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tome 1, Chapitre 3 « La Centrale » tome 1, Chapitre 3

Jane était arrivée dans la ville il y a de cela une heure et elle n’avait vue personne. Elle avait interrogé chaque passant en vain. Une rage intérieure commençait à se manifester et elle dû se mordre la lèvre pour ne pas hurler. Elle avait les nerfs à vifs et appréhendait la réaction de la Centrale si le sujet n’était pas récupéré ! Elle entendait des bruits de pas sur le sol maintenant recouvert d’un duvet blanc, Marc.

Arrivant à la hauteur de Jane, Marc du reprendre son souffle pendant quelque seconde avant de pouvoir parler.

« Alors ?

Rien. Répondit-elle en baissant les yeux.

Merde ! Est-ce que tu sais dans quel pétrin on est Jane ! Ses mains tremblaient, sa voix également… Il devait se contenir depuis un moment et Jane remarquait qu’il était également à cran.

Bien sûr que je le sais idiot ! Comment cette gamine a pu filer comme ça ! Si on ne la retrouve pas elle va mourir dans les deux seconde après l’apparition du soleil et ça…. Ça signifie notre mort à tous les deux ! Sifflait-elle entre ses dents.

J’ai eu Mandy au téléphone quand j’ai essayé de joindre la Centrale…

Et….

On est mal. Si le Boss s’aperçoit qu’on l’a perdu… Ah je te jure que si je la retrouve je lui fracasse les os ! Crachait-il.

Tu ne devrais pas dire ça ! S’il t’entendait et qu’il arrivait quoi que ce soit à Maria se serait tes os qui seraient en miette. On ne doit pas la toucher, elle lui appartient.

Uhm… Bon de toute façon Mandy a déjà lancée le code rouge donc il ne devrait pas tarder à être au courant. Pour le moment on ne peut rien faire, il fait noir, froid et j’ai les poumons en feu. M nous attend au QG espérons seulement le la gosse sera abritée de la lumière demain.

Bon ! Allons voir la faucheuse Marc ! Déglutit-elle.

J’arrive… »

Tous deux se dirigeaient vers la Golf noire de Marc afin de retourner à la centrale ou la mort les attendaient. Ils en étaient certains se serait leur dernière nuit !

La Centrale était une grande bâtisse dont les murs étaient crépis d’un beige hideux, craquelant par endroits.

« Quelle épave ! » pensait Marc.

Il y avait plusieurs bâtiments ou sections qui comportaient chacune des catégories de patients très « Spéciaux ». Logée dans les montagnes des Monts Yūbari elle était à un peu plus de 70 kilomètre de Sapporo. Le décore était assez bleffant mais à la vue de cet immeuble imposant, celui-ci était brisé par ce qu’il s’y tramait. Les barbelés, les nombreuses portes verrouillées et les lignes à haute tension de partout laissaient imaginer le pire. Si nous étions dans un film, rajoutez de gros nuage gris, de la pluie et des éclairs et c’est la scène parfaite pour une scène d’épouvante.

Après avoir passé les cinq portes de sécurité, Marc et Jane se garèrent sur l’une des places du parking qui donnait sur le bâtiment principal avant de pénétrer l’endroit. Dans les couloirs, les échos des portes qui claques et des grognements étaient omniprésent. Marc en avait l’habitude et continua jusqu’au bureau de Mandy suivit par Jane. Juste avant d’atteindre la pièce, Mandy déboula devant Marc.

« Ah ! Vous êtes là ! Soufflait-elle. Le boss vous attend dans son bureau et….

Une infirmière accourut dans la direction de Mandy avant de lâcher : Le Patient VLD025 s’est échappé ! il n’est plus dans sa cellule…

Quoi ?! Mais c’est pas vrai ! cria Mandy. Comment a-t-il pu sortir de là ! Les gardiens… Elle les cherchait du regard… Où sont les GARDIENS !!!!

Justement…. Reprenant haleine. Ils… Ils sont morts madame.

Comment ça mort ? S’exclamait-elle les yeux écarquillés.

La…. La gorge arrachée Madame. La pauvre femme dû se retenir de ne pas vomir sur Mandy en se remémorant les terrifiantes images de ces hommes.

Mon Dieu… Mandy plaqua sa main sur son front pour se calmer. Elle reprit ses esprits et se retourna vers Marc et Jane. Vous deux je vous laisse informer le boss et vous faire sermonner je dois régler cette affaire !

Pas de soucis ! Ironisa Marc tout de même soucieux de son sort. »

Mandy et l’infirmière partirent en direction du secteur Ouest tandis que Marc et Jane, eux, continuaient dans l’allée centrale.

Sur la porte était écrit: « Bureau générale de John Seiku ». Marc déglutit avant de toquer. Derrière la porte une voix sèche les autorisa à entrer. C’était une grande pièce où était entreposée de nombreux livres rangés sur des étagères. Au centre se trouvait un grand bureau parsemé de documents, stylos et papiers de chocolats. Derrière, un homme, vieux, l’air sévère. Cheveux grisonnant, la peau couverte de rides, n’arrangeait en rien son portrait de bourreau. C’était lui ! John le Tyran, le tortionnaire. Beaucoup de rumeur courait sur son sujet et elles n’étaient pas toutes roses. Il inspirait la crainte, la mort. Il n’avait aucune sensibilité pour ses patients ni pour son personnel. Il dirigeait son établissement d’une main de fer. Le sang de Marc se glaça au moment où les yeux du Tyran se posèrent sur lui.

« Alors voilà mes deux scientifiques « préférés ». Il toussota dans son mouchoir avant de reprendre. Comment une telle chose a pu se produire ?

Marc regardait ses pieds tandis que Jane enroulait des mèches de cheveux autour de son doigt.

Je… Je suis vraiment désolé John je n’aurais jamais pensée que…. Débita Jane à toute vitesse avant que John ne la coupe.

Marc ? Aurais-tu quelque chose à dire toi aussi ?

Je… Je suis désolé. Soufflait-il.

Malheureusement vos excuses ne vont me servir à rien. Il soupira, regardant dans le vide sans doute réfléchissait-il déjà au châtiment qu’il leur réservait. Vous venez de laisser s’enfuir la plus belle créature que je n’aurais jamais plus l’occasion de voir. Quel gâchis ! Cette pauvre petite va mourir avant même d’avoir pu être examiner de l’intérieur… En disant cela, il manipulait son stylo à la manière d’un chirurgien et son bistouri. Vous comprenez le problème que j’ai maintenant ?

Oui… Dirent Marc et Jane décontenancés.

John était perdu dans ses pensées quand Jane décida de parler.

Monsieur, nous devions vous dire que le Patient VLD025 s’était lui aussi échappé.

Pardon ?! Qu’avez-vous dit ? il fut pris de vertige avant de se redresser.

Une infirmière est venue l’annoncer à Mandy en expliquant que les gardiens avaient été tués et que le patient n’était plus dans sa cellule.

Alors comme ça il a réussi… John fut pris d’un éclat de rire à n’en plus finir. Il s’est enfin décidé… Ça va être intéressant.


Texte publié par Hikarie-Cho-san, 29 janvier 2017 à 17h31
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