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tome 1, Chapitre 9 « The men behind the Warlords - VIII » tome 1, Chapitre 9

C H A P T E R 1 - The men behind the Warlords

◢ PART - VIII ◣

Mégapole de Nacir – palace du Gouverneur

— Laissez-moi récapituler, fit Dean.

Il se pinça l’arête du nez et tenta de juguler ses émotions, plus précisément son agacement.

— Si je vous suis, Altesse, vous attendez de moi une aide pour un coup d’État ?

Apparemment on était friand de la formule dans la famille Rell.

— Non ! se récria David.

Le ton condescendant de cet homme lui donnait l’impression d’être dans la peau du voleur venu voler son frère. Dean Leblanc tournait les mots de manière horripilante.

— Je sollicite votre aide pour reprendre ce qui me revient de droit. Une fois cela fait, je vous exprimerai ma gratitude de telle sorte que vous n’aurez jamais à le regretter.

Dean eut un sourire énigmatique que David trouva peu engageant.

— Cette promesse peut être comprise de travers. Admettons. Si je devais exprimer ma gratitude à un homme m’ayant aidé à destituer un autre de son trône, de façon à ce qu’il ne le regrette jamais… je lui ferais trancher la gorge. Il ne sera plus là pour regretter quoi que ce soit, et je me serais débarrassé d’un témoin gênant. D’une pierre, deux coups.

Les hommes du prince s’agitèrent. La colère de David prit du galon.

— Depuis tout à l’heure, vous me prêtez des propos qui ne sont pas miens, Gouverneur !

Dean leva les mains en signe de paix.

— Ce n’était qu’une hypothèse farfelue.

Derrière son air canaille, il évaluait les quatre inconnus en sa présence. Le prince tentait de tourner le verbe à son avantage. Il enjolivait les choses de son point de vue, mais il n’apparaissait pas moins qu’il voulait la chute du roi son frère. Andy Rell avait pris le pouvoir par la force, mais sur une bande de cinq princes, il avait fallu que le benjamin ait les couilles de mettre fin aux exactions de leur père.

La rumeur disait du dernier né qu’il avait été tenu à l’écart des affaires politiques, reclus dans le gynécée en compagnie de la feue reine. Pendant ce temps, sous le regard de ses quatre autres fils, le roi Henri conduisait le royaume à sa perte. Le seul à s’insurger s’était vu dépouiller de sa légitimité, au détriment de la réputation posthume de la reine devenue adultérine. L’œuvre des médisances et de calomnies de dignitaires ayant perdu leurs avantages indécents.

Aujourd’hui, sa Majesté était traitée de preneuse d’otage pour avoir « séquestré » dans son palais de Rubis son frère Dilan. À ce chef d’inculpation s’ajoutait le fratricide, avec la mort du prince Dorien. Beau palmarès pour qui écopait déjà d’un parricide. Seulement, tout cela restait à prouver. L’assassinat d’Henri Rell n’avait jamais trouvé de coupable désigné. Il était bien survenu lors du coup d’État mené par le prince Andy, mais nul ne pouvait dire avec exactitude si la main du fils avait directement ou indirectement pris la vie du père. On l’avait retrouvé mort dans les thermes du palais.

Quant au second prince Dorien, apparemment décapité – Dean apprenait la nouvelle –, sa tête avait été « rapportée » par un inconnu. Le Grand Red l’avait-il fait étêter ? Et enfin, son Altesse Damien, aîné de la fratrie, était porté disparu.

De combien de jours datait ce cirque ?! Dean était effaré par la nature de ces informations. Une enquête approfondie s’imposait, avant qu’il ne soit en mesure de proposer quoi que ce soit s’apparentant à une possible aide. Il n’était pas homme à engager aveuglément sa parole dans une situation nébuleuse. Trop de choses en jeu. Vu la conjoncture politique actuelle, cela pourrait tourner en sa défaveur.

Au fil de la discussion, Dean avait fait vider les lieux. D’abord à la demande du prince – demande à laquelle il n’avait cédé qu’à moitié au départ –, puis sur sa propre injonction. Il avait haussé le ton pour remettre sa belle-tante à sa place, alors qu’elle opposait de la réticence. Seul Dan était resté parce qu’il l’aurait mis de lui-même dans la confidence.

Son bras droit savait tout de lui ; de ses pires défauts à ses plus bas instincts. Rebondissant dessus, David avait rétorqué que son confident à lui – l’homme qui le connaissait parfois mieux que lui-même –, était devenu otage du roi. Alors Dean avait deviné la véritable raison de sa venue : ravir le trône de son despote de demi-frère. Cependant, cet Andy Rell, mérite-t-il qu’on le détrône de façon si arbitraire, sans lui donner droit à un procès ? S’il avait été à sa place, Dean aurait apprécié qu’on lui accorde le bénéfice du doute.

— M’avez-vous écouté jusqu’ici ? relança le prince indigné.

— Loin de moi l’intention de faire répéter son illustre Altesse. Je dois avouer que vous m’apprenez la triste nouvelle de la mort du prince Dorien – toutes mes condoléances –, et celle supposée du prince Damien.

— Supposée ? grogna Tyler.

Il n’appréciait pas que le gouverneur remette la parole de son seigneur en doute. Dean manqua de s’impatienter.

— Tant qu’on n’aura pas vu son corps ou sa tête, comme ç’a été le cas du puîné des Rell, je considère votre frère aîné comme porté disparu. Cela implique que je ne peux vous aider à reprendre un trône qui revient encore de droit au premier né. Arrêtez-moi si je m’abuse.

Pris de court, David ne put opposer un contre-argument efficace. Il eut le désagréable sentiment d’avoir raté le coche. Les propos de Dean avaient le mérite d’être implacables. Il avait commis l’erreur de sous-estimer cet homme mais surtout de le considérer comme un potentiel allié.

— Alors vous ne nous êtes d’aucune utilité, gronda Krys, se faisant la voix de son prince.

Cette fois Dean s’agaça. Son autorité naturelle prit le dessus.

— Lorsque les seigneurs se battent, les manants attendent leur tour !

Il avait beau faire fi du protocole ou de la caste sociale des uns et des autres, il détestait que l’on ne sache point rester à sa place.

— Ce n’est pas tout à fait ça, soupira Dan, las.

L’adage stipulait que les manants trinquaient lorsque les seigneurs se battaient. De plus, c’était légèrement hors propos dans la présente conversation. Dean éluda. Ses tentatives de faire de l’esprit avaient toujours été piétinées par l’intelligence de vieux sage de son bras droit.

— Vous ne m’écoutez pas non plus, Altesse. Je ne refuse pas mon aide, je suis simplement dans l’incapacité légale de vous l’accorder. Je serais tenté de vous proposer de revenir me voir lorsque cela sera possible. Ma porte vous sera toujours ouverte. Mais cette proposition ferait montre d’un grand irrespect à votre égard… Altesse, ajouta-t-il d’un ton narquois.

David en fut totalement convaincu : l’homme le prenait de haut. À quelle porte avait-il frappé ?

Les proches de Dean savaient qu’il brillait par une mentalité singulière, pour ne pas dire fantasque. C’était une erreur de croire que la gouvernance, les finances, la gestion des ressources de sa contrée, aussi bien humaines que matérielles, et l’administration de choses encore plus barbantes, étaient ses matières de prédilection. Cet homme habile n’aimait rien de plus que la gageüre palpitante.

Il assouvissait son faible pour le défi en courant après tout ce qui excitait ses sens, accélérait ses percussions cardiaques et l’amenait éventuellement à tutoyer la mort. Il était dans la recherche constante du « frisson ». Tout ce qui lui en procurait était bienvenu. Aussi, Dean affectionnait de vivre dangereusement, bien qu’il préférât le terme « passionnément ».

Dompter un sarrick géant procurait le frisson, contrairement aux jeux politiques. Certes, il avait le langage volubile d’un politicien, mais il se définissait plutôt comme un homme de batailles. Or celles de la langue et du palais ne suscitaient point son intérêt. Non que cela ne fût pas son fort, au contraire, il se disait une âme de tacticien et saurait se défendre en la matière. Mais grands dieux que c’était barbifiant ! Le défi qu’il recherchait n’y était pas.

— Face à une situation aussi bourbeuse que les marécages de Ban, la meilleure solution est de trouver un compromis.

Et encore, c’était là faire montre de galanterie. À Orsei, peu importait sa noble naissance, David ne se trouvait pas en position de force. Dean Leblanc était roi dans son palace de Nacir. À l’inverse de son Altesse, il disposait d’un peuple prêt à le suivre. Il était en plus à la tête de guerriers ayant hérité de la notoriété légendaire de leurs pères. L’homme à qui il faisait audience n’était qu’un prince de pacotille venu quémander son aide.

David retint un soupir.

— Quelle est votre idée du compromis ?

— Laissez-moi mener mon enquête. J’enverrai un de mes meilleurs éléments au palais de Rubis. Prenez cela pour de l’arrogance ou de la méfiance, mais j’aime savoir la raison pour laquelle mon bras se lève pour exécuter une sentence. Ou un homme. Éthique guerrière White. N’y voyez pas d’offense, j’ai été élevé ainsi. Si ce que je découvre corrobore vos inquiétudes, je vous aiderai.

— Et si ce n’est pas le cas ? émit Dan.

David et ses hommes continrent difficilement leur ire.

— Insinuerais-tu que son Altesse est bonimenteuse ? fit Dean, y allant d’un sourire vil.

— Mais non ! se récria Dan, le regard noir de reproche. Ne me fais pas un procès d’intention ! Comme vous pouvez le constater, Altesse, c’est une de ses manies de déformer le propos d’autrui, maugréa-t-il.

Les Reds furent bien obligés de reconnaître l’intelligence malsaine du bougre. Ce dernier haussa les épaules avec indolence.

— C’est un petit travers de politicien acquis à force de gérer les problèmes existentiels du peuple. Toujours donner « l’illusion » de satisfaire tous les plaignants.

Parce que peu importait comment et combien on essayait, on ne pouvait sauver tout le monde. Alors on jouait de supercherie. Cela ne fonctionnait pas toujours, et jamais lorsqu’on négociait avec la Faucheuse. Sentant qu’il dérivait dans sa mélancolie, Dean reprit contenance. Ce n’était pas le moment de faire naufrage sur l’île de ses sombres réminiscences. Il sourit à son frère qui n’avait rien manqué à la tristesse de son regard. Il allait bien.

— Ce compromis est-il à votre convenance, Altesse ?

— Ce sera une perte de temps, grogna Krys. On ne peut se le permettre, pour le prince Dilan.

— Je suis d’accord avec lui, Altesse, soutint Prince.

— Il n’a pas arrêté de remettre votre parole en doute, avança Tyler, sceptique.

Dean soupira, las de ces tergiversations.

— Messieurs, si son Altesse dit vrai, je passerai pour un bouffon d’avoir douté de sa personne. En attendant, « l’homme » que j’enverrai au palais sera à même de nous rapporter des nouvelles fiables du prince Dilan, et s’il juge la situation dangereuse, l’aider à s’échapper. Quel est l’ordre de vos priorités, Altesse ? Le bien-être de votre jumeau ou la destitution de votre cadet ?

Face à la rage contenue du prince, Dean retint son sourire sardonique. L’amener à reléguer au second plan ses aspirations au trône lui ménageait un délai d’action. Une bonne chose que l’homme accorde plus de valeur à son jumeau qu’à la couronne.

— Je vous offre mon hospitalité, le temps de prendre la température à Aram. Cette fois, je m’adresse aux hommes d’armes. Est-il avisé d’attaquer le palais de Rubis sans une étude des lieux ? Établir un plan d’action est la base d’une opération militaire. Même avec l’expertise de terrain de mon prince, me demander d’envoyer mes guerriers se frotter à la Légion Rouge est hasardeux. Se trouve-t-il parmi vous un qui ait les tripes d’affronter le Général Timothy Medley sans avoir évalué ses chances de survie ?

La réputation de cet homme le précédait, même à Orsei. Un silence pesant lui répondit. Dean renifla, moqueur :

— C’est bien ce que je pensais.

— J’accepte votre compromis, décida David.

Comme si je te laisse le choix ! Dean ne prit pas la peine de masquer son dédain. C’était là tout ce que lui inspirait son Altesse. L’audience prit fin sur les sentiments de dépit et de colère du prince en exil et de son escorte.

*

Mégapole de Nacir – appartements du Gouverneur

— Qui comptes-tu envoyer ? s’enquit Dan, préoccupé.

Ils arpentaient un couloir, en direction du bureau dans l’antichambre de la suite de Dean.

— Fais venir Kohana.

— S’infiltrer au palais est une mission dangereuse, dit le Maître d’armes avec réserve.

— Elle est dangereuse. C’est une femme.

— La mission est périlleuse pour une femme ! s’agaça Dan.

Dean et ses idées arrêtées ! Pouvait-il se montrer sérieux deux secondes ?!

— Ton paternalisme t’aveugle, mon frère. La beauté de Kohana la ferait passer pour une prima Vestis. Je pense au contraire qu’elle a toutes ses chances de se fondre dans le décor du palais de Rubis. Un homme ou une laideronne desservirait mes plans.

— Cela a beau partir d’un jugement poncif, tes plans me sidèrent !

— Lorsque je deviendrai prévisible, de grâce, mets fin au supplice. La mission ne concerne pas que les petits soucis de son Altesse en quête de trône, dit-il avec plus de sérieux. Il me faut vérifier si l’homme assis sur ce dernier le mérite. J’ai beau avoir des bras chaleureux pour que tous viennent s’y réfugier, Orsei sera bientôt confronté à un surpeuplement anarchique. Le contrat ne stipulait point que je récupère tous les chats errants engendrés par Le Grand Red.

Quel contrat ? se retint in extrémis de demander Dan. Il le mit sur le compte des formulations saugrenues de son frère.

— L’état des caisses du Trésor royal me préoccupe. Je me demande si le financement de la Légion Rouge n’en a pas siphonné le plus gros. C’est bien beau de protéger le roi, mais le peuple se meurt de faim.

— Sans compter la réparation du pont Merlion qui s’éternise, souligna Dan.

À cause de cela, tout tournait au ralenti. Du commerce au trafic postier. Rien d’étonnant à ce que les nouvelles officielles arrivent si tardivement. Il avait fallu la venue d’un prince cherchant asile pour découvrir qu’un autre avait été tué. En temps normal, l’annonce de la mort d’une personnalité royale se répandait comme une traînée de poudre… À moins que le roi ait voulu bâillonner la poste ou étouffer l’affaire, songea Dean. Cela en dirait long sur la santé désastreuse de la monarchie maariane.

— Je me demande si sa Majesté mérite qu’on lui accorde plus de chance, marmonna-t-il, pensif. Ça va faire sept années qu’il l’a eue.

— Que comptes-tu faire ? T’arroger le trône ? railla Dan.

— Non, je laisse cela aux princes Rell, rétorqua Dean, ironique.

Il prit place dans le fauteuil de son bureau et ouvrit le premier tube à parchemin au-dessus de la pile de son courrier.

— J’évaluerai son Altesse David durant son séjour ici. S’il me donne lieu de penser que ses compétences ne se limitent pas qu’à celles de Général, s’il est capable de gérer correctement un village, il se peut que je lui accorde sa chance, dit-il, énigmatique.

— Évidemment, ça lui fera une dette à vie.

Les Leblanc avaient la réputation de créanciers s’assurant toujours que leurs débiteurs paient leurs dettes. Si Dean en venait à mettre David sur le trône, ce ne serait qu’à titre d’avatar car le gouverneur d’Orsei tirerait les ficelles de la régence. Dan se doutait que la chose susciterait alors un minimum de gageüre pour cette tête brûlée.

Depuis la perte de son épouse, l’intérêt de son frère se portait de préférence sur des situations comportant une note de péril. Ce goût du danger « physique » lui ouvrait de nouvelles formes d’appétits insatiables, et Dan redoutait le jour où il ne saurait plus l’en distraire. Le Maitre d’armes s’en voulait un peu. Ce déséquilibre était survenu parce qu’il avait insisté pour que Dean fasse le deuil de sa femme. Il ne saurait dire si son frère y était parvenu.

Dean n’avait jamais aimé celle qui deviendrait sa moitié d’un amour classique. Malgré leur jeune âge, leur relation avait été passionnelle et déraisonné, sauvage et animal, quelquefois maladroite et attendrissante. De cette union tripale était né un fils qui ne connaitrait sa mère que huit années. Depuis, la vie de Dean était jalonnée de paradoxes.

Il s’imposait des restrictions en amour, pour avoir accumulé des déceptions en recherchant la vivacité de cette ancienne flamme en chacune de ses partenaires. Il compensait ce manque par d’autres méthodes susceptibles de lui procurer « du frisson » – pour le citer. Après le départ pour l’Au-delà de la seule qui eût transi son être d’émoi, il se disait incomplet, et bien qu’aucune femme ne puisse combler ce vide, il se savait néanmoins faible face au beau sexe.

À ses yeux, cela conférait aux « femelles » la valeur d’un danger qu’il évitait – lui qui courrait pourtant après le danger –, en leur préférant la compagnie d’un boulier abaque de comptabilité. Telle était sa contradiction. Ceci dit, il se prétendait le nectar des belles abeilles de son peuple, sans s’embarrasser de modestie. Il lui suffisait d’un sourire ou d’user de son verbiage pour les attirer, quand la solitude ou l’envie de réchauffer sa couche se ressentait.

Dan ne saurait dire jusqu’à quand cet état perdurerait. Jusqu’à nouvel avis, sa loyauté constituerait le pare-fou de son frère.

— Cette histoire de pont m’agace ! gronda soudain le gouverneur.

Il jeta le courrier qui ne lui apportait pas de bonnes nouvelles au bout de la table en chêne massif. Dan s’en saisit et fronça les sourcils au fil de sa lecture.

— J’achemine comment ma marchandise, moi ? s’indigna Dean. Les gemmes de Minerya, le café et le chocolat de Lima, sont des denrées très appréciées de mes gens. En attendant, Le Grand Red me les rafle avec sa proximité géographique ! Mes Passeurs n’ont pas tous un agrément pour gérer du pirate en haute mer. La voie maritime est de plus en plus dangereuse, maintenant que ces forbans ont remarqué une augmentation du trafic commercial.

Il soupira fortement et se passa une main nerveuse dans les cheveux. Il n’aimait pas gérer les déficits. Cela l’obligeait à trouver des alternatives, comme ouvrir de nouvelles voies de commerce avec d’autres contrées à l’ouest. En Askheron.

Sauf qu’il n’avait plus ce royaume en odeur de sainteté, depuis qu’un étrange incident avait mis en péril la santé de son fils alors en bas âge. S’il n’y avait que ses griefs à surmonter, ce serait le moindre mal. Malheureusement, la chaîne montagneuse des Vyrez entre sa province et ce pays restait un obstacle décourageant.

— Les caisses d’Aram, récapitula-t-il d’un ton décidé. Kohana se chargera en priorité de cette mission. Tu peux disposer. J’ai à… réfléchir.

Dean se retirait toujours dans ses appartements pour « réfléchir », lorsqu’il rencontrait une situation épineuse. Nul ne savait ce qu’il y traficotait, mais il en sortait avec des solutions sidérantes. Puisqu’elles faisaient leurs preuves, Dan avait appris à ne plus trop les remettre en question.

TBC - part 9


Texte publié par EPICE, 6 janvier 2017 à 10h48
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