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C’est l’histoire d’une souris, une souris rose un peu jaunie.

Cette souris donc, prit d’une soudaine envie, partit en quête du compagnon de sa vie.

Elle prit son balluchon, son bâton et ses chaussons.

Ainsi équipée, elle dirigea ses pieds à destinations de son aimé.

Elle choisit la direction du midi pour chercher son ami.

Elle décolla de là, dans un grand fracas, chargé de tout son barda.

Elle vola, vola encore, jusqu’à tout là-bas.

Au bord d’un lac, elle trouva un cornac qui lui proposa un bout de barbaque.

Refusant poliment, quémanda gentiment la direction de son amant.

L’homme l’informe que son homme se nomme Bonhomme.

Où le trouver, il ne saurait le désigner.

La souris repartit ragaillardit, un épis dans son képi.

Peut-elle le nommer à défaut de le trouver.

Elle brava l’ire du zéphyr pour atterrir et se couvrir.

Élégant, l’élément l’informa sur son amant.

Elle le trouvera, là-bas, après le bois.

Heureuse, elle lui donna une couveuse très chaleureuse.

Elle le remercia et s’envola encore une fois.

La souris fut poursuivit toute la nuit par un nid de harpies qui lui cherchait soucis.

Pantelante et tremblante, elle arriva dans une tente posée là par une religieuse mante.

Étourdie et dégarnie, la souris lui demanda avis.

Ma chérie, lui répondit l’insecte, je suis celui que tu poursuivis ainsi.

Te voilà enfin à moi, juste à temps pour mon repas.

Sans tracas, l’amant croqua la souris en riant aux éclats.