîner pour développer ma vitesse et la précision de mes coups. Je devais être capable de vaincre facilement des gens du niveau de Rave. Je devais devenir encore plus fort.

Un peu plus tôt je vous avez dis que la nuit allais être dangereuse et étrange. Cela commença par une étrange lumière orange qui éclatas sans aucun bruit comme un flash lumineux violent suivi immédiatement par un cri de femme. Sans réfléchir je me précipitais dans la direction par laquelle avait jailli la lumière. Et tombai sur une scène des plus étranges. Une jeune femme combattant seule deux hommes cagoulés. J'entraperçus son visage. Elle avait mon age a peu près. Et un visage d'ange. J'ignore si l'on peut tomber amoureux en un instant mais la seule pensée qui parvint a s'imposer en la voyant était Wahouh !. Elle m'impressionnait et cela continuait. A deux contre une elle parvenait a les retenir quoi que son niveau soit légèrement inférieur au leur. Je décidais d'intervenir. Je me précipitais au coté de la fille qui en s'apercevant de ma présence me cria de partir. Je n'y fis pas attention et me glissais dans le combat. D'après ce que j'avais pu voir, les deux assaillants étaient des hommes, plutôt svelte rompu au combat a mains nues quoi que sans réelles formations. Je jugeais que leur niveau était inférieur au mien et après mon duel contre Rave,j'allais les massacrer. J'avais cependant fais une petite erreur de calcul dont je me rendis vite compte. Pour je ne sais quelle rais on il la voulais en bon état. Pas moi. Ils me surprirent par la soudaine agressivité de leurs attaques, et je reculais sous leurs assaut. La jeune fille apparus a mes cotés. Tu sais te battre ? Je lui répondis par l'affirmative.

Tu pourrais les battre ? En un contre un pas de soucis lui répondis-je après un moment d'hésitation.

Je la vis réfléchir un court instant, et, avant que j’eus pus tenter de la dissuader elle était déjà sur un des hommes. Mon cœur se serra en la voyant se précipiter au devant du danger, mais tout en retenant le second adversaire je m’aperçut vite que je m'inquiétais pour rien. Elle se contentait de l'occuper tout en restant hors de portée de ses coups. Je me concentrais sur le mien. Il avait un style de combat grossier mais efficace rien de particulier. Je me contentais d'augmenter la vitesse de mes coups jusqu'à qu'il ne puisse plus que se contenter de se défendre. Je vis la surprise dans son regard quand je passais sous sa garde et lui assenai le coup final. Il s'envola et alla s'assommer sur un mur deux mètre plus loin. Un de réglé. Le second qu'elle affrontai était un peu plus costaud mais nous en vînmes facilement a bout ensemble cote a cote. C'est un de mes souvenirs les plus précieux. Son visage pale, magnifique concentré dans l'effort tout ses muscles contractés ses cheveux fins voletant autour de sa tête. Et son regard acéré, dur, fort. L'alchimie parfaite de beauté et de force. Elle m'avait éblouie même si sur l'instant je ne m'en rendais pas vraiment compte. Les deux hommes a terre, elle s’appuya contre un mur pour souffler.Moi ma respiration ne s 'était même pas accélérée notais-je avec satisfaction. Elle me demandas pourquoi je l'avais secourue. Sur l'inspiration je lui répondis que je ne pouvais laisser une si jolie fille se faire agressée sous mes yeux. Elle me souris a moitié. Une ombre traversa cependant son beau visage et son sourire disparus tandis qu'elle se tournais a l'opposé. Crétin ! Pensais-je tu as du lui rappeler un mauvais souvenir.

Je décidais de changer de sujet. Et toi ? Ou as tu appris a te battre ? Qui étais ces hommes ? Elle ne me répondis pas. Et quand je m'approchais d'elle je vis que son regard était fixé au loin une lueur de peur y brillant. Elle se tourna vers moi.

S'il te plaît vas t'en vite. Ils arrivent et si il te vois avec moi tu va avoir d’énormes ennuis.

Je ne voyais pas ce qui pouvais lui faire aussi peur ni ce qui pouvais m’empêcher de la protéger encore une fois, mais le ton de sa voix montrais clairement qu'elle avait peur pour moi pas pour elle. Au fond de ces yeux je vis la certitude qu'elle ne risquait plus rien cela me suffisait.

Je capitulais. Commençais a m'en aller. Je ne lui avais même pas donner mon nom. Une inspiration me saisit. J'attrapais la rose dans mon sac et courus la lui porter.

Pour que tu n'oublies pas que si un jour tu as besoin d'aide tu peux venir me trouver>> Elle m'adressa un sourire triste puis pris la rose.Je me retournais aussitôt pour pas qu'elle me voie rougir et avançais. Quel crétin ! C'était quoi cette grande phrase pensais-je. Une fois au loin je me traitai de lâche j'aurais du rester ne serais ce que pour voir ce qui lui faisais autant peur. Je rentrais déçu de moi même et déçu de ne pas lui avoir demandé son nom.

Vendredi ! Enfin ! Dernière journée de cours avant les deux semaines de vacances. Profs énervés,élèves excités le bordel en classe toutes ces choses désagréablement habituelles quoi. Je n'avais pas le cœur a cette joie collective. Si ce n'était la possibilité de m’entraîner plus longtemps les vacances ne me faisaient ni chaud ni froid. Je pensais toute la journée a la fille de la veille. Elle hantait mes pensées. Je ne cessais de m'interroger. Pourquoi était elle poursuive ? Par qui ? Et qui pouvait lui faire assez peur ?

J'avais demandé a Arthur de m'aider a la retrouver mais avec juste une sommaire description physique même lui ne pouvait faire de miracle.

Tant pis.

Je la rangeais dans un coin de mon esprit et de me concentrer sur l'important ; ma rencontre avec Angelina du lendemain. Je décidais de me coucher tôt ce soir la afin d’être le plus en forme possible.Le lendemain je me levais a six heures pour être sur d’être a l'heure et a sept heure et demi j'étais devant la porte du dojo. Devant car je n'osais pas entrer. Angelina était en colère. Pas contre moi non heureusement. Mais contre quelqu'un que je ne parvenais pas a identifier dans le dojo. La personne mystérieuse parla doucement et Angelina se calma. Une troisième personne intervint et Angelina lui répondit sèchement. Les deux personnes ne disait plus rien et j'entendis a leurs pas qu'ils s'approchaient de la sortie. Je paniquais. Je ne voulais surtout pas qu'Angelina croie que je l’espionnais. Je décidais de faire celui qui arrivais. Quand ils sortirent j'avançais dans leur direction. Je restais sur place sonné. La personne qui sortait du dojo était la fille de l'avant veille ! Elle était accompagnée d'un homme grand, vêtu d'un manteau de voyageur. Je supposais qu'il s'agissais de son père. Quand elle me vis une lueur de surprise et d'inquiétude traversa son visage. Elle planta son regard dans le mien avant de le détourner au bout d'un instant. Elle m'avait reconnu ça me suffisait. L'homme posa sa main sur son épaule avant de lui faire signe de s'éloigner. elle obtempéra. Il me jaugea d'un regard l'air narquois. Je décidais aussitôt que je le détestais. Quelque chose dans son attitude me dérangeait. Je n'étais cependant pas fou au point de le défier. Tout mon corps me criait de me méfier de lui et son aura parfaitement maîtrisée clamais sa force. Je me contentais donc de lui sourire et d'entrer dans le dojo. Angelina était appuyée contre le mur. Elle paraissait plus épuisée encore qu'après une de nos séances . Elle tenait dans sa main un objet qu'elle se dépêchas de ranger dans sa poche quand elle me vis arriver. Elle s'approcha de moi. Au fur et a mesure qu'elle avançait, elle se ressaisit. Quand elle fus arrivée a ma hauteur,elle était redevenue l'Angelina que je connaissais. Presque. Quelque chose était différent même si j'étais incapable de dire quoi. Elle me dit d'attendre dehors qu'elle soit prête. Dix minutes plus tard, Angelina était changée en tenue de combat et s’était pleinement ressaisie. Elle me demanda si j'avais quelque chose de prévu aujourd'hui parce que nous en aurions sûrement pour la journée. Je lui répondis que non.

Parfait me dis elle viens.

Nous nous dirigeâmes vers un garage décrépi. Angelina sortis une clé de sa poche et ouvris la porte. A l'intérieur, se trouvait un véritable bijou. Une noire sur laquelle n'osait pas traîné un grain de poussière. Je poussais un sifflement admiratif auquel répondit un regard amusé d'Angelina .

Cette voiture devait coûter a peu près aussi cher qu'une belle maison et je me demandais comment Angelina avait pu se la procurer.Ni qu'elle était amatrice de belle voiture.Ni de voiture tout court d'ailleurs. Tellement de mystère entourait encore cette femme... Je commençais a avoir l'habitude.

Je ne posais aucune question ni sur l'origine de la voiture ni sur le lieu ou nous nous rendions.

Cilia VII

Le Directeur glissa quelques mots a l’oreille de Sylvain avant de s’avancer.

Sa voix, magiquement amplifiée, s’éleva dans l’air.

Cher élèves et enseignants, si je vous ai convoqué ici si rapidement c’est pour répondre a la demande pressante et impromptue de notre illustre visiteur le directeur des Marcheurs : Sylvain

Des applaudissements retentirent dans la salle. Le Directeur attendis quelques instants que le calme revienne.

-Ne connaissant pas plus que vous les raisons le poussant a venir nous voir, je lui laisse donc la parole

Sylvain s’avança a son tour et s’éclaircit la voix avant de parler sans même l’amplifier

-Je remercie le directeur de cet établissement et leurs professeurs pour la rapidité de leur organisation malgré ma demande quelque peu précipitée et la qualité de leur travail.

Cet illustre école depuis de nombreuses années produit de merveilleux magiciens et ce , quelque soit la voie qu’ils empruntent plus tard. Cependant nous n’avons pu que remarquer, que peu d’entre eux choisissaient la voie de la Marche. J’ai donc décidé, en accord avec le conseil d’administration, de m’impliquer plus avant dans l’éducation de nos futurs espoirs magiques. Pour ce faire, et sans interférer de quelques manières que ce soit avec les enseignement proposés ici, je propose a la façon des écoles d’Enchanteur, de Mage et d’Invocateur, d’accueillir pendant une semaine les élèves chez au sein de la Marche.

Je restais abasourdie.

Comme la moitié de la salle d’après leurs têtes. De toute l’histoire, du moins d’après ce que j’en savais a part des cas extrêmement rare, c’était la première fois que l’on proposait a des gens l’opportunité de séjourner dans un centre des Marcheurs sans en être un soi même et en repartir vivant.

Le Directeur visiblement pas au courant lui non plus ne laissais rien paraître même si a force de l’avoir énerver je pouvais apercevoir quelques discrets signes de colère.

C’était un piège, c’était évident,grossier, et malheureusement impossible a éviter. Je n’eus pas le temps de poursuivre plus loin mes réflexions. La porte d’entrée de la grande salle explosas soudainement en milles morceaux l’onde de choc expulsant les plus proches,et blessants par des milliers d’éclats tranchants,la plupart des gens présents. Instantanément le Directeur et les Professeurs s’entourèrent de bulles translucides qui dévièrent les éclats. Les Marcheurs n’affichant même pas un air surpris n’avaient pas bougés.

Une fois la poussière soulevée par l’explosion retombée, je pus apercevoir l’homme qui l’avais provoquée. Grand et vêtu d’une tunique rouge sang je ne pus retenir un hoquet de dégoût a sa vue. De fines scarifications luisantes s’étalaient sur la surface de sa peux visibles (et sûrement le reste) formant des signes cabalistiques lumineux gorgés de puissance. Il s’avança pesamment observant autour de lui avec ses yeux exorbités aux pupilles sombres et écarlates. Enfin il trouva ce qu’il cherchait

Sylvain Beugla t’il.

Sans afficher la moindre peur celui ci s’avança d’un pas.

C’est moi. Que puis je faire pour vous ?

Son calme désarçonna l’homme et sembla accentuer sa colère.

Tu vas payer!!!N’importe qui aurais tremblé devant la menace. L’air frémissait autour de l’homme tellement la chaleur et la puissance qu’il dégageait était intense.

C’est donc ça. Repassez la semaine a mon bureau. Devant le désintérêt total du Marcheur, l’homme poussa un cri de rage si violent que les personnes les plus proche de lui se jetèrent au sol couvrant leurs oreilles de leurs mains.

Des symboles gravés sur sa peau se mirent a jaillir des flammes, qui dévorèrent l’homme grandissant de plusieurs mètres de haut jusqu’à former une vague forme humanoïde. Le directeur s’avança a son tour.Sa robe de mage sembla s’illuminer de l’intérieur tandis qu’il levait les mains prêt a incanter en direction de la créature qui allait bruler son école. A ce moment la j’eus l’absurde pensée que pour une fois ce n’était pas moi la fautive et un rire nerveux s’échappa de ma gorge.

Sylvain l’attrapa par le bras.

Économisez vos forces laissez les faire.

Je n’avais pas remarqué comme la plupart des gens présent d’ailleurs mais les Marcheurs qui l’accompagnaient n’étaient déjà lus sur scène.

Ils avançaient tranquillement chacun venant d’une direction opposée encerclant la créature depuis on ne savait quand.

Allez y !

L’un d’entre eux posa la main sur le sol. Si je ne l’avais pas vu moi de mes propre yeux je ne l’aurais sans doute jamais cru, l’ombre de la créature se fit aspirée par le sol avant d’en jaillir quasi instantanément sous forme de tentacules s’emparant de ses membres et l’immobilisant malgré ses ruades désespérée. Le deuxième disparu tout simplement avant de réapparaître en une dizaine d’exemplaire entourant la créature. Parfaitement synchronisés et tandis qu’un léger crépitement se fais ais entendre ils levèrent leur mais droites vers le ciel tandis qu’une chape translucide s’élevait au même rythme isolant le monstre de nous. Le troisième agit alors. Il arracha d’un geste sec la pierre qu’il portait autour de son cou et prononça trois mots et même si j’aurai juré qu’il avais parlé a voix basse ils résonnèrent dans toute la pièce. La sonorité de ses sons étranges ne paraissait pas appartenir a ce monde et laissais derrière eux comme un arrière goût désagréable dans l’air. Quelques instant après avoir fini de parler les lumières s’eteinrent toutes et je mis quelques secondes a m’apercevoir que même la lumière du jour a travers les fenêtres ne passais plus. Dans ce noir profond, seul deux yeux jaunes immenses au plafond et la pierre brillaient. Une voix que je ne reconnus pas se fit entendre et bien que je n’en compris pas le langage je compris la teneur du message quand les yeux semblèrent s’incliner avant de disparaître.

Aussitôt la lumière réapparue. De la créature ou de l’homme aucune trace et les Marcheurs avaient retrouvés leur places derrière leur supérieur

Après que tout le monde se soient relevés époussetés et qu’on eut vérifié qu’il n’y avait pas de blessés graves. Sylvain reprit la parole.

Je m’excuse de ce qu’il vient de se passer. Les dégâts et soins seront intégralement pris en charge par la Marche. Je vous remercie de votre accueil et dis a bientôt pour tout ceux qui doivent passer leurs diplômes. Et la je vous promet qu’a travers la foule t malgré tout ce qu’il venait de se passer il me regarda droit dans les yeux et me souris avant de disparaître avec ses hommes. Le directeur pris la suite pour éviter la panique. Il nomma quelques professeurs pour emmener les blessés a l’infirmerie ( pas la première explosion croyez moi), et annula les cours pour la journée. Lorsqu’il partit avec les professeurs restants , j’essayais d’attirer son attention, en vain. Je partis donc en direction de la porte la plus proche et rentrai chez moi. J’avais eu assez de sensations fortes pour aujourd’hui.


Texte publié par sylv1, 25 décembre 2018 à 23h16
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