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tome 1, Chapitre 6 « Attente » tome 1, Chapitre 6

Nicolas VI

Elle quittas la pièce silencieusement comme a son habitude et me laissa seul avec mes interrogations. Cependant si j'avais perdu, j'avais quand même gagné quelques réponses.

Qui allaient me mener ou ? J'avais arrêté de me poser la question depuis un moment je continuerais mon chemin voilà tout. En tout cas pas question de rater ce rendez vous. C'était ma seule occasion d'en apprendre plus sur le monde si secret des Marcheurs. En quittant le dojo Angelina me dit de ne pas venir du reste d la semaine de me réserver pour samedi. Je souris. Elle avait devinée que j'étais prêt a tout pour obtenir des réponses et par conséquent que je serais présent ce week end. Je lui répondis par l'affirmative et lui souhaitai une bonne nuit.

Je regagnais ma chambre notant que mon passage dans le bâtiment étais plus silencieux que jamais.Je m'écroulais sur le lit et passais mes mains sous ma tête observant fixement la peinture laide et écaillée du plafond. Ne trouvant les réponses aux questions qui m'obsédaient je m'endormis rapidement. La première de cette question était comment avais-je pu perdre. Mais j'en saurais sûrement plus Samedi.

Je dormis d'un sommeil lourd et sans rêves.

Il me restais trois jours a attendre.

Mes journées étaient occupées par le lycée, ne me restait que mes nuit. J'avais décidé de m’entraîner en solitaire ces trois nuits afin d'essayer de cerner mes derniers points faibles et de les éliminer je ne me laisserais plus jamais vaincre comme Angelina l'avait fait la veille. La première journée fut inintéressante comme la première nuit d'ailleurs. Je la passais a pratiquer le Ki no nagane l’enchaînement continu de mouvement en accélérant. Cet exercice se basait sur une concentration et une fluidité parfaite. Aucun problème de ce coté la. La deuxième journée fut curieuse et amusante la nuit dangereuse et étrange.

La journée tout d'abord. Le 14 février ! La fameuse St Valentin un truc sérieux quoi déclarer sa flamme tout ça quoi ! Rien a péter.

Le soucis étant que dans notre lycée sa devenait du grand n'importe quoi. La coutume séculaire voulait que ce jour la chacun s'habille du mieux qu'il le pouvait, tout contrevenant étant impitoyablement expulsé. Mais ce n'est pas tout a la fin de la journée se tenait l'élection des jeunes les plus populaires du lycée Mr et Mme Lycée (choisis par le sexe opposé). Pitoyable.

L'impressionnant étant que la plupart de ces crétins n'attendaient et ne parler que de ça depuis deux semaines déjà. A un point tel que Pierrick et Arthur avaient fini par être touchés. Ils avaient même réussi je ne sais comment a me faire mettre un costume cravate loué pour l'occasion. J'étais incroyablement gêné. Ce n'était cependant pas le pire. D'après Arthur les filles étaient étonnées de ma soudaine et apparemment attirante nouvelle apparence et me trouvait plutôt craquant. Moi ?! Le sociopathe névrosé. Toujours d'après les sondages by Arthur ma cote de popularité ne cessait de grimper au point que certains mecs s’agaçaient et que certaines filles étaient prêtes a tout pour obtenir ma rose. Petite pause. La rose. Ils s'agissaient d'une autre tradition stupide de mon Lycée constituant a donner publiquement une rose a la dame de ses pensées.(A chaque élèves étant remis une fleur avec son nom dessus le matin)J'avais trouvé amusant le matin même d'accrocher cette rose a la poche de mon costume. Maintenant je le regrettais . J'aurais du la jeter dès le départ. J'avais voulu faire le malin, désormais impossible de m'en débarrasser sans attirer l'attention. J'étais coincé d'un coté aucune fille ne m'intéressait assez de l'autre impossible de la jeter. J'avais bien pensé la donner a une fille au hasard mais ça ne me paraissait pas juste vis a vis d'elle. Je ne m’aperçût de l'ampleur de la chose que le midi. Quasiment toutes les roses avaient été offertes. Il ne restait que moi au cœur des rumeurs et quelques autres. A mon arrivée dans le self le silence me choqua. Tout le monde me regardait certaines files d'un air aguicheur et les garçons avec des regards pour certains amusés ou compatissants d'autre carrément haineux. Depuis ma victoire largement diffusée dur Roger personne n'avait plus osé me défier directement. Malgré ce fait j'avais été la victime de plusieurs malencontreux accidents et ma méfiance s'était accentuée. Au beau milieu du self tout d'abord un petit ami jaloux se leva d'un coup entravant de sa chaise les jambes d'Arthur ce qui aurait normalement du le faire tomber . Et faire tomber son plateau sur moi pour tacher mon costume.

C'était sans compter sur mes nouveaux et incroyable réflexes. Je ne me prend pas pour un homme araignée mais d'un bloc je me retournais attrapai le plateau d'Arthur et tout en posant le mien sur une table proche empêchai Arthur de tomber.

La foule applaudit. Le garçon se rassit en me jetant un regard mauvais et s'excusant dépité. Cette action ne fut pas la seule. Je dus subir aussi des tentatives de séduction plus ou moins violentes de filles assises a ma table a coté de moi en cours voire de fille que je n'avais jamais vus. Du grand n'importe quoi. La tension ne faisaient qu'augmenter au fil des heures et que les gens se demandaient qui allait bien pouvoir mériter ma rose.

Je comprenais les « célébrités » de l'année dernière qui avaient décidés de ne carrément pas venir. C'est que ça en devenait dangereux. Heureusement il ne restait que deux heures de cours et Arthur et Pierrick veillaient. Bien qu'ils ne soient pas de fantastiques garde du corps ou des modèles de sociabilités l'ostracisme forcés qu'ils supportaient depuis leur enfance leur avaient permis d'obtenir une excellente capacité d'observation et de prédictions des actes d'autrui qui leur permettait d'éviter les pièges vicieux placés a mon intention. Cependant même eux ne pouvaient tout prévoir. Nous fumes tous libérés une heure avant l'annonce officielle et j'en profitais pour aller au toilettes. Alors que je sortais quatre ou cinq gros bras me tombèrent brutalement dessus. N'étant pas sur mes gardes je ne pus rien faire tandis que chacun d'eux m'attrapaient un membre et me traînais je fus rapidement attachés a une chaise au milieu du gymnase. Je compris brutalement le pourquoi du comment en voyant la personne se tenant debout au milieu du gymnase en la personne de la plus élégante et jolie fille du lycée sa majesté Manon ainsi que son petit copain du jour un bellâtre blond dont je n'arrivais pas a me rappeler le nom. Manon portait fièrement sur sa robe ses « prises de l'année ». Dont la mienne que l'un des gars qui m'avait attrapé se fit un plaisir de lui donner. Le fait de ne plus l'avoir ne me posai aucun problème mais le fait que cette pouffiasse l'arbore me dégoûtait. De plus impossible de prétendre que ce n'était pas la mienne car sur chaque rose était gravé le nom de l’élève masculin a qui elle appartenait ( quand on vous dit qu'ils partent loin).

Je lui demandais de me la rendre et a quoi rimait ce cirque.

Elle me répondit que j'allais sûrement être élu Mr Lycée et que de ce fait elle se devait étant sure d’être élue m'avoir a ses pieds. Elle sortit au bras de son bellâtre en me laissant seul avec ses gros bras. Je ne pouvais rien faire j'étais impuissant. J'en étais malade. Malgré mon entraînement je ne pouvais rien faire.J'aurais pu abandonner et laisser Manon gagner dire que je lui avais donné ma rose voire corroborer son récit sans honte. Mais mon coté fleur bleu et ma dignité me faisait paraître cela ignoble vis a vis de la personne qui mériterais un jour cette rose. Je ne pouvais l'accepter. Je me débattais sur ma chaise essayant de dénouer les cordes a la force de mes muscles. En vain. Heureusement le Destin ne m'avait pas abandonné. J'avais lâché prise quand la porte du gymnase s'entrouvrit. Arthur passas la tête par la porte observa la situation rapidement et s'enfuit en criant. Trois des colosses qui me surveillaient partir a sa poursuite. Quelques instants plus tard, deux gars de notre classe et Pierrick entrèrent. Je ne comprenais plus rien une brève bagarre s'ensuivit tandis que Pierrick me libéraient. Nous sortîmes rapidement du gymnase. Pierrick m'expliqua brièvement la situation. Arthur et lui s'étaient inquiétés de ne pas me voir revenir. Ils avaient fait le tour de l'école quelqu'un avait vu quelque chose Arthur contre quelques services informatique avaient négociés l'aide des gars de la classe le tour était joué fin de l'histoire. Presque. Je devais retrouver ma rose. Avant que la rumeur ne ce soit répandue . Pierrick me rassuras Manon s'était enfermée dans une salle de cours privatisée pour l'occasion en salle de beauté. Personne n'était donc au courant pour ma rose. Un vrai miracle. Nous retrouvâmes Arthur acculés par les trois garçons qui m'avaient attrapés un peu plus tôt . Quand ils me virent arriver un sourire carnassier au lèvres ils s'enfuirent sans demander leur reste. La fine équipe était a nouveau au complet et il restait encore une demi heure avant l'annonce finale ou Manon prévoyait sûrement de dévoiler la rose. Nous nous précipitâmes vers la salle ou elle s'était enfermée. Elle était verrouillée. De l'intérieur bien évidemment.

D'on ne sait ou Arthur sortis un trousseau de clé qu'il tripatouilla quelques instants avant d'en brandir une fièrement.

« Ben quoi y'a pas que les élèves qui aiment les films plus qu'a espérer que la clé ne soit pas de l'autre coté » La chance nous souris de nouveau car la clé s'inséra et tournas sans problème. Nous entrâmes.

Manon se tournas vers nous. Elle était belle nul ne pouvait lui enlever ça. Sa peau satinée était parfaitement mise en valeur par sa robe banche et sa longue chevelure dorée était magnifiquement coiffée. Elle se leva rayonnante pas plus surprise que cela de nous voir entrer. La seule touche de couleur était une rose rouge épinglée sur le devant de sa robe. Ma rose. Elle me souris. Sans me laisser aveugler par son charisme je m’avançais. Je vis le mouvement du coin de l’œil et a a dernière seconde j’esquivais de justesse. Une roue parfaitement exécutée tout droit depuis mon point mort qui aurait du me frapper directement a la tempe.

C'était le bellâtre blond. Je reculais d'un pas surpris.

Il se dirigea calmement au coté de Manon. Je l'observai avec attention cette fois. Sa démarche ressemblai par certain coté a celle de mon maître quoi que plus raide. En tout cas ça compliquait les choses au vue de sa première attaque c'était un combattant d'un autre niveau.

Il déboutonna lentement sa veste et la posa sur le dossier d'une chaise sans me quitter du regard. Ses intentions étaient claires. Je fis de même.

Cilia VI

Le directeur repris

-Certains d’entre vous je le sais espèrent pouvoir intégrer leurs prestigieuse institution je vous prierai donc de vous tenir correctement Je ne pu m’empêcher de lécher un petit ricanement. Si il savait.

Je restais cependant encore un peu assommée par la nouvelle. Comment avait-il fait pour me retrouver aussi vite ? Ce que j’avais entendu était-ce donc si important que le directeur de la Marche se déplace en personne ? Je refusais de croire a une coïncidence.

Je frissonnais en pensant aux sombres rumeurs qui circulaient sur lui, son influence et ses pouvoirs.

Le plus sur pour moi était encore de m’esquiver. Je profitais du brouhaha provoqué par l’annonce du directeur pour franchir une porte arrière. Je courrais dans le couloir pour m’échapper au plus vite lorsque se glissa devant moi un personnage que je ne connaissais que trop bien.

Il s’agissait de l’âme damnée du directeur, l’homme a tout faire de l’école, celui que nous appelions Le Corbeau. Son surnom lui venait du fait qu’il portait systématiquement un manteau noir au lieu du traditionnel brun, lui descendant jusqu’aux chevilles qui lui faisait un effet tout a fait détestable de cape voletant derrière lui telles de grandes ailes.

Tiens Tiens qui avons nous la ? Ah et sa voix aussi qui ressemblait au mélange hideux d’un coassement et d’un croassement n’arrangeait rien.

Mr le Directeur m’avais dit que je vous trouverais sûrement a fureter dans les couloirs et je dois admettre que comme a son habitude il avais raison.

Une goutte de sueur se mis a perler le long de mon dos. Je me répète mais je la sentais de plus en plus mal cette journée.

Vous allez devoir m’accompagner jusqu’à son bureau mademoiselle ajoutas t’il en s’approchant de moi et m’attrapant le bras d’un geste sec. Le contact avec sa main flasque me fis émerger brutalement de mes pensées.

Je me dégageais rapidement mais le mal était fait. Je détestais que l’on me touche.

Ma magie ne fit qu’un tour. De peur colère et frustration je m’enflammais… pour de bon cette fois. Il se recula de quelques pas et levas les mains rapidement. de l’eau se mit a suinter des murs, et courir sur le sol jusqu’à se rassembler autour de lui. La pensée que je n’avais jamais même imaginée qu’il puisse être un Mage me traversas l’esprit. Sans que j'ai le moindre contrôle une boule de feu fusa de la gangue qui m’entourait pour s’élancer vers ce qu’elle caractérisait comme l’ennemi.

Le contact entre ma flamme et sa protection dégagea une vague de vapeur dans un grésillement sec.

Je sentis l’habituel tiraillement tandis que la magie prélevait son tribut d’énergie en moi prêt a lancer un nouvel assaut. Le corbeau se préparait lui aussi a encaisser et me neutraliser.

<> A ses simples mots ma magie s’évanouit comme mes flammes, et l’eau, rassemblée par le corbeau s’étala bruyamment. Le directeur venait d’apparaître.

Dans le deuxième niveau de conscience je voyais l’énergie que nous utilisions quelques secondes auparavant rassemblée autour de lui. Apparemment calme et sur de lui (même si je savais qu’il devais être intérieurement très agacé) il la fit disparaître d’un vague geste agacée.

Cilia veuillez me suivre. C’était un ordre et après sa démonstration de puissance je me voyais mal refuser.

Le bureau du Directeur se trouvait dans une aile annexe de l’établissement, au rez de Chaussée.

Je m’étais toujours demandée ce qui se trouvait au dessus, un laboratoire ou ses appartements, mais n’étais jamais en assez bon terme avec lui pour oser lui demander. Étonnamment je sentais que ce ne serais pas encore aujourd’hui que je risquais de lui poser la question.

Il me fis asseoir de l’autre coté d’un bureau épais en ce que j’imaginais être de l’acajou sur un siège qui au vu de son état avais du accueillir les derrière de centaines d’autres de mauvais élèves.

Très bien Misss Cilia (j’avais horreur qu’il m’appelle ainsi et il le savais pertinemment) on peut dire que vous nous causez pas mal d’ennuis. Vous avez l’habitude de faire plutôt fort mais la vous avez franchi une nouvelle étape. Il attendis un instant un commentaire de ma part. Je ne lui fis pas ce plaisir.

Je résume. Vous fouinez dans une aile interdite de la bibliothèque, vous espionnez des affaires de Marcheurs, vous nous attirez leur attention, et vous vous enfuyez par une antique Porte avec l’aide d’un Lutyn. Lutyn qui, au passage, me réclame dix kilos de sucre pour leur aide. Je souris (intérieurement) en repensant au Lutyn qui m’avait secouru en pleine discussion avec leur Chef. Le petit rusé.

Si vous n’étiez pas une élève de mon école j’en rirais presque et saluerais votre audace mais malheureusement pour nous deux je suis responsable de vos agissements.

Bien… continua t’il après un long soupir. J’écoutais tendue, j’allais savoir quelle serais ma punition.

De quoi ont ils parlé ? j’haussais un sourcil surprise.

Nous avons besoin de le savoir. Le Haut Conseil (de la Magie) et la Marche sont en froid, et la moindre information nouvelle pourrait être importante. Or Sylvain ne se déplacerait pas si ce que vous avais entendu était anodin.

Il confirmait mes soupçons. Voyant que je ne répondais pas tout de suite il poursuivis son monologue.

Pour une fois ce que vous avais fait pourra peut être être utile. Si ça peut vous aidez a parler sachez que c’est le bibliothécaire qui m’a prévenu et que Sylvain ne mettra guère plus de temps a savoir qui vous êtes si ce n’est déjà fait. Je réfléchis une seconde avant de pousser un soupir et de capituler . Je n’avais pas le choix.

Entre deux maux autant choisir celui dont je connaissais les pires conséquences. Je lui racontais tout.

A l’instant ou je commençais mon récit, une porte venait de s’ouvrir au milieu de la cour de l’école et Sylvain, en compagnie de trois Marcheurs en sortirent.

Le corbeau accompagné de quelques Professeurs se précipitèrent a son encontre et les guidas dans un petit salon ou ils s’installèrent.

Le Corbeau excusas plusieurs fois le Directeurs « occupé par une affaire pressante » puis se lanças dans une discussion animée avec le Directeur des Marcheurs sur l’établissement. Au fil des conversations, les professeurs et les gardes du corps de Sylvain s’éloignèrent les isolant lui et le Corbeau. Après avoir jeté un furtif coup d’œil autour de lui le directeur se pencha vers l’oreille de son Interlocuteur.

« Alors avez vous trouver quelques chose d’utile ?

Outré le Corbeau recula d’un pas. Je ne vois pas de quoi vous parlez

Cessez ce petit jeu avec moi Changelin je vous prie dit sèchement Sylvain. Je reconnaîtrais l’énergie de votre aura quelque soit la forme que vous lui donniez.

Je vois que vous n’avez pas perdu la main. Et bien disons que je n’ai pus mener mes investigations jusqu’au bout, Le pouvoir du directeur de cet établissement est quelque peu « perturbant ». Je n’ai pu finir de tester la fille a cause de lui.

En effet. Nous avions voulu le recruter mais il a refusé. Autre chose ?

D’après les souvenirs de l’homme que j’ai « copié » elle s’appelle Cilia. Son pouvoir est plutôt puissant et elle aurais causée pas mal de problème par manque de contrôle. A ces mots Sylvain souris perdu dans ses pensées. Imperturbable le Changelin continua son rapport. Le directeur apparemment l’apprécie, car elle aurais déjà du se faire renvoyer pour les dégâts qu’elle a causée.

Ah et ses deux parents sont des membres de la Brigade Noire.

Les deux l’interrogea Sylvain revenu des ses pensées.

Exact.

Cilia m’as tu dis ? Il semblais réfléchir. Cilia Il faisais rouler le nom sur sa langue semblant rechercher une information qu’il savait pourtant ne pas posséder. Cela ne peut pas être un hasard murmuras t’il. Concentré sur quelques informations que lui seul possédait. Les coïncidences n’existe pas. Intéressant finit il par conclure.

Le changelin attendait la fin de ses réflexions pour reprendre.

Si vous voulez que je vous la rammene je peux…

Ce ne seras pas nécessaire. Merci ; Elle viendras d’elle même a moi et j’ai besoin que tu retournes au Centre j’aurais d’autres taches a te confier.

Comme vous le souhaitez je vais libérer cet homme lui donner des souvenirs et le laisser reprendre sa place. Je vous attendrais au Bureau.

Bien. Comme d’habitude tu a été d’une efficacité redoutable en si peu de temps.

Le corbeau salua les Marcheurs et sortis au moment ou le directeur entrais. Qui lui glissa quelques mots au passage avant de s’avancer vers Sylvain un sourire factice au lèvres.

Heureux de vous revoir, je m’excuse de n’avoir pu être la pour vous accueillir moi même mais bon je ne vous apprend pas les responsabilités qui sont les miennes.

De même, ne vous excusez pas c’est de ma faute de vous avoir prévenu de ma visite aussi tardivement. Cependant je ne puis que constater que vous avez l’air fatigué cher ami. Peut être voudriez vous que je vous trouve un second efficace afin de vous déchargez un peu.

Le directeur de l’école ne put retenir un léger tressaillement a cette attaque grossière.

Ce ne sera pas la peine je vous en remercie et puis je ne me permettrais pas de rajouter des taches aussi subalterne au très occupé et très estimé directeur de la Marche. D’ailleurs les élèves sont toujours rassemblés en attendant votre venue comme vous l’aviez stipulé avec votre plus que génereuse « donation » lui répondit il appuyant sur le mot pour bien faire comprendre qu ‘il avait compris le chantage .

Très bien ne les faisons pas attendre alors conclu Sylvain sans faire cas des mots du Directeur.

Le temps que dura cette discussion je rejoignis la salle discrètement même si pas tant que ça car je sentis le regard soulagé de Mr Calligan se poser sur moi. Le pauvre. Les élèves discutaient bruyamment attendant la venue de Sylvain. Même Serguei n’affichait pas son habituel air imperturbable. Je devais sans nul doute être la seule de la salle a ne clairement pas être enthousiaste a sa venue.

Il arriva. Par sa seule présence le silence se fit dans la salle. Bien malgré moi je tendis le cou pour quand même l’apercevoir. Il ne dégageait aucune aura comme ceux qui le suivait d’ailleurs. Ce qui dénotait déjà leur niveaux de maîtrise. Ce n’était toutefois pas le plus impressionnant. Sa tenue symbole des Marcheurs un ample manteau a capuche noire enveloppait son corps empêchant de discerner totalement sa carrure. Son visage lui était bien visible, ses cheveux mi longs, très mal coiffé au demeurant, tombait en boucle sur ses joues mal rasées jusqu’à la moitié de son visage dur. Ses yeux froids et calculateurs scrutaient la foule avec attention, et la cicatrice qui barrait son visage, que j’avais pu apercevoir plus tôt me rappela ma situation. Je baissais aussitôt la tête priant pour qu’il ne m’aie pas vue.

Apparemment non car il se contenta de fendre la foule jusqu’à l’estrade.

Quand j’osais relever la tête il était debout sur la scène. La foule silencieuse le dévorait des yeux attendant ses paroles.


Texte publié par sylv1, 16 janvier 2018 à 21h08
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