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tome 1, Chapitre 5 « Le bal » tome 1, Chapitre 5

Le trio de gryffondor cherchaient se que pouvait bien signifier l'énigme de Nömin. Affronter son passée pouvait faire référence à des tas d’évènement à de nombreuses sorte d'épreuves différentes. Décidément cette compétition devenait un vrai casse tête. Heureusement pour eux, un autre sujet enflammait les discussions au sein de Poudlard : le Bal des champions. Comme le voulait la tradition, les quatre champions du tournoi ouvriraient le bal avec leurs cavaliers ou cavalières respectifs avant de laisser la place aux festivités et jeux organisés par les professeurs de l'école. C'était une occasion spéciale, car rare était les bals organisé au sein de l'établissement anglais le plus prisé chez les sorciers.

Harmonie et Rose parlaient sans cesse de la robe qu'elles porteraient le grand soir et de qui oserait les invités. Malheureusement pour elle peut de garçons de gryffondor ne voulaient se frotter aux deux filles du trio car leur vie social se verrait presque instantanément détruite. Malgré se que disait Rose, son amie remarquait bien que cette situation lui pesait. Passer d'un clan respecté à paria du lycée ce n'est facile pour personne.

- Rose, ton amitié avec moi t'éloigne de tes anciens amis. Je ne t'en voudrais pas de retourner vers eux. Moi même, je n'ai pas beaucoup d'amis dans mon école. J'ai toujours été une solitaire, toi non.

- Mais ça va pas non ? Tu nous fais quoi là ? Une victimisation à la Malfoy ? Oui, j'ai perdu pas mal de mes anciens amis mais en même temps, si ils ne sont pas capable de me faire confiance alors ce n'était pas de vrai amis ! Maintenant, tu enlève cette mine de chien battu qui ne te va absolument pas. Tu retrouve ton côté serpentard même si tu es a gryffondor ! Et on finis de se préparer pour allez acheter nos robes de soirée. Et par pitié, fait une autre coiffure que t'as tresse sur le côté ou change met là à droite !

Sur ces bonnes paroles, Rose qui avait hérité du tempérament de feu des femme Weasley se leva et partis se brosser les dents dans la salle de bain. Choqué, Harmonie se leva discrètement et la suivie. Sans se faire voir elle pris sa baguette et la dirigea sur le filet d'eau qui sortait du robinet. Sans crier gare, elle lança un sort qui rendit le liquide fou et aspergea la jeune rousse. Rose hurla en essayant de fermer le robinet. Une fois les vannes fermer solidement, elle se retourna trempé de la tête aux pieds et regarda Harmonie qui se trouvait dans l’entrebâillement de la porte un sourire en coin digne de son père mais les yeux pétillants de malice.

- On ne crie pas impunément sur un Malfoy !

Ne pouvant plus se retenir, Harmonie explosa de rire en voyant la mine renfrogné de son amie. Histoire d'en rajouter une couche, elle prit une photo et partis en courant, criant qu'elle l'attendait dans la salle sur commune.

-Qu'est ce qui est si drôle Malfoy ?

La voix venait de derrière elle. Elle mit un masque impassible et ce tourna vers le garçon. James se tenait devant elle avec une fille à chaque bras. Chacune d'entre elle gloussait comme des dindes. Ne voulant pas déclencher les hostilités, Harmonie décida de tourner le dos et de partir, mais ce n'était pas au goût de l’aîné des Potter.

- Dis donc Malfoy, c'est une habitude chez vous de fuir. Le ton de James était dur et glacé.

- Oh, mais je ne fuis pas Potter. Simplement je ne voudrais pas te blesser toi ou une de tes deux admiratrices. Dit elle sur le ton le plus méprisant et le plus Malfoyen qu'elle pouvait.

Chacun d'eux dégaina sa baguette. Les deux gryffondor se tournait autour. Aucun d'eux ne voulant attaquer le premier. James, se sentait ridicule. Il aimait être admiré et pavané. Plus il enfonçait l'ami de sa cousine plus les autres l'aimaient. Mais au fond de lui il n'était pas comme ça. Cette image, il se l'était forgé pour faire en sorte de se détacher de l'image de son père et de sa mère. Il ressemblait plus à son grand père qui martyrisait Severus Rogue et la moitié des élèves de serpentard.

Rose arriva enfin dans la pièce et les vies tous les deux face à face baguette en main prêt à tirer. Exaspéré, elle se plaça au milieu et hurla. Le cri sortit les deux gryffondor de leur position de combat.

- Maintenant ça suffit James ! Tu prends tes deux pétasses et tu t'en va. Moi j'ai prévu une après midi shopping avec mon amie alors tu ne va pas la gâcher. Elle se rapprocha de son cousin pour que seul lui entende. Arrête de te comporter comme un idiot, je sais comment tu es en vrai et ça se n'est pas toi.

Puis elle prit son amie sous le bras et laissa un Potter tout seul perdu dans ses pensées. Il revint vite à lui, une fois les deux gryffondor à son bras. Une fois dans le hall, les deux filles retrouvèrent Albus qui attendait depuis un bon moment. Après les avoir houspillé pour leur retard, ils partirent tous les trois choisir une robe et un costume. Ils allèrent dans la boutique de Mme Guipure, une annexe du chemin de traverse. Les filles fouinaient dans les rayons à la recherche de la robe de soirée parfaite. Malheureusement pour elle, les plus belle étaient déjà partis. Albus, voyant leur mines renfrognées, leurs promis une belle surprise. Il demanda aux filles d'aller l'attendre au trois balais. Une fois seul dans le magasin, il demanda à la vendeuse plusieurs renseignement, fit ses achats et les fit rétrécir afin de les emporter discrètement. Ils passèrent un grand moment à discuter, les filles essayant de savoir comment elles pourraient assister au bal sans robe. Finalement, voyant leurs détresse, Albus leur proposa de venir pour leur avouer son plus grand secret.

Une fois dans le château, le jeune Potter les emmena au couloir du septième étage. Puis il passa devant le mur concentré et enfin une porte apparue.

- Bon les filles, je vais vous montrer quelque chose mais je vous en supplie ne le dites à personne. C'est mon secret et je ne veux pas que tous le monde sache.

Étonnées, elle lui promirent de se taire. Leur amitié en dépendait. Alors, Albus ouvrit la porte et laissa entrer ses amies dans son antre secrète. Qu'elle ne fut pas leurs étonnement en découvrant la pièce. De grandes tables étaient recouverte de patron, d'échantillons de tissu, de dentelle, de flacon. Des mannequins plus vrai que nature portaient des vêtements tous plus beau les uns que les autres, des chaussures, des accessoires … Certaine création fini, d'autre en cours. Albus avait créé son propre atelier de couture.

Les filles déambulaient entre les tables, s'extasiaient devant les créations, commentaient tous ce qu'elles voyaient.

- Mais pourquoi tu ne m'a jamais dit que tu aimait la couture ? Demanda sa cousine bouche bé.

- Un jour mon frère à trouvé mon carnet d'esquisse et il s'est moqué de moi. Je devais avoir 8 ou 9 ans. Il m'a bien fait comprendre que c'était un truc de fille. Du coup j'ai pratiqué ma passion en secret. Même mes parents ne savent pas se que je fais. Bon les filles, dites moi se que vous aimeriez comme matière, comme couleur … Je vais vous faire la robe de vos rêve.

Chacune d'elle donna ses envies, ses idées, ses espoirs. Albus prit les mesures de chacune et esquissa quelques croquis. Dans l'euphorie, le trio n'avaient pas vu l'heure tourner. Il fallait descendre dîner.

Albus avait interdit aux filles de voir l'avancement de leur robe de soirée. Il passait le plus clair de son temps dans son atelier. Il peaufinait son œuvre. Aucune fille de Poudlard n'aurait de robe aussi belle que celle de ses amies. Les filles, essayaient de trouver des cavaliers mais apparemment personne ne voulait inviter les deux gryffondors.

Assises dans le parc à l'abri des regards indiscrets. Harmonie aidait Rose sur un devoir de DCFM. Absorbé par La leçon, aucune d'elles ne virent un jeune homme de 16 ans s'approcher timidement .

- Heu … Bonjour Rose.

La jeune fille leva les yeux et tomba nez à nez avec un élèves de serpentard. Qui suivait les même cours qu'elle. Elle se leva et lui sourit.

- Salut Adam. Tu voulais quelque chose ? Lui demanda t elle pour cacher son trouble.

Elle avait toujours trouvé se garçon fort à son goût mais le fait d'être une gryffondor et encore pire une Weasley l'empêchait de faire le premier pas. Son père et celui du jeune homme n'aurait pas forcément été ravi de les voir ensemble.

- Je me demandais si quelqu'un t'avais invité au bal ? Dit il avec plus d'aplombs.

- Non personne. Rougit elle sous les gloussement difficilement masqué de son amie.

- Je sais qu'on ne fait pas partis des maisons qui s'entende le plus mais j'ai vu comment tu t'étais comporté avec Harmonie Malfoy, du coup je me disais que, peut être tu accepterais d'y allez avec moi ?

- Oui avec plaisir Adam. Ne t'inquiète pas pour moi je suis déjà une paria dans ma famille et dans ma maison alors allons y franco ! Je serais vraiment très contente d'aller au bal avec toi.

- Je t'attends en bas des marches à 19h .

Ils se sourirent et Adam repartis au château. Harmonie regarda son amie en battant des cils.

- Oh ça va Harmonie ! Tu es une vrai gamine !

- Excuse moi mais votre petit numéro était vraiment tordant. Trêve de plaisanterie, il me fait penser à quelqu'un ce garçon. À un ami de mon père en fait. Une fois je suis tombé sur une boite qui contenait plein de souvenir de Poudlard. Je n'ai eu le temps de voir que la première photo, deux enfants riaient à gorges déployé. Je n'ai jamais su qui c'était. Lorsque mon père à vu que j'avais trouvé la boite, il me la littéralement arraché des mains et la planqué quelque part. Il y a peut être des souvenirs de ma mère.

En parlant de sa mère ses yeux s'emplirent de larmes et de colère mais comme à son habitude lorsqu'elle était prise d'une émotion trop forte, son coté Malfoy prenait le dessus et elle affichait de nouveau un masque impassible qui ne trompait plus son amie.

Chez elle, Hermione se préparait pour partir voir sa meilleure amie, Ginny. Ensemble, elles devaient choisir également une robe de soirée pour accompagner leurs mari respectif au bal des champions à Poudlard. Hermione se souvenait du premier et du seule bal auquel elle avait assisté lors de sa propre scolarité. Ce jour là, au bras de Victor Krum, la jeune adolescente qu'elle était, s'était senti belle et importante pour un homme. Malheureusement le comportement de son cher mari avait encore une fois gâché sa soirée. Borné et jaloux, Ron lui en avait voulu de sortir avec le beau bulgare. Dans deux jours, elle devrait y retourner à son bras en tant que femme du directeur des sports et jeux magique mais là encore son cœur se crispait. Hermione ne voulait pas être accompagner par Ronald mais par une personne qu'elle n'arrivait pas à oublier. Malheureusement pour elle, cela lui était interdit. Soudain, la sortant de ses rêveries, quelqu'un tambourina à sa porte.

Hermione jeta un coup d’œil à sa montre et su que Ginny devait s'impatienter.

- Ça va Gin' ! J'arrive ! Cria t elle !

- Tu as dix minutes de retard !!! Ouvre moi !!!

- Tu sais Gin' dix minutes ce n'est pas non plus énorme. Dit elle en lui ouvrant la porte.

- Oui ben j'en avais marre d'attendre. Bon tu es prête, j'ai hâte d'aller acheter une nouvelle robe ! J'ai l'impression de redevenir une adolescente sauf que cette fois j'y vais avec l'homme que j'aime.

Elle avait fait exprès de lancer cette dernière fois pour voir la réaction de son amie. Comme elle s'en doutait, une lueur de tristesse traversa ses beaux yeux marron, malgré son sourire d'approbation. Sans attendre plus, les deux femmes transplanèrent directement sur le chemin de traverse. Chacune d'elle savait exactement qu'elle robe elles imaginaient porter. Ni une ni deux, elles allèrent dans le magasin de Mme Guipure. La meilleure couturière du chemin de traverse voir même d'Angleterre devait bien avoir des robes de bal en stock.

- Regarde Hermione, celle ci est vraiment magnifique tu ne trouve pas ?

- Oui mais c'est un peu oser non ? Dos nu, fendu jusqu'à la cuisse et décolleté plongeant ! Je te rappel qu'on sera avec nos enfants et surtout dans une école. Pas dans un club de strip-tease. Ria l'ancienne gryffondor.

- Tu n'as pas tord ! Bon et celle ci alors. Hermione acquiesça et Ginny la prit pour un essaie.

Hermione flânait dans les rayons de robe de soirée, et tomba nez à nez avec une robe magnifique poser sur un mannequin en plastique. Ginny arriva derrière elle dans une robe courte rétro qui lui allait comme un gant. Lorsqu'elle vit la robe sur laquelle avait flashé son amie, plus aucun doute n'était permis. Tous ces soupçons se confirmaient.

- Tu devrais l'essayer, je suis sur que la couleur ira très bien avec ton teint.

Ginny pour une fois avait pris une voix douce, comme si elle donnait la permission à Hermione de révéler ce qu'elle avait sur le cœur. Sans répondre la jeune femme prit l'objet de son désir et se dirigea vers les cabines d'essayages. Lorsqu'elle sorti pour montrer le résultat, Ginny ne sut quoi dire. Pour la première fois depuis longtemps, sa meilleure amie avait une lueur d'espoir dans le regard.

- Tu dois prendre celle ci, Hermy !

- Mais Ron détestera j'en suis sur. On se disputera encore et je ne veux pas gâcher le bal de Rose. Bredouilla t elle.

- Ron, qui je te rappel est mon frère, n'a pas à te dire quoi porter. Tu es belle dans cette robe et tu le sais. En plus je ne pense pas que tu pensais à Ron en la regardant.

- De quoi tu parles Ginny ?

- Je vois bien qu'entre vous, il n'y a pas d'amour. Vous vous rendez malheureux. Tu n'es plus la même depuis la fin de la guerre. Tu sais je suis ton amie, et tu peux avoir confiance en moi. Je t'en pris libère toi de tout ses secrets qui te bouffe de l'intérieur.

Hermione ne répondit rien et retourna dans la cabine pour se changer. Malgré une certaine réticence, elle ne put s'empêcher d'acheter la robe. Une fois de retour chez elle avec Ginny, elle se décida enfin à lui raconter la vérité.

- Gin' ne part pas tout de suite, j'ai pleins de choses à t'avouer. Tu veux boire un thé ?

Une fois le thé prêt et servi, Hermione prit une grande inspiration et expliqua toute cette histoire à son amie. Elle ne cacha aucun détails. Ginny, ne s'était pas douté de toute la souffrance, qu'Hermione avait emmagasiné depuis toutes ses années sans jamais les partager avec quiconque. Elle laissa finir la gryffondor sans l'interrompre une seule fois. À la fin de son récit, les larmes retenues depuis tant d'années se déversèrent le long de ses joue dans un torrent tonitruent. Ginny Potter, la prit dans ses bras sans parler, juste pour lui dire qu'elle l'aimait malgré ses choix et que jamais rien ne pourrait changer ça.

Au château le jour J arriva. Albus, avait enfin finit les robes de ses amies. Harmonie et Rose se tenaient debout dans l'atelier gigotant d'impatience à l'idée de voir le résultat. Ne faisant pas durer le suspense plus longtemps, Albus plaça chacune des filles devant un paravent et dévoila ses créations.

Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, les filles ne savaient pas quoi dire. Le travail du jeune Potter était exceptionnel. Rose et Harmonie allèrent enfiler leur robe derrière un rideau. Lorsqu'elle ressortir, ce fut Albus qui ne sut plus quoi dire.

La robe de Rose descendait jusqu'à ses pieds. La soie du tissu marquait parfaitement les formes de son corps. Elle arborait un joli décolleté carrée. Les manches de la robe, semblaient être comme une seconde peau et finissait en s'attachant sur chaque index avec un petit anneau d'or. De fines broderies marquaient sa taille. La couleur ne ressemblait à aucune autre, un mélange entre le gris perle et le blanc étincelant. Selon où se portait le regards chacun voyait un reflet différent. La robe de Rose rappelait à si méprendre aux reflets d'une nuit de pleine lune.

Quant à Harmonie, Albus avait choisit de lui faire une robe bustier. Le corset brillait de mille feux. Des petites perles argentés éblouissaient la pièce de leur éclats. Sous le bustier qui formait un V, Albus décida de lui coudre une jupe juste assez bouffante pour éviter l'effet meringue. La jeune fille avait tout de même donner une seule indication à son amis, elle voulait des manches, trouvant cela plus jolie. Le jeune Potter avait suivie ses directive à la lettre. Il avait donc confectionné un bracelet de la même façon que le corset qu'il raccorda à la robe juste en dessous des aisselles. Il prit le même tissus que la jupe et fit de très longue manche à la manière des tenu des Elfes des forêts. C'est à dire très longue et pointu. Sa robe d'un bleu nuit intense avait aussi une particularité de couleur. On aurait pu la confondre avec une nuit étoilé de milles feux.

- Tu es un génie Albus. Elles sont merveilleuses. Avec mes sortilèges de coiffure et de maquillage on va tout casser ! S'exclama Harmonie.

- Harmonie ? Je me demandais si tu accepterais de m'accompagner au bal. Je n'ai pas eu le temps de te demander avant et comme nous sommes ami …

- Avec plaisir Albus ! Merci de me le demander.

Ils emmenèrent leur affaires, dans leurs dortoirs respectif afin de pouvoir se changer et se préparer tranquillement. Albus descendit attendre sa cavalière en bas des escaliers, devant la grande salle. Il vit Adam qui attendait patiemment. Le jeune Potter profita de ce temps pour discuter avec le jeune homme. La plus part des élèves autorisé à participer au bal se trouvaient dans la salle à l'exception de quelques retardataires et des champions. James vint taquiner son petit frère sur le faite qu'il n'avait pas de cavalière. Au même moment les deux gryffondors apparurent en haut des escaliers. James qui se trouvait face à elle, ne put réprimer un « waouh » d'admiration.

Pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, Harmonie, ne portait pas sa sempiternelle tresse sur le côté. Non, pour faire honneur à la robe de son ami, la jeune Malfoy avait lâché ses cheveux qui tombaient en cascade le long de ses épaules formant de magnifique boucle chocolat. Un fin diadème incrusté de pierre bleu venait habiller le reste de la tenu.

Rose quant à elle, avait choisi de remonter une partis de ses cheveux en un chignon déstructuré laissant plusieurs mèche rousse encadrer son visage. Elle portait également un magnifique bijou de tête en argent parsemé de petite perles d'opale blanche.

Captant tous les regards, les deux filles descendirent les marches les joues rougissantes, peu habitué aux regards admiratifs. Elles rejoignirent leurs cavaliers plus que fier de se trouver aux bras de si jolies jeunes filles. James regarda sa concurrente prendre le bras de son frère et il sentit comme une pointe de jalousie lui triturer l'estomac.

- Voyons Potter, remet toi ! Lui lança Harmonie son sourire en coin.

James ne répondit rien vexé et alla rejoindre sa cavalière qui lui paraissait bien banal tout a coup. Lorsque Rose entra au bras d'Adam, tous les regards se tournèrent sur eux. Elle était vraiment belle, et avec Adam, ils formaient un couple très harmonieux. Les parents de la jeune fille furent pour une fois d'accords sur le fait que leur fille avait bien grandis.

La grande salle avait été décorée par les elfes de maison. Ils avaient créé une ambiance féerique, avec des petites fée et lucioles qui virevoltaient dans toutes la pièce. Le plafond magique reflétait un magnifique ciel étoilée et la salle baignait d'une douce lumière lunaire. Encore une fois, les elfes de maisons c'étaient dépassés.

Tous les élèves s’agglutinèrent autour de l'entrée afin de voir les champions entrer et ouvrir le bal. Au fond de la grande salle, les professeurs, les officiels et les accompagnants étranger attendaient également l'arrivé des champions. Drago se trouvait installé à côté de Ginny et d'Hermione qui se sentait très mal à l'aise. Un coup de la femme du directeur de Poudlard. Lorsque les portes s'ouvrirent enfin, chacun admira les champions. Au moment où Harmonie Malfoy et Albus Potter entrèrent, ils furent accueillis par des bouches bées et des exclamations d'admiration ou de jalousie. Drago ne put s'empêcher de penser que sa fille était aussi belle que sa mère, le jour de leurs propre bal. Il tenta un regard en biais en direction d'Hermione qui n'échappa pas à Ginny.

Les champions entamèrent la danse officielle. Albus et Harmonie dansaient très bien. Très vite ils furent rejoins par Ginny et Harry, puis par Adam et Rose. Le reste des convives leurs emboîtèrent le pas. Tous le monde dansait. Puis la musique s'arrêta et le directeur pris place derrière le pupitre pour son discours.

- Cher élèves ! Je suis très heureux de partager cette soirée avec vous. Je tiens à remercier les elfes de maison pour la préparation de cette soirée. Tous au long de la soirée, vous pourrez manger sur les tables rondes sur les côtés et danser sur la piste. Nous passerons différents styles musicaux qui feront le bonheur de tous. Je vous souhaite de passer une excellente soirée.

La musique redémarra et chacun parti soit danser soit s'installer à une table. La soirée battaient son plein chacun riait, dansait, s'amusait oubliant le temps d'une soirée la compétition. Une magnifique valse commença. Drago regardait les danseurs. Soudain Harry annonça que la prochaine danse serait une manière de rencontrer tout le monde. Au tintement de la cloche, chaque couple devra changer de partenaire. Ginny, trouva la une bonne manière de mettre son plan à exécution. Elle se dirigea vers Drago et l'invita à danser.

- Je ne peux pas refuser de rendre jaloux Potter.

Il prit la main de Ginny sous le regards réprobateur de son mari. Harry se dirigea alors vers Hermione et l'invita également à danser. Ce petit jeu enthousiasmaient les élèves. Presque tous jouaient le jeu. Au premier gong, Hermione se retrouva dans les bras de son mari. Mal à l'aise, ils priaient pour que le gong sonne rapidement. Rose qui dansait avec un Serdaigle remarqua le malaise de ses parents. Harmonie dansait avec Adam quand le second gong sonna. La jeune Malfoy se retrouva dans les bras de James Potter. Sur le moment ils furent gênés mais très vite une certaine harmonie se mit en place. De son côté Hermione lâcha rapidement les bras de Ron et attrapa le premier homme qu'elle trouva sans savoir avec qui elle dansait. Perdu dans ses pensées, elle ne regarda pas l'homme avec qui elle valsait, mais quelque chose chez son cavalier la rassurait. Un troisième gong sonna mais aucun d'eux ne changea de partenaire. Hermione se décida à lever les yeux et se noya instantanément dans se regards dont elle avait rêvé tant de fois. Sans dire un seul mot, ils dansèrent de manière fluide et naturelle comme si leurs corps fusionnaient. Leur visage se frôlait. Chacun respirant l'odeur de l'autre comme si ils avaient besoin de leur dose pour ne pas sombrer. Aucun d'eux ne s'était rendu compte que le jeux s'était terminé et que l'orchestre avait, sur la demande de Ginny, enchaîné deux autres valses. Les autres danseurs partirent laissant la place à s se couple tellement atypique. Harmonie et Rose les regardaient sans vraiment comprendre. Puis la musique s'arrêta doucement. Hermione et Drago se rendirent compte qu'ils étaient les seuls au milieu de la piste et se séparèrent rapidement.

La fête repris. Drago, troublé, sorti de la salle pour rejoindre le parc et réfléchir un peu. Sa fille le suivit, curieuse de savoir se qu'il s'était passé.

- Papa ? Je peux venir ? Demanda t elle en le voyant adosser à l'arbre près du lac.

- Bien sûr ma grande. Tu es vraiment magnifique dans cette robe. Tu ressemble beaucoup à … il s'arrêta un instant puis reprit, tu es très belle.

- Tu la connais bien la mère à Rose ?

- On était en cours ensemble.

- Mais je ne t'ai jamais vu regarder une femme comme ça. C'est … enfin tu m'as dis que ma mère était anglaise … peut être que c'est …

- Non, ce n'est pas elle. Nous étions ennemis jurés à l'époque de Poudlard. Oublis ta mère, elle nous a abandonné. Se reprit il plus fermement.

- Excuse moi. Je ne voulais pas. J'ai simplement envie de savoir qui elle est, par moment.

- Je sais mais je ne suis pas sûr qu'elle veuille de nous dans sa vie. Je t'ai vu danser avec le fils de Potter, James je crois. Fais attention, c'est un coureur et puis c'est un Potter ! Dit il pour changer de sujet.

- Il n'y a rien entre nous, il est arrogant, imbus de lui même et j'en passe. C'est un idiot. Déclara t elle.

Derrière eux une jeune femme écoutait leur conversation en pleurant. Il lui en voulait encore. Dans le fond de son cœur, il ne lui pardonnerait jamais son choix. Hermione sécha ses larmes et rentra. Assis à la table des invités, elle repéra tout de suite le regards noir de son mari. Il se tenait droit comme un piquet, bras croisés. La soirée risquait d'être longue à la maison.

Hermione dis au revoir à ses amis et à sa fille puis partis prétextant une grosse fatigue et beaucoup de boulot le lendemain. Rose avait observé toute la scène, la danse, la désertion du père d'Harmonie et de son amie, celle de sa mère à sa suite, le regards noir de son père, la tristesse dans le regards de sa mère. Sa capacité de déduction l'obligeait à voir la réalité en face et si Harmonie ? Elle secoua la tête et chassa cette idée de sa tête.


Texte publié par lulushka, 18 mars 2016 à 21h03
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