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tome 1, Chapitre 17 « Le poison » tome 1, Chapitre 17

L’eau est délicieusement bonne et j’aurais presque envie d’y rester pour me délecter de cette chaleur et nager parmi les bancs de poissons colorés si le temps ne jouait pas contre nous. Il faut que nous arrivions à Septuna avant qu’un groupe de brigands ne me mette la main dessus sinon, qui sait ce qu’ils pourraient me faire faire. Et puis, plus tôt nous sommes arrivés et plus tôt je me débarrasse d’Elya. J’espère ne plus recroiser son chemin à l’avenir. Je n’ose même pas me l’imaginer aux bras d’une autre, c’est une image beaucoup trop épouvantable pour un esprit aussi fragile que le mien. Et moi qui pensais, pour une fois, avoir droit au bonheur. Comment ai-je pu être dupée à ce point ?

J’atteins enfin la petite île, trempée jusqu’à la moelle des eaux, mais la température est tellement agréable que je n’ai pas froid. Shou me rejoint rapidement et s’ébroue. Je n’attends pas Elya pour commencer à m’aventurer au cœur de la petite île, à la recherche de vivres. Il y a de nouveau ces noix de coco jaune étranges dont j’ignore toujours le nom.

— Elya, c’est quoi ces trucs ? je lui demande en désignant l’une d’entre elles.

— Une calotière. Elle contient un très bon jus qui permet de s’hydrater.

— Nous devrions peut-être en prendre, non ?

— Nous avons des gourdes d’eau. Il nous faut surtout de la nourriture, quelque chose de consistant pour l’estomac.

— Si nous restons proches de la mer, il y aura toujours des Bulloques ?

Il hausse les sourcils.

— Des Bulloques ? C’est infect à manger et personne ne sait vraiment comment les cuisiner. C’est à se demander si c’est vraiment comestible.

— Ah, ça l’est, mais c’est mauvais.

Il me jette un regard que j’ai du mal à déchiffrer, mais je préfère éviter ce sujet de conversation. Mieux vaut-il qu’il ne sache pas ce qui s’est passé sur la plage après le passage du tsunami. De toute manière, je n’ai pas vraiment envie de me rappeler cet épisode traumatisant où j’ai failli y perdre la vie. Sans la magie, nous y serions tous passés, ça ne fait pas le moindre doute.

Je m’aventure un peu plus loin dans l’île pour tenter de trouver quelque chose qui ressemble à de la nourriture. L’endroit dans lequel j’arrive est curieux. Les racines des arbres sortent de sous terre, mais pas dans leur entièreté. Cependant, à elles sont accrochés ce qui ressemble à des piments, mais de couleur violette. J’imagine que ce doit être comestible. Je me saisis de mon couteau et me baisse pour les cueillir. À peine je m’agenouille que je suis prise d’un léger vertige, mais je ne m’inquiète pas plus que cela.

Je cueille tous les légumes pour les fourrer dans mon sac, ravie de ma trouvaille, et me relève. Elya n’est pas très loin et ramasse des pommes qui gisent sur le sol, alors que Shou gambade joyeusement, court et aboie. Je me sens en paix. L’endroit est plutôt calme et tranquille, dommage que notre voyage ne se soit pas déroulé dans de telles conditions. Il aurait été plus agréable sinon…

Je soupire et passe ma main sur mon front, constatant avec surprise qu’il est chaud et que des gouttes de sueur ont perlé. J’ai peut-être un peu de fièvre et je m’étonne d’avoir tenu si longtemps avant de tomber malade, surtout après tout ce que j’ai vécu. Le tsunami, la poudre rose, la chute dans le vide… Comment ai-je fait pour survivre à tant de choses ?

Je préviens Elya que je m’éloigne pour arpenter encore l’île, voir si je trouve d’autres choses intéressantes. Il acquiesce et me tourne le dos, sans ajouter un mot. J’aurais pensé qu’il ne voudrait pas que je m’éloigne de trop, mais peut-être qu’il est agacé par ma constante colère. Elle ne risque pas de s’apaiser, je suis encore trop remontée contre lui.

Mes pensées disparaissent soudainement quand j’aperçois ce qui ressemble clairement et en tous points à des framboises. De vraies framboises ! Je ne peux m’empêcher de sourire et me précipite dessus pour en cueillir quelques-unes. Et comme je suis gourmande, j’en porte une à ma bouche.

— Non, Amaranthe ! N’avale pas ça !

Trop tard. Quand je croque dans la framboise, un goût amer envahit ma bouche et je recrache le fruit en grimaçant, écœurée. Elya m’a rejointe et soupire en me voyant faire.

— C’est quoi cette horreur ? Je croyais qu’il s’agissait de framboises !

— Des quoi ? Ce sont des Guanes. C’est… C’est exécrable au goût mais les Guanes ont d’excellentes vertus en guérison. Nous devrions en prendre quelques-unes, mais pas pour les manger.

— Il n’y a pas de risque pour ça.

Je grommelle et cueille ces maudites Guanes. J’espérais vraiment être tombée sur des framboises et rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche. Il y a quand même beaucoup de choses qui me manquent de mon monde. Ici, tout est tellement différent et tout ce qui se rapproche de ce que je connais porte forcément un nom différent. Je suis prête à parier que les pommes qu’Elya a ramassées se nomment différemment. Je ne suis pas sûre de pouvoir un jour m’y faire.

Ma gorge se serre sous l’émotion, mais le chagrin que j’éprouve disparaît aussi rapidement qu’il est venu quand je me relève et que je suis prise d’un vertige. Je prends mon sac et l’ouvre pour y fourrer les Guanes, mais je m’arrête dans mon geste, interloquée. Un détail a retenu mon attention. Un détail effrayant. Mes ongles sont devenus bleus.

— Elya ? Elya ?

Au son de ma voix, il devine parfaitement que quelque chose ne va pas et rapplique aussitôt. Je lui montre mes doigts et il saisit l’une de mes mains en l’examinant attentivement.

— C’est pas vrai, murmure-t-il. Tu as été empoisonnée !

— Quoi ?

La fléchette. Ça me revient tout à coup en mémoire.

— Je crois que ce sont les sauvages ! J’ai été piquée par l’une de ces flèches et toi aussi d’ailleurs !

Il regarde ses mains, mais il n’y a rien. Il ne montre aucun signe de maladie, aucun symptôme d’empoisonnement.

— Nous sommes de constitution différente, le poison n’agit sûrement pas sur moi. Le système immunitaire des Selphiens et même de toutes les créatures que tu peux croiser est plus puissant que celui des humains.

— Et comment tu peux savoir ça ?

— Je n’ai jamais été malade et je discute parfois avec Mélisandre quand l’occasion s’en présente. Il me conte souvent ses aventures et il a été malade plus d’une fois. Ce n’est pas bon signe…

— Pourquoi ?

— Parce que ce qui est innocent pour nous est peut-être dangereux pour toi, mais du coup j’ignore contre quels dangers je dois te protéger et je vais me méfier de tout, même de la nourriture que tu ingurgites.

— Elya… Ce n’est peut-être pas un poison mortel, il n’y a peut-être pas de quoi s’affoler.

J’aurais voulu m’énerver contre lui et lui dire d’arrêter ce petit jeu, mais son inquiétude pour moi m’a peut-être un peu trop radoucie et j’ai éprouvé bien assez de colère pour me fâcher à nouveau. De toute manière, nous avons d’autres soucis en tête que celui de notre avenir une fois arrivés à Septuna. Si tant est que nous y parvenions saints et saufs.

— Peut-être pas mortel ? me dit-il en tournant ma main pour que je puisse voir mes doigts. Tes ongles sont bleus !

— Et alors ? Ça ne veut peut-être rien dire !

— Au contraire. Toutes les personnes que j’ai fréquentées, qui ont été empoisonnées et ont eu des ongles bleus en sont mortes.

Voilà une nouvelle qui n’est pas pour me réjouir. Il ne faut surtout pas que je cède à la panique sinon je ne serai plus en mesure de réfléchir clairement.

— Est-ce que tu as déjà eu des vertiges ?

— Oui…

Je sens aussitôt ses doigts froids sur mon front brûlant et ne peux m’empêcher de frissonner.

— Elya, sois honnête avec moi… Combien de temps me reste-t-il à vivre ?

— Je ne sais pas. Je ne suis pas en mesure de te répondre, Amaranthe, désolé.

— Alors en ce cas il faut faire vite, nous rendre à ce village dont tu m’as parlé et trouver un médecin.

— Les médecins dans les petits villages comme celui-ci sont extrêmement rares et quand il y en a un, il n’est pas assez compétent pour traiter ce genre de choses.

— Alors nous achèterons des chevaux pour nous rendre dans la grande ville la plus proche.

— La grande ville la plus proche, Amaranthe, c’est justement Septuna.

Ça y est, je cède à la panique. Mon regard se décompose littéralement et je le dévisage, complètement refroidie à ses paroles. Septuna se trouve à plus d’une semaine d’ici à cheval, je doute de pouvoir y parvenir en vie si nous ne trouvons pas de médecin compétent. C’est drôle quand j’y pense… Je me suis fâchée avec Elya en lui affirmant que j’étais prête à attenter à mes jours si jamais le bonheur ne se présente pas à ma porte, et maintenant que la mort s’est imposée à moi, je n’ai plus vraiment envie de mourir. J’ai encore trop de choses à découvrir et je voudrais encore pouvoir admirer le visage d’Elya, même si je suis contrainte de le voir aux côtés d’une autre femme, même si son bonheur doit passer par une autre que moi.

Mes yeux se remplissent de larmes et Elya saisit délicatement mon visage entre ses mains pour ancrer son regard dans le mien.

— Amaranthe… Amaranthe, ça va aller, d’accord ? Je vais te sortir de ce mauvais pas, fais-moi confiance.

— Je suis condamnée, Elya.

— Non, nous allons nous dépêcher, les signes semblent se manifester assez lentement. Si le poison agissait plus rapidement, tu serais déjà en train d’agoniser. Il y a une chance que tu t’en sortes, mais il ne faut pas traîner, d’accord ? Tu me fais confiance ?

— Oui, d’accord.

J’essuie rapidement mes larmes et il dépose un baiser sur mon front. Notre recherche de vivres s’arrête-la et nous partons immédiatement en direction du village. Nous l’atteignons au bout de trois heures de marche et Elya me donne le peu d’argent qui lui reste pour que j’achète de la nourriture, pendant que lui vérifie qu’il n’y a aucun médecin dans le village, ou du moins aucun qui ne soit compétent. Nous nous retrouvons au bout d’une heure et il marchande sévèrement pour obtenir deux chevaux, promettant au vendeur qu’il lui en offrirait une dizaine dès qu’il aura rejoint Septuna et que je serai hors de danger.

Une fois les chevaux acquis, nous cheminons en direction de Septuna à une vitesse soutenue, mais nous ne forçons pas trop l’allure des chevaux pour éviter de les épuiser et les tuer. Il ne manquerait plus que ça.

Nous nous arrêtons alors que la nuit est déjà très avancée et nous nous abritons dans une petite grotte. Allumer un feu représente un trop grand danger, mais j’ai froid alors je m’enveloppe dans la couverture et Elya me tend quelques victuailles pour que je puisse me restaurer. Je le remercie et croque dans une pomme, affamée. Je vois Elya hésiter longuement, puis me tendre quelques Guanes.

— Manges-en.

— Quoi ?

— Habituellement, elles sont écrasées pour créer une mixture, un onguent ou une boisson énergisante, mais la situation est urgente et j’ose espérer qu’elles vont ralentir l’avancée du poison.

Je grimace. Tout mais pas ça. Ce truc est abominable, immangeable, mais Elya insiste et je cède. Je les avale d’une seule bouchée. Malgré tout je sens quand même leur goût amer sur mes papilles et ce n’est pas très agréable. Je tousse et manque de vomir.

— Bien, sourit Elya, satisfait. Maintenant, tu devrais te reposer. Je vais me mettre contre toi pour te réchauffer.

— D’accord…

Je m’allonge et je sens Elya qui s’étend à mon côté puis m’enveloppe dans ses bras. C’est très agréable et appréciable. Je n’ai pas envie de quitter le confort de ses bras. Avant même que je n’ai pu le réaliser, je m’assoupis.

Il fait froid. J’ai froid. J’ai tellement froid. J’ouvre lentement les yeux. Je suis encore dans la grotte. Je sens la pierre froide contre ma joue. Elya s’est inconsciemment éloigné de moi, il me tourne le dos. Lorsque je me redresse, je m’aperçois que mes cheveux collent à mon visage et mes vêtements à ma peau. Je suis trempée par la sueur, mon front est aussi bouillant qu’un volcan en pleine éruption, et pourtant j’ai froid. J’ai l’impression d’être glacée comme la mort. Je me relève péniblement en prenant appui contre la paroi de la grotte et titube dangereusement.

— Elya…

— Mmh.

Il grogne et resserre un peu plus la couverture contre lui. Bien. Je sais, à l’avenir, que je ne pourrai jamais compter sur lui pour me veiller une nuit si jamais cela devait se produire. Encore faut-il que ce poison ne m’achève pas.

— Il y a quelqu’un ? Eh oh ?

Cette voix… Je la connais ! C’est Toriel ! Ils nous ont retrouvés ! J’ai peine à y croire… Malgré les vertiges, je m’avance jusqu’à l’entrée de la grotte en prenant appui contre la paroi.

— Toriel… Toriel !

Je hausse la voix, mais elle ne m’entend pas, car elle continue d’appeler. En revanche, mon cri a réveillé Elya. Il repousse les couvertures et me rejoint.

— Toriel est ici ! je m’enthousiasme.

— Tu as une mine épouvantable, Amaranthe. Le poison agit plus vite que je ne le croyais, ce n’est pas bon du tout…

Ça, je l’avais parfaitement deviné. Je continue de l’appeler, mais ma voix ne porte pas alors Elya prend le relais et, cette fois, Toriel l’entend. Elle nous rejoint rapidement, accompagnée par Mélisandre et quelques soldats. J’ai l’impression qu’à chaque fois que nous nous retrouvons, leur nombre diminue.

— Comment vous nous avez retrouvé ? s’enquit Elya en serrant sa sœur dans ses bras.

— La magie. Mélisandre en a fait usage.

Elle s’apprête à m’enlacer, mais se retient dans son geste et affiche un air inquiet.

— Tu as une tête affreuse, Amaranthe. Ça ne va pas ?

— Elle a été empoisonnée, la prévient Elya.

— Quoi ?

Mélisandre m’examine aussitôt et quand il voit mes ongles bleus, il a ce même regard que celui d’Elya. Alors il ne mentait pas, ce poison est vraiment mortel.

— Il faut rejoindre Septuna au plus vite, dit Elya.

— Elya, Septuna est à plus d’une semaine…

— C’est sa seule chance, Toriel ! S’il te plaît… Nous devons nous dépêcher…

— D’accord.

Et c’est reparti pour un tour. En moins d’une heure, nos affaires sont rangées, empaquetées, et nous reprenons la route. Nous mangeons même en chemin et ne nous arrêtons qu’à de très rares occasions et seulement si cela est nécessaire.

Ce voyage commence à sérieusement m’épuiser. Je n’ai pas même le temps d’admirer les paysages, découvrir les us et coutumes, qu’il nous faut craindre à chaque détour de route et appréhender le danger, précipiter notre pas et vouloir atteindre rapidement Septuna. Parfois, je commence à vraiment regretter d’être partie de Selphiade. Du moins, d’avoir quitté la famille royale. J’étais plus en sécurité là-bas, et j’avais tout le confort que je voulais. Mais qu’est-ce qui m’est passé par la tête, sérieusement ?

Je soupire et baisse les yeux en direction de mes ongles bleus. J’espère sincèrement que nous atteindrons Septuna à temps. Je n’ai pas vraiment envie de mourir, encore moins dans de telles conditions. Et puis, plus vite nous arriverons là-bas, et plus vite je pourrai me reposer.

J’ai froid. Je resserre mon manteau autour de moi, frissonnante. La nuit commence à tomber, mais nous ne nous arrêtons pas.

 

Et c’est ainsi que, pendant six jours et six lunes, nous arpentons de nombreux paysages qu’a à nous offrir Dolomen. Nous traversons une chaîne de montagnes, franchissons de vastes plaines fleuries, longeons de larges rivières calmes et paisibles, cheminons tranquillement sur de longues routes qui traversent les forêts, et ce sans rencontrer le moindre brigand pour nous ralentir.

En revanche, je commence à craindre pour ma vie et j’ignore à combien de temps exactement nous sommes de Septuna, mais j’ai peur de ne pas y parvenir à temps. Du moins, pas en vie. Chaque jour qui passe, je faiblis. Mes forces m’abandonnent de plus en plus, ma fièvre s’aggrave et mes vertiges se font de plus en plus fréquents et de plus en plus violents. J’essaie de ne rien en montrer, car je ne veux pas inquiéter Elya et Toriel. Je veux qu’ils puissent garder espoir et continuer d’avancer, mais je ne me fais plus la moindre illusion. Ils n’y voient que du feu, car je reste toujours emmitouflée dans mon manteau polaire, je retiens péniblement mes quintes de toux, je ne demande pas de couvertures supplémentaires le soir pour me réchauffer et j’essaie de me contrôler quand je sens le sol tanguer sous mes pieds.

Chaque jour devient plus difficile à supporter et il devient toujours plus compliqué pour moi de dissimuler mon état. J’ai du mal à lutter contre ma faiblesse et je me sens parfois sombrer. Même mes sensations semblent avoir changé. J’ai des fourmis dans les bras et les mains et quand je touche le poil de mon cheval, la texture me semble étrange et me chatouille. C’est un peu comme si je perdais la sensation du toucher. Le bruit des sabots me semble de plus en plus lointain, les voix résonnent comme des échos dans ma tête, les couleurs se mélangent de temps en temps. Je tremble. J’ai froid. Le monde vacille, tourne, se tord et se tend. Parfois, tout est bleu ou violet.

Je cligne des paupières. Il faut que j’essaie de rester éveillée, il ne faut pas que je faiblisse, il ne faut pas que je les décourage. Je dois lutter pour ma propre survie, mais aussi pour Toriel et Elya. Si Toriel me perd, j’ignore comment elle va réagir. Je ne peux pas lui faire subir ça, pas après ce qu’elle a déjà vécu et enduré. Ce serait une nouvelle blessure et je doute qu’elle puisse cette fois-ci en guérir.

Un toussotement s’échappe et aussitôt Elya se retourne sur sa selle pour m’observer. Je lui souris.

— Tout va b…

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase. Tout bascule tout à coup, mon corps glisse de la selle, se heurte au sol. Ma tête cogne contre le sol meuble. J’ai le souffle coupé, je ne comprends plus ce qui se passe. La seule chose que je vois avant de sombrer et laisser les ténèbres m’emporter, c’est le visage inquiet d’Elya par-dessus le mien.

Puis plus rien.


Texte publié par Nephelem, 12 juillet 2017 à 09h16
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