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tome 1, Chapitre 6 « Je te vois enfin ! Je t'aime ! 1er partie » tome 1, Chapitre 6

1er Partie : Mes éternelles amies comblées de questions.

Chapitre 6 : Je te vois enfin ! Je t'aime !

Il faisait sombre, une lueur s'introduisait de part et d'autre du couloir. J'étais face à une porte, grande, imposante. Elle était magnifique, ornée de gravures symbolisant de larges nuages. Je n'osais pas entrer, j'avais peur de... de voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Me grattant les mains en signe d'inconfort, je décidai de me reprendre. Ce n'était qu'une simple porte, pourquoi avais-je si peur de l'ouvrir ? C'en était assez ! Je devais voir ce qui se trouvait de l'autre côté ! D'un geste brusque, ma main se rapprocha de la poignée. Au moment même un détail me stoppa dans mon élan. C'était mon reflet, mon reflet dans la poignée. J'étais coiffée, bien vêtue, j'étais belle. Je n'avais pas pour habitude de prendre soin de mon apparence, mais il fallait avouer que ma tenue était époustouflante. Je prenais plaisir à observer cette jolie jeune fille que j'étais. Mon visage était fin, mes joues étaient roses, j'étais d'une pure beauté.

Ainsi je me plongeai pendant quelques minutes à me contempler, à voir ce que j'étais devenue. Puis une voix résonna. Elle était à peine audible, elle provenait sûrement de l'intérieur de la pièce. Je ne savais pas quoi faire. J'étais prise au dépourvu ! Il y avait quelqu'un et il savait que j'étais juste derrière cette porte. En signe d'auto défense, j'essayais d'attraper mon pieu en bois pour me protéger. La seule chose que j'attrapais était les plis de ma jolie robe. Je n'étais pas rassurée ! Je commençais à paniquer ! La voix retenta de s'entretenir avec moi :

« La porte est ouverte, tu peux entrer. »

J'avais eu un choc. Je ne connaissais pas cette voix, mais elle m'était si familière. Ces paroles me chamboulèrent bizarrement, c'était décidé, je devais rentrer ! Ma main se positionna sur la poignée pour la tourner délicatement sans un bruit. Il ne me restait plus qu'à pousser la porte. J'étais toujours sur mes gardes, prête à affronter le moindre obstacle. D'un mouvement sec, j'entrai dans la pièce pour surprendre la personne qui allait me faire face. C'était un homme, il avait l'air de se rapprocher de la trentaine. Il était bien habillé, chemise, cravate, chaussure cirée. Il était assis sur une chaise bien rembourrée, et de sa main, m'indiqua le siège qui se tenait devant lui. La pièce avait du charme, c'était bien la première fois que quatre murs m'inspiraient d'aussi doux sentiments. Les couleurs étaient pâles mais transmettaient beaucoup de fraîcheur. Pas à pas, je m'avançai vers la position qu'il m'indiquait. Après avoir pris le temps de ne pas être tombée dans un piège, je pris place :

« J'avais hâte de te rencontrer tu sais, je voulais m'entretenir avec toi depuis longtemps. »

Ainsi, après ses courtes paroles, je constatais une chose que je ne pensais jamais voir dans ma vie. Cet homme, que je n'avais jamais vu, me... me souriait. Son visage respirait la bienveillance, les battements de mon cœur s'accélèrent, c'était trop beau pour être vrai ! Je le dévisageais, j'essayais de comprendre la ruse qu'il employait pour m'attaquer en traître. C'était sûrement une technique pour me fragiliser et me poignarder. Les questions à son sujet défilèrent dans ma tête tandis qu'il me caressait du regard. Il prit mes mains et les serra fort. Les siennes étaient chaudes et déclencha chez moi une bouffée de chaleur. Je ne savais pas où me mettre. Je n'arrivais plus à me concentrer. Je rougissais. L'homme se pencha et mis sa main sur ma joue. Mon regard était plongé dans le sien, dans ses beaux yeux bruns. Après cet instant d'échange, il se rassis sur son fauteuil :

« Tu ne me reconnais pas ? »

Dit-il tout en caressant le peu de barbe qu'il avait. Si j'avais connu un homme aussi beau et attentionné, je m'en serais souvenu. Je n'avais aucun souvenir de cette personne. Bien qu'il attendait une réponse de ma part, il vit dans mes yeux que sa question m'avait quelque peu déstabilisée. Il décida donc d'éclaircir sa voix pour me décliner son identité :

« Je t'ai pourtant accompagné, bercé, écouté. J'ai toujours voulu ton bien, j'ai toujours étais là dans les moments difficiles. Et je serai toujours là pour toi ! »

Mon cœur s’emballa devant la puissance de ses mélodieuse paroles. Je sentais que mes yeux s'humidifiaient à longueur qu'il me contait sa vraie nature. C'était lui mon ami de toujours, la personne qui, jamais dans ma vie, n'avait cessé de me chérir ! C'était le ciel ! En chair et en os. Au moment où j'eus le déclic, mes jambes agirent d'elle même ! Je l'enlaçai les larmes au yeux. Je ne m'arrêtais pas de pleurer. Pour la première fois nous inversions nos rôles. Je pleurais, il me chérissait, il m'aimait, je voulais le serrer plus fort.

Tout en riant à ma réaction, il sécha mes larmes avec un mouchoir qu'il sorti de sa poche. J'étais dès a présent sur ces genoux. Je regardais l'homme merveilleux qu'il était, il me complimentait sur mes vêtements, sur ma beauté. Jamais je n'avais été si heureuse. Je lui souriais, il me le rendait. Après quelques minutes de discussions fortes en émotions, il posa sa main sur mes cheveux. Il les caressait doucement, dans le sens du poil. J'étais aux anges.

« Tu vas bientôt devoir partir. Ce n'est pas moi qui l'ai décidé. Mais tu dois t'en aller te faire soigner au plus vite. »

Je n'essayais pas de comprendre le sens de ses paroles, seul le ton apaisant de sa voix me suffisait. Puis mon bras se mit à trembler. Le visage du ciel s'éloigna peu à peu.

« Je reste avec toi, ne t'en fais pas. »

Murmura-t-il tout en s'évaporant doucement. J'essayais de l'attraper ! Il n'étais plus que vapeur d'eau. Mon bras envahit de spasmes se mit à saigner d'une substance noir goudron. Un gouffre de sang s'ouvrit sous mes pieds. Je chutais tranquillement, puis brutalement la gravité semblait s'être intensifiée ! Je tombais à une vitesse folle, dans ce gouffre rempli d'un liquide rouge sanglant.

J'ouvris finalement les yeux. Mes vêtements avaient absorbé le sang qui entourait mon corps. J'étais revenu à moi-même, j'avais quitté la demeure de mon ami. Je me relevai, mon ami chantait notre rencontre d'une pluie énergique.

Pourquoi ne voulais-tu pas que je reste avec toi ?


Texte publié par MoonRhay, 8 juin 2017 à 12h06
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