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tome 1, Chapitre 8 « Renversement de situation » tome 1, Chapitre 8

Ils furent d’abord surpris par le visage caché de l’amiral, sous un casque et une armure qu’il portait pourtant tout le temps. Cette armure était accompagnée par la grande cape que les Amiraux portent, et sur elles se trouvait le symbole du vaisseau de l’Amiral, dans ce cas-là, Crépuscule. Le groupe marchait dorénavant dans un grand couloir, à nouveau dans le silence, seulement avec l’Amiral et une petite escorte de trois personnes. Le pilote d’Echo 914, lui, était parti se reposer, il en avait bien besoin.

Le groupe arriva au fond du couloir, ce qui donna à un autre grand couloir, ou celui-ci était un grand point de passage. En effet, Crépuscule était tellement grand que des petites plateformes ressemblant à des métros se déplaçait dans le vaisseau pour aller plus vite. Ils prirent l’un de ses petits véhicules, et se dirigèrent vers le centre de pilotage du vaisseau, là où l’Amiral commandait cet énorme bâtiment de métal, dont la matière était secrète. Ils descendirent quelques centaines de mètres plus loin, et ils rirent un ascenseur pour gravir les étages jusqu’en haut du vaisseau, au poste de pilotage et de commandement.

Une fois arrivé, tout le monde dans la salle se retourna et salua à la manière du GPMI (se tenir droit et mettre la main droite, serré avec le poing sur le cœur) l’Amiral, ainsi que Zarenyth et Elsa. La salle était comme un amphithéâtre, mais allait de bas en haut. La salle était assez grande, et des montagnes de moniteurs affichaient des informations qu’Errion avait du mal à déchiffrer. Puis l’Amiral se retourna, toujours avec son masque sur la tête et s’adressa au petit groupe :

-Alors, c’est donc lui le VIP.

-Oui mon Amiral. Répondit Elsa

-Bien, Il tournait dorénavant autour de lui, alors que deviens-tu, Errion ?

-Je vous connais ?

-Non, du moins pas tout à fait… Ha vrais dire oui, mais ce n’est pas la question, pourquoi es-tu là ?

-Je ne sais pas, le GPMI m’a kidnappé.

-Étrange, je suis tout de même un Amiral, je devrais être au courant de cela pourtant ?

-La mission a été confié par l’Amiral en chef du CapitalShip Fardone. Répondit Zarenyth

-Hmmm… Je vois, je vais lui communiquer un message pour dire que tu es là, et que tu resteras là.

-Quoi ?! S’exclama Elsa Les ordres sont claires…

-Et j’ai autant de pouvoir que Fardone et même plus étant donné que vous êtes sur mon vaisseau. Bien, en réalité, j’ai quelque chose à te demander Errion, mais en privé.

-Pourquoi moi ?

-J’ai dit en privé, suis-moi. Elsa, Zarenyth, je prends le relai, vous pouvez disposer.

-Bien mon Amiral.

Le groupe se sépara en deux, Elsa et Zarenyth allaient dans une chambre d’hôte de luxe pour se reposer et défroisser l’aile de Zarenyth et Errion accompagné de l’Amiral, qui se dirigeait maintenant dans un endroit inconnu.

L’Amiral et Errion entraient dans une salle secrète, dans laquelle la lumière ne passait quasiment pas et n’était que synthétique. Il faisait donc sombre, et les couleurs des murs, d’un gris noirâtre n’aidait pas à améliorer les choses.

-Errion, j’ai une requête à te faire.

-Que me voulez-vous, j’ai laissé tomber le GPMI il y a longtemps.

-Ne t’inquiètes pas et déstresses, je voudrais t’offrir le pouvoir et la force.

-Comment ça ?

-Vois-tu, le GPMI est maintenant dans une grande phase de changement. Les autres dirigeants de cette organisation veulent ouvrir le GPMI au monde, et devenir un peu plus… relationnel et « gentil » envers la terre, et cela ne doit surtout pas arriver.

-Comment ça ? Cela n’aiderait-il pas tout le monde ?

-C’est plus compliqué que ça, mais si le GPMI s’ouvre au monde, il deviendra faible, et ce n’est pas ce que nous voulons, le GPMI partagera ses connaissances avec le reste du monde et perdra par exemple son avance technologique. C’est très difficile à demander mais j’ai besoin que tu m’aides à ce que cela n’arrive pas.

-Mais…

-Tu vois autour de toi ? Il n’y a que des murs, cette salle est vide, et pourtant…

L’Amiral appuya sur un écran et un déluge de mécanismes s’actionnaient pour faire apparaître une salle bien plus lumineuse et surtout, au milieu de la salle était apparu une armurerie.

-Comprends-tu ce que je veux de toi ?

-Je vois, je ne sais pas…

-Tout ce que tu as à faire c’est de te venger.

-Comment-ça ?

-Tu te rappel quand Zarenyth t’as humilié, traité de moins que rien, imagine si tu pouvais te venger de tout cela, en te rappelant qu’il n’a jamais regretté ses actions.

-Zarenyth n’est pas tuable, il est beaucoup trop fort et résistant.

-Je sais que tu connais son point faible, ne me ment pas, imagine-toi, enfin débarrassé de ce fléau.

-Et pour quoi éliminer Zarenyth ?

-C’est la seule barrière qui protège le reste des dirigeant, de ces abrutis.

Errion fixa l’équipement pendant quelques instants, il s’approcha pour observer l’armure accroché, puis les deux armes.

-Cet équipement, il ressemble à celui du Dragonnier.

-Tout juste, nous l’avons fabriqué pour toi, pour que tu retrouves ta gloire d’antan, l’armure est faite de Pérésium, une matière dont Zarenyth ignore l’existence et qui permet d’encaisser ses coups. La lame est de la même matière, ainsi que le sniper, les balles sont aussi faites de cette matière. C’est ce qui est le plus résistant et le plus puissance ainsi que tranchant que nous ayons dans le monde. Tu as tes chances avec cet équipement.

Errion regarda pendant encore un court instant l’armure, puis d’un voix grave et colérique :

-Qu’il en soit ainsi…

-Parfait !

Pendant ce temps Zarenyth et Elsa se reposait sur le grand lit, dans leur chambre de luxe, dont les murs étaient blancs ornées d’or et d’argent, avec quelques pierres précieuses.

-Je ne savait pas que le GPMI pouvait se payer des choses pareilles. Dit Elsa

-Il faut dire qu’ils ont les moyens, ce n’est pas l’argent qui leur manque.

-C’est sûr. Voilà ton aile est rétablit. Dis-moi, ta braise, c’est dans combien de temps ?

-Cela fait longtemps maintenant, mais j’ai encore beaucoup de temps. Merci pour l’aile, ça aurait été un peu plus long sans toi.

-Ce n’est rien, on peut régler ça maintenant tu sais.

-Je ne sais pas, et puis j’ai un mauvais pressentiment.

-De quoi as-tu peur ?

-Il se passe quelque chose, mais je ne sais quoi. Je n’ai pas l’impression que l’Amiral soit bien celui qu’on croit être.

-Quoi ? Mais tu veux dire que ce n’est pas lui ? Je ne me souviens même pus de son nom à vrais dire.

-C’est l’Amiral Julios, un vrai maniaque de la perfection, et c’est même ça qui me fait douter.

-Pour quoi ? il avait l’air bien habillé pourtant.

-Mais l’un de ses insignes était un peu penché, et Julios déteste ça. De plus, je ne comprends pas pourquoi nous n’avons eu aucune information et pour quoi Julios ne savais pas qu’Errion était le VIP à ramener au GPMI, alors même qu’il le connaissait, ils se connaissaient même bien.

-Bon, il faut éclaircir cette histoire, tu veux y aller ?

-Errion, il est allé avec lui, non ? Je crois qu’il est en danger.

-Je croyait que tu te fichais de lui ?

-C’est une mission, et nous ne l’avons pas rempli, de plus je n’ai pas vu Julios écrire un message à Fardone, mais il a dit qu’il l’avait prévenu. Je ne crois vraiment pas que ce soit lui.

-Allons-y, et vite, si le VIP est en danger et s’il lui arrive quoi que ce soit, c’est nous qui allons en payer le prix.

Zarenyth et Elsa se levèrent rapidement du lit sur lequel ils étaient allongé et en quelque seconde, ils étaient en train de foncer droit vers le centre de commande. Quand ils arrivèrent là-bas, personne ne savait où était Fardone et Errion. Mais Zarenyth savait que en se concentrant un peu, il pourrait le retrouver, grâce au fragment de Dragonnier, qui sont resté dans son corps, bien que difficile à capter. Il ne savait pas trop mais c’était dans un sas. Elsa cria au centre de commande :

-Y-a-t-il un vaisseau amiral sur les quais, prêt à décoller ?!

-Oui, madame, quais 94A.

Les deux acolytes se regardèrent et Elsa sauta sur le dos de Zarenyth pour foncer au quai 94A, Zarenyth transperçait les sols et les murs sans vergogne, pour enfin atteindre le quai. Lorsqu’ils arrivèrent, l’embarcation était presque finie, ils voyaient encore l’Amiral en train de monter, accompagné d’un soldat en armure, une armure qui ressemblait beaucoup à celle du Dragonnier, mais sans comprendre quoi que ce soit, un grand filet vint s’abattre sur eux deux, et Zarenyth n’arrivait pas à s’en débarrasser, il restait collé à lui, et il ne pouvait ni le brûler, ni le couper avec ses griffes. Il commença à s’énerver et déplia ses ailes pour déchirer le filet en plein de morceaux. Mais le vaisseau était bouclé et venait de lancer son Power Bridge, il était trop tard.

-C’était qui ce mec en armure ? Demanda Elsa

-A ton avis, Errion, il s’est fait contrôler, j’ai compris, ce n’est pas Julios, c’est Guillio, Le Masque.

-Quoi ?! Il faut les rattraper !

-Trop tard je ne sais plus où ils sont. Pour le moment il faut retrouver le vrais Fardone. Allons-y nous avons beaucoup de choses à faire.

-Bien commençons par aller interroger les officiers de l’équipage.

Zarenyth et Elsa remontèrent au centre de commandement pour demander aux officiers ce qu’il se passait :

-Que se passe-t-il, où est le vaisseau du quai 94A ? Dites-le-moi !

-Madame, nous n’en savons pas plus que vous, en tant qu’Amiral, certaines missions peuvent être réaliser sans même un suivit du centre de commandement, nous ne savons ni ce qu’ils font ni où ils vont, ce sont les lois.

-Je me fiche des lois, ce n’est pas l’Amiral Julios, mais un imposteur, il faut savoir où ils sont !

-Navré mais c’est impossible madame.

Zarenyth s’enragea et frappa le sol très fort à tel point que le sol se fissura sur quelques mètres.

-Monsieur, calmez-vous s’il vous plait, vous aller causer de gros dommages sinon.

-Et qui es-tu pour me dire ça ?

-Je suis le vice-amiral Huoli, j’ai le contrôle de ce vaisseau jusqu’à nouvelle ordre, mais j’ai entendu dire que ce n’était pas vraiment Julios ?

-En effet, il faut rattraper ce vaisseau, il a un VIP.

-C’est impossible, mais nous pouvons prévoir une trajectoire, c’est bien la seule chose que nous puissions faire.

-Faites-le.

-La trajectoire indique que le vaisseau se dirige vers… Attendez… C’est la position sur laquelle nous avons observé des vaisseaux du GRL récemment.

-Donnez-moi les coordonnés, nous y allons. Répondit Elsa

-C’est extrêmement dangereux là-bas, je vous y déconseille.

-On s’en sortira, ne vous inquiétez pas.

-Chef ! Dit un officié Gros Déplacements en cours du GRL, un Léviathan en déplacement.

-Où ?!

-Au-dessus de la France, Paris. La signature de l’Amiral Julios est présente, elle est en double.

-C’est sûrement Le Masque qui y est aussi pour qu’il y ait deux signatures, nous savons où il se trouve, il faut y aller. Ajouta Zarenyth

-Attendez, plusieurs croiseur, RAF et destroyers sont sur place, ils défendent le territoire, mais un Léviathan, c’est trop pour eux, il va falloir y aller, rester ici.

-Vous voulez vraiment déplacer un Léviathan ? Cela demande beaucoup de ressources monsieur. Contredit un officié

-Je préfère utiliser toute mes ressources que de laisser tous ces hommes mourir, on y va.

-Mais nous n’avons pas les autorisations !

-C’est un ordre, faites passer Crépuscule en manuel, préparez un Power Bridge et l’armement, nous allons sauver nos hommes !


Texte publié par Zarenyth, 26 mars 2016 à 15h00
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