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tome 1, Chapitre 1 tome 1, Chapitre 1

Une fois la nuit tombée la jeune femme s’était changée, abandonnant robe et jupons pour une tenue plus adaptée à ses occupations nocturnes. Elle était alors sortie discrètement du palais, évitant les patrouilles de gardes et autres domestiques pas encore couchés, ou commençant déjà leur journée. Un léger vent soufflait, faisant osciller mes branches des rares plantes poussant dans la cour. Elle avait dû escalader l’enceinte du château, qui devait bien faire près de 4 mètres de haut. Heureusement, la lune était cachée par des nuages, accentuant les ombres et permettant à la jeune femme de mieux se dissimuler parmi elles.

Une fois l’obstacle franchi, elle avait rabattue sa capuche sur sa tête, cachant son visage, puis c’était ensuite dirigée vers le village qui s’étendait au pied du château d’un pas vif, mais pas trop afin de ne pas attirer inutilement l’attention. Elle contourna la place du marché et s’éloigna du quartier réservé aux cultes pour atterrir dans celui abritant les habitants aux revenus élevés sans posséder de titre. Elle rasa les murs des maisons, passant d’une ombre à l’autre tout en guettant d’éventuels gêneurs qui décideraient de profiter de la douceur de la nuit sur leurs petits balcons.

Un bruit provenant de derrière elle l’inquiéta, mais elle se reprit aussitôt. Il était impossible que quelqu’un la suive. Elle se retourna tout de même et vit un chat s’enfuir dans la pénombre d’une ruelle adjacente. Elle se remit en route et fit toutefois quelque détour afin de semer d’éventuels poursuivants. Mieux valait être prudente. Elle atterri enfin dans le quartier le plus malfamé, plus bas dans la vallée, là où se regroupait toute la sale vermine. C’était là-bas qu’elle devait rejoindre son client, celui qui avait payé une bonne somme de pièces en or pour qu’il arrive malheur à la reine.

La jeune femme avait rendez-vous dans une petite auberge au doux nom de « La Mouche malade ». Vue de l’extérieure, avec son torchis qui partait en morceaux et les piliers en bois vermoulus, c’était un miracle qu’elle tienne encore debout. Mais une fois à l’intérieur cette impression changeait. Un feu crépitait dans l’âtre où un cochon était en train de rôtir. Plusieurs personnes étaient déjà attablées et semblaient passer un bon moment.

Toutefois, l’ambiance joyeuse ne trompa pas la jeune femme. Elle détecta des coups d’œil dans sa direction, parfois curieux, d’autres fois plus agressives. Elle fit comme si de rien était et prit une table légèrement dissimulée dans l’obscurité et d’où elle pouvait surveiller la porte, tout en ayant une vue d’ensemble du reste de la pièce. Elle n’avait rencontré son client qu’une seule fois auparavant, mais elle le reconnu aussitôt qu’il franchit le seuil de la taverne. Aussi petit que large, légèrement voûté, il dissimulait son visage sous un horrible petit chapeau de paille. La femme de l’aubergiste vient lui prendre la vieille cape miteuse qu’il avait sur les épaules. Peu de temps avant, il s’était mis à pleuvoir à grosses gouttes et cette dernière était trempée.

L’homme lança un regard alentour. Au milieu de la pièce quelques paysans jouaient aux dés, tout en descendant bière sur bière et en bavardant bruyamment. Près de la cheminée, un ménestrel tentait de faire entendre sa chanson par-dessus le vacarme environnant. Un peu plus loin une femme était assise sur les genoux d’un homme qu’elle identifia comme mercenaire à sa façon de se tenir. Il avait glissé sa main sous sa jupe. Vu le regard enfiévré qu’il lui adressait, ces deux-là n’allaient pas tarder à se trouver une chambre.

La jeune femme se réjouissait d’un tel raffut. Ce qu’elle et son client avaient à parler ne devait pas être entendu par quelqu’un d’autre. Voyant que l’homme ne l’avait toujours pas trouvée, elle leva le bras et lui fit un signe discret, mais qui suffit à attirer son attention.

L’homme s’installa en face de la jeune femme. Elle en profita pour le détailler une nouvelle fois. Sa peau était brûlée par le soleil et ses mains raidies par le passage du temps. Il était assez mince, mais tout en muscles. Ses cheveux presque blancs étaient ramenés en une queue de cheval et descendaient dans son dos. Un nez court et aplati trônait au milieu de son visage carré et ridé où étaient plantés des yeux tombants. Un petit garçon passa pour prendre leur commande, puis disparu dans une salle derrière le comptoir.

Elle vérifia de nouveau que personne ne s’intéressait à eux et lui fit signe que c’était bon. Il prit aussitôt la parole.

— Avez-vous fait votre travail ?

— Oui. D’ici à demain, toute la contrée sera au courant.

— Bien.

Il se tordit les doigts et après un léger silence il reprit.

— Puis-je vous demander comment vous avez fait ?

— Certaines choses doivent rester secrètes.

— Je comprends. Pardonnez mon impolitesse.

— Parlons d’autre chose, avez-vous le reste de l’argent ?

— Oui, tenez.

L’homme plongea sa main dans une sacoche de voyage accrochée à sa ceinture et en tira une bourse en cuir bien remplie. Il balança le petit sac sur la table, où il atterrit avec un bruit métallique.

— Vous pouvez vérifier, le compte y est.

— Je n’en doute pas. Personne ne serait assez fou pour penser m’arnaquer de la sorte.

— L’affaire est donc terminée. Je vais vous laisser.

Elle trouva étrange son comportement.

— Vous ne restez pas manger ce que vous avez commandé ?

— Je préfère éviter qu’on me voie avec vous…

Effectivement, elle comprenait que plus ils seraient vus ensemble et plus elle courait de risques si la vérité éclatait. Elle lui adressa un sourire tout professionnel, ne dégageant aucune chaleur.

— Au plaisir de vous revoir alors.

— Je ne préférerais pas.

L’homme s’était levé, avait attrapé sa cape devant la cheminée, puis était sorti. Il n’avait pas encore fermé la porte que la jeune femme déversa le contenu de la bourse et compta les pièces, contrairement à ce qu’elle avait dit plus tôt. Elle n’était pas idiote. Heureusement, la somme était bien là, dans son intégralité. Elle avait tout juste eu le temps de tout ranger que le petit garçon apparu avec deux plats. Bien qu’il ne dise rien, son interrogation sur la disparition de l’homme avant d’avoir consommé ce qu’il avait demandé était inscrite sur son visage.

— Tiens bonhomme.

La jeune femme avait offert le repas supplémentaire au petit et avait tranquillement dégusté le sien, étrangement bon malgré le nom de l’auberge, avant de repartir vers le château. Elle passa aisément entre deux gardes et gagna sa chambre. L’aurore commençait déjà à poindre quand elle put enfin se coucher, après avoir minutieusement caché son trésor. Toutefois, la jeune femme fut bien vite tirée d’un sommeil bien peu réparateur par des coups frappés à sa porte.

— Ma dame ?

La jeune femme se frotta les yeux, jeta un coup d’œil par la fenêtre. Le soleil était encore bas à l’horizon. La femme grommela un chapelet de jurons et passa une robe de chambre, puis ouvrit la porte.

— Qu’y a-t-il Gus ? Cela doit être grave pour que tu viennes me réveiller si tôt.

— Votre présence est requise dans la grande salle.

— Et qui donc me demande ?

— Euh… C’est le roi, ma dame.

Le garçon baissa la tête et garda le regard fixé sur ses chaussures. Il était de notoriété publique que le roi et la dame qu’il sert ne sont pas en très bon terme. Toutefois personne dans le palais ne savait pourquoi. Il y a bien quelques rumeurs qui courraient. Parmi elles il y avait le fait qu’ils seraient d’anciens amants, ou bien que la jeune femme serait la fille illégitime du roi, et bien d’autres colportages, mais personne n’y prêtait vraiment attention.

— Oh ! Il faut donc que je me dépêche de me préparer alors. Il ne serait pas convenable de faire attendre sa seigneurie. Demande donc à une servante de me monter un baquet et des seaux d’eau chaude.

— Je ne pense pas que ce se soit ce qui va le plus vite…

— Je ne t’ai pas demandé de penser. Maintenant, va !

La jeune femme referma la porte et se dirigea vers son coffre. Elle en sortie toutes les tenues qu’elle possédait, et se demandait laquelle prendrait le plus de temps à enfiler. Elle jeta son dévolu sur une robe d’un violet profond qui était rehaussée d’une blouse bleu roi. Mais ce que la jeune femme préférait était tous ces petits lacets au niveau de la poitrine et le long du dos. Il faudrait un bon moment pour que Gus ou une quelconque servante arrive à bout de tous ces nœuds.

Une fois le baquet placé devant la cheminée, la jeune femme renvoya la servante et pris tout son temps, se prélassant dans l’eau chaude. De petits pétales de rose d’un rouge cramoisi y flottaient en toute liberté et dégageaient un doux parfum. La jeune femme pris soin de se laver les cheveux et de masser ses quelques muscles encore légèrement endoloris de l’escalade de la veille. Elle sortit finalement de son bain puis pris le tissu moelleux qui était étendu près du feu et s’enroula dedans. Enfin, décidant qu’elle avait suffisamment fait patienter le roi, elle appela Gus pour l’aider à finir de s’habiller, noua ses cheveux en un chignon savamment pensé, puis se dirigea d’un pas traînant vers la salle du trône.

La pièce était plus longue que large, des colonnes soutenaient le balcon qui courait autour de la salle. Cet étage servait principalement lors des grandes assemblées et des banquets, permettant à tous de pouvoir admirer le Haut-Roi. Car en plus d’être le souverain de la province d’Ernel, Roth Delark était aussi celui des dirigeants des autres royaumes d’Ataria.

Les années commençaient à se faire ressentir, faisant grisonner sa chevelure autrefois aussi noire qu’une nuit sans lune. Ces yeux légèrement écartés a l’iris bleu pétillaient toujours de vitalité. Son nez retroussé lui donnait un air enfantin que démentaient les rides présentes au coin de ses yeux et de sa bouche.

— Mon bon roi m’a fait mander ?

Le roi était prostré sur son trône, en haut d’une volée de marches. Arrivée au pied des escaliers, la jeune femme exécuta une révérence parfaite. Toutefois, elle garda les yeux plantés dans ceux du roi, un outrage qu’elle seule se permettait.

— En effet Dame Azeo. Mais cela fait déjà des heures.

— Je m’excuse de ce petit désagrément, mais je me devais d’être présentable pour sa seigneurie.

Il poussa un soupir las. Il savait qu’elle l’avait fait exprès et commençait à en avoir assez de la voir sans cesse défier son autorité.

— Certes. Enfin passons. Si je vous ai convoquée, c’est pour vous annoncer une bien triste nouvelle. La reine de ce château, ma femme, n’est plus. Elle s’est éteinte la nuit dernière.

— Comme c’est affreux.

Néanmoins, rien dans l’attitude de la jeune femme ne confirmait ces dires.

— Surtout que sa mort est bien mystérieuse. Les prêtres n’ont trouvé aucune cause expliquant son décès.

— Je ne suis pas une fervente croyante, mais si elle est morte, c’est que son heure avait sonnée et que les dieux l’on rappelée auprès d’eux.

— Peut-être bien...

Le roi se frotta le menton d’un doigt, l’air songeur. Puis il reprit :

— Un grand bûché funèbre aura lieu d’ici à deux semaines, de quoi laisser le temps aux prêtres de lire les derniers sacrements et de préparer le corps pour son dernier voyage. Toutefois, j’ai besoin que quelqu’un aille prévenir la famille de ma défunte épouse...

Il se tapota pensivement le menton.

— Où voulez-vous en venir ?

— Cette personne doit avoir toute ma confiance. C’est pourquoi mon choix s’est posé sur vous.

Il fit une brève pause afin d’observer sa réaction et un sourire fleuri sur ses lèvres face à ce qu’il voyait.

— Dès demain vous ferez route pour les montagnes du Nord, dans la contrée de Treinat avec un petit groupe de soldats.

— Est-ce un ordre ?

Elle avait serré les dents en entendant cette annonce et tous son corps c’était raidi. S’avait-il quelque chose ? Pourquoi voulait-il l’éloigner du château ? Elle ne laissa rien paraitre de son trouble intérieur.

— Effectivement.

— Bien, mon roi.

Elle insista sur ce dernier mot, y déversant toute la haine qu'elle ressentait en ce moment. Elle n'avait jamais aimé qu'on lui donne des ordres et encore moins quand elle ne pouvait rien faire pour s'y soustraire.

— Vous pouvez disposer.

Le roi fit un petit signe de la main et la jeune femme se retira. Elle fulminait. Pourquoi le roi l’avait choisie elle ? Elle, parmi tant d’autres nobles de la cour ? Pourquoi ne faisait-il pas appel à un messager ou bien à une délégation de diplomates ? Enfin, tout n’était pas si mauvais. Cela lui permettrait de se faire oublier un certain temps. Après l’assassina de la reine, elle en avait bien besoin.

Le voyage jusqu’aux montagnes devait durer 3 jours. En prévision de son départ, Azeo avait fait charger dans la petite roulotte, qui lui servirait de lieu de couchage, car il aurait été indécent qu’une noble dame couche à même le sol, tout ce qu’elle savait lui être nécessaire. Soit : ses armes, plusieurs dagues et poignard de différentes tailles, quelques plantes séchées accompagnées d’un mortier et de son pilon, ainsi que quelques fioles contenant divers poisons. Le strict minimum, de quoi assurer quelques missions.

Elle avait bien sur dissimulé le tout dans sa malle à vêtements, parmi divers jupons. La jeune femme savait qu’aucun homme de la suite n’oserait ne serait-ce que penser à fouiller ses affaires. Ils avaient bien trop peur d’elle, et à juste titre. Elle n’hésiterait pas à se débarrasser d’une personne qui aurait découvert son activité secrète. Il est fort simple de faire passer un assassinat en simple accident durant un tel voyage. Tomber d’une falaise, un coup de sabot par un cheval devenu fou, ou bien encore gouter à de mauvaises baies… Les possibilités étaient multiples durant une telle excursion.

La jeune femme avait décidé de monter à cheval, malgré les protestations des soldats. Même Gus avait paru indigné qu’elle agisse de la sorte, or il était habitué à toutes ces frasques. D’après eux, une femme ne savait pas monter, surtout avec leurs jupons bouffant. Elle s’était donc délectée de leur surprise lorsqu’elle était apparue, vêtue de son pantalon de cuir, de ses bottes légèrement renforcées et de sa tunique en toile. Rien de bien convenable pour une noble dame, mais très pratique pour résister aux aléas de la chevauché. Toutefois, le jeune page avait insisté pour qu’elle porte un corsage, seul point sur lequel il n’avait pas cédé.

La troupe partit le soir même, alors que le crépuscule tombait déjà. L’un des soldats s’était rapproché de la jeune femme. Il s’agissait du capitaine en charge de la surveillance de la frontière entre Ernel et Treinat. Bien que les deux provinces soient en bon terme, des patrouilles contrôlaient les lieux de passages. Les habitants pouvaient circuler librement entre ces deux royaumes, ce qui n’était pas le cas pour les autres provinces. La barrière naturelle qui délimitait les deux provinces était constituée par deux puissants massifs montagneux. Une vallée étroite était le seul moyen de passer entre en plus des chemins empruntés par les contrebandiers. C’était dans a cette endroit de forts passages que c’était établi un petit village, regroupant principalement des marchands ainsi que la tour de garde.

Elle reporta son attention sur l’individu. Il se renait le dos droit, rigide et il se dégageait de lui une aura d’autorité.

— On s’arrêtera dans l’une des auberges situées au fond de la vallée. On ne devrait pas mettre plus de quelques heures pour atteindre l’endroit voulu.

— Nous voyagerons donc de nuit ?

Il la dévisagea comme sil elle était une idiote et la regarda de haut quand il expliqua.

— Le décès de la reine n’est pas encore connu des villageois. Il faut donc se montrer un minimum discret avant l’annonce officielle pour éviter toute émeute.

— Je comprends.

Talonnant son cheval, l’homme repris sa place à la tête de la file. Le temps passa sans qu’une parole ne lui soit à nouveau adressée. Elle en profita pour observer les habitudes de chacun. L’un d’entre eux n’arrêtait pas de raconter des blagues, arrachant parfois un sourire à la jeune femme. Un autre se retournait sans cesse et lui jetait des petit coups d’œil peut discret avant de rougir et de se retourner. Une bonne camaraderie s’était établie entres les soldats.

Une fois arrivé à l’auberge, ou tout du moins un bâtiment décrépit qui s’en rapprochait légèrement, la jeune femme ne savait si elle devait être déçu ou bien en colère. En effet, la pension remplissait tout ce qu’on pouvait attendre d’elle. La crasse des précédents occupants recouvrait tout le mobilier, le sol n’avait pas connu d’autre liquide que de la bière depuis bien longtemps et une odeur rance de sueur flottait dans l’air alourdit par la fumée. Le pire avait été les lits. De simple baluchon d’une paille qui devait être là depuis la construction de l’auberge et pourrissait. Des taches, dont la jeune femme se refusait de savoir d’où elles provenaient, recouvrait le semblant de couverture.

En soulevant la toile, une multitude de petit insectes se mirent a rampé pour fuir l’inattendu occupante du lit, faisant pousser un léger crie à la jeune femme, ce qui l’énerva d’autant plus. Trop, c’était trop. Elle préférait passer la nuit à la belle étoile plutôt que dans de telles conditions. C’est donc ce qu’elle fit, après avoir fait une petite scène d'indignation. Elle se devait d'agir comme une noble dame. De plus, elle avait développé un profond dégoût pour les insectes durant sa jeunesse. Le lendemain, lorsque les soldats la découvrir en train de seller son cheval à l’aube, personne ne lui posa de question mais elle savait que beaucoup s’interrogeaient.

Le reste du voyage fut plus calme et le chemin de plus en plus abrupt. Au cours du second jour, alors qu’ils traversaient un bois, un groupe de bandits avait tenté de leurs soutirer de l’argent pour passer, les prenant surement pour des marchands à cause de la roulotte. Ils avaient bien vite palis quand tous les soldats tirèrent de leurs fourreaux des épées aux lames effilées. Le soleil vient même s’accrocher à l’une d’elle, la rendant encore plus terrifiante.

Les attaquants avaient pris leurs jambes à leur cou et fuirent en abandonnant l’un de leur camarade au passage, le malheureux s’étant pris les pieds dans un talus herbeux. Il s’était recroquevillé, les mains sur la tête et appelait sa mère. La jeune femme n’avait pu s’empêcher de rire devant une telle scène. Bien vite d’autres soldats l’avaient rejointe dans son hilarité, faisant s’envoler la tension qui régnait depuis leur départ. Au milieu de la troisième journée, les montagnes laissèrent place à un haut plateau sur lequel se dressait un fort entouré d’un petit village. Leur destination était en vue, le château de la famille de la reine. La jeune femme poussa un profond soupir.


Texte publié par Lorelei, 2 mai 2016 à 13h13
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