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tome 1, Chapitre 5 « rebellion » tome 1, Chapitre 5

Nicolas V

Après cela je n'eus plus d'ennuis. Roger et sa bande se tinrent très loin de moi. Romain m’évitait même dans le lycée et Caroline se mettait a trembler dès que je lui jetai un regard. Bien qu 'elle soit soudainement devenu très gentille avec ses amies. La vidéo avait bien marché. Un peu trop même. Je n'avais eu aucun ennui grâce a l'influence ( d'origine inconnue ) d’Angelina cependant un effet étrange et imprévu se produisit. Moi qui avait espéré dissuader les gens de m'approcher. L'inverse se produisit. les gars du club de boxe n’arrêtait pas de me provoquer ou de me supplier de leurs expliquer comment j'avais pu faire ça. Je n'avais pas d'explication a leur rapporter, moi même en regardant la vidéo je m’étais impressionné ma force et mon incroyable aura de puissance montrait que je devenais bon. Grâce a Angelina. Elle aussi d'ailleurs bénéficias de la vidéo. De nombreuses personnes lui demandèrent de l’entraîner. Elle refusas en bloc mais le dojo fut rouvert au public. Mais seulement jusqu’à six heures.

Je ne sus jamais comment le lien entre Angelina et moi fut établi néanmoins le résultat fut qu'elle m'en voulut pendant une semaine. Même si je voyais que cela lui faisait plaisir. Depuis que je cessais de fuir le monde qui m'entourait mes perceptions s'étaient affinées. Désormais en observant vraiment les gens autour de moi je percevais quasiment l'aura qui les entourait et arrivais même a deviner (une fois sur trois mais bon) l’état émotionnel des gens. C’était très étrange.

Moi même je m'étonnais mais je finis par poser une question a Angelina. Sur sa vie privée. Je ne connaissais pas le lien qu'il y avait entre elle et le dojo ni comment elle était devenu si forte. Elle finit par me dire que le dojo appartenait a quelqu'un qu'elle admirait et qu'il avait fermé quand cette personne mourut. Je ne réussis pas en tirer plus d'elle. Heureusement depuis l'épisode Roger, Arthur s'était rapproché de Pierrick et moi. J'avais appris qu'il était dingue d'informatique. Et surtout que c'était bien plus que ça. Il avait de l'or dans les doigts. Son talent était utile comme

dans ces cas la. Il m'appris que le dojo avait appartenu a un japonais, un maître réputé de Kendo. Malgré ces informations, encore plus de questions naissaient dans mon esprit. Surtout en voyant la dernière nouvelle que finit par m'apporter un Arthur surexcité. Ce maître de Kendo était un Marcheur. Je restais surpris. Ils formaient habituellement une classe a part et le seul fait que l'un d'entre eux ait habité ici et même y ait enseigné était vraiment surprenant.Ce qui rendait mon maitre qui l'avait connu encore plus surprenante. La Marche comme nous l'appris l'ordinateur d'Arthur est une ONG extrêmement riche et puissante regroupant selon certaines sources les cerveaux, combattants… les plus doués dans leurs domaines. D’après leurs sites, leur but serait de préserver la paix dans le monde et bien que le reste du monde les traitent de sectes de dérangés et de marginaux on leur devaient pas mal de grandes découvertes et inventions de ses dernières années. Pour les plus politiques de leurs détracteurs toujours est il que personne n'en revenait et que personne ne connaissait exactement les actions qu'ils menaient. Régulièrement nous entendions aux informations qu'un Marcheur aurait sauvé tel ou tel groupes de personnes d'un terrifiant danger. Et une fois un groupe de ces gens avaient même repoussé a eux seul l'armée privée d'un chef de guerre quelconque. Cela avait fini par devenir banal pour tous. Je les regardais désormais d'un autre œil. Qu'y avait t'il derrière la Marche. Que cachaient ils la bas. Finalement j'eus la réponse bien qu’incomplète quelques jours plus tard par mon maître.

J'osais de nouveau poser une question a mon maître. Je lui reparlais de l'homme encapuchonné et de ses paroles énigmatique. Je ne comprenait toujours pas la finalité de l’entraînement d'Angelina. J'en constatais les effets chaque jour mais guettait sans cesse la rechute l'abattement le retour du désespoir sentant au fond de moi que la seule échappatoire était la porte entrouvert par cet homme la création ou la découverte d'un autre monde qui m'appartiendrait me ressemblerait. Quand je m'en ouvris a Angelina elle parvint encore a me surprendre.

“ Les Marcheurs finit elle par lâcher c'est eux la solution que tu recherche et celle que voulait que tu rejoignes l'homme encapuchonné.

-C'est un Marcheur ??

- Plus ou moins. C'est... compliqué. Mais cela n'a pas d'importance. Il est temps que je te parle d'eux .

Et la elle me vendit du rêve.

D’après Angelina ils s agissaient pour la plupart d'aventuriers modernes sous la protection de la Marche financés par des mécènes et les missions qu’effectuaient pour eux des Marcheurs le souhaitant. Ils parcouraient le monde entièrement libre brandissant leurs idéaux. Mais pas que. Grâce a l'homme encapuchonné je savais qu'ils étaient concrètement au service de tous mais surtout de leurs propres intérêts recherchant a travers les pays leurs utopies personnelles. Ce fut tout ce qu'elles consentit a me dire. J'essayais d'insister mais le regard qu'elle me jetas mis fin a toute mes envies de réponse. Malgré tout je devinais qu'il n'y avais pas que cela. Qui étaient ils ? Nul ne le savait leurs noms étant tenus secret. Que devenaient ils ? Apparemment ce qu'ils voulaient. Cette perspective m’intéressait mais je savais que tout dans ce bas monde avait un prix. Que cachaient les Marcheurs quel était leur but réel ? Malgré tout mes doutes ils m'attiraient irrésistiblement comme un papillon par la flamme d'une bougie et petit a petit j'essayais de discrètement me renseigner. Comment faire pour y entrer. Des tests peut être ? un concours ? Rien a faire je ne trouvais nulle part les informations recherchées. Je finis par me confier a Arthur qui lui aussi fit choux blanc.

Je me résignai. J'allais continuer a me renforcer jusqu’à ce que les Marcheurs entendent parler de moi et m'engagent.

Avec du recul je me dis que j'aurais pu attendre longtemps mais le destin avait décidé de me venir en aide. Pendant ce temps je continuais mon entraînement. Petit a petit mes duels avec Angelina se firent moins unilatéral au fur et a mesure que j’acquerrais de l’expérience. Mes muscles s'endurcissaient et mes gestes devenait plus précis encore. Un mois supplémentaire après

l'épisode Roger j'arrivais parfois a la toucher et même a la blesser ( légèrement). Trois mois seulement après le début de l’entraînement je n'aurais jamais cru devenir si fort . Et sa s’accélérait . Une fois que j'eus pris l'habitude de décomposer les mouvements de mon maître au cours des combats, tout s’enchaîna rapidement. Fouetté de la jambe droite, coucher, relever frappe de la main gauche… encore et encore Mon corps se mouvait automatiquement au milieu de la cour de l'orphelinat. La sueur coulais le long de mon dos pendant que mon cerveau vagabondait. Depuis que mon Maître m'avait parlé des Marcheurs, je la connaissais bien mieux. On apprend bien plus de chose sur une personne au cours d'un combat que durant une discussion sur la personnalité d'une personne.

Mille. J'avais répété mille fois cet enchaînement je le maîtrisais désormais a la perfection. A ma façon. Ma respiration s'apaisa vite je n'étais quasiment pas essoufflé. J'étais calme détendu. J'allais interroger mon maître le lendemain. Je me changeais et me couchais. Il fallait que je dorme. Le lendemain j'allais devoir lui arracher des réponses. La journée passa a toute vitesse tant j'étais pressé . Six heure arrivas. J'étais fébrile comme la première fois que j'y étais entré. Cependant ce jour la je pris mon courage et entrais. Mon maître m'attendait comme a son habitude dos aux murs répétant des enchaînements yeux fermés. Souplement je me joignis a elle. Nous fîmes de concert les échauffements puis les mouvements de base. j'étais devenu beaucoup plus souple rapide et précis dans l’exécution de mes gestes. En l'observant comme tout les soirs je me fit la réflexion qu'il me manquait toujours quelle chose pour égaler cette maîtrise cette énergie sauvage et pourtant parfaitement contrôlée qui émanait d'elle. Il me manquait aussi de l'expérience que seul possèdent ceux qui affrontent toutes leurs vies des adversaires puissants. Alors que comme a notre habitude nous nous installions face a face je franchis le pas. Je lui posais la question qui me taraudait sur son lien avec les Marcheurs et le moyen de les rejoindre. Elle se contentas de me sourire et de m'inviter a me battre. Je n’avançais pas. Je la regardais droit dans

les yeux il ne me restait qu'une seule solution.

« Si je te bats tu me répondras ” Je vis son visage se crisper avant qu'elle ne me sourit d'un air résigné et de me faire signe d'avancer. Cette fois ci j’obtempérais. Mon esprit s'effila a la manière d'une lame désormais je n'étais plus qu'un désir oubliant tout ce qui se passait autour ou en moi je me jetais dans le combat. Durant presque dix minutes nous nous contentâmes de se tourner autour s'observant, le maître et l’élève. Au cours de ces mois d’entraînement j'avais pu acquérir les différentes techniques d'Angelina en les adaptant a mon propre style et même si j'étais encore un novice il me tardait de les essayer. Tandis que nous nous observions j'essayais d'analyser comme elle me l'avais appris les atouts que je possédais. J'étais plus grand qu'elle mon allonge serait donc meilleure mais elle était plus rapide que moi et avait plus d 'expérience. J'optais donc pour un monde de combat offensif quoique prudent. La tension était palpable. Chacun avait terminé ses réflexions silencieuses et nous étions prêt. Si quelqu'un étais entré a ce moment ma le je pense qu'il en serait restait pétrifié. L'agressivité de l'aura que nous dégagions a ce moment la était énorme nous étions prêt a tout pour gagner et nous le percevions clairement l'un comme l'autre. L'air vibrait a l'endroit ou se croisait nos regards. Je pris une inspiration un peu plus longue que les autres. Elle passa a l'offensive ; Comme je m'y attendais elle débutas par un coup de pied fouetté au coté que je repoussais presque négligemment avant d'apercevoir au dernier instant son poing filant vers ma tête. Je réussis in extremis a le dévier du plat de la main et passais a mon tour a l'offensive. Les coups que m'avaient enseignés Angelina étaient des coups précis et rapide destinés a toucher l 'adversaire en des endroits précis pour finir rapidement l'adversaire sans y mettre trop de force. Un style personnel qui lui convenait parfaitement. Moi qui était plus costaud et pouvait encaisser plus qu'elle, j'avais détourné son style pour y ajouter plus de force et c'est ce qui fit la différence. Les coups aussi précis soient ils d'Angelina étaient prévisible et n'arrivaient plus a m'atteindre car je les déviaient a chaque fois.

Mes coups étaient eux donnés avec plus de force et elle usait plus d’énergies a les contrer. Ainsi je fatiguais Angelina et commençais a la faire reculer. J'étais parfaitement (con)centrés et mes coups s’enchaînaient a la vitesse de mon esprit. Angelina était sur la défensive. Il ne me restait plus qu'a placer un coup décisif. Je guettais une ouverture qui finis enfin par venir. Je me glissais au corps a corps entre ses bras qui essayaient de me repousser trop lent. Je pivotais et regardais Angelina dans les yeux tandis que je levais mon bras la paume tendu vers son menton l'autre au milieu de son ventre. Je vis de la surprise au fond de son regard tandis je frappais … le vide.

C'était impossible. J'avais gagné. Que...

La douleur me saisit de partout a la fois et je m'écroulais inconscient dans l'incompréhension la plus totale.Pourquoi ? je la tenais et l'instant d’après elle n'était plus la . Comment avait elle réussi cet exploit. Moi qui pensait avoir tant appris mes certitudes s'écroulaient. J'étais pourtant tellement sur. Mais de tout évidence ce n'étaient pas suffisant. Quand je m'éveillais j'étais au centre du dojo et mes blessures que je ne me souvenaient pas avoir reçus étaient lavées et pansées comme au début de mon entraînement. J'en ressenti une vive honte. Moi qui avait travaillé si dur tout sa pour revenir au point de départ.Je me ressaisi violemment me fustigeant après tout j'étais la pour apprendre. Je m'armerais de patience voila tout.

Ma déception cependant fut de courte durée. Angelina entras, et m'observas longuement avant de parler.

“ Tu as beaucoup progressé je ne m'étais pas aperçus que tu t'étais déjà hissé a ce niveau. Tu a mérité tes réponses. Samedi a 8h précise. Du matin.>>

Cilia V

Je ne saisissais pas la portée de ce que j'avais entendu, mais de toute évidence il s'agissait de quelques choses de très important.

Tandis que j'étais plongée dans mes pensées, un bruit me fis sursauter.

Un petit Etre (une trentaine de centimètre au plus)se trouvait sur l’étagère au dessus de moi et ne trouvait rien de mieux que de me pépier dessus.

Immédiatement je me levais l'attrapais et lui plaquais une main sur la bouche, ce qui le fit taire.

Je retournai aussitôt a ma cachette au bruit d'un raclement de chaise, le Marcheur venait de se lever et avançait droit sur nous. Je paniquais et relâchais ma prise.

Le petit Etre voyant mon regard effrayé compris qu'un danger approchait. Il me saisit la main et un frémissement me parcourut, tandis qu'une chape de magie transparente s'échappait de l'Etre jusqu’à nous recouvrir entièrement tout deux. Au début je tentais de m'échapper de cette gangue de magie inconnue, mais je finis par me rendre compte qu'il nous rendais juste invisible au yeux du danger. Ce qui fonctionna fort bien d'ailleurs car lorsque le Marcheur posas ses yeux sur moi(je me figeais bien évidemment dans une pose ridicule) il scruta tout avec attention ses sens amplifiés par le ki mais ne trouva rien. J e jetai un regard admiratif au petit étre étrange qui m'avait sauvé (après m'avoir mise dans la mouise mais quand même). Qu'est ce que j'aimerais avoir des pouvoirs comme ça. Bien sur j'étais censé pouvoir en faire autant mais moi j'aurais plutôt fait exploser la menace. Et ce n'était pas en cours que j'allais apprendre a les domestiquer. En effet jusqu’à ce que nous obtenions notre diplôme préparatoire et décidions de notre affiliation, nous ne subissions que de longues heures de cours théorique avec interdiction de nous servir de la Magie. La véritable Histoire ou les cours de créatures me paraissaient juste interminable. Le seul cours ou nous avions le droit de l'utiliser, était justement celui ou nous apprenions a ne pas l'utiliser.

Nos vrais cours ne commenceraient qu'une fois que nous aurions choisi notre voies et dans un domaines seulement. Je trouvais cela dommage mais bon. J’émergeais de mes pensées une fois le Marcheur rassit devant son bouquin. Mon attention se reposas alors sur le petit être qui joyeusement (et silencieusement encore heureux ) sautait d 'étagères en étagères.

Je finis par décider de par sa petite taille ses oreilles pointues et son aptitude a la magie qu'il s'agissait d'un lutyn (oui avec un y).

En effet certains Peuple possèdent une magie propre leur permettant de se défendre.

Très rare sont ceux qui comme les humains peuvent manipuler les énergies invisible a leurs guise.Cela ne rend que notre espèce plus dangereuses et comme nous le rappelait régulièrement nos professeurs également plus responsable.

Je méditais encore la dessus, jusqu'au moment ou le lutyn recommenças a gazouiller bizarrement. M**** ! je n'aurais jamais du sécher les cours de féerique. Il se mit également a me tirer par la manche. Je finis par comprendre qu'il voulait que je le suive, ce que je finis par faire de mauvaise grâce.

Je jetais un coup d’œil en direction du Marcheur qui semblait toujours absorbé par son ouvrage.

Le lutyn me dirigeas rapidement vers un espace renfoncé dans un mur. Il faisait toujours aussi sombre et la proximité des armoires sourdant une magie inquiétante me faisait frissonner. Au fond de ce renfoncement, une porte.

Taillée dans un bois grossier, elle faisait penser a une antiquité. Même les symboles gravés dessus paraissait a moitié effacés par le temps. Le lutyn inséras dans la serrure (rouillée) une petite clé, sortie d'on ne sais ou (il était nu a part son pagne!). La porte s'illumina aussitôt de la lueur que je connaissais bien indiquant un passage vers une destination inconnue.

Le lutyn me tirais vers la porte mais j'hésitais. Malgré qu'il m'eut sauvé tout a l'heure, je ne pouvais lui faire confiance. Déjà ce n'étais pas dans mes habitude de suivre n'importe qui ou quoi (ce qui allait vite changer). De plus, je repassais dans ma tète tout les

exemples affreux que l'on nous avait donné sur des mages stupides s'étant fait berné par la vile perfidie de ces petits peuples. Et puis cette porte ne m'inspirait pas. Elle me paraissait étrange avec ses symboles différents de ce que je connaissait et son aspect ancien.

Le petit ètre me regardas dans les yeux sans doute pour m'inspirer confiance. De la confiance. J'avais compris (enfin !) . Le mot laissé par le vieil homme me disais de faire confiance a ce lutyn !

En oubliant mes hésitations (mais en fermant les yeux) je suivis donc le petit être vers une destination inconnue.

Dans un flash lumineux, je franchis le pas entre les dimensions,(un petit pas pour moi une grande distance parcourue) et me retrouvais dehors. Littéralement.

Quand j'ouvris les yeux (qui eurent du mal a s'adapter a la soudaine clarté), une nuée de petits être me regardait de leurs minuscules yeux curieux.

Je cherchais au milieu de la foule celui qui m'avait sauvé en vain. Impossible de le retrouver au milieu de la cinquantaine d'individus, qui, pour moi se ressemblait tous.

J'observais avec attention l'agitation autour de moi.

Des enfants lutyns couraient partout en poussant de petits cris perçants tandis que les adultes me jetaient des regards anxieux voire antipathique.

De petites maisons abritées sous des arbres en bois et en pailles tressées (et non en champignon dsl Peyo) s'entremêlaient avec des buissons au sol et des branches d'arbres pour les plus hautes. Un œil non averti aurait facilement pus passer a coté de ce village tant il était bien dissimulé. Je restais stupéfaite devant tant d'habileté et de savoir faire.

C'était la première fois pour moi que je me retrouvais dans un habitat naturel d'un autre Peuple que le mien et j'imaginais sa complètement différemment.

Au bout de quelques minutes je remarquait avec inquiétude, que plusieurs lutyns dont certains a l'air menaçants se pressaient autour de moi, m'encerclant.

Malgré leurs petites tailles ils avaient tous l'air féroce et la plupart

portaient sur eux de minuscules lames qui me paraissaient encore trop tranchantes a mon goût.

Je finis enfin par retrouver mon guide en grande discussion avec un être plus richement vécu que les autres. Les deux discutaient avec animation tout en me jetant des regards en coin. Je déglutis en comprenant qu'il négociait ma vie. Mal à l'aise je commençais a m'agiter, accentuant la paranoïa et le rapprochement des lutyns au visages hargneux. Je regardais avec attention mon guide qui semblait parler de plus en plus vite. Une lueur d’intérêt s’alluma subitement dans le regard de son interlocuteur qui levas précipitamment la main. Il baragouina quelque chose en Féérique ce qui eut pour effet de faire rentrer tout le petit peuple dans leur demeure a l'exception de mon guide qui me regardait. Il me fit un grand sourire avant de m'agripper de nouveau par le bras et de m'attirer en direction de la foret. Il zigzagua habilement entre les arbres avant de brusquement s’arrêter devant l'un d'entre eux.

Devant moi se dressait un arbre au moins multi centenaire. Sa circonférence était telle que dix hommes se tenant la main n'en aurait pas fait le tour et sa cime immense, dépassait de loin la hauteur de celle des autres arbres.

Le Lutyn glissas sa petite main dans un creux de l'écorce que je n'aurais jamais remarqué et après quelques secondes d'attentes, un bruissement se fit entendre.

C'était le vent qui subitement faisait crisser las feuilles au sol.

En même temps, une fine ligne étincelante, partant de la main du lutyn et sinuant entre les entrelacs de l'écorce commençait a dessiner une forme familière. Une porte était en train d’apparaître. Pas une porte dont j'avais l'habitude ni même une porte ancienne comme celle que je venais de franchir il s'agissait d'une porte vibrante de magie, presque a l'aspect vivant.

Je restais stupéfaite devant un tel étalage de magie millénaire.

Le petit être se tournas vers moi et babillas de nouveau dans son langage. Voyant que je ne le comprenais pas se lanças dans une série de geste dont je devinais instantanément le sens.

Une clé ! Il voulait une clé. Je glissais une

en extirpais mon trousseau. Je saisis une clé et regardait le lutyn interrogatrice. Il m'indiquas un trou quasi invisible de l'écorce dans lequel j'insérais ma clé.

J'attendis, anxieuse. Rien. La porte était peut être cassée ?

Inquiète je regardais le lutyn qui lui m'observait d'un air mi exaspéré mi amusé. Enfin il daignas me montrer ce qui clochait. Dans le vide il fit le geste de tourner la clé.

Je rougis aussitôt. Quelle débile je faisais !. Mais bon en même temps c'était quand même une porte dans un arbre il y avait de quoi être déboussolé. Je m’exécutais et le passage s'ouvrit. Je le franchis rapidement de peur que la porte ne se referme tout en regardant derrière moi. Je souris en voyant le petit lutyn me faire de grands signes d'au revoir.

J'étais de retour. Et pour changer, en vue de la grande horloge, en retard. Je courrais en direction de ma salle. Je toquais avant de reprendre mon souffle. Pas de réponse. Étrange. Je jetais un œil a l'horloge ils auraient pourtant dus être la. J'en vins donc a la conclusion qu'il devait se passer quelque chose d'importants et qu'il devait tous être dans la grande salle. J'avançais rapidement sa devait vraiment être une nouvelle énorme pour que Mr Caligan interrompe deux fois son cours.

En arrivant près de la salle je poussais un soupir de soulagement en entendant le bruit des élèves. Ils étaient bien la . Je me glissais incognito au milieu de ma classe, même si j'avais vu que Mr Caligan avait remarqué mon entrée sournoise. Avec un vif soulagement je vis qu'il ne dit rien, son regard repassant en direction de l'estrade. Justement le directeur se mettait a parler.

-Chers professeurs, chers élèves, je vous ai regroupé suite a une demande très particulière et impromptue, de quelqu'un d'important. Il marquas une pause lèvres pincées pour indiquer ce qu'il pensait de cette personne « importante ». Nous allons avoir d'ici quelques minutes la visite d'une personne qui souhaiterait s'adresser a vous tous. Je veux bien sur parler de Sylvain le directeur des Marcheurs en personne. Un silence stupéfait suivit ses paroles. Je blêmis. J'étais mal, très mal.


Texte publié par sylv1, 23 octobre 2017 à 05h26
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