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« A tout l’équipage, c’est le vice-amiral Huoli qui vous parle, ceci n’est pas un exercice, nous préparons une rentrer dans l’atmosphère, veuillez préparer tous les vaisseaux au combat. A toute les unités, un combat inter-Léviathan va avoir lieu, nous devons sauver nos hommes déjà sur place, ceci est un code 99, l’Amiral Julios est retenu prisonnier dans le vaisseau Amiral, soyez prêt et attendez les ordres. Terminé. » Après avoir dit cela, une alarme générale s’est déclenché. Tout le monde courrait dans tous les sens au plus vite possible, et Crépuscule préparait sa décente. Il fallut 10 minutes pour que le vaisseau ait chargé son impulsion et soit prêt au combat. Pendant ce temps, au sol, le combat faisait déjà rage et deux destroyer étaient déjà à terre. Le Léviathan ennemi était accompagné de trois destroyers et deux croiseurs, ainsi que d’un intercepteur et un vaisseau Amiral. Le GPMI avait un gros désavantage, mais devait tenir bon jusqu’à l’arrivé de Crépuscule. Ils ne savaient pas pour quoi le GRL attaquait le GPMI et la France en même temps mais étant donné que des accords commençaient à se créer entre les deux nations, cela pourrait créer une alliance superpuissante, avec laquelle le GRL ne pourrait rivaliser.

Toute le monde s’accrocha sur quelque chose et se prépara au saut du Power Bridge. Puis l’ordre fut donné, et le vaisseau ainsi que toute la flotte qui l’accompagnait partirent à une vitesse phénoménale et il ne fut que quelques secondes au Léviathan pour rejoindre le combat. Traversant les nuages il eut l’effet de surprise et commença le combat avec un grand avantage. De plus avec les troupes déjà sur place, le GPI état supérieur en nombre. Les vaisseaux quittaient leurs quais pour rejoindre le combat et c’est une vraie nuée de vaisseaux qui apparut en quelques instant. Les tirs s’intensifiaient de plus en plus dans les airs, et le combat commençait à atteindre la terre, les troupes terrestres furent lâché et Zarenyth avec Elsa rejoignirent le combat à terre espérant en priorité trouver Errion.

Au sol, le combat s’entremêlait d’explosion de tir de canon, de tir de fusil, ou de char du GPMI et du GRL, un combat sans merci. Elsa dégaina son épée et fit un grand coup devant elle, ce qui créa une immense onde de choc qui balaya tout sur son passage, puis elle rejoignit le combat avec Zarenyth, qui lui était toujours à la recherche d’Errion. Mais au bout de plusieurs minutes, un appel du centre de commandement interpella Elsa :

-Ici le centre de commandement, Elsa, l’extraction des civils est compliquée par un élite du GRL, nous avons besoin de votre aide.

-Porte-il une armure similaire à la mienne ?

-Non madame.

-Ce n’est pas lui alors… Zarenyth, je vais aider l’extraction des civils, continue de chercher Errion.

-Fais attention à toi.

-Je sais me débrouiller.

Elsa quitta le champ de bataille dans un vaisseau qui la ramena vers les frontières de la ville, là où les extractions ont lieu. C’était dans une grande cour entouré d’immeubles gris. Cela permettait à l’extraction d’être protéger par les unités volantes de basse altitudes et les unités terrestre de les entourer trop facilement. Mais, lorsqu’elle arriva, elle vit les unités d’extraction prit au piège dans une sorte de cage, cette cage était contrôlée par l’un des élites du GRL : Fostre, un homme qui savait contrôler les champs magnétiques comme ils le souhaitait, c’était donc lui qu’il fallait abattre en premier. Elsa s’engagea contre lui, et croisa le fer. Fostre disposait d’une épée très longue et très fine qui lui permettait de rester à distance d’Elsa. Le combat faisait rage de partout et les dégâts d’aggravait de plus en plus. Les deux Léviathans ne cessaient de se tirer dessus avec le maximum de leur armement.

Pendant ce temps Zarenyth, combattant à terre pour aider les troupes, recherchait toujours Errion, qui restait introuvable jusqu’ici. Il était maintenant devant la tour Effel, il recherchait activement des traces de combat, plus violant que ceux qui explosent partout, mais ne trouvait rien. Puis il se dit, qu’il était possible qu’Errion soit en train de protéger l’Amiral, empêchant tout secours.

-Soldat, demandez s’il y a des unités sur le vaisseau Amiral ennemi en ce moment.

-Oui monsieur. Ici unité T85L, nous sommes avec Zarenyth, il veut savoir si une unité est présente sur le vaisseau Amiral ennemie.

-Ici le centre de commandement, en effet une unité est déjà présente dans le vaisseau mais subit une contre-attaque. Ils parlent d’un Mercenaire.

-Bien reçu, merci.

-Bien merci de l’info, j’y vais, faites attention, il y a deux unités de chars en approche sur votre position.

-Merci Zarenyth, bonne chance.

Zarenyth décolla et se dirigea vers le vaisseau Amiral. Pendant son vole il en profita pour abattre quelques vaisseaux et aider ses alliés, mais avancer était difficile car il y avait des vaisseaux de partout, tous les deux mètres, un nouveau vaisseau lui faisait fasse, c’était un vrai carnage. Il fallait mettre fin à tout cela au plus vite, avant qu’il n’y ait trop de mort de leur côté. Zarenyth s’empressait de rejoindre le vaisseau, et lorsqu’il arriva, il vu tous les soldats, à terre, mais ils n’étaient pas mort juste inconscient. Zarenyth continuait de s’avancer dans le couloir du vaisseau, pour atteindre une salle qui était celle de l’Amiral. Ile le voyait mais lorsqu’il essaya de s’approcher, il fut balayé et propulsé contre un mur de la salle. Rapidement après être tombé, il se releva, et vu son ennemie, c’était bien lui, Errion.

-Errion, il faut que tu arrêtes maintenant, tous ces combats doivent cesser, à quoi cela t’avances-tu de créer une guerre ?

-Cela me permet de me venger.

-Te venger ? de moi ? Si cela ne tient qu’à moi, alors cesse le combat et je t’affronterais si tu le veux, mais des hommes meurent pour rien maintenant !

-Tu ne comprends pas, tu ne comprends jamais de toute façon, il n’y a pas que ma vengeance qui est déclencheur de cette guerre, le GRL à ses propres intentions, même en m’arrêtant, tu ne pourrais stopper ce combat. Maintenant prépare toi, je ne te laisserais jamais faire un pas de plus.

Après ses mots, Errion chargea, l’épée dégainé sur Zarenyth qui esquiva de peu son coup. Mais avec une vitesse fulgurante, un deuxième coup vint frapper ses écailles, ce qui l’éjecta à l’autre bout de la salle. Heureusement, il n’avait rien, ses écailles ne peuvent être tranché, tout du moins jamais aucune lame n’a réussi. Zarenyth chargea à son tour su Errion tentant de le plaquer et de la contrôler, car bien que son ennemi, il ne voulait pas lui faire de mal. Il réussit à le plaquer contre un mur, la patte droite su son torse et la patte gauche prête à le planter, les pattes arrière le tenant donc debout.

-Arrêtes immédiatement, cela ne sert à rien.

-Pendant tout ce temps où tu m’as tyrannisé, j’ai appris beaucoup sur toi, dont ton point faible.

Après ces mots, Errion, grâce à l’armure, eu la force de lever son bras et de diriger la lame vers le torse du dragon. Zarenyth, surprit, fut forcer d’esquiver et de lâcher prise, il ne pouvait encaisser un coup bien placé au niveau de sa fourrure, car bien que la peau soit très solide elle aussi et puisse résister au balles, la lame d’Errion était faite d’un métal assez robuste et coupant, affilié à un bon mouvement, qui aurait pu le blesser.

-Tu aurais pu me blesser, Errion qu’est ce qui te prends ?!

-Quoi ? tu crois que je suis encore ce pauvre homme en détresse que tu martyrise avec plaisir ? Depuis tout ce temps j’attends de pouvoir me venger, et j’en ait l’occasion aujourd’hui, de te faire vivre ce que j’ai vécu durant toute une année.

-Alors n’as-tu pas tués ces hommes ?

-Je veux me venger, pas tuer des personnes qui n’ont rien à voir avec cette histoire, je ne suis pas fou.

Errion chargea une nouvelle fois avec une rapidité surprenante, mais Zarenyth n’esquiva pas le coup, qui était porté sur ses écailles. Errion frappa avec le plat de l’épée et écrasa Zarenyth au sol. Zarenyth se laissait faire, et n’esquivait que quand Errion visait sa fourrure, là où il pouvait être blesser.

-Pour quoi tu te laisses faire ? Bats-toi !

-Non, c’est inutile de se battre.

-Je n’arrive pas à y croire, tu me manque de respect même pendant un combat…

-Ce n’est pas ça…

Errion chargea une troisième fois, mais à ce moment-là Zarenyth chargea aussi, et plaqua Errion contre le mur une nouvelle fois, mais le mur céda, les faisant tomber dans le vide. La chute ne fut sans combattre, Errion essaya à plusieurs reprises d’attaquer Zarenyth, mais sans succès, Les deux tombèrent aux sol, Zarenyth se posa tranquillement en amortissant avec ses ailes le choc, et Errion arriva sans dégâts grâce à l’armure qui était équipé d’un système qui est utilisé pour les largages de grade distance. Ils étaient maintenant tous deux à terre et Errion chargea à nouveau, encore et encore, sans jamais avoir le moindre succès, Zarenyth esquivait sans difficulté les coups ou les prenait sur ses écailles ce qui ne lui faisait rien. Mais sans prévenir, un autre coup d’épée, avec le plat cette fois-ci, vint toucher le dessous de la gueule du dragon, et le renversa su le dos, ce qui surprit Zarenyth. Très vite, Errion se jeta sur lui, les deux pieds l’un derrière l’autre sur le torse empli de fourrure du dragon, leva les bras en l’air avec l’épée dans les deux mains, la lame prête à traverser le corps du dragon. Zarenyth ne réagit pas et fixa avec des yeux surprit Errion. Un silence impensable c’était installé alors même que les combats avaient encore lieu tout autour d’eux. Les secondes passaient, et les deux personnages ne bougeaient, Zarenyth comprit qu’Errion hésitait en réalité à le tuer, mais le laissait dans cette position, pour voir ce qu’il allait faire. La lame d’Errion commençait à trembler, et Zarenyth continuait à le regarder, mais finit par pousser doucement la lame sur le côté avec sa patte, sans même qu’il n’y ait de résistance. Il retira la lame des mains d’Errion, et planta doucement ses griffes dans son armure pour ensuite tirer d’un seul coup, ce qui arracha toute l’armure, ne laissant qu’Errion. Il voyait à nouveau l’expression de son visage, triste. Il glissa sa patte droite dans le dos d’Errion, et le tira, ce qui le fit tomber sur son torse, et le prit dans ses bras. A cela, Errion n’y croyait pas, et là où il aurait sauté pour s’extirper, il resta, et serra dans ses bras le dragon, à son tour. Il était posé contre la fourrure, douce et soyeuse, de la couleur du ciel. Errion lâcha des larmes, non pas de tristesse, mais de bonheur, il se sentait léger, apaisé.

-Errion, je voulais te dire quelque chose, il y a quelques mois, à notre dernière rencontre avant la mission, et avant que tu ne disparaisses.

-…

-Simplement que j’étais désolé ; désolé de tout ce que je t’ai fait, de ce que tu as pu subir à cause de moi…

Zarenyth se releva et redressa Errion.

-Écoutes moi, tu es libre, je ne te dérangerais plus jamais, je te le promets.

-Et pour ta mission ?

-Je me fous de ce qu’ils vont dire, un vaisseau va arriver dans quelques instants et t’extraire.

-Quoi ? Non, attends, j’ai encore quelque chose à régler.

-Qu’est-ce ?

-Il faut que j’aille libéré l’Amiral et neutraliser le faux.

-Trop dangereux pour toi, laisses-moi faire, je vais retrouver Elsa et nous allons nous occuper de ça.

-Tu es sûr de toi ?

-Oui, fais-moi confiance.

Errion ne répondit pas, il fit comprendre par le silence qu’il était difficile malgré tout d’avoir confiance. Ils entendaient le vaisseau se poser à quelques mètres.

-Elsa m’attend, je dois y aller, le vaisseau est là, nous ne nous reverrons sûrement jamais, alors prends soin de toi… Adieux…

Errion n’eut même pas le temps de répondre que Zarenyth était déjà loin. Errion poussa un grand soupire en regardant une dernière fois le dragon, s’éloignant, et monta dans le vaisseau. Zarenyth se retourna une dernière fois en plein vol, regardant le vaisseau s’éloigner, séparant à jamais Errion et Zarenyth…