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tome 1, Chapitre 17 « Des liens solides » tome 1, Chapitre 17

(Passé)

-Qui es-tu ? demanda le dragon curieux

-Moi ? Je m’appelle Elsa.

-Tu n’es pas un civil.

-Non, en effet. Je suis un membre du GPMI, Elsa Pulseriver, j’ai été muté à Aube depuis deux semaines, et je suis en période d’essai.

-Que fais-tu seule ?

-On m’a donné comme mission de me rendre sur Terre, en plein terrain gardé, et de voler des documents secrets.

-Tu dois être très expérimenté pour faire ce genre de mission.

-Pas vraiment… J’ai rejoint le GPMI il y a quatre mois, et j’ai été muté parce que j’avais un très grand potentiel, du moins d’après eux… J’ai donc été muté à Aube pour faire des missions d’essai en terrain ennemi. Je n’ai donc presque aucune expérience sur le terrain, je n’ai fait que deux missions jusqu’ici.

-Tiens donc, je me suis perdu alors… Je vois, tu n’as jamais été informé des personnalités du GPMI alors.

-Je te connais-toi, et l’Amiral Goyh.

-Ho, tu me connais, vraiment ?

-He bien, on m’a parlé de toi, mais très peu, vu qu’apparemment tu es très froid et tu ne parles à personne.

-Je vois, on ne t’a pas parlé de mon influence sur le GPMI ? De la « place » que j’occupe ?

-Pas vraiment, entre les missions que je fais, je n’ai passé que deux jours à Aube, et je ne faisais qu’apprendre à m’infiltrer. J’ai bien demandé, mais on m’a dit que ce n’était pas important, que les missions le sont plus.

-Bien, alors laisse-moi t’apprendre quelque chose. Je m’appelle Zarenyth, et je suis la seule créature magique connu de ce monde, cependant, étant donné mon pouvoir, j’exerce une influence similaire et donc un poste similaire à celui d’un vice-amiral.

Il fallut quelques secondes à Elsa pour comprendre à qui elle avait à faire. Mais dès qu’elle comprit, elle se mit au garde à vous et dit alors :

-Pardon pour le langage, chef.

-Épargne moi ces gardes à vous et ces « chef ». J’ai peut-être autant d’influence et de respect mais je ne contrôle rien, je reste une unité de combat et un agent social avant tout.

-Un agent social ? Un dragon ? Tu ne penses pas que c’est un petit peu étrange ?

-Je ne sais pas, c’est vrai que c’est peut-être un peu étrange mais je ne me pose pas de questions. De toute façon, le GPMI n’est plus ce qu’il était, je ne pense pas y rester longtemps.

-Pourquoi me dire cela ?

-…

Sur le coup, Zarenyth aussi s’est demandé pourquoi il parlait aussi naturellement avec une personne qu’il ne connaissait pas. En regardant Elsa de plus près, il senti une sensation, qu’il connaissait déjà, mais ne pouvait décrire. Il hésitait à lui en parler, mais cela aurait paru un peu bizarre.

-Tu n’es pas en mission ?

-Non, je ne fais pas de missions, pas pour le moment.

-Pourquoi donc ?

-… J’ai eu quelques… soucis avec certaine personne récemment.

-Je vois. Lorsque j’ai entendu parlé de toi, on m’a dit que tu avais un acolyte, mais il n’est pas là ?

Zarenyth ne répondit pas et laissa une dizaine de secondes de vide.

-Je vois, c’est ton souci. Raconte-moi.

-Quoi ?

-Vas-y j’attends.

-Je te rappel que tu as une mission.

-J’ai déjà volé les plans, et puis j’ai encore trois jours pour rentrer, il ne me faudrait qu’une journée au maximum.

-Plus tard peut être, je ne sais pas qui tu es, mais tu es spéciale.

-Je suppose que je dois prendre ça pour un compliment ? Peut-être ?

-Prends ça comme tu le souhaite. Bref, je vais y aller. Je dis rarement ça, mais si tu veux venir me voir, utilise ceci. Zarenyth lui tendait un insigne

-Qu’est-ce que c’est ?

-Un insigne d’honneur, les gardes ne t’embêteront pas pour que tu puisses me voir.

-Je n’oserais pas te déranger.

-Je ne fais rien en ce moment, pour preuve que je me baladais.

-Je verrais alors… Tu entends ?

-Oui. Quatre hommes, bien armé, prépare-toi.

-Je suis déjà prête.

Les quatre hommes débarquèrent en entourant les deux personnages. L’un d’eux avait une lance étrange, dont l’embout se dépliait. Les trois autres avaient des fusils d’assaut Terrien. C’était des membres de l’UNL. Malheureusement, avec les pactes qui se créaient avec la France, le GPMI ne pouvait se permettre d’attaquer l’UNL. Même si ce ne fut le même avis d’Elsa, qui a simplement dégainé son arme et tiré des balles paralysantes sur deux des hommes. Voyant cela, le troisième su ruât sur elle, mais il fut plaqué par Zarenyth. Le quatrième, avec sa lance chargeait Zarenyth, dans une position délicate. Au moment où la lance allait toucher, une autre balle paralysante parti du canon d’Elsa, et vint toucher sa cible. Les quatre hommes étaient maintenant hors d’état de nuire.

-hooo… trois ne peuvent pas parler et le dernier, tu l’as frappé trop fort, bon pas de questions aujourd’hui.

-Je te trouve bien détendu.

-C’est ma façon de décompresser, faire du second degré.

-Je vois.

-Tu ne fais pas dans l’humour toi, du moins je pense.

-Il est vrais que je ne suis pas très fort dans cette discipline.

-Tu devrais essayer, tu as juste l’air d’une boule de nerfs là.

-Je ne crois pas que ce soit le moment, d’autres vont arriver.

-Tu as raison, bon, je vais rentrer. Peut-être aurons-nous l’occasion de se recroiser. A la revoyure.

Elsa s’enfonça dans les buissons, jusqu’à ne plus être visible aux yeux du dragon. Un peu dérouté de sa rencontre, Zarenyth repensait à ce qu’il venait de se passer. En effet, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu de relations qui ne concerne pas le travail avec une autre personne. Mais il dut avouer qu’il avait apprécié Elsa.

Plusieurs jours se sont écoulé depuis sa rencontre, et il exprimait de plus en plus à revoir Elsa, sans savoir trop pourquoi. Cependant, il ne voulait pas la déranger dans son travail, et les seules fois où elle était libre, elle était dans des endroits public, comme la cantine, où Zarenyth déteste aller. Alors il l’observait, de jour en jour, dans ses missions, discrètement.

Un jour, il décida alors, qu’il devait maintenant agir, et il demanda une audience privée avec Elsa, pour des motifs professionnels. Deux jours d’attente plus tard, enfin arrivait le jour où ils allaient se rencontrer à nouveau. Zarenyth ressentait pour de rare fois l’excitation, et était dans une bien meilleur humeur. Il se rencontraient finalement au cinquième étage de la cantine de luxe d’Aube, dans une loge, d’une beauté sans pareil. Elles étaient aussi bien équipées que celle de Crépuscule, et même mieux. Elsa rentra avec un peu de retard, mais Zarenyth ne lui en voulait pas.

-Tu voulais me voir ? Heureusement que j’avais ton insigne, il ne m’aurait jamais laissé passer sinon.

-Oui, j’ai quelque chose à te proposer.

-Je t’écoutes.

-Voilà, j’ai passé du temps à observer la manière de laquelle tu te bats, ta précision, et tout tes mouvements. Le GPMI ne se trompait pas, tu es bien spéciale et hors pair.

-Où veux-tu en venir ?

-Je te dois la vérité, le Dragonnier avec qui je suis, n’est plus.

-Il est mort ?

-Non… Non, mais nous nous sommes séparé.

-Je vois, et donc ?

-Veux-tu devenir Dragonnier ?

-Quoi ?! Moi ?!

-Oui, je sais que tu en as le potentiel.

-Ma… Mais tu en es sûr ?

-Je ne te le proposerais pas sinon.

-Oui ! Bien sûr que oui !

-Je suis heureux de l’entendre, j’ai maintenant besoin de ton sang et de ton épaule…

-Quoi, mais pourquoi ?

-C’est pour fonder le pacte.

-heuuu… Soit.

Elsa retira sa veste et raccourcit sa manche pour laisser l’épaule libre. Zarenyth s’approcha, prit la main d’Elsa et fit une petite incision dedans, qu’Elsa ne ressenti même pas. Un peu de sang coulait, Alors Zarenyth posa sa patte sur la main, et imprégna un peu de sang dessus. Puis, il posa la même patte sur l’épaule de la femme. En retirant la patte, Elsa remarqua l’insigne qui s’était formé sur son épaule, ainsi que sa main qui ne saignait plus.

-C’est bon ?

-Maintenant oui, c’était rapide.

-En effet.

-Je vais maintenant te…

Malheureusement, il fallut que Zarenyth tombe sur le pire moment pour avoir ses braises. Rapidement il plongea dans le jacuzzi pour se cacher.

-Qu’est-ce qui se passe ?

-Rien, rien, je… J’ai besoin d’être seul un moment.

-Aller, on vient de se pactiser, tu ne vas pas me laisser déjà seule.

-Ce n’est pas ça…

Elsa s’approcha du jacuzzi, et regarda à l’intérieur, A travers les bulles, elle comprit de quoi s’agissait les braises.

-Ho… Je… Je vois.


Texte publié par Zarenyth, 22 mai 2016 à 09h47
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