Lorsque tes yeux bleus ce sont posés sur moi pour la première fois, j'y est lu un amour égal a celui que je ressentais pour toi. J'ai su alors que pour l'éternité nous serions lier, par la force de cette amour réciproque. Cette promesse résonnait en moi, comme la plus simple des vérités. Je t'avais tellement attendu, et sans même te rencontrer je t'aimais déjà. L'intensité de ton regard m'a permit de comprendre que tant de choses nous attendait.
Je nous voyait déjà tout les deux, dans mon appartement précaire, partageant nos problèmes que la joie d'être ensemble évincera. Je nous voyait encore nous promener dans le parc, non loin de l'immeuble, et admirer les innombrables fleurs exotiques qui composaient les parterres. Nous irions aussi nourrir les canards qui barboteraient dans la mare qui bordait le parc, parce que, j'en était persuadée, tu aimais les animaux et la nature. Je t'enseignerai tout ce que tu ignorera, et en échange, tu me rendras heureuse. J'écarterai tes craintes et peurs, et sècherai tes larmes. Je deviendrai aussi ta confidente et tes secrets seront les miens.
Je nous voyait encore, avancer main dans la main car j'aurai trop peur de te lâcher, je serai plus attachée que je ne le suis déjà. Tu n'aura plus a douter tant que je serai là. Nos éclats de rires rempliront mon habitat sombre et sans vie avant ton arrivée. Je te ferai rencontrer ma mère, et je suis sûre qu'elle t'aimera comme je t'aime. Comment ne peux-t-on pas être sous ton charme?
Oui, lorsque tes yeux bleus, innocents et purs ce sont posés sur moi, une multitude d'images ont déferlés dans mon esprit. J'avais imaginé maintes et maintes situations sauf une. Celle que l'on nommait réalité. Car oui, je n'avais pas envisagé, a cause de la joie que je ressentait de voir ton visage angélique, que l'ont viendrai m'annoncer que tu n’étais pas comme les autres. Tu étais malade. Un problème mental, m'ont-ils dit. Mais il n'y avait pas que ça. Tu ne vivrai que deux années. Deux années où nous tisserons des liens que la mort viendra elle-même découdre. Sans aucune pitié elle viendrait t'arracher à moi. Oh non, ne pleure pas mon enfant! Ne mouille pas tes jolies joues rougies. Ne laisse pas ces petites perles, emblèmes de ta tristesse, emplir tes beaux yeux bleus, qui prendront certainement, a mon grand désespoir, une autre teinte.
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