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tome 1, Chapitre 3 « The men behind the Warlords - II » tome 1, Chapitre 3

C H A P T E R 1 - The men behind the Warlords

◢ PART - II ◣

Province de Raam – Mégapole d’Aram, place du marché

Les jeux finis – sur une victoire écrasante du ludus Kanon –, le roi, accompagné des seize prêtresses, du Grand Conseiller Jeffrey et de l’escorte des Rozès, se rendit chez ces derniers.

— J’ai créé le ludus sur demande de Céline, mon épouse. Elle a un faible pour les paris. Et ma foi, les combats de gladiateurs restent un moyen honorable de se faire du bénéfice, expliqua Solomon, un tantinet perturbé par l’étrange beauté de son royal interlocuteur.

— Sans compter la notoriété publique, avança Red, intéressé.

— Sans compter la popularité.

L’homme n’en revenait toujours pas de discuter avec sa Majesté en personne. Sa suite et lui avaient reçu l’ordre de ne pas la nommer par un titre susceptible de révéler son identité.

— J’aime votre franchise, Rozès.

— Vous m’en voyez plus qu’honoré.

— C’est surtout qu’il n’a pas d’autre choix que d’opiner à toutes tes assertions, marmonna Jeff à l’intention de Red.

Celui-ci lui servit une expression se voulant innocente. Jeff marqua presque un mouvement de recul. Un Red de cette humeur cachait forcément quelque chose.

— Vas-tu me dire ce que tu traficotes ou dois-je continuer à spéculer ? Tu n’as même pas voulu prendre de calèche.

— Il n’y a rien à spéculer, Jeff. Ma jolie peau a besoin d’un bain de soleil. Rassure-toi, je suis en sécurité. Un éventuel assassin sera trop envouté par ma beauté pour tenter quoi que ce soit.

— Si tu le dis, marmonna Jeff.

Sa Majesté avait décidé de faire confiance en sa bonne étoile en se rendant au ludus à pied. Mais Jeff ne pouvait s’adonner en toute sérénité à la promenade. Avec la recrudescence des partisans de la dynastie White, les émeutiers se montraient hardis. Ce désordre profitait aux espions des royaumes voisins, et pour un assassin, une telle escapade était une aubaine.

Les Prêtresse Vestis constituaient une garde rapprochée efficace au sein des murs du palais. Elles seraient submergées en cas d’attaque sur la place du marché. Il ne restait plus qu’à espérer que la féminité apparente du roi fasse illusion jusqu’au bout. La présence de patrouilles de gardes, reconnaissables à leur demi-cape sombre aux galons rouge garance, aurait été rassurante si ces derniers se doutaient que le souverain Maarian évoluait au milieu des étals.

— J’ai toujours été fasciné par ce grand bazar, dit Red, dont le regard peinait à décider sur quoi s’arrêter. Enfant, j’y voyais la preuve de l’étendue du monde. C’est toujours le cas. C’est enchanteur, ces origines hétéroclites rassemblées sur cette esplanade. Rencontrer au même endroit toutes ces couleurs de peau, toutes ces couleurs de cheveux… ça donne envie d’aller à la découverte de leurs cultures à défaut de leur contrées.

— Tout le monde n’a pas l’âme aventureuse, remarqua Jeff. Il y en a qui sont heureux de leur sédentarisme.

— C’est d’un triste. Quand les étrangers baragouinent leur maarian pour marchander, je me surprends à vouloir les entendre s’exprimer librement, sans la contrainte de la traduction.

— L’avantage de maitriser une langue dans laquelle tâtonne le commerçant est de mieux négocier les prix, dit Dame Rozès.

— Mieux l’escroquer, vous voulez dire ?

— Non…

La voyant blêmir, Jeff se dit qu’il était trop tôt pour qu’elle saisisse les jeux d’esprit, ou devrait-il dire l’humour pince-sans-rire, de son roi.

— Pour ma part, j’estime que c’est un juste retour des choses, dit-il. Un bon commerçant est par essence un escroqueur.

— Un négociateur, rectifia Red en claquant la langue. C’est un manque d’usage envers le métier que d’assimiler le marchandage à de la filouterie. L’exercice est amusant et requiert de la finesse. Mère disait que pour certaines peuplades, le marchandage est une coutume soumise à des règles dont tout l’intérêt est de les contourner.

— C’est ce qui s’appelle de l’escroquerie, statua Jeff.

— Je suis sûr que tu es le seul de cet avis.

Naturellement, Solomon, son épouse et le reste de la suite abondèrent dans le sens du roi. Jeff savait que la reine Tina avait un caractère filou, qu’elle avait su dissimuler derrière sa grâce ensorcelante. Red vénérait trop sa génitrice pour l’admettre, et le Second Conseiller était assez avisé pour ne pas débattre de ce sujet sensible.

Il était vrai que la reine se plaisait à discutailler des prix des articles qu’elle s’offrait. Lorsqu’elle gagnait une joute honorable avec un marchand opiniâtre, ce dernier en repartait heureux. Elle se montrait triplement généreuse au moment de régler, pour récompenser le commerçant de s’être avéré bon adversaire. Comment avait fonctionné cette femme restait encore un mystère pour Jeff.

Bien des commerçants avaient été abasourdis de réaliser qu’ils échangeaient à leur insu avec la souveraine. Dans son espièglerie, elle se déguisait en servante et faisait passer son fils pour sa fille. Rien d’étonnant à ce que ce dernier ait développé ce penchant du travestissement.

Red n’y voyait aucun inconvénient du moment qu’il l’accompagnait. Tandis que sa génitrice conversait chaleureusement avec les itinérants, lui s’imaginait vivre des épopées à travers les échoppes. Sous les auvents, derrière des paravents, s’ouvrait un monde aux milles merveilles, de soie, de lin, de laine, de coton, de couleurs bigarrées, unies ou moirées. Il ne savait pas toujours si le voile suspendu à la tonnelle qui protégeait du soleil un achalandage révèlerait un univers de fourrures chaudes, de tissus nobles, de textiles fluides, lourds, rêches ou doux.

Aujourd’hui encore, le chant des rideaux de perles de bois à l’entrée des comptoirs du quartier de l’artisanat lui était agréable. Là s’étirait une procession d’ateliers tels des baraques d’une petite cité du savoir-faire. On allait de la boutique de l’orfèvre à celle du serrurier, du parfumeur au fabricant de savon, de la tresseuse de paniers au tanneur en passant par le cordonnier.

L’odeur du cuir neuf, ciré, les effluves de peaux parfois agressifs, rassuraient Red. Il reconnut celle caractéristique du cuir de skeyf, que l’on disait le plus résistant et de ce fait le plus noble. Red crut retrouver son âme d’enfant quand lui parvint le fumet appétant des pâtisseries, de l’autre côté du canal séparant le secteur de l’artisanat de celui réservé aux denrées comestibles.

Il savait qu’au détour des chalands de sucrerie, des étals de fruits muris par le soleil mêlaient leur parfum aux exhalaisons du flot grouillant, transpirant, ou se protégeant d’une ombrelle, de servants et de valetaille choisissant avec soin les ingrédients du repas ou du festin organisé par les seigneurs, des épouses, des pères de famille, des sœurs, des frères, venus se procurer de quoi nourrir les leurs. Que ce soit en le payant ou le dérobant.

Le lieu était saturé de couleurs et d’arômes. À l’époque, il se trouvait toujours une vendeuse pour lui offrir un fruit, ravie de faire plaisir à une jolie petite fille noble. Red souriait et se gardait bien de souligner la méprise. Il avait été heureux. Ces souvenirs avaient une saveur douce-amère aujourd’hui. Mais l’esprit de la place du marché n’avait pas changé.

Les chalands arboraient de nouvelles couleurs ; il y avait plus d’éventaires que par le passé ; l’ombre des figuiers plantés par paires le long des allées qui rayonnaient de la place centrale, était plus grande ; mais le mouvement, le rythme, la musique du marché, était le même.

Le staccato des sabots d’un cheval de coursier de la poste, qui traversait à vive allure l’avenue parallèle au canal ; le trafic des charrettes dont les roues cahotaient sur les dalles, chargées de vivres et de la poussière de la campagne ; les porteurs à l’arrêt, hurlant après le chariot qui gênait le passage ; les cris noyés dans les hennissements, braiements et beuglements des animaux ; le vol des pigeons au-dessus des terrasses de salons de thé, en dessous desquels les marchands de fleurs tenaient boutique.

Vieux et jeunes racolaient à qui mieux mieux, chacun vantant une qualité que ne possédait pas son voisin. Des enfants se faufilaient entre les clients, qui rapportant une commission, qui allégeant de leurs bourses quelques propriétaires distraits, qui jouant à la balle, qui sautillant entre les veinules des margelles des caniveaux gorgées de coulées de liquide sucré attirant les abeilles, ou de sang attirant les mouches.

Red s’égaya comme jadis devant l’étalage d’un marchand de sables. Il y en avait de toutes les couleurs. Les plus remarquables étaient le noir authentique des déserts de Sandres, le blanc éclatant originaire d’Askheron, le rouge et le jaune flamboyant des carrières des Vyrez, et assurément le bleu azur, résultant d’un excès d’azurite, que l’on trouvait dans les mines de Minerya.

Au loin, les citernes d’eau scintillaient au soleil. Mais leur éclat était pâlot à côté des toits sphériques des quatre temples de la Tour Blanche du palais, visibles où que l’on soit dans le marché. Par ciel dégagé, la réverbération sur les coupoles de verre dans leur armature de métal aveuglait littéralement, lorsqu’on commettait l’imprudence de les contempler plusieurs secondes. On saisissait mieux leur beauté par temps couvert.

Mais ce jour-là, la chaleur justifiait que les vendeurs de boissons soient pris d’assaut. Il y avait moins de monde sous le grand tamarinier planté au milieu de la place, où se tassaient habituellement un troupeau de badauds venus assister au spectacle de quelque saltimbanque.

À ce même endroit, Red avait rencontré Owlz. Il n’avait pas eu conscience alors, de sa grâce. Croiser la route de ce Barde dont la renommée s’étendait sur tout le continent relevait de la même chance que de tomber sur un trèfle à quatre feuilles. Étrange personnage et très demandé, Owlz n’aurait dû officier que dans les cours les plus fastueuses, mais l’homme avait la réputation de dénigrer la noblesse qui ne l’en désirait que plus.

Devenu roi, Red ne pouvait plus s’adonner à ce genre de loisir. Accéder au trône s’accompagnait non seulement de responsabilités, mais surtout de risques, dont celui de se faire assassiner. Les milices contestatrices se réjouiraient qu’il succombe à un « accident » sur la place publique. Ne comptant pas leur donner ce plaisir, Red évoluait le plus souvent entre les murs de son palais. Aujourd’hui était exceptionnel. Il avait rendez-vous avec sa destinée à l’extérieur de sa cage dorée.

— Il est beau, ce tissu, remarqua-t-il.

La brillance et la noblesse de la soie mauve avaient séduit son œil. Il refusa à Jeff le droit de la lui apporter, s’approchant de lui-même du chaland.

— Magnifique soie venue de Sandres, vanta la marchande. Très beau pour vous. Votre peau sublime, ma noble dame.

— Merci. Vous n’êtes pas d’ici, dit-il à titre rhétorique. D’où venez-vous ?

— De Sulze, ma… euh…

La jeune femme battit des paupières, interloquée par la voix masculine de celui qu’elle avait pris pour une belle dame. Red lui sourit avec indulgence.

— Appelez-moi comme bon vous semble. Ça m’amuse, au fond, fit-il avec un clin d’œil pour le plaisir de la voir s’empourprer. Sulze..., répéta-t-il songeur, la capitale de Sandres n’est pas la porte à côté. Vous avez fait le voyage seule jusqu’ici ?

Il avait noté qu’elle n’avait aucune aide. En général, les commerçantes avaient une ou deux suivantes ou des apprentis, voire des enfants les aidant dans leur métier. Sinon, elles accompagnaient leur époux. Le commerce était plutôt affaire de famille dans le royaume.

— Non, pas venir seule. Passeurs aider moi depuis Orsei.

— Vous avez traversé tout Maar ? s’étonna Red, envieux.

— Oui, très bons Passeurs à Orsei. Guerriers Whites protéger cargaison des brigands.

— Je dois les remercier dans ce cas. Sans eux, je n’aurais probablement pas eu le loisir de m’offrir cette magnifique étoffe. Pourrais-je avoir tout le rouleau ?

— Tout le rouleau ? répéta-t-elle, avec de grands yeux incrédules.

Cela faisait dans les cents mètres de soie ! Elle haussa finalement les épaules. Vu l’allure de l’homme et son impressionnante escorte, nul doute qu’il s’agissait d’une personnalité excentrique, riche et puissante. Il y avait moyen de faire une belle affaire.

— Six mille cinq cents maarks, Messire.

Red allait demander à Jeff de s’en charger, quand la moue renfrognée de Dame Rozès l’arrêta. Il toisa la marchande.

— Ce prix est-il raisonnable ?

— Si fait, Messire, insista-elle sans hésiter.

Si elle voulait le rouler, Red n’en saurait jamais rien. Elle ne répondrait certainement pas « non » à sa question. De toute façon, peu importait le prix. Même totalement déraisonnable, il aurait son gigantesque rouleau de soie. Will allait en sortir un chef-d’œuvre. Il ne chicanerait pas pour quelques milliers de maarks, il était roi, pardi !

Sauf qu’il exécrait par-dessus tout être pris pour dupe. Bien des hommes avaient essayé. Certains n’étaient plus là pour attester de la jobarderie ou non de sa Majesté. Cette femme savait-elle à quoi elle s’exposait ? En même temps, comment s’en douterait-elle ? Ce serait injuste de lui en vouloir. Il choisit de laisser couler, mais l’épouse de Solomon intervint :

— C’est un prix inacceptable, même pour un rouleau de cette taille. Comment osez-vous croire que vous pouvez voler sa…

Un regard de Red et Jeff la fit taire d’un geste abrupt de la main. Les instructions avaient été claires quant au silence sur son identité. De plus, savoir rester à sa place était un signe d’intelligence. Red avait en horreur ces gens qui se ne se sentaient plus en partageant la compagnie du roi.

Qu’on l’ait vu au Colisée d’Oram aujourd’hui ne signifiait pas que l’on était capable de le reconnaître au premier coup d’œil. Le bazar ne jouxtait pas l’amphithéâtre, sans compter qu’il discutait avec une étrangère. Pour la commerçante au départ et pour beaucoup d’autres, il était une grande femme de la noblesse, entourée de sa suite.

La Sandriane campa sur ses positions, avec l’assurance que conférait la franchise, persuadée d’être dans son bon droit en défendant ce prix.

— Moi pouvoir baisser à six mille quatre cents, grand minimum. Sinon perte. Taxes trop chères ici. Mais vraiment très bon tissu pour vous, Messire. Trouver pas mieux pour votre jolie peau. Pas obligé prendre tout rouleau. Offrir vous cadeau de çui-ci, dit-elle en choisissant un petit rouleau de tissu écarlate. Aller bien avec vos cheveux de feu. Si on être Orsei ici, moi dire quatre mille cinq cents, Messire.

— Ah oui ? Et pourquoi cela ?

Elle le dévisagea, perplexe. De toute évidence, elle ne comprenait pas l’étonnement de son client.

— Tout le monde savoir que là-bas, taxes pas chers du tout ! Si moi épouser Orseian, taxes s’alléger encore.

Cette fois, la perplexité fut le lot de Red qui dévisagea Jeff. Les taxes maarianes fluctuaient non seulement en fonction des provinces, mais aussi du statut marital et de l’origine étrangère ? Quelle était cette absurdité ?

— Votre… seigneurie, commença Jeff avec réserve, il semble que la conjoncture politique fasse…

— L’incertitude de cette réponse m’insupporte, Jeffrey, le coupa-t-il, agacé. J’en veux une précise, comme celle de la dame, ajouta-t-il avec tempérance lorsque son conseiller se tendit. Pourquoi ce fossé entre les taxes d’Orsei et de Raam ?

Jeff fut bien embarrassé pour répondre. Il ne pouvait décemment discourir sur le système des taxes et impôts là, sur commande, sur la place du marché, en présence d’un maître de ludus, son épouse et leur suite. Le regard qu’il lança à Red lui fit comprendre le message. Mais ce n’était que partie remise. La marchande lui vint un peu en aide.

— Messire, venir ici être de plus en plus dangereux. Mais nous venir quand même, parce que très bons clients apprécier produits que nous vendre.

— Dites plutôt qu’ils ont de grosses bourses, souligna Red, amusé.

— Moi pas vouloir manquer de respect.

Sa soudaine timidité ne masqua pas son sarcasme. Le roi ordonna :

— Parle, je t’écoute.

Son ton autoritaire parvint à rester engageant. Elle avait tout l’air d’une pie qui se ferait un plaisir de l’instruire sur les réalités de son royaume. Non que vivre reclus au palais de Rubis lui donne une conception utopique du monde, mais il gérait les choses tellement à distance qu’elles lui semblaient quelquefois abstraites. Tant qu’elle ignorait s’adresser si familièrement au roi, la vendeuse aurait la langue moins engourdie de déférence et de crainte.

— Guilde des Passeurs demander prix fort si cargaison être précieuse, ou très populaire chez les riches. Comme çui-ci, fit-elle en englobant son chaland d’un geste. Parce que Allégeurs pas hésiter à tuer pour voler. Ensuite, quitter Orsei demander longue préparation à l’avance, parce que forêt et rivières à traverser, et beaucoup maladies. Donc Guilde des Médicures envoyer aussi ses gens. Et Médicure pas gratuit. Après, ville de Blame demander droit de passage pour atteindre grande ville d’ici, et péage pas donné. Sinon militaires refuser de laisser passer. Et enfin, ajouter taxe de la capitale, et ça donner six mille cinq cents maarks le rouleau de soie. Mais vraiment très belle soie. Soie de princes et princesses, Messire.

— Je vous crois. Je vous le prends à sept mille, ainsi que celui que vous m’offrez. Mettez cela sur le compte de votre franchise et vos beaux yeux.

Elle s’empourpra, radieuse.

— Messire être trop bon !

Red chargea Jeff de gérer l’affaire et revint à ses futurs hôtes, tout sourire.

— Si on y allait ?

Les épaules du couple Rozès s’affaissèrent de soulagement. La bourde de madame avait été oubliée. Mais ils déchantèrent vite de s’être sorti de la tête que sa Majesté ne se déplaçait pas pour souper avec eux. Il venait les déposséder de leur bien le plus précieux.

TBC - part 3


POINT HISTOIRE

Royaume : Sandres

Capitale : Sulze

Régime: Sultanat

Royaume limitrophe du sud-est de Maar, il est encore appelé le Royaume des Sables. C'est une contrée désertique de sables noirs, dont la population est principalement nomade.


Texte publié par EPICE, 5 janvier 2017 à 12h23
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