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tome 1, Chapitre 6 « Les vacances de noël » tome 1, Chapitre 6

Enfin le jour du départ en vacance pointa son nez. Le hall du château grouillait d'enfants surexcités qui déposaient leurs valise au pied du grand escalier. Les elfes de maison les déposeraient directement dans le Poudlard express. Rose regardait par la fenêtre de sa chambre partagé entre la joie de rentré chez elle et la tristesse de retrouver une maison pleine de cris et de tristesse. Une autre pensée refusait de s'envoler malgré tous ses efforts pour la faire disparaître. Sa mère qui dansait avec le père de sa meilleure amie. Pour la première fois depuis bien longtemps, sa mère resplendissait de bonheur et de bien être. Mais si sont raisonnement tenait la route alors elle serait la sœur d'Harmonie. La aussi sont coeur se trouvait partagé en deux. Son plus grand rêve se réalisait enfin, mais d'un autre côté sa mère préférerait sûrement Harmonie. Elle était une enfant de l'amour et Rose doutait sérieusement que ses parents ne se soit jamais vraiment aimées. La jeune Weasley fut coupée de ses pensées par le bruit le la porte qui claque. Harmonie venait d'entrer.

- Je te cherchais partout ! Tu n'as pas encore descendu ta valise ? Dépêche toi, sinon le train va partir sans toi et tu seras obligé de rester ici avec moi. Dit elle en souriant.

- J'arrive. J'étais perdu dans mes pensées.

- Comme souvent depuis le bal des champions. Pourquoi tu ne veux pas me dire se qui te tracasse ? Après tout nous somme amie !

Harmonie s'était approché de la jeune fille, posant sa main sur son épaule. Rose ne voulait pas lui faire par de ses hypothèses redoutant une réaction opposée à celle qu'elle espérait. Elle fit alors sont plus beau sourire forcé et prit sa valise pour descendre, jurant que rien ne la tourmentait. Sans être dupe, Harmonie accepta de lui laisser se jardin secret, que son amie n'était pas prête à partager. Elles descendirent donc toutes les deux rejoindre Albus qui patientait dans le hall. Une fois réunis, ils se souhaitèrent bonne vacance, et Albus et Rose partirent avec le groupe vers la gare de pré-au-lard.

Harmonie se senti vite seule dans ce grand château presque vide. Heureusement son père allait enfin redevenir celui qu'il était vraiment dans l'intimité. Elle pourrait lui parler de ses amis, lui demander des conseils sur la prochaine épreuve … Elle se dirigea donc dans les appartements de son père.

Celui ci tenait quelque chose dans ses mains, tranquillement assis dans un fauteuil face à la fenêtre. Sa fille s'approcha de lui doucement, sentant que son père pensait encore au passé. Il tenait dans sa main, un album photo qu'elle n'avait jamais vu. Deux enfants d’à peine un an essayaient de se lever pour marcher. Harmonie reconnu son père mais pas l'autre garçon. Il était noir, avec de très jolie yeux qui lui semblaient familier.

- Qui est ce ? Demanda t elle à son père.

- Un vieil ami que je n'ai pas revu depuis longtemps. Disons que nos chemins se sont séparés car nos choix furent différents. Je ne sais pas ce qu'il est devenu maintenant.

- Il me dit quelque chose. Sans doute une photo que j'ai du voir. Tu me montre les autres ?

Drago tourna les pages. Cette album était le seul chose qu'il avait conservé de ses parents. Des photos de lui enfant. Quelque une avec des amis mangemorts de son père. Harmonie, le trouvait si différent. À part la première photo ou il rit, les autres photos de lui enfant sont sinistre. Son père semble dur et froid. Sans prévenir, elle embrassa son père et referma l'album. Lorsqu'il lui sourit, elle eut une idée pour son cadeau de noël. Elle prends discrètement un objet posé sur le bureau et s'en va dans sa chambre. Elle devait le commencer tout de suite Noël n'était plus que dans quatre jours.

Au square grimaud, l'effervescence de noël se ressentait dans toutes les maisons ou presque. Chez les Weasley, aucun répit même pas pour les vacances de Noël. Rose, comme à son habitude c'était enfuis, allant se réfugier dans sa chambre alors que ses parents se disputaient encore. Ron n'avait toujours pas digérer le bal des champions. Hermione refusait de dire quoique se soit et Rose ne savait pas comment faire part de ses soupçons à sa mère. Lorsqu’elle entendit la porte claquer, Rose ne put retenir ses larmes plus longtemps. Sans prévenir personnes, elle prit son balais et sorti par la fenêtre de sa chambre. Ne sentant que le vent glaciale fouetter sont visage, Rose tentait d'oublier sont chagrin, sa colère toutes ses émotions trop fortes qui ne demandaient qu'à sortir mais que la jeune fille s'efforçait de garder au fond d'elle même. La pluie commença a tomber. À force de voler, elle ne savait pas du tout où elle se trouvait. Elle piqua pour mieux voir car la nuit tombait déjà. Il devait être environ dix sept ou dix huit heures. En regardant le sol, elle vit des véhicules moldu. Sa petite fugue l'avait conduite dans une ville moldu. Il fallait absolument qu'elle se cache sinon le ministère lui tomberais dessus. Rose remonta pour chercher un endroit plus tranquille. C'est lors qu'elle aperçut une sorte de parc qui semblait, vu d'en haut, complètement désert. La jeune Weasley piqua avec son balais et atterrit en douceur sur la pelouse. Trempé jusqu'au os, elle ne remarqua pas que quelqu'un l'observait discrètement. Rose sortit sa baguette, réduisit son balais et le cacha dans une poche intérieur. Elle devait s'abriter rapidement avant de repartir.

- Je t'es vu ! Dis une voix familière derrière elle.

Prise de panique, le jeune fille fit volte face, serrant sa baguette qui se trouvait dans sa poche. Mais lorsqu'elle vu le visage de la personne qui venait de lui parler son cœur se calma, et son sourire revint.

- Mais qu'est ce que tu fais ici ?

- Je vis ici ! Mais ce n'est pas très prudent de te balader en balais au milieu des moldus. Tu aurais pu te faire prendre.

- J'ai vérifié que le parc soit désert. Je ne suis pas totalement inconsciente et puis ce n'est pas ma faute j'ai été surprise par la pluie. D'ailleurs comment se fait il que tu n'est pas mouillé ?

- Sortilège d'imperméabilité. Ah, les Gryffondor ! Ils foncent tête baisser et oublis l'essentiel !

- Oh ça va Adam, j'avais autre chose en tête !

- Allez viens, tu ne va pas rester sous la pluie, tu va finir par prendre froid. Attends je vais te sécher.

Adam sorti sa baguette et lança un sort de séchage sur la jeune fille qui se sentit toute suite mieux. Mais son premier réflexe fut de regarder autour d'elle. En y regardant de plus près, l'endroit ressemblais plus à un jardin, pas de sentier, juste des bordures de roses, et de fleurs qui ne devraient pas se trouver la en pleine hivers. Devant sont regards interloqué le jeune homme lui expliqua.

- Tu es chez moi pas dans un parc. Mon père a quitter le monde sorcier après être tomber amoureux d'une moldu, ma mère. Sortant d'une famille de mangemort, il ne voulait pas risquer la vie de ma mère et décidé de la suivre de l'autre côté. Je suis donc le premier Zabini de sang mêlé. Après tout, ta meilleure amie est bien la première Malfoy à aller à Gryffondor ! Dit il en souriant. Viens on rentre.

Adam emmena Rose jusque devant un magnifique manoir qui trônait fièrement au milieu de se jardin magique. Ils furent accueilli par un elfe de maison un peu repoussant le pauvre avait de grandes oreilles et un nez tellement petit qu'il semblait ne pas exister.

- Si le maître veux bien se donner la peine d'entrer. Je vais faire un peu de chocolat chaud. Couina l'elfe.

- Merci Voldy. Prévient aussi ma mère que je suis la avec une amie.

- Tu a appelé ton elfe Voldy ? Ne me dis pas que c'est un diminutif de Voldemort ? Pouffa t elle.

- Mon père la acheté exprès. Il m'a expliqué se qu'il avait fait à cause du seigneur des ténèbres et avoir un elfe de maison qui lui ressemble et qui fait absolument tout ce qu'on lui demande est une douce vengeance pour mon paternel.

La mère du jeune homme arriva dans la pièce. Elle était vraiment très belle. Son visage resplendissait de douceur. Sans attendre, elle demanda à la jeune fille si elle voulait rester dîner. Rose se souvenu alors qu'elle était partit depuis plus de quatre heures. Ses parents devaient s'inquiéter. Enfin si seulement, ils s'étaient rendu compte de leur absence. Ne réfléchissant pas bien plus, Rose décida de s'offrir une bonne soirée et de rester encore. Elle accepta donc l'invitation avec plaisir. La maman d'Adam, Mary lui demanda le numéro de téléphone de ses parents.

- Mes parents n'ont pas de téléphone, ils sont sorciers et vive dans un quartier sorcier de Londres. Mais je vais leurs envoyer un hiboux, si vous êtes d'accords pour me prêter le votre. Demanda t elle très poliment tentant de cacher tant bien que mal son gros mensonge.

- Oui, sans problème. Je te laisse l'emmener à la volière Adam. Je vous attends pour dîner d'ici une heure.

Adam emmena la rouquine à la volière qui se trouvait derrière la maison. Rose prit le stylo et le papier que lui tendait son ami et gribouilla un mot vite fait. Une fois l'enveloppe cachetée, elle fit mine de la mettre à la patte de l'oiseau et marmonna quelque chose d'inaudible pour le garçon qui se trouvait à côté. Le hiboux s'envola et les enfants rentrèrent au manoir.

Une demi heure après, le hiboux revint avec une enveloppe. Et toqua à la fenêtre du salon où se trouvait Adam, Rose et Mary. La maîtresse des lieux se leva et donna l'enveloppe à la jeune fille avec un sourire. Adam observait son ami un sourire soupçonneux aux lèvres.

- Ma mère est d'accords pour que je reste manger. Elle vous salue et vous remercie de m'accueillir. Mentit la gryffondor.

Adam eu un rire moqueur. Et emmena son ami à l'écart.

- Dis moi, les coups en douce, et les ruses sont plutôt le don des Serpentard !

- De quoi tu parles ? Demanda Rose faussement surprise.

- Allez arrête j'ai reconnu ton écriture. Ta mère a comme par hasard répondu avec un stylo à bille vert. Ne me prends pas pour une Norvégien à crête. Tu atterrit dans mon jardin, visiblement perdu. Tu es trempé, tu planque ton balais, tu sursaute quand je t'interpelle. Tu va te décider à m'expliquer se qui t'arrive ou pas ?

- Bon d'accords peut être que j'ai un peu mentit.

La jeune fille partit dans de grande explication. Évitant tout de même soigneusement de parler de ses soupçons par rapport à Harmonie, sa mère et Drago Malfoy. Adam l'écoutait sans l'interrompre remarquant bien qu'elle avait besoin de se confier. Malgré toutes ses émotions, Rose tenta de garder la face et ne craqua pas une seule fois pendant son récit. Ils furent interrompue par l'arrivée de Voldy qui les invitait à passer à tables. Le repas fut partagé par toutes la familles et Rose. La bonne humeur de se foyer tranchait vraiment avec la morosité du sien. Le père d'Adam, raconta plein d'anecdote sur le temps de Poudlard. Profitant de l'occasion pour en rajouter un peu sur les parents de la jeune fille. L'amour avait vraiment changer la vision du monde de Blaise Zabini serpentard et ancien mangemort. Il semblait en paix avec lui même. Le repas fit le plus grand bien à la jeune fille qui en oublia même ses parents.

Ron ne revint pas. Hermione resta à pleurer dans le salon une bonne parti de l'après midi. Lorsqu'elle se décida a se reprendre en main, il était 17h30 environ. Elle décida de monter dans la chambre de sa fille pour lui proposer une soirée entre fille au restaurant.

- Rose ma chérie, je peux entrer ?

N'entendant aucune réponse, Hermione poussa la porte doucement et ce retrouva nez à nez avec une fenêtre ouverte, une chambre vide et une angoisse naissante. Paniquée, elle hurla par la fenêtre le nom de sa fille. N'ayant aucune réponse, elle sorti de chez elle et alla directement voir Ginny, tambourina à la porte avec temps de violence que Ginny ouvrit baguette en main. Lorsqu'elle vit Hermione, tremper, en pleure sur le pas de sa porte, elle l'a fit entrer immédiatement.

- Ginny, faut la retrouver … je t'en supplie retrouve ma petite fille. La fenêtre est ouverte, elle est partis ! C'est de ma faute. Tout est de ma faute …

- Calme toi Hermione ! Je ne comprends rien !

Mais Hermione n'écoutait plus rien. Hurlant dans la pièce, elle ameuta toute la maison. Les cousins de Rose s'inquiétaient. Ginny excédé par le comportement irrationnel de son amie et lui mit une claque qui choqua tous le monde.

- Ça va mieux ? Hermione acquiesça en reprenant ses esprits. Bien, alors maintenant tu m'explique calmement se qui se passe.

Harry arriva par la cheminé et vit Hermione dans le hall la joue rouge, sa femme avec la tête des mauvaises nouvelles, et ses enfants trop sérieux pour un premier jour de vacance. James fit un topo à son père qui comprit tout de suite la gravité de la situation. Il demanda aux enfants de les laisser gérer ça et de ne pas chercher leurs cousines eux mêmes dehors. Il rejoignit sa femme et sa meilleure amie.

- Où est Ron ? Demanda Harry après avoir prit la brunette dans ses bras.

- Nous nous sommes encore disputé, il est partis la retrouver je pense comme toujours. Répondit elle dépité. Il faut que tu ailles le chercher. Il est chez la fleuriste magique au bout de la rue. Son appartement est au dessus de la boutique.

- Depuis quand est tu au courant pour son aventure ?

- Depuis toujours, mais je ne peux pas lui reprocher d'avoir été voir ailleurs. Ginny, j'ai tout gâché, avec lui, avec mes filles, et avec …

Harry regarda sa femme qui lui promit de lui expliquer en détail qu'elle avait raison et repris les choses en mains.

- Bon ma chérie, on a pas trente six solutions, toi tu reste à la maison et tu envoi des hiboux a ses amis et tu attends peut être qu'elle rentrera. Harry va chercher Ron, James, prends ton balais et va prévenir le reste du clan. On va commencer les recherches.

Harry alla frapper a l'appartement de la fleuriste qui fut assez confuse de voir le meilleur ami de son amant devant sa porte. Lorsque Ron sorti de la chambre pour demander qui étais la, Harry put apercevoir quelques secondes le bonheur sur son visage. Malheureusement, l'air grave que l'élu portait sur le sien donna des sueurs froides au rouquin.

- Ron, c'est Rose. Elle s'est enfuis de la maison. Tous le monde est a sa recherche. C'est Hermione qui m'a dit où te trouver.

Les deux nouvelles venaient d'exploser au visage de son ami. Sa fille avait fugué et sa femme connaissait son secret. Il fila se rhabiller, s'excusa auprès d'Emma et partis en courant chez lui. Une fois dans sa maison, il vit sa femme en pleure tentant d'écrire un message. Sans réfléchir, il la prit dans ses bras et tenta de la consoler. Pour la première fois depuis longtemps, Ron et Hermione se rendaient compte du mal qu'ils se faisaient et surtout qu'ils faisaient subir à leur fille.

Harry sorti de la maison pour se joindre aux recherches. Ron tenta de rassurer sa femme. Aucun d'eux ne parla de la fleuriste.

- Je vais rejoindre les autres pour faire des recherche. Tu reste ici au cas où elle reviendrait. Je te promet qu'on va la retrouver.

Chacun chercha dans les endroits que la jeune fille fréquentait. Mais sans résultat. La pluie tombait en trombe. Personne ne savait plus où chercher. À 19h30 chacun devais revenir au point de ralliement, la maison des Weasley. Hermione avait reçu une réponse d'Harmonie qui ne savait pas où elle se trouvait et qui voulait être tenu au courant. Désespéré, Harry demanda de l'aide à d'ancien ami auror pour élargir la zone de recherche.

De son côté Harmonie envoya un hiboux à Adam, comme son ami le trouvait plutôt a son goût elle crut bon de lui demander si elle ne l'avait pas vu.

Pendant ce temps au manoir des Zabini, Rose profitait de sa soirée avec Adam. Celui ci tentait de la faire changer d'avis pour qu'elle prévienne ses parents. Mais la jeune fille était persuadé que ceux ci ne s'était même pas rendu compte de son absence. Un hibou coupa leur conversation. Adam ouvrit la fenêtre de sa chambre et laissa entrer l'animal. Il lu la lettre silencieusement.

- Excuse moi, je dois répondre c'est … Il hésita un instant … C'est ma tante qui veux savoir se que je veux pour noël. Je reviens.

Le jeune homme descendit dans le salon voir ses parents et expliqua brièvement l'histoire à ses parents montrant la lettre envoyé par Harmonie. Son père lui demanda de remonter chercher la jeune fugitive.

À Poudlard, Harmonie, avait expliqué l'histoire à son père. Elle regardait un livre lorsqu'elle vit son hiboux revenir. L'animal se posa directement sur le bras de Drago. La lettre lui était adressé.

«  Drago,

La jeune Weasley est chez moi. Il aura fallu que se soit la fille de la belette qui me décide enfin à t'écrire. Je ne sais pas pourquoi tu as disparu du jour au lendemain mais tu as sûrement tes raisons. En tous cas je pense que nous avons finis par suivre le même chemin. Ta fille est à gryffondor, et elle est toujours vivante donc tu n'es pas devenu comme ton père.

J'aimerais qu'on puisse se revoir. Parler du bon vieux temps. Mais pour le moment, j'aimerais que tu prévienne la mère de la fugueuse ou Potter, parce que si la belette sait que sa fille se trouve chez moi il va sûrement faire une crise cardiaque.

Je suis heureux de savoir que tu va bien. Que tu as une famille. Passe quand tu veux nous voir.

Amitié

Blaise »

Sans attendre, Drago demanda à sa fille de prévenir la mère de sa copine qu'elle se trouvait au manoir des Zabini.

Hermione reçu la lettre peut de temps avant 21h.

«  Mme Weasley,

Rose est chez les parent d'Adam Zabini. Ils vous attendent, par la cheminé. Il suffit de demander : « manoir Zabini ».

Ne vous inquiétez pas elle va bien.

Cordialement

Harmonie »

Sans attendre Hermione prévint les autres et partis chercher sa fille avant le retour de son mari pensant qu'une rencontre avec un ancien serpentard, dans un moment pareil ne serait pas une bonne idée.

Au manoir, Rose expliqua un peu la situation et s'excusa de leur avoir menti. Personne n'était fâché contre elle. Mary comprenait bien se que la jeune fille ressentait. La discussion fut interrompu par une tornade brune sorti de la cheminée qui se jeta sur sa fille.

- Plus jamais ! Tu m'entends, plus jamais tu ne me fais une peur pareille. Tu ne te rends pas compte du sang d'encre qu'on sait fais ton père et moi.

Elle la couvrit de baisers sans se préoccuper du reste du monde. Blaise trouvait très drôle la façon dont cette famille était capable de tel effusion en publique. Malgré tous les changements opéré, plusieurs traits de son éducations mondaine restaient.

- Les gryffondors ont toujours été très démonstratif ! Surtout la bande à Potter ! Lança Blaise une lueur amusé dans le regard.

Gêner, Hermione se releva et salua poliment les Zabini. Méfiante de par leur passé, elle n'osa pas non plus ouvrir les hostilités. Préférant attendre de voir comment il se conduirait. Sentant la réticence de la jeune femme, Mary Zabini, cassa la glace et se présenta de manière à faire comprendre à la jeune mère qu'elle était du même monde.

- Je me prénomme Mary, je suis institutrice en maternelle. Je vous présente mon fils Adam, qui est dans la même promotion que Rose et je crois que vous connaissez déjà mon taquin de mari qui est maintenant maître de potion. Je vous prie de nous excuser nous ne savions pas que vous la cherchiez. Sachez qu'elle a été très bien, elle ne nous a pas déranger du tout. Elle s'adressa à Rose, tu peux revenir quand tu le souhaite mais avant préviens tes parents.

- Je … Vous êtes … Zabini enfin Blaise tu es marier a une moldu ? Alors la j'y crois pas ! Je suis enchanté Mme Zabini. Je vous suis très reconnaissante d'avoir pris soin de ma fille, mais tous le monde nous attends et je crois que nous avons besoin de nous retrouvez en famille.

Après avoir saluer tous le monde, Rose prit de la poudre de cheminette et disparue dans les flammes. Blaise lança un petit regard à sa femme qui prit son fils et sortit de la pièce. Blaise se retrouva seul avec elle.

- J'ai lu la gazette, elle a les yeux de son père mais le reste c'est le portrait de sa mère.

Il ne lui adressa que ses quelques mots, accompagnez d'un sourire sincère et la laissa partir. Hermione laissa échapper une larme et entra dans la cheminée pour rejoindre sa famille. Dans son salon, Ron serrait sa fille dans ses bras ne lui laissant que très peu d'oxygène pour respirer. Le reste de la famille finit par partir pour laisser les Weasley entre eux, ils devaient se parler sérieusement.

- Rose tu n'aurais jamais du partir comme ça voyons ! Commença son père une fois l'émotion retombé. Fuir n'est pas une manière d'affronter tes problèmes.

- Pardon ? Mais papa c'est ce que tu fais depuis des années ! J'en ai marre à la fin ! Vous passez votre temps à vous disputer. J'en peu plus !!! J'ai besoin de vous mais en ce moment je préférerais être à Poudlard plutôt que de passer les fêtes avec vous deux !

Emplis de colère, la jeune fille monta dans sa chambre en claquant la porte. Pour une fois, Ron compris que la situation lui échappait complètement. Il regarda sa femme avec un sourire sincère. Elle s'assit à ses côté et sans même parler les deux décidèrent de mettre fin à cette situation.

- Tu sais Hermione, Rose à raison. Je dois arrêter de fuir. Et nous devons arrêtez de nous voiler la face,nous ne somme plus heureux depuis longtemps. Il prit une petite pose et se décida enfin à dire toute la vérité à sa femme. Tu sais à la fin de la guerre, j'ai enfin eu le courage de t'avouer mes sentiments. Tu semblais les partagé. Malheureusement, très vite, je me suis rendu compte que ça n'allait pas du tout. J'ai fais la rencontre d'une jeune femme. Le jour où j'ai voulu te le dire, tu m'a annoncé que tu étais enceinte. J'ai alors décidé de laisser une chance à notre couple. J'ai alors expliqué la situation à mon amie qui as compris et c'est effacée. Mais je sentais bien que quelque chose chez toi étais différent. Je n'ai jamais su ce que c'était, j'ai toujours pensé que tu n'avais pas assez confiance en moi pour m'avouer se secret qui te rendais si malheureuse. Petit à petit j'ai repris contact avec Alexia. Très vite j'ai fuis chez elle, chaque fois que quelque chose n'allait pas entre nous. Je suis désolé de n'avoir pas su te rendre heureuse.

Il baissa les yeux, sincèrement désolé. Il cachait encore quelque chose et Hermione le savait. Elle s'approcha de son visage, lui releva doucement avec sa main et lui fit comprendre qu'il pouvait continuer sans crainte.

- Je … Alexia est enceinte de deux mois. Je suis désolé Hermione, vraiment, mais je l'aime.

- J'ai toujours su que tu voyais quelqu'un. Seulement je ne voulais pas m'avouer que mon mariage étais un échec. Je suis désolé moi aussi. Tu as raison j'ai un secret inavouable. Je ne sais même pas si je peux te le dire maintenant. Quelques larmes s'échappèrent de ses yeux mais Ron lui promit de ne pas la juger. Elle prit alors une grande inspiration pour tenter de se calmer. Voilà lors de notre chasse aux horcruxes, un matin je vous est remonté le moral en vous certifiant que tous le monde allait bien. Ron acquiesça. Et bien je le savais car j'étais allez le vérifier moi même la vielle. j'avais mit un puissant somnifère dans votre repas et je m'étais enfuit à Poudlard. J'ai échappé aux mange morts qui se trouvaient en poste à pré-au-lard et je me suis introduite chez Zonko. De là j'ai réussis grâce à la cape d'invisibilité à entrer dans le château sans être vu.

- Tu nous a drogué ! Répéta Ron abasourdi.

- Laisse moi finir s'il te plaît. Donc une fois dans le château, je suis allée vérifier dans la salle commune des gryffondor si tout allait bien. Bien sûr ne voulant pas compromettre notre mission, personne ne devait me voir. En sortant de la salle commune, j'ai aperçu quelqu'un qui se faufilait discrètement dans les couloirs. J'ai alors décidé de suivre mon instinct et de vérifier que rien ne se tramait de mauvais pour les élèves de l'école. C'est alors que j'ai vu Drago Malfoy entrer dans la salle sur demande. Le regard de Ron se durcit à l'entente de ce nom. Hermione sentit alors son angoisse augmenter, mais continua tout de même son histoire. J'ai alors retiré la cape et demandé à la salle de me laisser entrer pour voir Drago. Une fois à l'intérieur, je suis tombé nez à nez avec lui. Il avait senti une présence qui le suivait et reconnu mon parfum. Nous étions face à face baguette levé, prêt à attaquer mais quelque chose dans son regard était différent. La suite c'est enchaîner très vite.

Hermione prit quelques minutes pour juger son mari qui semblait divisé entre la colère, la haine et l'incompréhension. Il ne savait plus quoi penser de sa femme. Perturber, Hermione n'osa pas reprendre son histoire. C'est Ron qui brisa le silence.

- Tu es la mère de la fille de Malfoy ? Demanda t il en connaissant déjà la réponse. Mais … Hermione … c'est notre pire ennemis, c'est un mangemort. Et puis on ne t'as pas vu grossir. Tu ne peux pas être la mère de … enfin ce n'est pas possible. Comment as tu pu ? Il t'a traité de sang de bourbe toute ta vie, il t'a fait subir les pire torture, sa tante à graver son insulte favorite sur ton bras … je ne comprends pas .

- Tu as promis de ne pas me juger Ron, je t'en prie écoute moi. Il ne nous a pas dénoncé lorsque les rafleur nous on capturé, il n'a pas non plus participer à la guerre, il n'a pas non plus tué Dumbledore, et il ne m'a pas dénoncé ce jour là. Il c'est occuper de ma fille pendant 17 ans, c'est forger une nouvelle fortune, refusant son héritage, il a également réveillé en moi quelque chose que je ne soupçonnait pas. Ma grossesse est resté invisible parce que moi même je ne le savais pas, j'ai fait ce qu'on appel un déni de grossesse. Lorsque j'ai accouché, il est venu et ma demandé de fuir avec lui, mais je n'ai pas eu le courage de vous l'avouer et je les ai abandonné tous les deux. J'ai été heureuse avec toi mais je n'ai jamais eu autant d'amour pour toi que j'en ai pour lui. Je ne me l'explique pas et je suis désolé mais je t'en supplie arrête de me regarder de cette façon.

Ne trouvant plus les mots, Ron se leva monta dans sa chambre et fis sa valise laissant sa femme seule pleurant dans le salon. Rose qui avait entendu sa mère pleurer, sortit de sa chambre et regarda son père partir sans un regard pour sa mère. Les fêtes seraient une fois de plus morose pour la jeune fille qui ne comprenait pas vraiment pourquoi son père partait de cette manière.

Comme le voulait la coutume, le réveillon se faisait en famille chez les Potter. Rose et sa mère vinrent ensemble, et Ron emmena sa nouvelle petite amie. Chacun dans la famille avait su que Ron et Hermione divorçaient. Mais l'ambiance pesait. Harry savait maintenant la vérité et tentait de persuader son meilleur ami de comprendre et d'accepter la situation. Mais il était connu que Ron était extrêmement têtu et borné. Pendant la soirée, Hermione fit bonne figure, essayant de donner à sa fille un bon réveillon et heureusement pour elle, ses amies et sa famille lui donnaient un gros coup de baguette pour parvenir à passer une bonne soirée.

À minuit, tous le monde se retrouva devant la cheminée qui soufflait une douce chaleur dans la pièce. Le sapin, avait été installé juste à côté. Hermione et Harry appréciaient de mélanger coutumes moldu et sorcière. Le sapin, acheté par Harry chaque année dans une boutique moldu, arborait harmonieusement des décorations moldu ; boules multicolores, guirlandes étincelantes et une jolie étoile dorée au sommet et décoration sorcière ; des petits anges virevoltaient autour de lui envoyant de la neige sur ses branches et les bougies magiques tenaient toutes seules sur les branches sans mettre le feu. Le tout donnait un ensemble divin qui réchauffa le cœur des toutes les personnes présente dans la maison. À son pieds, un immense tas de paquet, certain émettant des bruits suspect, attendaient d'être ouvert. L'euphorie de ce moment emporta tout le monde sans exception. Chacun déballait en poussant des cris de joie, mais aussi d'étonnement et même parfois de peur. Les rires fusaient, les sourires embellissaient les visages et chacun oubliait ses soucis.

Soudain la porte sonna, Ginny se leva d'un coup.

- Ah, je crois que nos dernier invités sont enfin arrivée. Dit elle avec un grand sourire sous les regards interrogateur de toutes l'assemblée.

Une fois devant la porte, Ginny accueilli deux personnes dont une qui ne semblait pas avoir eu le choix de venir. Ginny serra une jeune fille dans ses bras et embrassa, comme si c'était un vieille ami, l'homme qui se trouvait derrière. Celui ci ne s'attendait pas vraiment à un tel accueil de la part de la rouquine mais en voyant le regards réprobateur de Harry qui venait de montrer le bout de sa baguette dans le couloir, il fit un sourire en coin et serra Ginny un peu plus que de raisonnable. La jeune femme ayant compris son manège le réprimanda gentiment.

- Dis donc, je suis une femme respectable ! Ce n'est pas avec cette attitude que tu réussira à faire oublier ton passée aux autres.

- Qui te dit que j'ai changé ? Ma fille ne m'a pas laissé le choix, si je ne voulais pas en entendre parler toute ma vie, je devais céder.

- Tiens elle me rappel vaguement quelqu'un. Lança Ginny en s'éloignant, laissant un jeune homme perplexe derrière elle.

Une fois dans le salon, l'arrivée de Drago lança un froid. Hermione ne savait plus quoi faire ni où regarder. Ron se tenait prêt de son amoureuse, le regard noir bloqué sur Malfoy. Harry ne savait pas trop comment gérer la situation. Heureusement Rose et Albus sautèrent dans les bras de leur amis sans trop faire attention au malaise ambiant.

- Comment ça se fait que tu soit là ? Demanda Albus étonné.

- Ta mère ma proposé de venir passer la fin du réveillon avec vous, pour vous faire une surprise, et puis moi j'en avais marre d'être toute seule au château.

- Je suis tellement contente de te voir, j'ai pleins de truc a te raconter mais d'abords je te présente au reste de la tribu.

Rose emmena Harmonie faire le tour de sa famille et des amis qui furent très chaleureux avec la jeune fille, sauf Ron qui eut beaucoup de mal à lui adresser la parole. Rose très énervé du comportement de son père lui fit comprendre en lui lançant un regard glacé. Celui ci céda et embrassa la jeune fille.

Pendant ce temps, Drago restait sur le pas de la porte du salon. Ce fut Harry qui fit le premier pas, en lui tendant une main amicale.

- Ma femme adore les surprise. Laisse moi ta cape, je vais la ranger. Je t'en pris entre, tu es le bienvenue.

Mal à l'aise, Drago gardait son air hautain qui lui servait à cacher son malaise. Mais très vite Molly lui emboîta le pas et lui proposa un verre. La soirée qui était déjà pesante n'en fut que plus compliqué. Ginny, Harry, Ron et Alexia la compagne de Ron étaient les seuls à connaître le secret de Drago et Hermione. L'ancien serpentard lui ne savait pas que d'autre personne connaissait son secret. Il avait remarqué que la belette et Hermione semblaient s'être séparé, au vu des regards tendre qu'il envoyait à la jeune femme à côté de lui. Cette nouvelle le chamboulait, il tentait de faire abstraction se disant qu'il s'en fichait comme de son premier chaudron mais une partie de lui semblait se réjouir de savoir la mère de sa fille de nouveau seule. Les trois ados, Albus, Rose et Harmonie discutaient à l'écart du groupe ravi de pouvoir se retrouver. Les conversations reprirent comme si de rien n'était sauf pour Hermione qui ne pouvait s'empêcher de regarder le beau blond qui se trouvait en face d'elle. Encore une fois Ginny avait voulu se mêler de se qui ne la regardait pas, mais au fonds d'elle, Hermione était très heureuse de le voir, même si la situation la gênait.

- Drago tu voudrais bien m'aider à prendre le dessert s'il te plaît ? Demanda Ginny avec le sourire. Je n'ai pas assez de bras.

Sans se faire prier, celui ci se leva afin de quitter la pièce et de se changer les idées. Une fois dans la cuisine, Ginny ferma la porte discrètement et s'approcha du jeune homme.

- Écoute, je suis au courant de ton histoire avec Hermione. Elle a avouer à Ron qu'elle était la mère d'Harmonie. Je voulais juste te dire que Harry et moi nous vous soutiendrons malgré le passé peut amicale que nous avons en commun. Par contre pour mon frère la pilule à du mal à passée. Personne d'autre ne sait mais il serait judicieux que vous preniez le temps de discuter tous les deux. C'est important, pour Harmonie, qu'elle sache qui est sa mère, tu ne crois pas ?

Perdu, Drago ne savait plus vraiment quoi faire. Ginny semblait sincère et Hermione avait enfin avoué son secret. Peut être qu'une seconde chance s'ouvrait à eux. En même temps, elle les avait abandonné une fois alors pourquoi ne le referait elle pas une autre fois. Ne voulant montrer son trouble à une Weasley, Drago garda son masque impassible.

- Je pense que tu te mêle encore de ce qui ne te regarde pas Potter ! Mais gryffon un jour gryffon toujours ! Dit il un sourire en coin.

- C'est ça fait le dur ! Je sais que tu n'est pas un mauvais bougre au fond, la preuve ta fille passe son temps à dire du bien de toi ! Allez prends ce plat et retournons au salon.

La soirée se déroula tant bien que mal. Les jeunes s'étaient retrouver dans leurs chambre. Albus, Harmonie et Rose, comme toujours, faisaient bande à part dans la chambre du jeune homme. Discutant des événements de ses vacances. Pendant qu'ils discutaient bien tranquille, une boite apparu dans les mains d'Harmonie. Ce coffret, finement ouvragé, tous le reconnurent. Harmonie l'avait gagné lors de la 1er tâche. Étonné de le voir là, Harmonie l'ouvrit délicatement sous les regards de ses deux amis. Une fumée d'un blanc étincelant, presque irréel, s'envola dans la pièce laissant apparaître Nömin. Celui regarda sa protégé avec douceur.

- Harmonie, tu va bientôt devoir affronter ta seconde tâche. Je suis capable de voir l'avenir et c'est pour cela que je viens te prévenir. Il faut que vous rejoignez vos famille dans le salon. Un événement important va se produire. Il sera violent pour toi mais aussi pour toi jeune Rose. La vérité fait mal mais personne ne peut la garder trop longtemps enfouis. Je tiens simplement à vous donner un conseil. Nous avons tous besoin de connaître nos racine mais la colère peut parfois obscurcir notre cœur et nous emmener sur un autre chemin. N'oubliez jamais de chérir les bons moments et surtout pardonnez aux gens que vous aimez.

Dans le même nuage blanc, Nömin disparue dans se boite laissant les trois amis penaud. Sans attendre ils descendirent discrètement dans le salon essayant de se faire tout petits et s'installèrent près du sapin attendant que ce fameux événement arriva. Ils ne durent pas attendre longtemps. Ron bien alcoolisé, fixait Drago Malfoy haineusement. Harmonie se recula et fit tomber un petit vase qui se trouvait près de la cheminé.

- Oh, Madame Potter, je suis désolé. Je ne l'avais pas vu.

- Ce n'est pas grave Harmonie, un coup de baguette et il sera comme neuf.

- Comme toujours, les Malfoy ne font attention à rien. Lança Ron assez fort pour que tous le monde entende.

- Ne t'en prends pas à ma fille Weasley. Le visage du jeune homme venait de passer d'impassible à menaçant.

- Sinon quoi Malfoy ? Tu va faire quoi ? Il n'y a plus ton papounet pour te sauver maintenant ! Tu n'a même pas su la garder elle. C'est avec moi qu'elle s'est marié.

- Ron je t'en prie arrête tu as trop bu. Tais toi. Tenta Hermione craignant pour son secret.

- NE ME DIS PAS SE QUE JE DOIS FAIRE. TU N'EST PAS DIGNE D'ÊTRE UNE GRYFFONDOR ! TU AS COUCHÉ AVEC LA FOUINE ! TU LUI AS FAIT UN MÔME ! TU NOUS A TRAHIS !

Drago sorti sa baguette pris par un sentiment de haine féroce qu'il n'avait jamais ressentis avant. Il voulu lancer un sortilège sur Ron mais Harry eu juste le temps de le contrer. Harmonie ne savais plus quoi penser et regardait cette femme perdu. Rose, également troublé ne savait plus quoi faire. Ginny gifla son frère et l'envoya avec de l'aide cuver ailleurs. Dans la pièce, le silence était retombé. On entendait seulement les larmes d'Hermione. Drago qui avait été retenu par Georges se dégagea violemment de son emprise. Il prit sa fille par le bras pour l'emmener avec lui mais celle ci se dégagea le bras et recula de plusieurs pas. Regardant son père et sa mère, l'un après l'autre. Personne ne savait comment calmer la situation. Harry fit sortir tous le monde sauf les Malfoy, Hermione, Rose et lui même. Ginny les rejoint et ferma la porte. Les cris avaient attiré le reste de la famille qui prenait des nouvelles auprès d'Albus. James n'en cru pas ses oreilles.

Dans le salon Harmonie brisa le silence.

- Tu savais ? Demanda t elle à Rose plus violemment qu'elle l'aurait voulu.

- Je me suis posé la question lors du bal mais je ne pensais pas être si proche de la réalité. Dit elle d'une petite voix.

- Père, pourquoi ne pas m'avoir dit ? J'avais le droit de savoir !

Les larmes se bousculèrent devant ses yeux. Ne pouvant plus les retenir, elles envahirent son beau visage, brouillant sa vue. Personne ne savait comment répondre à cette détresse. Drago regarda Hermione. La colère transperçait son regard. Il pensait que tout était de sa faute. Jamais il n'aurait dût autoriser sa fille à se présenter à ce concours. Hermione tenta alors de reprendre la situation en main soutenu silencieusement par son meilleur ami.

- Harmonie je suis tellement désolé. J'étais jeune, je n'ai pas su affronter mes peurs. Il m'aura fallu 17 ans pour avouer mon aventure avec ton père. À l'époque, nous n'étions pas dans le même camps, nous n'avions pas les mêmes idées, et nous avions sept ans de haine derrière nous. Je sais que se ne sont que de piètres excuses pour toi mais je te demande pardon. J'ai toujours pensé à toi.

- TU M'AS ABANDONNER ! TU AS REFAIT TA VIE, TU AS UNE FAMILLE ! TU L'AS ÉLEVÉ ELLE, cria t elle en montrant Rose du doigt, MAIS POUR MOI TU N'ÉTAIT PAS LÀ.

La colère de la jeune fille résonnait dans toute la maison. Ron qui venait de prendre une potion puissante contre l'alcool, se rendait compte petit à petit, qu'il était allez trop loin cette fois ci. Honteux, il ne savait pas comment rattraper le coup. Certes la nouvelle lui avait fait mal, mais Hermione ne l'avait jamais trompé elle, pire à cause de lui et de son obstination elle avait dut abandonner son enfant.

Dans le salon, les cris d'harmonie continuait. Drago tenta de s'approcher de sa fille mais celle ci se débattait donnant des coups à son père. Il ne la laissa pas et les prient en silence la forçant à se calmer. Petit à petit les coups se firent moins violent puis la jeune fille se laissa réconforter dans les bras de son père. Celui lança un dernier regard à la mère de sa fille et partis en transplanant. Rose alla voir sa mère qui venait de s'écrouler dans le salon et la prit également dans ses bras. Lui pardonnant ses mensonges et comprenant la souffrance qu'elle avait enduré. Ginny les ramena chez elle, laissant le reste de la famille s'occuper du rangement.

Ginny donna une potion de sommeil sans rêve à sa nièce et redescendit s'occuper de sa meilleure amie. La fête de noël fut mouvementé mais au moins la vérité avait enfin éclaté au grand jour.

Le reste des vacances fut morose. Rose envoya une lettre à son amie espérant qu'elle lui parlerait mais elle n'eut aucune réponse. Harmonie ne sortait presque plus de sa chambre, regardant une photo de sa mère qui se trouvait dans la commode de son amie, enfin de sa sœur. Sur son lit, les lettres de Rose traînaient attendant d'être ranger.


Texte publié par lulushka, 18 mars 2016 à 21h04
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tome 1, Chapitre 6 « Les vacances de noël » tome 1, Chapitre 6
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