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tome 1, Chapitre 14 « Avis de recherche » tome 1, Chapitre 14

Le nouveau vaisseau : Omega-Nyx, était sorti de son hangar depuis deux semaines maintenant, et la vie suivait son cours. Zarenyth et Elsa avait été appelé pour une mission de recherche d’une personne porté disparût et dangereuse. Au début, Elsa prit cela pour une blague et rétorqua par : « Nous sommes des Élites, pas des chiens de recherches », mais ils acceptèrent tout de même le travail, sous la pression du vice-amiral Huoli. Une fois sur Terre, ils furent guidés jusqu’à Londres, et ils firent leur travail, ils cherchèrent. Il était très déconcertant de voir tout le monde se retourner et regarder vers le ciel pour observer le dragon, alors Zarenyth accélérait pour éviter d’être trop vu, ni prit en photo. Après une heure de recherche, la personne fut trouvée, un vaisseau envoyé, et la personne arrêtée. Zarenyth et Elsa rentrèrent donc à leur vaisseau, dépiter du genre de missions que l’on pouvait leur donner. Mais, un jour où ils regardaient les avis de recherche, ils virent, avec une surprise monumentale, et un énervement brutal, un avis de recherche sur Errion. Zarenyth s’énerva d’un seul coup et souffla une flamme géante, faisant fondre le tableau des avis de recherche. Un mouvement de panique s’était installé, et Zarenyth se précipita d’aller voir l’Amiral en chef au CapitalShip, s’occupant des approbations des avis de recherche, laissant Elsa sur le carreau.

Il sorti à toute vitesse du vaisseau en passant par l’un des quais et fonça vers le CapitalShip. A toute vitesse il arriva contre l’une des parois extérieures du vaisseau et la transperça, laissant l’air s’échapper rapidement du couloir dans lequel il venait de rentrer. C’est une alerte rouge qui se déclencha, et toute les portes se fermèrent. Heureusement, personne n’était présent dans le couloir à ce moment-là. Le vaisseau entier fut prévenu et une alarme se déclencha, conviant tous les civils à rentrer dans leurs appartements, et à tous les soldats de se préparer. En effet, à ce moment-là, le centre de commandement pensait à une attaque ennemie. Sans vergogne, Zarenyth défonça la porte blindée, et se retrouva dans le grand hall civil, où était présent une grande partie de la population. La panique s’installa, des gardes débarquèrent de partout et encerclèrent le dragon, pendant que des robots colmataient rapidement la brèche pour éviter que trop d’air ne s’échappe. Zarenyth lança un regard noir sur les soldats, qui prirent peur, et reculèrent de plusieurs pas. Fusils, lames, lasers, tout était pointé sur lui. Il avança doucement, créant une faille dans le cercle, car es soldats devant lui reculaient, dans la peur de se faire attraper. Ils n’avaient jamais été confronté à un dragon. Zarenyth s’arrêta à mi-chemin lorsqu’il vit l’Amiral Milmide arriver en courant.

-Mais tu es devenu fou ?!

-Pourquoi Errion ?!

-Quoi ?

-Dis-moi immédiatement pourquoi !

Zarenyth se lança sur l’amiral, le planquant au sol sous sa patte droite. L’autre patte avant était levé, prête à se planter dans le corps de l’amiral. Un relent de fusils se redirigèrent tellement l’action avait été rapide.

-Tu es raiment devenu fou ! Lâche-moi immédiatement !

-Retires l’avis de recherche ou ta tête va me servir de dîner.

-Quoi ? Mais lequel ?

-Celui d’Errion !

-Tu n’as pas complété ta mission qui était de le ramener, c’est normal alors qu’il y ait un avis de recherche !

-Errion est hors d’état de nuire ! Laisse-le en dehors des affaires du GPMI !

Un soldat s’approcha de lui dans le dos. Zarenyth l’éjecta d’un coup de queue, le pauvre vola sur une dizaine de mètres.

-Soldats, cessez de braquer vos armes, d’une ça le rend d’autant plus nerveux, de deux, ça ne sert absolument à rien. Dit une voix féminine venant de derrière. Et Zarenyth, calme toi, tu n’as même pas demandé avant de frapper. Et je dois vraiment t’apprendre à frapper avant d’entrer ? Laisse-le, c’est notre supérieur je te rappel…

A ces mots Zarenyth retira sa patte et prit une posture un peu moins agressive, bien qu’encore sur les nerfs.

-Excusez-le, il a assez mal réagi.

-Tenez-le en laisse la prochaine fois !

Zarenyth grogna après l’amiral, ce qui le fit reculer de trois pas.

-Bon, je suppose qu’il vous a expliqué la situation.

-Oui, il aurait pu m’en parler calmement.

-Avec vous, les belles-paroles sont vaines. Répondit le dragon

-C’est parce que vous ne savez utiliser que vos poings… vos griffes… enfin peu importe, vous savez Errion n’est pas une cible prioritaire. On peut la retirer, mais pas la peine d’être aussi agressif. Vous avez fait peur à beaucoup de civils, vous donnez une mauvaise image du GPMI et de vous.

Zarenyth voyait maintenant tous les civils le regardant. Ce sentant gêné, il se contenta d’un simple « Pardon… », et parti du vaisseau pour retourner au sien.

-Veuillez l’excuser, je ne sais ce qu’il lui à prit d’un coup.

-Ce n’est pas grave, on vous doit beaucoup. Mais il n’a pas aimé que l’on veuille Errion, pourtant il avait accepté la mission qu’on lui à donner il y plus d’un an maintenant. Étrange.

-C’est ses relations avec Errion, elles sont assez… spéciales. Il vaut mieux éviter de lui parler d’Errion, au moindre dérapage, il devient fou.

-Je vois. Bon, sur ce, je dois y aller. Madame.

Elsa rentra à son tour au vaisseau, pour retrouver Zarenyth. Il était allongé sur le lit, d’un air un peu honteux et triste.

-Hey, ça va ?

-Je… veux rester seul un moment.

-Hors de question, je ne laisse pas un dragon tristounet tout seul.

Elsa s’allongea sur le lit, à côté du dragon, et le prit dans ses bras. Mais Zarenyth repoussa Elsa cette fois-ci. Il la poussa assez fort pour la faire tomber du lit.

-Hey ! Ne sois pas comme ça non plus ! Je n’ai rien fait, moi !

-…

-Bon, j’ai compris, je m’en vais.

Elsa sorti un peu énervé de la chambre, et parti du vaisseau, pour aller au bar d’Aube, pour se changer les idées. Une fois au bar, Elsa s’assit devant le barman et commença à lui parler :

-Une bière s’il te plait.

-Comment va aujourd’hui ? Répondit le barman, préparant la bière

-Bof, je ne sais pas ce que Zarenyth a, je le trouve un peu différent ces temps-ci.

-Ah bon, tu as essayé, de le revigorer ?

-Et comment ?

-Bas… Il n’y a pas trente-six moyens.

-Sérieusement…

-Je sais pas, mais il y a quelqu’un qui veut te parler dans la private room, je crois que c’est un ami à toi. Lui tendant la bière

-Ok, merci je vais voir.

Elsa se dirigea vers la private room, sans même savoir qui elle allait voir, et fut pus que surprise qu’elle faillit faire tomber sa boisson lorsqu’elle vit Errion, assit sur le canapé.

-T… Toi ?!

-Salut.

-Mais ? Qu’est-ce que tu fais là ?

-ça ne se voit pas ? Je bois.

-Mais tout le monde a décidé de se foutre de ma gueule dans ce bar !

-Viens, je dois te parler. J’ai vu ce qu’il s’est passé tout à l’heure avec l’Amiral.

-Je ne sais pas pourquoi il a fait ça…

-Je lui manque, mais il faut qu’il m’oublie maintenant, ça le ronge tout ça.

-Mais il m’a carrément repoussé !

-Ne t’inquiètes pas, il fait ça quand il est énervé. C’est pour éviter qu’il te blesse, il ne contrôle pas sa force énervée.

-Alors il m’a repoussé pour me protéger ?

-C’est ça. Mais au fond, c’est une marque d’affection, très sincère, il t’aime beaucoup. Il ne veut pas refaire les mêmes erreurs qu’avec moi, de peur que tout ne se reproduise.

-Je vois. Mais toi, sérieusement, qu’est-ce que tu fais, là ? Il y a quelques heures tu étais encore recherché par le GPMI.

-Pas vraiment. En réalité, je suis de nouveau au GPMI.

-Quoi ?

-L’avis de recherche était faux, mais c’était pour prouver à quel point Zarenyth veut me protéger, donc pour les persuader que je dois porter un casque sur mon armure.

-Attends tu vas trop vite là, tu es dans l’armée en plus ?

-A vrais dire je sais bien me battre à l’épée, et je sais, pas mal manipuler les armes de poings.

-Mais tu es dans quel unités ?

-L’Unité AS-58, les unités d’assistance en cas de combats rudes.

-Tu es affilié à Aube ?

-Oui. Mais mon identité est cachée de Zarenyth. On m’a confectionné une armure qui est « censé » évité tout signe que Zarenyth pourrait voir pour me reconnaitre. Après si ça marche ou pas…

-Je vois. Dis-moi, J’aimerais savoir ce qu’il s’est vraiment passé entre toi et Zarenyth.

-C’est-à-dire ?

-He bien, je ne sais pas. Ses braises par exemple, comment les gérais-tu ?

-Holà, c’est un terrain dangereux pour moi ça. Mais bon. Bas, quand il y en avait la nécessité, je l’aidais comme je pouvais. Jusqu’au jour où il a décidé que je l’aiderais d’une autre manière… Sans mon accord…

-Je suis désolé.

-Ce n’est pas grave, tu veux savoir quelque chose d’autre ?

-Quand nous étions dans la forêt, la première fois que je t’ai rencontré, tu m’as donné un bon conseil avec ta position bizarre, pour le relaxer, tu en connais d’autres ?

-J’ai beaucoup appris sur lui durant ces années. Si jamais, il devient agressif et que tu veux lui montrer que tu es à égal de lui, ce qui est impossible pour n’importe qui ; Tu peux le dominer par un seul moyen : il faut que tu arrives à glisser ta main sous sa gueule, et tu poses des quatre doigts sauf le pouce dessous. Le pouce, tu le pose su son museau et tu serres. Il est en position de dominé, et ne peut faire quoi que ce soit, à part te regarder. C’est utile si tu veux le calmer, mais il est difficile de réaliser cela.

-Super merci. Tu es ici depuis combien de temps ?

-En réalité, juste après que Zarenyth et moi se soyons séparé durant la batail de Paris, le vaisseau dans lequel j’étais m’a amené à l’Amiral Goyh, qui m’a proposé de rejoindre les unités d’assistance au combats rudes. J’ai accepté.

-Mais on t’a vu dans la ville il y a quelques semaines ?

-Une mise en scène, toute faite par le GPMI, l’OPJE est en réalité le service secret de renseignement du GPMI. Et nous avons monté ce plan dans l’optique que Zarenyth m’oublie, pour qu’il se sente mieux après. C’est un peu brutal mais bon, nous ne pensions pas que vous iriez si loin, alors on a un peu improvisé.

-C’est beaucoup de choses à assimiler là, tout n’était que du bluff, depuis le début ?

-C’est ça.

-Tu te rends compte que tu l’as plus fait souffrir que rendu plus heureux ?

-Ce n’était pas mon but, mais tu as fait tes recherches, et nous avons laissé des indices pour toi, comme le jeu des masques. Cependant, nous pensions t’en parler avant que Zarenyth ne soit au courant, mais tout ne s’est pas passé comme il le fallait.

-Au début je te prenais juste pour un pauvre gars à ramener, mais en fait tu es tout autre chose. Que s’est-il passé pour que vous vous sépariez ?

-Je… Il… Nous avons fait des erreurs. Je ne me suis pas bien occupé de lui, et il ne s’est passé bien occupé de moi. Je crois que tous les deux, on était fait l’un pour l’autre, mais je ne sais pas ce qu’il est arrivé, et tout est allé si vite. Très vite des tensions se sont créées, et je crois que c’est à partir du moment où il… que tout a basculé. C’est à partir de ce moment que je savais que c’était la fin. Plus tard, le jour de notre anniversaire de pacte, qu’il avait oublié, il m’a humilié, alors même que je voulais faire des efforts pour renouer des liens solides avec lui. Quand je suis rentré au vaisseau j’ai pris un couteau et j’ai coupé le symbole, que tu as aussi d’ailleurs, sur l’épaule, laissant une grosse tache de sang sur le sol de ma chambre. Après ça, il y eu un laps de temps, j’ai eu des contacts avec le GRL pour me cacher, et le jour de signer le contrat, Zarenyth est venu me voir, mais j’étais tellement énervé que j’ai tout largué devant lui, et j’ai fait brûler le symbole de l’armure ainsi qu’exploser le vaisseau qui nous servait de maison. Je me suis ensuite enfui, un vaisseau du GRL est très vite venu me cherché pendant que Zarenyth était dans l’épave du vaisseau. Depuis ce jour-là jusqu’à la ferme, on ne s’est jamais revu.

-Quel histoire triste. En quoi consistait le contrat ? Entre toi et le GRL ?

-Je devais leur donner une certaine technologie qu’ils voulaient en échange de ma protection. Au final, elle n’aura pas duré longtemps.

-Je comprends qu’il y ait des tensions, mais ça fait maintenant deux ans presque.

-J’ai hésité, à revenir vers lui après la bataille de Paris, mais je n’ai pas osé, même aujourd’hui j’hésite encore. Je ne sais pas si cela lui ferait plaisir ou pas que l’on renoue des liens. Tout à l’heure il t’a rejeté, c’était pour protéger ces liens, il était très énervé apparemment. Mais tu ne devrais pas le laisser seul trop longtemps non plus.

-Tu crois ? Je pense qu’on devrait essayer.

-De quoi ?

-Que vous parliez un peu. Les seules fois où vous vous êtes parlé, vous vous engueuliez.

-Je ne sais pas…

-Qui ne tente rien n’a rien.

-Oui, mais le problème c’est que dans ce cas-là, tenter est plutôt risquer, et puis je ne pense pas que ce soit une bonne idée, il risque de mal réagir. On devrait lui laisser un peu de temps pour déjà qu’il se calme, et pour préparer quelque chose avant.

-Bon, tu viens ? Elsa était déjà levé et prête à partir

-Tu n’as même pas bu ta bière.

-Ah oui, exacte.

Elsa s’avança, prit la bière, bu quatre gorgées, et posa le verre presque vide sur la table.

-Voilà, maintenant, on y va ?

-Tu es sûr ?

-Arrêtes avec tes questions.

-Bon… Je suppose que c’est une bonne idée. Du moins j’espère…


Texte publié par Zarenyth, 7 mai 2016 à 10h46
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