Pourquoi vous inscrire ?
«
»
tome 1, Chapitre 10 « Un combat à finir » tome 1, Chapitre 10

Zarenyth vola, vite, au plus vite possible pour rejoindre Elsa. Il était sans cesse ralentit par des vaisseaux qui essayait de lui tirer dessus, où bien, qui lui passait devant. Il savait qu’il ne devait pas trainer, qu’il devait rejoindre Elsa, sans quoi, elle pourrait être en danger. Elle était, pour lui, resté trop longtemps seule. Il prenait de la vitesse pour enfin rejoindre la zone d’extraction qui avait été obstrué. Lorsque Zarenyth arriva, il découvrit avec effroi le carnage de la zone, beaucoup de civil morts, des vaisseaux d’extraction explosé, des membres du GPMI à terre, et un nuage de poussière donnant une vision brouillée. Au milieu de tout ça, Elsa, à genoux, essoufflé. Son armure était couverte de sang, de poussière, et la vitre de son casque était fendu. Zarenyth s’approcha d’elle rapidement.

-Tu vas bien ?

-J’ai connu pire.

-Tu n’es pas blessé ?

-Non ça va. Mais fais attention, il n’est pas encore…

Une lame fendit le nuage de poussière en direction d’Elsa. Zarenyth l’intercepta de justesse et la broya dans ses crocs.

-Hors d’état de nuire…

Zarenyth ouvrit ses ailes pour chasser la poussière, et découvrit une zone dévastée, encore plus que ce qu’il avait déjà vu. Au milieu de tout ça, une silhouette était visible, ayant une lame dans la main, il comprit vite qui c’était. Fostre avait encore le manche de l’épée que Zarenyth avait brisé, il rangea celui-ci dans son fourreau, pour dégainer une nouvelle lame sur le même manche.

-Il en a autant qu’il veut.

-Je vois.

Les ailes de Zarenyth, encore ouvertes, commencèrent à briller, elles scintillèrent au point d’en être presque désagréable, ses yeux commencèrent aussi à briller. Et ce fut en l’espace d’un centième de seconde que Zarenyth se retrouva contre Fostre, l’empalant de ses griffes, et projetant Fostre à plusieurs dizaines de mètres, le faisant sortir de la bulle, et le faisant s’écraser contre un mur de l’immeuble. L’impulsion de Zarenyth avait créé plusieurs fissures dans le sol en béton. Le calme revint, la bulle disparut.

-C’est fini ? Et tu as eu des problèmes contre ça ?

-Je doute que ce soit fini.

-Il ne reste plus personne ici ?

-Non seulement nous trois.

Ils entendirent un bruit venant de là où Fostre s’était écrasé, puis c’est l’immeuble complet qui a commencé à bouger. Fostre était en train de couper tous les piliers du bâtiment.

-Il va nous tomber dessus, il faut qu’on dégage.

-Excellente idée.

Elsa se releva et monta sur le dos de Zarenyth, qui prit son envol à une distance à laquelle ils étaient en sécurité. Le bâtiment tomba sur la cours, créant un tremblement très puissant et un nuage de poussière imposant qui atteignit les deux partenaires. La fissure dans le casque d’Elsa laissait passer la poussière à l’intérieur, ce qui l’ébloui pendant un temps et la fit tousser. Zarenyth ayant la vue aussi troublée, épiait chaque bruit pour distinguer où était son ennemi. D’un seul coup, un vaisseau du GRL arriva vers la base de l’immeuble, et récupéra Fostre, qui prit la fuite.

-On le chasse.

-Non, pas la peine, on va s’engager dans quelque chose de trop dangereux sinon.

-On fait quoi alors ?

-On rentre, et on voit ce qu’on peut faire, mais tu ne peux plus combattre, je veux que tu te reposes.

-Tu me prends pour qui ? Bien sûr que je peux me battre, regarde. Frappant la tête du dragon

-Hey ! Bon rentrons maintenant. J’en ai marre de cette poussière.

-Quoi ? C’est de la poussière qui te fait peur ?

-Je te ferais nettoyer ma fourrure, tu verras comment c’est amusant de retirer chaque grain de poussière et de petit cailloux.

Zarenyth commença à se rediriger vers le Léviathan. Le combat faisait toujours rage. Pendant qu’ils volaient, ils virent le Léviathan en train de faire une manœuvre et se positionner en face d’un destroyer du GRL. A ce moment-là, ils comprirent que l’Amiral allait tirer. Apparemment, le but était de réduire leur puissance d’attaque en détruisant chaque vaisseau pour ne laisser que le Léviathan. Les Léviathan étaient équipé d’un canon gigantesque à l’avant du vaisseau, celui-ci mettait un peu de temps à charger mais était dévastateur. Mais il était déjà chargé au moment de viser, et le tir partit très rapidement, et à ce moment-là, Zarenyth se rappela à quel point l’onde de choc était puissante, mais n’eut pas le temps de s’éloigner et fut complètement déstabilisé. Essayant à tout prix de reprendre un équilibre, ils chutèrent d’au moins deux cent mètres avant de pouvoir voler à nouveau. Zarenyth se dirigea à nouveau vers le Léviathan, après que l’onde choc est fini par se dissiper. Ils regardaient en même temps le destroyer s’écraser contre le sol de la ville. Lorsqu’il toucha la terre, l’un des moteurs vola, et toucha un pied de la tour Effel, ce qui la fit pencher, presque sur le point de tomber.

-On fait quelque chose pour la tour ?

-Non, déjà que le gouvernement français a à peine aidé à l’extraction, nous ne sommes pas là pour aider le pays, mais nos hommes.

-Et après tu te demandes pourquoi ils nous voient mal…

-Je ne suis pas humain, je me fiche bien de ce qu’ils peuvent penser de moi. Et puis on a plus urgent à faire.

-Et pour Errion ?

-Je ne sais pas, je crois qu’il m’en veut encore, mais il ne va plus nous déranger.

-Et l’Amiral ?

-Une unité est passé juste après moi pour le récupérer. Apparemment, il y avait aussi Guillio, mais il a fui très rapidement en voyant les unités arriver.

-Et maintenant ?

-Tu ne m’écoutes pas ? Je t’ai dit qu’on rentrait.

-Pas si vite mon grand. J’ai envie d’exploser quelques trucs.

-Quoi ?

-Genre ce vaisseau-là ! Il me plait bien.

-Le croiseur ? Tu veux vraiment tuer des gens ?

-Ouais, tu as raison, ce n’est pas cool. Alors celui-là, c’est un entrepôt volant robotique non ?

-Oui, il n’y a pas de vie à l’intérieur. Tu ne veux pas rentrer plutôt ?

-Hey ! C’est la guerre ! On aide nos hommes comme on peut.

-J’ai l’impression que tu prends tout cela au second degré…

-La guerre n’est pas drôle s’il n’y a rien qui explose.

-Le destroyer t’as pas suffi ? Ps sérieusement, il faut qu’on rentre, la pluie commence à tomber et je ne peux voler sous la pluie en plus de toi sur le dos.

-hraaa… Aller, il n’est pas très loin !

-Très bien, mais alors tu fais vite ! Tu as assez d’explosif pour ça ?

-Ho oui, j’en ait récupéré quelques-uns dans les caisses du GRL.

Zarenyth changea de direction et se dirigea vers le vaisseau entrepôt. Ils y arrivèrent au bout de quelques minutes et ils rentrèrent à l’intérieur du dit vaisseau. Elsa s’aventura dans les couloirs du vaisseau, alors que Zarenyth, un peu fatigué, resta devant la sortie. Elsa revint une dizaine de minute plus tard, voyant Zarenyth en train de se reposer.

-Hé ho ! On se réveille, ça va exploser dans une minute et trente secondes !

-Ha te voilà enfin. Désolé je me reposais un peu, mais regarde la pluie je ne peux plus voler avec toi en plus, déjà que je n’ai plus beaucoup d’énergie.

-Haaa… Les dragons, puissant mais peu endurant, hein ! Plus sérieusement, ça va péter dans peu de temps, faut qu’on dégage.

Elsa monta sur Zarenyth, et ils décollèrent. Non sans difficulté, Zarenyth se dirigeait vers le Léviathan, tout en essayant d’esquiver les vaisseaux qui volait de partout. Il essayait de voler le plus vite possible, et lorsque le vaisseau derrière eux explosa, Zarenyth ne supporta pas une nouvelle fois l’onde de choc, et commença à s’effondrer. Ils tombèrent à terre, su un grand boulevard. Elsa se releva rapidement, mais Zarenyth restait à terre. Elsa se demandait comment Zarenyth avait pu perdre autant d’énergie dans ce combat. Etant dans une zone qui n’était pas proie au combats, Elsa examina de plus près le dragon. Elle trouva des marques sur son corps, une matière en particulier laisse ce genre de marque, c’était une matière expérimentale et très peu testé : du Pérésium. Apparemment cela avait aussi un effet néfaste sur lui. Elsa appela le centre de commandement, mais personne ne répondait, c’était en vain. Elle décida de trainer le dragon sous un préau d’un bâtiment pour éviter d’être repérer, et attendit, essayant chaque minute une nouvelle fois de communiquer avec le Léviathan, ou même un autre vaisseau, sans jamais avoir de réponse. Au bout de vingt minutes, Elsa remarqua que Zarenyth recommençait à bouger un peu. Sa respiration redevenait normale, ce qui la rassurait. Il fallut quarante minutes pour que Zarenyth se réveille, et ne se relève.

-Tu as bien dormi ?

-C’est… ironique, je suppose.

-Bien, ton cerveau marche bien, ça veut dire que tu peux nous sortir de là.

-Que s’est-il passé ?

-Et bien, tu étais en train de voler, et puis d’un coup, pouf, plus rien.

-Arrêtes avec ton aire humoristique, tu deviens lourde et je ne suis pas d’humeur…

-Excuses moi, ça me permet d’évacuer le stress.

-Toujours pas de communication ?

-Non, les combats à terre ont presque cessé, je pense que le combat finira dans peu de temps.

-Ils reste encore beaucoup de vaisseaux, mais que des petits, la plupart des destroyer, RAF, et croiseurs sont échoués. Attends, cette tour là-bas, elle n’est pas à nous ?

-Non, du moins je ne crois pas.

-C’est sûrement elle qui brouille les communications.

-Il faut y aller alors.

-Je ne pourrais pas combattre et toi non plus, mais je peux encore faire un fauchage.

-Je ne sais pas, tu n’es pas en bonne état, il vaut mieux rentrer et les prévenir.

-Et ils donneront les ordres à qui ? Si toute les communications sont bloquées ?

-Bonne remarque, bon tu es sûr de toi ? Juste après le fauchage, on rentre, on aurait du rentré depuis longtemps, c’est toi qui avait raison…

-C’est bon, on y va.

Zarenyth se prépara, Elsa monta sur son dos. L’avant de ses ailes firent apparaitre un champ de lumière de la fore de lame juste devant-elles. Ces lames pouvaient couper n’importe qu’elle matière, sans aucun souci. Zarenyth, prêt, bondit de ses pattes arrières, et donna une impulsion avec ses ailes, donnant une vitesse plus que suffisante pour couper sans ralentissement la tour de métal. A toute vitesse Zarenyth faucha de son aile droite la tour d’un coup net, et s’éloigna très rapidement, voyant le feu nourrit en dessous de lui.

-C’est bon, la tour est tombée ! Bien joué mon grand !

-Bon voit si tu peux communiquer maintenant, je ne tiendrais pas longtemps avec la pluie.

-Ici Elsa, vous me recevez ?

-Ici centre de commandement, les communications ont été rétablies, où en êtes-vous ?

-Enfin ! Nous devons rentrer, Zarenyth ne supporte pas la pluie, ouvrez le quai le plus proche.

-Ben reçu, vous aurez le quai 14.

-Merci.

Zarenyth se dirigea en direction du quai 14, avec quelques encombres au milieu, mais rien de grave. Pendant le voyage, ils entendirent à la radio : « A toutes les unités, le Léviathan Fortune bas retraite, ils cesseront le tir si nous arrêtons, vous avez ordres de cesser le tir, et de rentrer au quais ». Ces mots signaient la victoire, un victoire d’un combat qui laissa de lourde cicatrice au deux camps, et à la France, qui ne put rien faire pendant ce combat. Peu de gens au GPMI ont vu les avions Français, seules quelques hélicoptères pour l’extraction, mais la France était complètement dépassée par les évènements, et espérait la victoire du GPMI. Cela donna à l’organisation un lourd avantage quant aux relations avec les gouvernements terrestres, même si la mission de base était de sauver ses hommes. Pendant que le calme était revenu, la radio fit un nouveau discours : « Mes chères camarades, C’est l’Amiral Julios qui vous parle. Le GPMI est fière de vous annoncer la victoire de notre nation. Malheureusement, elle ne fut sans perte, et il est de notre devoir de vous les annoncer. On estime les pertes ennemies à 62 000 hommes. Sur les 35 000 membres du GPMI que nous devions aider, ce sont 18 600 qui ont pu être sauver ; les pertes totales des membres s’annonces de 56 400 hommes, soit deux destroyers, huit croiseurs, et quatre RAF. Enfin, les pertes civiles sont estimées à 12 000, c’est un petit chiffre, pour une ville de plusieurs dizaines de millions d’habitants, et cela grâce à l’aide donné par chacun de nous aux civils Français. Sachez, mes chères camarades, que nous n’oublierons jamais le nom des soldats tombé au combat en ce jour. Soyez fière, fort et courageux, car c’est un combat qui se termine, mais un autre, d’autant plus dur qui commence, car le vide qu’a laisser ce combat est aussi destructeur que les armes. A nos frères d’armes qui sont tombé au combat… ». Un très long silence suivit ce discours.

Zarenyth rentra enfin au quai 14, mais ce ne fut pas comme il en avait l’habitude une foule autour de lui, mais peu de personne ne faisant même pas attention à lui, et s’occupant des machines ou des blesser, dans un silence gênant. Avec Elsa, il rejoignit le pont de commandement, pour s’adresser à l’Amiral :

-Vous allez bien ?

-Oui merci. C’était une belle victoire.

-Non, je ne vois même pas où est la victoire là-dedans… Répondit Zarenyth

Puis Zarenyth sorti de la salle, laissant Elsa seule. Il rejoignit sa chambre et s’y enferma pendant longtemps, pensant au soldats morts, au civiles blessés, et surtout, à Errion, dont il ne reverrait sûrement jamais le visage, et là où il y a deux semaines, il n’en n’aurait pas eu la moindre émotion, il commença à devenir mélancolique, en pensant à lui…


Texte publié par Zarenyth, 9 avril 2016 à 12h06
© tous droits réservés.
«
»
tome 1, Chapitre 10 « Un combat à finir » tome 1, Chapitre 10
LeConteur.fr Qui sommes-nous ? Nous contacter Statistiques
Découvrir
Romans & nouvelles
Fanfictions & oneshot
Poèmes
Foire aux questions
Présentation & Mentions légales
Conditions Générales d'Utilisation
Partenaires
Nous contacter
Espace professionnels
Un bug à signaler ?
2624 histoires publiées
1172 membres inscrits
Notre membre le plus récent est Yedelvorah
LeConteur.fr 2013-2024 © Tous droits réservés