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tome 1, Chapitre 9 « Attaque » tome 1, Chapitre 9

Chapitre 10 : Attaque :

Le moi de mars débutait ramenant des températures plus clémente. James qui se trouvait rejeter par sa cousine et Harmonie, passait son temps à martyriser tout le monde, en particulier les serpentards. Tous le monde avait bien vu un changement dans son comportement mais personne n'osait le lui faire remarquer. Bien sûr sa basse-cour riait aux éclats à chaque fois qu'un incident se produisait. Le reste de sa famille tentait de lui demander de se calmer mais la colère que James gardait envers lui même devait sortir d'une manière ou d'une autre. Harry voyait bien le comportement de son fils et malgré lui il avait souvent envie de le traiter de sale petite fouine exactement comme l'était Drago Malfoy plus jeune. Il se promit de prendre le temps de discuter avec lui afin d'éclaircir cette histoire.

Harmonie, Rose et Albus passaient la plus part de leur temps à faire des recherches sur le lien qui avait unis les deux filles pendant la compétition. Alors qu'il revenait assez tardivement de la bibliothèque, ils surprirent une conversation entre deux personnes. Rose qui parlait couramment Français, grâce à sa mère qui adorait ce pays, comprit que c'était deux filles de l'école de Beaubâton.

- Le temps de notre revanche approche. Ils vont payer le mal qu'ils nous on fait. Les rassemblement sont en place. Il n'y aura aucune pitié pour les mangemorts et les assassins qui ont tenté de tous nous exterminer et ceux qui ce mettrons en travers de son chemin. Ma famille sera venger et elle prendra le pouvoir afin de remettre de l'ordre dans le monde magique.

- Nous ne devrions pas en parler ici Amandine. Quelqu'un pourrait nous surprendre.

- Personne ne parle français dans cette école. Passons, nous devons prévenir nos adeptes que le temps de la vengeance sera bientôt là. Allez viens Melinda rentrons dans nos quartier.

Les deux filles partirent silencieusement et Rose n'arrivait pas à ce remettre de ce qu'elle venait d'entendre.

- Alors qu'est ce qu'elles disaient ? Demanda Albus pas très rassuré en voyant le visage de sa cousine.

- Il faut absolument que nous allions voir Oncle Harry. C'est urgent.

Sans même expliquer quoique se soit à ses amis, Rose se mit à courir jusqu'au bureau du directeur. Une fois devant la gargouille Rose prononça le mot de passe « Pierre Philosophal » mais la gargouille ne voulu pas s'ouvrir. Elle retenta mais rien, la gargouille ne bougea pas d'un petit centimètre. Paniqué la jeune fille se tourna vers les deux autres qui tentèrent de la calmer.

- Écoute mon père doit déjà être rentrée, il faut allez voir Mlle Diggle qui reste au château la nuit mais avant tu nous explique se qu'il se passe.

- Non pas Mlle Diggle, elle ne nous prendra pas au sérieux et on risque de se faire coller. Je vous dirais se que j'ai entendu seulement quand nous aurons une personne de confiance en face de nous.

- Alors allons voir le miens de père, il a des appartements aux cachots près de la salle communes des serpentards. Ils nous écoutera. Je te le promet. Rajouta t elle en voyant l'air pas franchement convaincu de sa sœur.

- Très bien allons y alors.

Il dévalèrent les escaliers et les couloirs du château pour arrivée devant la porte des appartements de Drago Malfoy. Harmonie tapa à la porte assez fort. Dans la chambre, personne n'entendit. Heureusement la jeune Malfoy connaissait le mot de passe pour entrer dans le studio de son père et ne prit pas la peine de frapper une seconde fois. Albus un peu inquiet de déranger M. Malfoy, laissa les filles entrer et se diriger vers la porte de sa chambre. Harmonie frappa à la porte mais ne prit pas la peine d'attendre une réponse. Lorsqu'elle entra, Harmonie se stoppa net devant le tableau qui se peignait devant elle. Rose, juste derrière vit la même chose et fut partagé entre le dégoût et la crise de rire.

- Sortez immédiatement de la vous deux. Hurla le père d'Harmonie.

Les deux filles sortirent puis refermèrent la porte derrière elles. Albus les questionna du regard. Harmonie et Rose se regardèrent également et ne purent s'empêcher de pouffer en revoyant la tête du père d'Harmonie et de la mère des deux filles. Albus trouva la situation beaucoup moins hilarante.

- Ben apparemment ils se sont réconcilié ! C'est plutôt une bonne chose ? Harmonie ?

- Oui après tout je ne vais pas lui en vouloir toute ma vie ! Surtout si je veux éviter de devenir la reine du mal !

Malgré tout Harmonie ressentait un peu de jalousie. Car depuis la soirée de noël, sa mère n'avait pas prit le temps de venir lui parler ou même de tenter de faire connaissance. Elle se stoppa net dans ses réflexions lorsqu'elle vit son père sortir de la chambre avec un regards de tueur. Il fut très vite suivie par Hermione qui ne savait plus vraiment ou se mettre mais qui lançait un regard assassin à sa fille cadette.

- On peut savoir se que vous faites là à cette heure ci tous les trois ? Demanda un Hermione très mal à l'aise.

- Apparemment vous, vous vous amusez bien. Dit Rose avec un sourire. Elle reprit très vite la parole pour éviter de se faire tuer sur place. On voulait voir Harry mais il n'était pas là. Voilà on a surpris une conversation en deux des françaises de Beaubâton, Amandine la championne et une certaine Melinda. Il se prépare une sorte de vengeance contre les mangemorts et les personnes qui ont été acquitté durant les procès. Cette omerta serait dirigé par une femme. Apparemment, il y aurait des adeptes dans l'enceinte du château.

- Comment ça se fait que tous les deux vous sembliez aussi horrifié alors que vous étiez tous les trois ? Demanda Drago perplexe.

- Ben elle parlait en Français. Rose parle et comprends le français, papa.

- J'aurais du m'en douter ! Dit il un sourire en coin en se tournant vers Hermione qui lui mit un coup dans l'épaule en signe de protestation. Bien vous avez bien fait de venir mais la prochaine fois Harmonie tu frappe plus fort et surtout tu n'entre pas dans ma chambre.

- Je n'étais pas censé savoir que … enfin bref, on s'en va. Viens Rose. Dit elle en tirant le bras de sa sœur qui regardait sa mère avec un air moqueur et en faisant les yeux doux.

Hermione les regarda partir ne sachant pas comment faire pour leur dire bonsoir. Elle prit son courage à deux mains et interpella Rose pour commencer.

- Bonne nuit ma chérie. Dit elle en lui embrassant la joue.

- Bonne nuit maman. Répondit elle instinctivement sans faire attention au regard de sa sœur.

- Harmonie ?

Sans attendre de réponse, elle s'approcha d'elle et l'embrassa également sur la joue en lui souhaitant une bonne nuit. Harmonie apprécia le geste de sa mère et lui rendit son baiser. Soulagée les deux femmes se séparèrent sous l’œil bienveillant d'un père qui voyait sa fille totalement comblé pour la première fois. Une fois seule, Drago et Hermione se prirent dans les bras. Malgré l'urgence de la situation, ils avaient besoin tous les deux de ce moment de tendresse.

Confortablement installé dans les bras de sa femme, Harry grogna en entendant un hiboux frapper contre la fenêtre avec insistance. Ginny bouscula son mari qui finit par se lever en jurant. Une fois l'oiseau dans la pièce, Harry prit la lettre et l'animal s'envola. Le directeur lu la missive en silence. Sa femme l'observait et on inquiétude augmenta au fur et à mesure que Harry palissait. Le jeune homme leva alors les yeux et fixa sa femme.

- Et c'est repartis. Furent les seuls mots qu'il put sortir.

Ginny prit la lettre et la lu à son tour. Sans réfléchir, les amoureux s'habillèrent, et filèrent chacun d'un côté. Ginny transplana devant la maison du ministre de la magie lui même et Harry prit de la poudre de cheminette pour rejoindre son bureau où l'attendait Hermione et Drago.

- Il faut absolument empêcher une nouvelle guerre de commencer. Ginny arrive avec Kingsley. Je vais prévenir les anciens membres de l'ordre et les aurors en qui j'ai confiance. Le problème c'est que je ne sais pas comment faire pour empêcher une rébellion dans l'école et surtout comment protéger les enfants de mangemort qui se trouve presque tous à Serpentard. Certain combattant contre Voldemort sont aussi en danger.

Harry fut coupé par l'arrivée du ministre et de Ginny. Ils semblaient tous les deux préoccupés. Le directeur les fit installer dans des fauteuils. Ils discutèrent un moment puis furent d'accords pour convoquer Mme Maxime et les deux élèves fautives. Quelques minutes plus tard, les deux jeunes filles se trouvaient dans le bureau du directeur. Melinda ne se sentait pas très à l'aise et montrait des signes de faiblesses. Par contre Amandine se tenait droite, un sourire de défi accroché à ses lèvres.

- Bien ! Mesdemoiselles, savez vous pourquoi nous vous avons convoqué en présence du ministre ? Demanda Harry installé dans son fauteuil directorial.

- Non je ne vois pas Monsieur le directeur. Répondit la française dédaigneuse.

- Nous avons trois témoins qui affirme vous avoir entendu parler de la préparation d'une vengeance à grande échelle contre les anciens mangemorts, leurs familles et les personnes ayant participé d'une manière ou d'une autre à l'avènement de Voldemort. Amandine tiqua en entendant le nom de l'ancien seigneur des ténèbres mais se reprit rapidement.

- Je ne sais pas qui à put dire de telles sottises. Je suis une sorcière de haut rang, je ne m'abaisserais jamais à organiser un quelconque attentat. Je trouve effectivement que les différents ministère ont été particulièrement laxiste avec les prisonniers de guerre. La jeune fille se tût un moment et regarda de manière franche et directe l'ancien serpentard qui lui fit son regards le plus terrifiant et repris. Mais dites moi qui nous accuse et je me ferais un plaisir de leur prouver ma bonne fois. Finit elle avec un sourire hypocrite.

À côté d'elle la jeune Melinda ne montrait pas le même aplombs. Les yeux vissés sur le sols, les mains sans cesse en train de ce tordre l'une contre l'autre. Elle montrait des signes d'anxiété certain. Mme Maxime quant à elle sentait la colère monter en elle. Étant tout de même une femme raffinée et bien élevé, elle la contint et se tourna vers sa jeune élèves.

- Je vous demanderais Mme Blansec de montrer un peu plus de respect aux personnes qui se trouvent devant vous. Je vous rappel que vous déshonorez notre école en vous comportant de la sorte. Elle regarda Harry jeta un coup d’œil discret à Melinda de plus en plus mal. Bien Mademoiselle blansec je vous demande de quitter cette pièce. Vous serez surveillée toute la journée. Vous ne pourrez pas faire un geste sans avoir l'impression d'être épié. Je vous laisse donc rejoindre votre chambre.

Une fois la jeune fille partis, l'air passablement contrariée, Mme maxime se mit en retrait de la jeune Melinda et tapa dans ses mains. Un petit « pop » se fit entendre mais personne ne vit la personne qui venait d'arriver. Ils parlèrent quelques secondes et un second « pop » se fit entendre. Mme Maxime fit un sourire au directeur qui comprit que les explications serait pour plus tard. Les adultes présents ramenèrent alors leurs attention sur la jeune Melinda. Harry prit alors la parole avec nettement moins de dureté dans sa voix que précédemment.

- Bien, Melinda. Vous n'avez pas l'air d'une mauvaise fille. Vous rendez vous compte de la gravité de la situation ? Demanda Harry d'une voix douce. Nous pouvons vous aidez si vous acceptez de nous aidez en retour.

- Je … si jamais elle le sait je serais tuée. Je ne peux pas vous aider. Dit elle d'une petite voix tremblante. Je ne peux pas. Je ne veux pas mourir.

- Mlle Martin vous devez nous aidez pour éviter une nouvelle guerre. Nous vous protégerons, je vous en fait la promesse. Déclara Mme Maxime qui appréciait cette élèves, timide, distinguée, toujours raffinée. Une parfaite élève de Beaubâton.

La jeune fille qui se sentait observé avec beaucoup d'insistance finit par lâcher les quelques informations qu'elle connaissait. Une attaque contre le ministre de la magie se préparait. Il devait faire attention car dans son entourage certaine personne n'était pas de confiance. Elle disait ne connaître aucun nom mais insista sur le fait que l'attentat était prévu pour demain. Le ministre ainsi prévenu fut alors mit sous protection immédiatement. Le ministre prépara les mesures d'urgences et fit réunir tout ses collaborateurs pour qu'ils soit interrogé sous véritasérum. Par chance un sympathisant de la cause fut démasqué et envoyé sans attendre en détention provisoire en attente de jugement.

À Poudlard un couvre feu fut instauré sous un faux prétexte et la jeune Melinda fut protéger par tous les professeur. Le lendemain, Rita Skeeter, publia un article sur les mesures mis en œuvre par le ministère et sur la fameuse organisation qui prenait de l'ampleur. Au matin tous les élèves qui se trouvait dans la grande salle lisait avec attention la une. Un vent de panique s'éleva. Les enfants de mangemorts, les sangs purs, ceux qui prônaient la paix entre tous eurent des sueurs froides. Amandine qui ne pouvait pas être soumise au Véritasérum de par son âge et son statue d'étrangère, profitait de la cohue pour lancer un regard clairement menaçant à la jeune Malfoy.

- Harmonie, tu pense qu'elle fait vraiment partis d'une organisation secrète ou elle fait ça pour se rendre intéressante ? Demanda Rose très inquiète.

- À mon avis, elle n'est pas le leader mais plutôt une diversion. Je ne sais pas pour vous mais celle qui me fait le plus peur c'est cette fameuse Melinda. On ne l'entends jamais parler, elle reste dans l'ombre d'Amandine sans jamais rien dire. Mais elle a cette lueur dans le regard lorsqu'elle pense que personne ne la voit. Je n'ai pas confiance en elle. Je pense qu'elle est vraiment plus dangereuse que cette pimbêche d'Amandine. Expliqua Harmonie.

- On pourrait allez demander à ton père si elles ont dit quelque chose. Après tout nous les avons prévenu. Proposa Albus.

- Allons y après les cours. Par contre, je pense que la pimbêche sait que l’info vient de nous. Depuis ce matin elle n'arrête pas de me lancer des regards étrange. Sans vouloir paraître paranoïaque, je pense que nous ne devrions pas rester seul.

- Harmonie, l'école est l'endroit le plus sûr d'Angleterre. Se moqua Rose.

- C'est d'ailleurs pour ça que ton oncle et ton père et ta mère ont fait autant de connerie pendant leurs jeunesse, que mon père à fait entrer des mangemorts dans l'enceinte, qu'un basilic à tenter de tuer les né-moldus, qu'un chien à trois tête vivait au troisième étage, qu'une rébellions c'est organiser dans la salle sur demande et j'en passe ! Certes Poudlard est emplis de magie blanche mais le danger existe et nous somme des cibles importantes, de part nos origines, mais aussi par notre implication dans la découverte des projets de ses deux folles. Se justifia t elle, vexé d'être prise pour une excitée.

Rose et Albus retinrent un rire mal dissimulé et promirent à Harmonie d'être prudent. Chacun partis en cours. Albus, Rose et Adam passèrent la plus part de la matinée ensemble. Ils expliquèrent toutes l'histoire à leurs ami en qui ils avaient confiance. Harmonie quant à elle, traînait avec quelques élèves de Salem. Elle ne restait jamais dans un endroit seul et tentait tant bien que mal à rester dans des endroits stratégique. Elle dut tout de même se rendre aux toilettes entre deux cours et ne demanda pas à quelqu'un de venir avec elle. Elle resta sur ses garde et avança prudemment jusqu'au toilette du troisièmes qui étaient les plus proche. Bien sûr, il n'y avait personne. Elle entra rapidement et se dépêcha. Elle prit le temps de se laver les mains mais c'est ce moment là qu'une jeune fille entra dans les toilettes de mimi.

- Alors Malfoy on se refait une petite beauté ? C'est dangereux de rester toute seule dans un endroit isolé. Tu n'as pas lu les journaux ? Demanda Amandine avec un sourire sadique.

Harmonie chercha sa baguette mais elle n'était plus dans sa poche. Prise de panique, la jeune fille se redressa et masqua ses émotions comme seul un Malfoy savait le faire. Elle lui fit un sourire en coin et tenta de réfléchir à une stratégie. Sans baguette elle risquait de ne pas vivre bien longtemps. Surtout que la jeune française semblait résolue à en découdre. Elle se tint encore plus droite et plus impressionnante. Elle vit la championne hésiter. Heureusement que les Malfoy restaient encore crains par beaucoup de gens.

- Comment compte tu te défendre sans ta baguette Malfoy ? Demanda Amandine. Je ne suis pas une fille aussi intelligente que ta « maman », dit elle dédaigneuse, mais je crois que tu ne sais pas encore canaliser tes pouvoirs sans baguette. Alors que compte tu faire ? Je suis armer, j'ai ta baguette. Ça n'a pas été simple de te la subtiliser. Veux tu que je t'explique la manière dont je m'y suis prise ? Tu devrais pas faire confiance aussi facilement. Demander à quelqu'un de te tenir ta cape pendant que tu réajuste ta chemise. Mauvaise idée. Maintenant c'est moi qui est le dessus. Que compte tu faire ? Crier aux secours ? Personne ne t'entendra, les cours on repris. Quelqu'un se charge de t'excuser ne t'inquiète pas. La française se mit alors à rire d'un rire sans joie et lança son premier sort.

Harmonie eut juste le temps de se jeter sur le côté pour l'éviter. Elle se releva et fit face à son agresseur. Une Malfoy doublé d'une Gryffondor n'abandonne pas et ne fuit pas devant le danger. Sauf peut être ses ancêtres voir même son père à une époque, mais elle, elle n'était pas comme eux.

Toujours debout, elle se concentra pour deviner les coups suivant et les évita presque tous. Un sort lui effleura le bras. Une douleur aiguë se fit alors sentir. Sans flancher, elle fit de nouveau face à son adversaire. Excédé, Amandine redoubla d'efforts et lança plus de sorts à la suite. Finalement épuisé d'esquiver toute ses attaques sans magie, Harmonie fut toucher par un doloris en pleine poitrine. Elle cria de douleur. Puis le sort fut levé.

- Agenouille toi devant ton maître. Ordonna la Championne de Beaubâton.

- Jamais. Dit la gryffondor en se relevant difficilement.

D'autre sort plus horrible que le doloris furent envoyé sur la championne de Salem. Le sortilège lui infligeait des brûlures tellement intense qu'Harmonie se demanda si elle n'était pas en train de brûler vive. Mais il n'y avait aucune flamme, aucune marque sur sa peau.

Dans une salle de classe, une autre élève venait d'être évacué prise de douleurs incontrôlable. Rose avait été transféré à l'infirmerie. Mme Pomfresh ne savait pas vraiment comment la calmer. Elle fit quérir le directeur. Harry tenta de la calmer. Lorsque Rose se tut, il tenta de comprendre. Rose eut juste le temps de lui dire qu'Harmonie était en danger avant de ressentir d'affreuse brûlure. James, qui se trouvait à l'infirmerie pour un simple doigt coupé, entendit se que sa cousine venait de dire et partis discrètement à la recherche de la jeune fille. Il chercha de partout puis monta dans les étages supérieurs. Il entendit alors quelqu'un rire et marcher dans sa direction.

- Blansec ? Qu'est ce que tu fais la, à rire toute seule ? Demanda James méfiant.

- En quoi cela te regarde Potter ? Je dois y allez j'ai faim et il est temps de manger. Bon je te laisse.

La jeune fille partis un sourire mauvais aux lèvres. James compris alors que la française venait de s'attaquer à Harmonie. Il prit cinq minutes pour réfléchir. Où pouvait se trouver la jeune fille. Il était au troisième étage, c'est alors qu'il sut où aller. Il courut vers les toilette de mimi geignarde et poussa la porte. Il trouva Harmonie allongé dans son propre sang. Sa baguette juste à côté d'elle. Son visage semblait sans vie. Il écouta son cœur. Il battait encore mais très lentement. Sans attendre il envoya son patronus à son père pour les prévenir. Très vite, les renforts arrivèrent mené par Drago qui lança un regards noir à James.

- Écarte toi de ma fille Potter. Lança t il froidement. Il s'approcha de sa fille et reconnu le sort inventé par son parrain. Peut de gens le connaissait. Il sortit sa baguette et prononça une formule en passant sur les écorchures de la jeune fille. Vulnera Samento, vulnera Samento.

Il continua jusqu'à ce que tout le sang de la jeune fille retourna dans son corps et que les plaies se referment entièrement. Harry se souvint que plusieurs années en arrière, Drago agonisait allongé sur le sol de cette même pièce à cause de lui. Rogue avait utilisé la même formule pour le sauver. James regarda son père espérant avoir une bonne nouvelle.

- Ne t'inquiète pas elle va s'en sortir. As tu vu quelqu'un dans les parages ?

- Oui, j'ai croisé Amandine qui riait toute seule. Elle semblait bizarre. Comme si elle venait de faire un mauvais coup. Tu pense qu'elle fait partit de cette fameuse organisation dont tous le monde parle dans la presse ?

- Je ne sais pas mon grand. Pour le moment je vais te demander, d'aller voir ta cousine à l'infirmerie et lui dire que sa sœur va aller mieux. Nous allons nous occuper du reste.

James se résigna et partis, lançant un dernier coup d’œil à la femme qui venait d'ouvrir les yeux. Harry s'approcha de la fille de Drago et aida le père à soulever sa fille pour l'emmener à l'infirmerie. Le danger était bien réel. Il fallait absolument protéger les élèves. La jeune championne de Beaubâton fut convoquée pour s'expliquer. Le tournoi devait être annulée.

À l'infirmerie, Rose venait de s'endormir grâce à une potion de sommeil sans rêve. Harmonie fut installé près d'elle et reçu tous les soins dont elle avait besoin avant d'être endormis. Les adultes partirent s'occuper du reste de l'école. Tous le monde fut prié de quitter l'infirmerie.

- Mademoiselle Blansec, cette fois les accusations porté contre vous sont extrêmement grave. Je vous pose donc la question et j'espère que vous y répondrez sincèrement. Avez vous agressé Mademoiselle Malfoy dans les toilettes du troisième étage ? Demanda Harry avec le plus de calme possible.

- Mais non, je vous assure ! J'étais bien au 3ème étage car je m'étais perdu. J'ai croisé James Potter d'ailleurs qui semblait un peu perdu. Demandez donc à Harmonie, elle vous confirmera que je n'y suis pour rien. Répondit elle avec un sourire étrange. En plus Mme Maxime m'a clairement fait comprendre que je serais suivie, tous le temps. Comment voulez vous que je commette un acte aussi effroyable ?

- Bien pour le moment je vais vous demander de partir et de rester dans votre maison. Déclara Harry quelque peu impuissant. Disposez Mademoiselle Blansec.

Une fois dehors, Drago regarda Harry avec colère. Il n'était pas du tout satisfait de cet entretiens et le lui fit comprendre.

- Mais tu vois bien qu'elle ment Potter ! Pourquoi ne pas l'avoir soumise au véritasérum ?

- Écoute Malfoy, il y a des lois ! Je n'ai pas le droit de soumettre les élèves à cette potion. En plus nous devons d'abords comprendre comment la surveillance de Mme Maxime à faillit et surtout interroger ta fille pour savoir ce qu'elle a à dire. Pour le moment je vais être obligé de prévenir le ministère. L'école n'est plus sûr. Les élèves qui voudrons retourner chez eux le pourrons. Quant aux champions, ils sont lié par un contrat magique je ne peux donc pas arrêter le tournois, ils devrons rester aux château. Je vais aussi prévenir Hermione et Ron pour leurs fille.

- Très bien ! Je vais voir ma fille.

Drago partis en claquant la porte du bureau. Il savait que la jeune fille était responsable des tortures et des blessures de sa fille mais il devrait le prouver. Sa connaissance des lieux et de la magie l'aiderait à régler le problème.

Le lendemain matin, la gazette du sorcier titrait en une « tentative d'assassinat à Poudlard ». Tous les élèves savaient désormais pour l'héritière Malfoy et pour la jeune Rose. Il y avait une taupe dans l'établissement qui donnait des informations à Rita Skeeter. Très vite Harry fit envahis de hiboux des parents de ses élèves qui souhaitait retirer leurs enfants de l'école. Le directeur ne put refuser ses demandes malgré le fait que Poudlard restait plus sûr que le monde extérieur en ce moment. Plusieurs attaque contre des sangs purs s'étalaient dans les pages de la gazette. Très vite plus de la moitié des enfants de sang pur furent retiré de l'école ainsi que les enfants qui faisaient partis des familles de mangemort. La panique fut redoubler lorsque la tentative de meurtre sur le 1er ministre fut perpétrée. La population se retrouvait une fois de plus dans une guerre de sang. Inversé certes mais une guerre aussi et qui semblait prendre de l'ampleur rapidement.

Dans le château Rose, Harmonie, Adam et Albus tentait de trouver des informations sur Melinda. Après son réveil, Harmonie ne se souvenait plus de qui l'avait torturé. Un très bon sortilège d'amnésie l'empêchait de voir le visage de son agresseur. Quand à l'elfe de maison qui devait surveiller Amandine Blansec, sur ordre de Mme Maxime, fut retrouvé mort égorgé dans un coin du château. Le meurtre avait été violent et sanglant. On aurait pu se demander si ce n'était pas un moldu car il n'y avait aucun signe de magie ce qui rendait l'enquête plus difficile.

Les recherches des adolescent sur Melinda Martin furent très compliqué. Il ne trouvèrent aucune Mme Martin ni M. Martin dans les archives des familles de sang mêlé dans la bibliothèque. Rien sur Melinda Martin non plus.

- Et si on demandais de l'aide ? Proposa Adam. Ma mère est une moldu, la mère de Rose connaît parfaitement ce monde, ton père aussi Albus et toi Harmonie ton père est tellement inquiet pour toi qu'il nous écoutera sans soucis. Je suis sûr qu'on pourras avoir un week-end à l'extérieur si nous expliquons pourquoi. Proposa Adam d'une voix calme et posé.

Le reste du groupe approuva sa proposition. Harmonie partis avec Rose demander de l'aide à son père et les garçons partir convaincre le directeur de pouvoir sortir un week-end chez les parents d'Adam. Drago fut beaucoup plus facile à convaincre que le directeur.

- Écoute Potter, les enfants ont besoin de calme. Je serais avec eux, les parents de … Il se tourna vers le serpentard et le montra du doigt . Lui seront la aussi. Et ce n'est qu'un week-end ils seront de retour dimanche soir pour le repas.

- Rose tes parents sont aux courant ? Demanda Harry qui ne savait pas encore que sa meilleure amie fricotait de nouveau avec le beau blond.

- Oh, je pense que ma mère sera vite informé. Gloussa t elle en regardant le père de sa sœur du coin de l’œil. Celui ci la menaça du regard. Je vais immédiatement la prévenir, se reprit elle en essayant de calmer son fou rire encourager par sa sœur qui la regardait avec des yeux pleins de malice.

- Très bien. Dit Harry sans trop comprendre se qu'il se passait. Je vais donc vous accorder le week-end, pour vous détendre mais pas de bêtise, pas de fugue, pas de magie intempestive, pas de …

- Je te rappel que je serais là Potter ! Bon les mômes vous sortez maintenant.

- On pourrait peut être commencer par s'appeler par nos prénom tu ne crois pas ? Proposa Harry en regardant son ancien ennemi.

- Non je préfère Potter ou le balafré aussi. Après tout on ne change pas les bonnes habitudes. Répondit il un sourire en coin en partant à la suite des élèves.

- Comme tu voudras la fouine ! Ria Harry.

Drago ne se retourna pas mais fit un sourire que personne ne verra jamais. Il venait d'enterrer définitivement la hache de guerre. Une fois dans leurs salle communes respectives, chacun prépara son sac pour partir le lendemain en week-end au manoir des Zabini. Drago ne savait pas vraiment comment se comporter avec son meilleur ami qu'il n'avait pas revu depuis la fin de la guerre. Blaise se comportait comme un crétin quand ils étaient ensemble à Poudlard mais il n'avait jamais vraiment partagé les croyances des mangemorts. Très vite, il choisit son camps et se sépara définitivement de sa famille. Drago admirait son courage, lui avait mit beaucoup plus de temps mais aujourd'hui il se sentait enfin à sa place dans le monde. Soudain, il entendit un crépitement dans sa cheminée.

- Bonsoir, je ne te dérange pas ? Demanda Hermione en s'approchant de lui doucement le sentant perdu dans ses pensées.

- Non, pas du tout. Tu as reçu le hiboux de ta fille ? Demanda t il en la prenant dans ses bras.

- Oui, c'est pour ça que je suis là. Je pensais que peut être, nous pourrions allez ensemble chez Mary et Blaise ?

- Tu les appelles déjà par leur prénoms ? Dit il en souriant. J'aimerais d'abords lui expliquer pour nous.

- Je crois que tu n'as pas besoin de lui expliquer quoique se soit, il est déjà au courant. Je pense qu'il est temps d'officialiser les choses non ?

Pour toute réponse, Drago emprisonna les lèvres de cette femme qu'il trouvait tellement formidable. Cette femme qui remplissait se vide affectif en lui. Cette femme qui acceptait enfin d'assumer ses sentiments aux grands jour. Finalement le retour aux sources aura été bénéfique. Ils passèrent la nuit ensemble profitant d'un moment de répit.

Adam se trouvait un des derniers petits fils de mangemort encore dans l'école. Dans la salle commune de serpentard, régnait un calme effrayant. Seul les élèves de Durmstrang semblaient ne pas se soucier de la menace qui planait sur le monde sorcier une fois de plus. Adam pensa que la folie n'était finalement pas réservé aux fidèles de Voldemort. Un peu inquiet de la suite des événements, il se mit à penser à la jeune fille qui hantait ses nuits. Lors de sa première année à Poudlard, il avait croisé la jeune fille dans le train mais très vite ses cousins la prirent sous leurs ailes. Du coup jamais, le jeune homme ne l'aborda pendant ses six dernières années. Il ne voulait pas se faire rejeter parce qu'il s'appelait Zabini. Il s'endormit sans trop de difficulté, le visage souriant de la gryffondor à l'esprit.


Texte publié par lulushka, 23 mars 2016 à 14h07
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