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tome 1, Chapitre 11 « Cinq mois » tome 1, Chapitre 11

Cinq mois, ce ne sont pas moins de cinq mois qui se sont écoulé depuis la bataille de Paris. Le GPMI avait signé un accord de protection avec la France, pour augmenter le nombre d’unités sur place, et les officialiser. Le GRL n’a pas fait de vague, el UNL, qui était intervenue trop tard lors de la bataille de Paris, juste pour aider à la reconstruction, avait été renforcé. Mais les accords entre le GPMI et Paris changent les relations avec l’UNL, donnant une situation très sensible entre les deux organisations. Entre temps, une nouvelle organisation s’est créée, une petite organisation ne comptant que 10 hommes. Ils se faisaient appelé « OPJE », l’Organisation de Protection de la Justice et de l’Équilibre. Cette organisation était très discrète, mais depuis un mois, elle commençait à faire du grabuge. Chassant et tuant les criminels sur terre comme dans les organisations, personne ne savait s’il fallait les éliminer une bonne fois pour toute ou non. L’OPJE était utile car elle éliminait seulement les criminels, les traitres, et mettait hors d’état de nuire les espions et autres petits malfrats. Mais ils intervenaient sans autorisation, et lorsque c’est dans un pays où la peine de mort est interdite comme en France, cela pose des problèmes conséquents. Les relations avec cette organisation étaient très discrètes, il arrivait parfois que l’émissaire passe voir le GPMI, mais sans trop d’informations, où alors pour nous informer d’espions à l’intérieur de notre organisation. Le problème étant qu’il faisait de même avec le GRL et l’UNL. Il n’est arrivé qu’une seule fois qu’un assassin le OPJE intervienne au GPMI. C’était pour le scandale de la trahison du vice-amiral Loker, qui avait donné des plans au GRL. Il fut assassiné et l’assassin laissa un mot avec toutes les preuves. Sur le coup, les buts réels de OPJE restaient impossibles à définir, mais elle devenait une menace grandissante.

Zarenyth s’était renfermé à nouveau sur lui, ne parlant que peu e seulement à Elsa. Elle se demandait pourquoi il était si muet, pourtant il avait vécu très bien sans Errion avant la bataille de Paris. Un jour Esa décida de mettre au clair cette histoire et alla voir Zarenyth, pour lui dire d’un ton ferme :

-Ecoutes moi maintenant, j’en ai marre que tu ais cette tête. Dis-moi ce qui se passe !

-…

-Tu ne bouge plus de ce lit depuis quatre mois, et encore tu n’as pas bougé les deux semaines qui ont suivi la bataille ! Tu es sorti pendant deux semaine à peine ! j’en peut plus, Tout le monde est inquiet pour toi, et ce n’est pas en dormant sur un lit que tu vas régler tes problèmes.

Zarenyth tenait dans sa main un papier, venant de OPJE, il le tendit vers Elsa, qui prit le papier et le lu : « Monsieur, nous somme dans le devoir et dans le regret de vous annoncer que votre ancien acolyte, Errion Guerdon, est… ». Elsa arrêta de lire à haute voix, et finit la lecture avec un visage effaré. Un silence très gênant s’installa, et Elsa redonna, après l’avoir lu, le papier à Zarenyth.

-Je suis désolé…

-Vas-t-en.

-Je suis sûr qu’il n’est pas…

-Dégages ! Dit-il avec un regard noir et les crocs sorti

Elsa sorti de la chambre, avec un regard noir. Elle avait pourtant le pressentiment que tout ce qui était sur ce papier était faux, que c’était une excuse pour autre chose. Il devait y avoir un but là-dedans. Elsa alla dans la grande bibliothèque du GPMI et chercha dans des index des indices, des informations, des preuves sur l’OPJE. Il fallait qu’elle identifie les membres de cette organisation. Elle cherchait dans tous les index possibles, chaque fois que le mot OPJE était mentionné, elle cherchait dedans. Une semaine complète passa durant laquelle Elsa ne trouva rien. Puis elle réussit à trouver quelque chose en combinant des informations de plusieurs index et finalement, elle trouva une piste sur laquelle chercher. L’émissaire portait un masque différent à chaque fois qu’il venait, mais ces masques avaient une signification. Le premier, rouge, signifiait que des espions avaient été repéré au sein de l’organisation. Le deuxième, blanc, signifiait que l’OPJE avait aidé par la neutralisation, l’organisation. Le troisième, bleu, était informateur sur des missions dont l’organisation avait perdu le contact. Enfin e quatrième noir, annonçait toujours des nouvelles de mort.

Elsa se pencha donc sur les caméras de surveillance. Heureusement ces informations étaient stockées pendant trois ans, ce qui lui permit de visionner les caméras, il y a quatre mois, pour voir l’émissaire qui a donné le papier à Zarenyth. Elle chercha pendant un moment avant de trouver la bonne caméra lui permettant de voir que le jour où Zarenyth à reçu le papier, celui qui lui à donner était venu directement dans sa chambre pour le lui donner, et le masque était bleu. De plus en visionnant les autres passages de l’émissaire, elle vit qu’il portait toujours les mêmes habits, ce fameux masque de couleur, et une très longue robe recouvrant même ses épaules et tombant presque au sol, ne laissant presque pas voir ses chaussures. Mais le jour où l’émissaire passa pour donner le message, ses chaussures était visibles, pourtant la robe était la même. Il se pourrait donc que ce ne soit pas la même personne qui soit passé ce jour-là. Elsa alla s’informer sur le vaisseau de l’émissaire, et portant les deux jours où l’émissaire avait une taille différente, le vaisseau était le même.

Une fois toute ces informations recueilli, Elsa hésita à en informer Zarenyth, cela lui donnerait peut-être de l’espoir, mais si tout cela est faux, cela le mettrait plus profond dans sa dépression. Elle décida d’attendre le prochain passage de l’émissaire, et de lui poser les questions à lui directement. Il fallut attendre vingt jours, vingt longs jours, durant lesquelles Zarenyth restait encore et encore enfermé, et Elsa essayait de lui parler, sans jamais avoir l’occasion de rentrer dans la chambre. Ces jours furent long, mais enfin l’émissaire arriva, avec un masque bleu, mais la robe avait la bonne taille, l’homme en dessous était l’homme habituel. Cet homme était en constante surveillance, il ne restait que quelques heures. Elsa informa les services de sécurité qui demandèrent à l’émissaire de venir pour être interroger. Au début, l’émissaire refusa, par manque de temps, mais avec ‘insistance, il finit par accepté, et Elsa put le rencontrer en privé. Dans la petite salle, l’homme ne donnait aucune émotion à cause de sa robe et de son masque. Elsa commença l’interrogatoire :

-Bien, j’ai plusieurs questions.

-Je n’ai pas le temps pour des questions, faites vite.

-Ce n’est pas vous qui me dites ce qu’il faut faire ou non. Bien, pourquoi, il y cinq mois, un homme différent de vous est venu à votre place, pour donner la lettre de décès d’Errion.

-Vous êtes Elsa Pulseriver, n’est-ce pas ? Comment va Zarenyth ?

-Ne changer pas de sujet.

-Mais je ne change pas de sujet, vous avez parlé de la lettre adressée à Zarenyth, non ?

-C’était vous ?

-Non, quelqu’un à insister pour donner la lettre à ma place.

-Pourquoi alors qu’il annonçait un décès, il portait un masque bleu ?

-Ho, vous me surprenez, vous avez compris comment fonctionnait ces masques. Bien, alors utilisez votre cerveau. Si l’homme à prit un masque bleu, qui annonce des informations, et non pas un noir, c’est qu’il y a une raison.

-Laquelle ! J’en ai marre de voir Zarenyth dans un état lamentable à cause de votre lettre, si Errion est toujours en vie, vous devez le lui dire !

-Calmez-vous. Allons qui croyez-vous insisterait pour voir Zarenyth pour annoncer la disparition d’une personne, en portant un masque bleu ?

-Ne me dites pas qu’il est avec vous ?!

-Je ne peut rien vous dire, sur ce, j’ai du travail.

L’émissaire se dirigea vers la porte de sorti, où l’attendait deux gardes. Avant d’ouvrir la porte l’émissaire prononça ces quelques mots : « Il se protège, nous le protégeons, il est à nouveau maître de son destin », puis il sorti de la salle et reprit son vaisseau. Elsa en était maintenant sûr, Errion était vivant mais impossible de l’atteindre. Elsa s’empressa d’aller raconter cela à Zarenyth. Lorsqu’elle arriva dans la chambre brusquement, Zarenyth se leva d’un air très menaçant. Il n’avait jamais posé la main sur Elsa, mais elle savait que cela pourrait arriver. Elle se mit à faire des mouvement lent et calme pour éviter d’énerver plus le dragon.

-Est-ce que tu peux m’écouter, juste un peu s’il te plait ?

-Vas-t-en.

-Écoutes, j’ai des nouvelles d’Errion.

-…

-Il est bien vivant.

-Quoi ?! Arrête de te foutre de moi, je vais te réserver e même sort que lui il y a un an.

-Calmes toi, déjà tu as cru à un bout de papier, ça ne te ressemble pas, et puis j’ai des preuves tangibles ! Je peux te les montrer ?

-J’espère pour toi que ce n’est pas une blague…

Elsa montra à Zarenyth toute les preuves qu’elle avait rassemblées. Zarenyth, un peu surpris, regardait avec curiosité les preuves disposées devant lui.

-Elsa, je suis désolé…

-Je ne t’en veux pas, on peut le retrouver maintenant.

-C’est plus compliqué, je lui aie fait mes adieux, je lui aie promit de ne plus jamais le déranger. Je ne peux aller le voir…

-Je peux te demander un truc ?

-Quoi ?

-Pourquoi es-tu si triste d’apprendre sa mort ? Je croyais qu’il t’avait faits du mal.

-Il y a dix mois, lors de l’incident, il m’a blessé intérieurement, il m’a insulté, et m’a humilié. Je ne voulais plus le voir, plus jamais, sans même comprendre pourquoi il avait fait ça. Je le pensais simplement fou. Mais, à la bataille de Paris, pendant notre combat, j’ai vu sa haine, sa peur, et sa tristesse, et c’est là que j’ai compris à quel point j’avais été aveugle, que toute cette haine, c’était à cause de moi. Il m’a tant donné, mais je ne lui aie jamais rien donné en retour, et lui ai même fait des choses horribles. Dès l’instant où je l’ai quitté sur le champ de bataille, j’avais déjà tous les remords qui me montaient à la tête. Il doit me détester encore, je ne veux plus qu’il me subisse encore.

-Je suis sûr qu’il ne t’en veut plus.

-Il a voulu me blesser avec cette lettre, c’est sûrement lui qui l’a écrite, et il a réussi.

-Non, je ne crois pas, je crois qu’il voulait aussi tourner la page, et que tu l’oublies une bonne fois pour toute. Les excuses que je lui aie données n’était pas suffisante.

Elsa serra Zarenyth dans ses bras et lui dit :

-Tout le monde a le droit à une seconde chance.

-Non, pas tout le monde.

-Nous allons-nous débrouiller pour savoir où est Errion, et nous irons le voir.

-Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

-Mais si, tu vas voir. Et puis ça va te dégourdir, tu es resté bloqué là-dedans trop longtemps. Nous lançons le plan : « Retrouver Errion » !

-Tu n’as jamais su trouver de nom pour les plans…


Texte publié par Zarenyth, 16 avril 2016 à 21h49
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