Pourquoi vous inscrire ?
«
»
tome 1, Chapitre 2 « Une dure journée » tome 1, Chapitre 2

Nicolas **

Quand je m'éveillais, il était deux heures de l'après midi.

Je n'avais dormi que six heures mais me sentait plus vivant que jamais. Je m’apprêtais à sortir de ma chambre, quand Pierrick arriva.

Tout à l'heure, j'avais dit que je n'avais aucun ami, c'est faux. Ou du moins ce n'est pas tout à fait vrai. Je connaissais Pierrick depuis dix ans et j'arrivais à discuter avec lui sans qu'il ne me trouve étrange ou que l'on s'engueule. C'était le seul et donc l’être le plus proche de ce que j'imaginais être un ami. Je le considérais donc comme tel.

Mais bon il faut dire que lui non plus n'est pas le modèle type de ce que l'on pourrait appeler « l'adolescent normal » . Son truc à lui, c'était les maths. Fonctions, équations, dérivées, hyperbole (pour boire les hyper soupes) et toutes ces choses qui font mal à la tête, lui les maîtrisait depuis toujours. Et il aimait ça.

Cependant, dans une discussion ce n'est pas toujours ce qu'il y a de mieux et il a toujours eu du mal avec ce concept. Conclusion, il traînait avec moi. En dehors de la société.

« Nicolas, attends ! Je soupirais, décidé à tuer la conversation avant même qu'elle ne commence .

-Qu'y a t-il ? Je suis pressé je dois y aller.

J'essayais de prendre un ton sec pour qu'il me laisse tranquille afin d'aller voir le lieu indiqué sur le papier. Peine perdue.

Je m'inclinais. Après tout ma nouvelle destinée pouvais encore attendre une demi heure.

Il m’entraîna dans sa chambre pour me parler de ses nouvelles découvertes et inventions. En temps normal, j'aurais trouvé ça génial. Car c'est ce qu'il était malgré sa bizarrerie. Génial. Il bricolait la plupart de son temps libre et sa calculatrice interne était tellement perfectionnée qu'il réussissait presque à tout les coups. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais été le cobaye d’expériences bizarres qui n'avaient servis qu'à m’électrocuter ou me blesser (heureusement jamais gravement) ou les multiples explosions qui nous avaient valus de la part des autres pensionnaires un peu plus d'espaces à table et des dirigeants, des regards suspicieux quand nous traînions dans les couloirs. Cependant, ses inventions quand elles fonctionnaient, étaient tellement réussies qu'il avait haut la main, déjà remporté avec certaines tout les concours accessibles en vu de son jeune âge et vendu quelques autres.

Malgré tout, là c'était trop. Sans prendre la peine de me justifier ou de m'excuser, je sortis brusquement de sa chambre tapissée de posters représentant de célèbre physiciens, inventeurs ou mathématiciens, Einstein en tête.

C'était rageant. Alors que j'avais enfin un but et un moyen de l'atteindre, les circonstances m’empêchaient d'y parvenir. Heureusement, je réussis à atteindre le bus qui me permit en une heure d'atteindre la ville voisine indiquée sur le mystérieux papier. Plus j’approchais et plus je me sentais fébrile, me demandant qui et dans quel endroit pouvait bien se trouver une personne connaissant cet homme décidément bien étrange.

Je demandais mon chemin à quelques autochtones qui finirent par m'indiquer la route.

Mon cœur palpitait, je me sentais nerveux. J'arrivais au numéro indiqué.

Et vérifiais l'adresse sur le papier. Deux fois.

J'étais devant une bibliothèque.

-Après tout pensais-je 'pourquoi pas '. J'haussais les épaules et entrais.

J'errais dans cette bibliothèque, observant les gens présent, me demandant qui était cette personne, cette Angelina. L'atmosphère dégagée était étrange, mélancolique comme si le temps n'avait pas de prise sur ce lieu. Peut-être était-ce dû au bâtiment ancien, tout en voûtes et ogives ou au fait qu'il soit sombre et encombré, les étagères croulant sous des tonnes de livres anciens et poussiéreux, ou qu'il n'y avait quasiment personne. Le fait est qu'il ne s'y trouvait que deux bibliothécaires à l'air revêche, que je soupçonnais au début d’être celle que je cherchais, deux étudiants affairés que j'éliminais d'emblée et une petite vieille assise dans un coin, plongée dans la lecture d'un vieux livre relié à l'ancienne. Après quelques instants d'hésitation, je finis par m'approcher d'une des bibliothécaires à qui je finis par demander si elle connaissait une certaine Angelina. Occupée, elle m'indiqua du menton une partie du bâtiment que je n'avais pas encore exploré.

Je m'en approchais prudemment et finis par entrer.

Je pénétrais alors dans un univers complètement différent. La petite pièce que je découvris était recouverte du sol au plafond de livres. Ils formaient des arabesques étranges en s’enchevêtrant, se chevauchant, semblant vouloir s'étendre pour prendre le plus de place possible. La lumière provenait d'une unique fenêtre, accrochant la couverture de certains d'entre eux, formant des formes colorées et miroitantes ainsi que des zones d'ombres trompeuses. Certaines piles étaient tellement hautes qu'elles semblaient se fondre et disparaître dans le plafond.

La poussière au milieu de tout cela était omniprésente, voletant, dessinant des formes étranges ou épousant la symbolique beauté d'ornements dorés.

Au milieu de tout cela, un îlot baignant dans une lumière franche : un bureau et une chaise.

Et sur cette chaise, une femme.

Ses cheveux sombres, lâchés, lui tombaient jusqu'au milieu du dos. Elle était en train d'écrire et semblait intensément consacrée a ce qu'elle faisait . Je pris quelques instants pour l'observer. Elle paraissait petite, aussi bien que je puisse en juger au milieu du fatras ambiant mais aussi fine et légère. Je me demandais ce qu'une telle personne pourrait bien m'apprendre sur la force et si je ne m'étais pas trompé. Finalement je me décidais. Hésitant à perturber l'équilibre instable du lieu, je me raclais bruyamment la gorge, espérant capter son attention.

Bien évidemment aucune réaction.

Je soupirais (encore) et me résolus à entrer. J’avançais lentement avec précaution en esquivant les hautes piles branlantes et me faufilant entre des tonnes de papier échappant de justesse aux griffes de pages dépassants et aurait-on dit, s'accrochant désespérément à moi. Je n'étais pas costaud sans être fin heureusement. Je réussis a atteindre le bureau sans encombre. Ce ne fut qu'en tendant la main pour lui toucher l'épaule que je heurtais une pile en équilibre instable. L'édifice tremblas mais ne s’écroula pas. Je soupirais...trop tôt.

Le livre en haut de la pile avait glissé et tombait décrivant une courbe harmonieuse ses pages frémissant dans l'air ... en direction de la tête d'Angelina.

Évidemment.

Je m’élançais et réussis in extremis a rattraper le livre à quelque centimètres de sa tête. J'avais réussis a l'attraper au milieu de cet environnement que je décidais de qualifier d'hostile sans même ne serait ce qu'effleurer une autre pile. J'étais super fier de moi.

Angelina se tournas vers moi.

Ses yeux vert acérés réduisirent a néant la petite pointe de fierté que j'avais pus éprouver. Ils semblaient me déshabiller mettre à nu mon âme. Elle me jugeas longuement. Son regard glissant sur les piles de livres autour de moi et sur celui que je tenais à la main.

Finalement elle soupiras (elle aussi!!)

-J’espère que tu as quelque chose d'important a me dire. Elle se levas. J'avais raison bien qu'étant grand sans rien d'exceptionnel Angelina ne m'arrivait qu'au menton. Cependant l'autorité naturelle qui se dégageait d'elle ne faisait aucun doute.

-Suis moi. Son ton n'attendait pas de réponse. J'obtempérai. Mais m’arrêtais quasiment aussitôt pour l'observer.

Elle était fine et svelte comme prévu. Cependant une expression de puissance intense se dégageait d'elle mais ce n'était pas le plus impressionnant. Elle avait une façon de se mouvoir a la fois extrêmement rapide et souple. Tout en elle n'était que fluidité. Les obstacles n’existaient pas pour elle.

Elle parut glisser à travers les piles de livre les esquivant d'un geste précis sans mouvement superflu. Elle traversas la pièce. Au sens propre. Tout simplement.

Arrivée a la porte elle se retournas et me jeta une œillade amusée avant de disparaître.

Je franchis la pièce aussi vite que je le pouvais et la rattrapait en courant au milieu de la bibliothèque sous les regards noir des deux bibliothécaires. Durant le trajet elle ne jetas plus un regard en arrière ni ne ralentit ne serait-ce qu'une seconde. Nous traversâmes la ville en une dizaine de minutes, elle marchant tranquillement de son pas régulier mais néanmoins rapide moi trottinant derrière elle.

Je me demandais jusqu’où elle comptais m’amener quand devant un café pourtant semblable aux dizaines d'autres que nous avions pus croiser elle s’arrêta. Entra. Je la suivis.

Évidemment.

Elle s'assit à une table pour deux un peu en retrait dos au mur. Je m'assis en face d'elle.

La salle était cosy sans être kitsch et la décoration légère attisait la convivialité du lieu comme l'odeur de café a l'ancienne flottant dans l'air. Un barman vieillissant essuyait un verre les yeux dans le vague et deux autres personnes discutait a voix basse. La musique d'ambiance un vieux tube des années quatre vingt augmentait encore l’atmosphère atypique du lieu.

Angelina commandas un café. Sans sucre. Je l'observais alors qu'elle buvait.

Elle devait être proche des trente ans avec toutefois quelque chose d'indéfinissable dans son air qui faisait que l'ont lui aurait donné plus sans trop savoir pourquoi.

Son visage était doux contrastant avec l'éclat dur de son regard vert profond.

Malgré tout elle ne paraissait pas forte même si son assurance et sa tenue clamait le contraire.

En bref une femme encore assez jeune et jolie, je ne comprenais pas pourquoi l'homme encapuchonné m'avait mené a elle.

Une fois sa tasse terminée elle ne me posas qu'une seule question.

-qu'est ce que tu veux de moi ?

Je lui répondis avec toute la résolution dont j'étais alors capable que je voulais devenir fort. Beaucoup plus fort. Elle ne me demandas pas pourquoi se contentant de m'observer a son tour me jaugeant de nouveau. Ce regard avait le pouvoir de transpercer mon âme pensais je.

Elle acquiesças lentement avant que ses poings ne se serre violemment.

Je vis ses muscles se tendre et soudainement, j'eus peur de cette femme ou plutôt de ce qu'elle dégageait. Une fureur et une férocité difficilement contenue entièrement dirigée contre moi s’exprimait a travers elle. Je reculais instantanément ma chaise le racle ment sur le parquet brisant l'harmonie du lieu.

-dégage je ne me répéterais pas. J’obéis et sortis du café en courant, des larmes de soulagement coulant sur mes joues.

Je ne savais pas a quoi je venais d'échapper mais en tout cas je l'avais fait.

Je me ressaisis d'un coup la peur me quittant au fur et a mesure que je m’éloignais.

Nicolas crétin pensais je tu es encore en train de fuir et de laisser passer ta chance. Je levais mon visage vers le ciel. Le temps était couvert et les nuages d'orage paresseux commençait a s'amalgamer.

Je revins sur mes pas en courant espérant qu'elle n'était pas partie et qu'elle n'allait pas refuser de m'écouter. Je n'avais jamais eu aussi peur d'une personne de ma vie et pourtant je courrais vers elle. Je ris a la face du ciel les derniers filaments de ma peur s'envolant rejoindre les nuages la haut.

Elle était toujours la.

Évidemment.

Je me rassis et elle me regardas de nouveau dans les yeux.

Son regard avait changé il n'était plus dur et froid mais désormais curieux. Aucunement surprise elle se contentas de me demander

-Qui t'as envoyé a moi ?

Je lui décrivit du mieux que je pouvais l'homme encapuchonné. Elle se raidit a l'évocation de ses yeux et de son attitude.

-Je vois dit elle quand j'eus finis.

Elle continua de boire son café silencieusement le temps s'étirait a l'infini tandis que je restais la en face d'elle suspendu a ses lèvres attendant le verdict final. Enfin elle reposas sa tasse et me regardas pour la troisième fois dans les yeux.

-J'accepte de t'apprendre ce que je sais. Bizarrement ces mots ne m’apportèrent aucune espèce de joie. Dans sa voix, j'entendais la dureté et la souffrance, souffrance que j'allais devoir subir.

Je ne souris pas. Mais je ne m'enfuis pas non plus.

Cilia**

- Salut Cil' comment sa vas? Ça c'était Terry. Un garçon de mon age( 16 ans ) au visage rond et lunaire, qui paraissait encore plus perdus avec ses épaisses lunettes rondes qui lui mangeait la moitié du visage. Il avait pris la désagréable habitude depuis que je l'avais empêché de se faire écraser -une lamentable erreur que je regrettais depuis. non je plaisante- de m'attendre devant ma porte pour m'accompagner tout les matins jusqu'à mon « arrêt de bus ». Il ne me laissa pas le temps de lui répondre (ce qui m'arrangeait )et continuas a soliloquer

- Je t'ai attendus sa t’embête pas hein Cil? poursuivit il.

Je ne lui répondit pas et sans plus faire attention a lui je partis. Il me racontas tout les petits soucis de sa pitoyable vie quotidienne tandis que j’avançais plongée dans mes pensées.

Le pauvre s'il savait.

J'arrivais au bout de la rue et m’arrêtais a un abribus a moitié enfoui sous un tas d'immondice et recouvert de tags plus ou moins obséquieux.

Je me rendis alors compte que quelque chose clochait.

Terry s'était tu et me regardaient de ses grand yeux ronds implorants semblant attendre une réponse. Il avait du me poser une question importante. De quoi est ce qu'il me parlait??

Je n'en avais aucune idée. Mes joues devinrent roses vif et je répondis d'une voix hésitante

-Euh oui sûrement ? Je fermais les yeux me demandant ce pourquoi je m'était engagée. Terry tout a sa joie que j'ai accepté ne s'en rendit même pas compte.

-Génial ! a demain alors . Puis il s'éloigna l'ai ravi en me faisant de petits gestes de la main. Je pense que s'il avait pu il aurais fait un salto en criant youhou. Je soupirais tout en souriant en le voyant heurter un poteau tout heureux qu'il était que j'ai accepté.

Il ne s’aperçut pas que de sa poche, dans la collision, un objet brillant s'était échappé et le temps que je le rattrape il avait disparu (Terry hein pas l'objet brillant faut suivre un peu). Je ramassais ledit objet, quand il s’échappa de ma main pour retomber au sol. Je secouais la tête et me penchais de nouveau quand je le vit s'envoler pour aller se nicher dans la main tendue d'un jeune homme.

Brun cheveux mi-long yeux noirs il arborait un air suffisant tout en s'amusant avec l'objet de mon -je répugnais a le penser mais bon- ami. Il portait comme moi un épais manteau a capuchon.

-Tu sais très bien que tu n'as pas le droit de faire sa ici Marius. Sifflais-je entre mes dents énervée.

-Bah tu sais bien qu’y a jamais personne ici a part ton petit copain le binoclard. Il sourit de son rictus sournois qui précédait en général les catastrophes.

Bizarrement je n'y fit pas attention trop choquée par ce qu'il venait de dire.

-Ce. N'est. Pas. Mon. Petit copain. !! Rouge pivoine je ne m’aperçus qu'après coup que j'avais criée.

- Puisque ce n'est pas ton ami tu ne verras pas d’inconvénient a ce que je... Dit il tout en jetant un regard éloquent en direction de son bras en arrière prêt au lancer.

-Noooooooon criais je (consciemment cette fois) en me jetant sur lui.

Un autre avait été plus rapide que moi.

Une poigne puissante s’empara du bras de Marius qui affichas un air niais et surpris qui me fit instantanément éclater de rire.

La voix grave et lente de mon sauveur se fit entendre tandis que la pression sur le bras de Marius s'accentuait.

-Rends lui ça tout de suite Marius avant que je ne te casse le bras>> Il obtempéras précipitamment en lâchant ledit objet qui rebondit sur le sol heureusement sans se casser. Je me précipitais et sans même prendre le temps de regarder de quoi il s'agissait je l'enfouis au fond de mon sac.

Quand je relevais la tête Marius s'était déjà échappé. Le colosse qui l'avait menacé vêtu du même manteau a capuche que nous ,m'attendait.

-Tu n'étais pas obligé Serguei lui dis je sur un ton de reproche. Je maîtrisais la situation.

En voyant mon air faussement énervé il éclatas de rire sur un rythme étrangement lent.

-Un merci m'aurait suffi tu sais. Bon on ferait mieux d'y aller on va finir par se mettre en retard.

Puis sans un regard en arrière pour savoir si je le suivais il partit a la suite de Marius.

Je me dépêchais de m'épousseter et de me remettre mon sac sur le dos avant de le suivre.

Depuis un an et demi que je le connaissais Serguei avait toujours été comme cela alternant gentillesse et désintérêt total de ma personne. Pourtant au milieu du lycée un peu spécial dans lequel j'évoluais un gars a moitié russe de près de deux mètre de haut aurait pu m’être utile comme allié.

Je le rattrapais alors qu'il entrais dans une maison délabrée. Autour de celle ci se pressait diverses mauvaises herbes et plantes que je n'aurais voulu pour rien au monde chez moi. J'avais beau savoir que c'était fait exprès pour repousser le plus de monde de ce lieu l'ambiance me fichait la chair de poule et j’accélérais. Je jetais un dernier coup d’œil comme a mon habitude depuis presque un an et demi et pris une dernière goulée d'air pur.

Entrais.

L’intérieur ne ressemblait pourtant pas a ce que l'ont pourrait s'attendre de l’extérieur. Pas de toile d'araignée ou de vieux meuble abîmé. A vrai dire il n'y avait rien du tout pas même de poussière. La première fois cela m'avait rassurée tellement j'avais peur de ce que j'allais y trouver. Maintenant je lui trouvais une ambiance morbide a cette grande pièce au mur neutre sans rien pour ajouter une touche de fraîcheur ou de beauté. Le hic c'est que j'étais obligé de m'y rendre. Deux fois par jour. A cause de la Porte. (notez bien le P majuscule)

Je m'en approchais et commencer a fouiller mes poches quand Serguei se fit entendre pour la seconde fois de la journée

-Laisse je m'en occupe. Je me retournais me demandant a quel moment il était passé derrière moi puis décidais que ça n'avait pas d'importance.

Il choisis une clé avec précaution au milieu d'un trousseau aussi fournis que le mien.

Il l’inséras dans la serrure avec précaution. Un léger cliquetis se fit entendre tandis qu'il la tournais. Puis il la retiras et ouvris la porte.

Je dus mettre la main devant mes yeux pour contenir le flot de lumière et de vent qui pénétras dans la vieille maison.

Devant moi s'étendait une grande cour pavée dans laquelle se déplaçait quelques individus affairés tous vêtu comme nous d'épais manteaux a capuchons. Sans plus attendre et pressée par la voix de Serguei je franchis le pas et me retrouvais a mon tour dans la cour.

Machinalement je me retournais.La porte que je venais de franchir avait déjà disparue

Je soupirais. Une nouvelle journée à l'école de magie commençait.

Stop ! Attendez.

J'en vois quelques un qui ont l'air surpris. Entre Marius qui faisait voler les objets un peu avant et tout les indices j’espérais que … Ah vous aviez compris. Bon ça vas alors.

Oui je fais partie d'une école de magie, mais attention pas n'importe laquelle il s'agissait de la meilleure d'Europe et peut être même du monde.

C'est pour cela que des gens d'origine diverses venait faire leurs études ici. Ce qui explique d'ailleurs quelque problèmes de langages heureusement vite résolus par deux ou trois petits sorts. Donc c'est ici que je mène mes études de magie afin de devenir Mage, Enchanteur ou Invocateur.

Enfin en théorie si l'on est pas mort avant. Non je plaisante il n'y avait pas eu de mort depuis au moins six mois dans l'école.

Je ne savais pas vraiment ou elle se trouvait réellement (et même si je le savais je ne vous le dirais pas n'insistez pas). Ce qui expliquait l'existence des portes et le fait que vous ne verrez jamais un apprenti sans son trousseau de clé.

Je me rappelais ce que disait le premier enseignant que nous avions tous pu rencontrer après notre premier passage. Il s'agissait d'un Enchanteur de haut niveau.

-Les Portes. Premier Mystère légué par nos ancêtres. Beaucoup sont capables d'en Enchanter voir peut être d'en fabriquer mais très peu sont en mesure de les comprendre. Pour faire simple je vous dirais qu'il s'agit d'un espace. Un espace qui permet de relier chaque fragments des univers et nous permet de fixer deux points entre eux l'encrage étant le sort lié a la clé que vous tenez tous.

Des univers? Osa demander un élève.

Il ne reçut qu'en réponse un sourire énigmatique.

Je me rappelais aussi le regard amusé de mes parents qui m'accompagnaient ce jour la.

Re-Stop.

Ah oui mes parents. Je vous avais dit tout a l'heure qu'ils occupaient un poste important qu'ils voyageaient beaucoup et tout le tralala. C'est faux... ou presque faux. Mes parents on un poste prestigieux cependant qui ne seras jamais reconnus par le plus grand nombre et il voyage beaucoup et très loin... mais par les portes. Et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est du rapide ( même si comme se plaint souvent mon père il n'y as pas de porte partout). En fait mes parents sont des tueurs... de démons.

Si !! Vous savez ces créatures horribles qui viennent d'une autre dimension et tout le bataclan. Et bien leur rôle c'est de les éliminer. Ils font partie de la brigade noire des Marcheurs.

Ah oui les Marcheurs. Ils sont un peu la police et le gouvernement du monde magique. Sous couvert dans le monde « normal »d'une association non gouvernementale. Ils recrutent toutes les personnes susceptibles de prêt ou de loin de les aider dans leur tache.

Scientifiques, combattants, archivistes, mages et j'en passe et des meilleurs.

Grâce a leurs effectifs importants leur éruditions (et leur armements) ils peuvent diriger en toute quiétude le monde magique. De plus leur éclatante victoire dans la grande guerre des Démons il y a 500 ans continuait a suffire a leur respects a eux et de leur lois.

Les lois elles peuvent se résumer par un fait simple. Ne pas se faire repérer. La principale tache des Marcheurs était donc de cacher les maladresses (intentionnelles ou non ) des créatures afin que les humains ne découvrent pas qu'ils cohabitent avec d'autres espèces.

En général ils s'en sortaient plutôt bien.

Mes parents plus jeunes avaient décidés de les rejoindre et se sont engagés.

Ils ont vite été remarqué et intégrèrent la brigade noire.

D'ailleurs c'est au cours d'une de leurs missions qu'ils m'ont trouvée.

Ils ont toujours été très vague a ce sujet et je ne voulais pas en savoir plus sur mes origines.

Cependant bien malgré moi j'avais fini par apprendre que le village de magiciens d’où j'étais issue avait été attaqué, détruit puis brûlé par des démons. Ne possédant pas de porte propre les habitants avaient étés pris au dépourvu et les secours étaient arrivés trop tard.

La les démons avaient été exterminés et ne restait que moi marchant abandonnée seule au milieu des décombres. Les Marcheurs de la brigade noire m'avaient récupérée et mes parents m'avaient adoptée. Merci. Fin de l'histoire.

J’émergeais subitement de mes pensées et regardais rapidement autour de moi.

Il n'y avait plus personne. J'étais en retard, M..... !!

Notre directeur d'école avait justement choisi ce jour pour nous annoncer quelque chose d'important. Je ne pouvais pas me permettre d'arriver en retard déjà qu'il me détestait parce que malencontreusement une fois j'avais fait brûler la serre (c'était presque pas ma faute d'abord).

Je franchis les couloirs désert sur les chapeaux de roues mes chaussures claquant sur le sol.

J'arrivais enfin essoufflée devant la porte de la salle de réunion.

Qu'est ce qu'il pouvait être grand ce bâtiment.


Texte publié par sylv1, 11 juillet 2017 à 22h41
© tous droits réservés.
«
»
tome 1, Chapitre 2 « Une dure journée » tome 1, Chapitre 2
LeConteur.fr Qui sommes-nous ? Nous contacter Statistiques
Découvrir
Romans & nouvelles
Fanfictions & oneshot
Poèmes
Foire aux questions
Présentation & Mentions légales
Conditions Générales d'Utilisation
Partenaires
Nous contacter
Espace professionnels
Un bug à signaler ?
2624 histoires publiées
1173 membres inscrits
Notre membre le plus récent est Pélagie
LeConteur.fr 2013-2024 © Tous droits réservés