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tome 1, Chapitre 5 « Passé mouvementé » tome 1, Chapitre 5

Enfin ! l l’avait, Errion avait réussi à avoir la dernière pièce qui lui manquait pour créer son propre moteur. Il était très fier de lui, il passait des heures durant à concevoir cette machine, mais enfin, il arrivait à la fin de son œuvre. Il avait très hâte de le présenter à Zarenyth, il avait tout fait pour garder son petit projet secret. Une fois la pièce assemblée, il prit avec soins le reste de sa petite création, et assembla le moteur délicatement. Il relia les fils à la petite batterie, et testa un peu son engin. Il marchait ! La joie de voir son petit objet s’animer le rendait heureux comme un enfant. Mais il ne fallait pas que Zarenyth voit ça avant, il fallait garder tout cela secret. Il rangea donc son petit trésor dans une soute caché dans le mur de sa chambre, puis il sorti de la salle, pour rejoindre le centre de centre de pilotage du vaisseau de luxe.

En effet, Errion et Zarenyth vivait dans un vaisseau de classe L, soit la classe regroupant les vaisseaux de luxe. Le vaisseau était très grand et comportait beaucoup de salles. Deux salles de bains, trois chambres, un jacuzzi, une terrasse géante, étant donné la place politique occupé au GPMI, ils ne manquaient de rien. Le vaisseau était une villa volante, c’est villa était réservé exclusivement au personnalité importante du GPMI, et même si Errion n’était pas un héros vis-à-vis du GPMI, il avait une forte imposition politique sur les gouvernements, et servait de couverture diplomatique au GPMI.

Zarenyth et Errion était donc les acteurs créant un lien entre les gouvernements et le GPMI, ce lien servait beaucoup pour adoucir les préjugés contre le GPMI, Zarenyth et Errion aidaient les habitants de le Terre, agissant au nom du GPMI, augmentant sa popularité, et donc se servait de cela pour arriver à ses fins sans trop de problèmes. Certes, le GPMI n’était pas mal vu par le peuple, mais les gouvernements des pays, eux, n’étaient pas dupe et n’aimaient pas du tout le comportement secret et indépendant du GPMI. En 2094, les gouvernements créèrent un réseau appelé UNL, United Nations for Liberty, qui visait à contrer les faits du GPMI. Mais cette organisation n’avait aucune des technologies avancées du GPMI. Ils décidèrent donc d’envoyer un espion au GPMI, cet espion, ce serait le future Amirale d’Aube, l’un des Léviathans, Henroy Gelite.

Pendant presque 30 ans, il a joint le GPMI, tout en volant des technologies sans même que personne ne s’en rende compte. Pourtant, c’est en 2122, que le GPMI découvre le grand jeu de l’amiral, mais il s’était déjà enfuit avec un très grand nombre de technologies. A la grande surprise de l’UNL, Gelite ne revint pas, et créa sa propre organisation, le GRL, Groupe Rebel de Libération, du moins c’était comme cela que le GPMI les appelait, qui était donc presque au même niveau de techniques et de science que le GPMI. Au début, personne ne s’inquiétait, mais lorsque Gelite monta une armée et commença à faire des ravages dans les deux camps, le GPMI commença à revoir la question. Au jours de Errion, le GRL est encore l’une des plus grandes menaces du GPMI et de l’UNL. L’UNL, étant très en retard au niveau des avancées scientifiques, était très en retrait et ne combattait que en cas de nécessité absolu, car leur seul avantage était le nombre.

Depuis, Le GPMI, l’UNL et le GRL, s’affronte, même si l’UNL est considéré par les deux autres camps, comme une police. Le front le plus destructeur est celui qui oppose donc le GPMI et le GRL.

Nous sommes maintenant en 2126, Errion et Zarenyth sont ensemble depuis maintenant presque 1 an, et on peut dire que tout va mal, depuis trois mois maintenant, Zarenyth ignore presque Errion, il en a marre qu’il reste là, à ne rien faire de ses journées. Zarenyth commençait donc à côtoyer d’autres personnes, à s’entraîner avec de nouvelles personnes, en oubliant le lien qui le liait à son partenaire, pendant les premières semaines, ce n’était que de l’ignorance, mais tout cela s’est très vite transformé en tensions entre les deux acolytes, cela a fini par se transformer en violence. Errion, qui était jeune, était encore scolarisé dans l’une des écoles du bâtiment civil du GPMI. Ces bâtiment (qui sont des vaisseaux gants), logeaient les familles des membres du GPMI, du moins pour ceux qui craignaient des représailles contre leurs familles. Errion était donc mélangé avec eux, et, il avait du mal à se faire accepter. Il était mal vu des autres membres de son école et cela n’arrangeait pas les choses.

Entre l’école et la maison, Errion n’avait aucun répit, et les tensions entre lui et son dragon empiraient chaque jour. Au début ce n’était que des insultes, des chamailleries, mais cela s’est très vite transformé, Zarenyth prenait possession total de l’habitation, gardait le lit pour lui seul, et si Errion essayait de se coucher dedans, il était rapidement éjecté, et devait dormir dans une chambre séparée. Les jours passèrent, et Zarenyth devenait de plus en plus un tyran envers son acolyte, jusqu’au jour où Errion tenta de reprendre son pouvoir, et commença à devenir très agressif à son tour, mais malheureusement, il était loin d’être en mesure de rivaliser avec un dragon et il fut réprimé… et punit à la manière du dragon…

Depuis ce jour Errion n’a plus jamais sourit, il était seul, lui et lui seul, ne parlait pus à Zarenyth, plus à personne, s’enfermais dans sa chambre et pleurais souvent, très souvent. Il commençait à se demander à quoi bon. Les semaines passaient, et Errion avait commencé à construire son petit objet, en effet, étant donné qu’une semaine plus tard, cela aurait fait un an qu’ils étaient ensemble. Il voulait repartir de zéro, était même prêt à faire des efforts et voulait se muscler pour rejoindre le combat avec Zarenyth, qu’il retrouve l’amitié qu’il avait avec son dragon, alors il construisait. Deux jours avant, il avait enfin fini de construire son petit objet, c’était un dragon mécanique miniature, qui était contrôlable avec une manette. Il espérait que cela lui ferait plaisir, et cacha son petit cadeau en attendant le jour où il lui donnerait.

Le jour J était enfin arrivé. Une fois Zarenyth parti s’entrainer, Errion installa dans la grande salle à manger le cadeau et une lettre. Il demanda un gâteau aux cuisiniers et parti à son école. Zarenyth ne savait même pas que cela faisait un an qu’il était avec Errion, il n’a jamais eu la notion d’anniversaire. Il passa cependant la journée dans la classe d’Errion, en effet le GPMI lui avait demander de passer la journée dans la classe pour répondre aux questions des jeunes sur le GPMI ou sur lui. Il était donc impossible pour Errion de l’approcher vu qu’il était constamment entouré de personne qu’il ne pouvait côtoyer, mais un élément jouait en sa faveur, le vaisseau qui était censé ramener Errion chaque jour à son habitation était en maintenance. Il se disait qu’il pourrait demander à Zarenyth de le ramener et en profiter pour lui donner son cadeau. Il attendit donc la fin de la journée, et se fut à la sortie des cours, pendant que Zarenyth discutait un peu avec des jeunes qui n’arrêtait pas de lui poser des questions. Cependant, Errion ne pouvait attendra plus longtemps, le gâteau était prévu pour ne pas fondre avant que Zarenyth et lui ne rentre mais le temps commençait à manquer et Errion craignait que le gâteau ne fonde avant qu’ils ne soient rentré.

Errion s’avança vers le groupe, essayant de ne pas penser à ce qui pourrait lui arriver et demanda :

-Zarenyth, on peut rentrer s’il te plait ?

-Quoi ? Mais qu’est-ce que tu veux toi, rentres tout seul, il y a un vaisseau qui te ramène chaque jour, va le prendre et laisses-moi.

-Le problème, c’est qu’il est en maintenance, je ne peux pas rentrer, s’il te plaît.

-Mais ce n’est pas mon problème, dégage maintenant.

Les autres élèves qui était avec Zarenyth commençait à regarder Errion d’un air moqueur

-Aller, c’est bon je te demande que cette fois, s’il te plait…

A cette phrase, Zarenyth s’énerva d’un coup, et se lança sur Errion, le plaquant au sol, devant toute la place. Errion eu très mal au torse à cause du choc et du poids qu’exerçait le dragon sur lui.

-Écoute moi bien maintenant, dit Zarenyth en colère, tu vas arrêter de me coller comme ça ?! Tu te prends pour qui, tu n’es rien du tout, le GPMI se demande pourquoi tu es encore là, et moi aussi. Tu ne m’apporte rien, tu ne sais rien faire, tu n’es qu’un boulet que je traine derrière moi. L’armure du Dragonnier devrait être porté par une vrais personne, toi tu ne la porte même pas. A ta place, il devrait y avoir quelqu’un de fort, de courageux, pas un maigrichon comme toi. Tu n’es rien, alors ne viens plus jamais me demander quelque chose, compris ?!

Zarenyth retira sa patte du torse du jeune homme. Errion, choqué ne se leva pas tout de suite, il resta là pendant une trentaine de secondes, sidéré par ce qui venait de se passer. Zarenyth retourna vers les jeunes, qui se moquaient d’Errion.

Errion finit par se lever, en larmes, et quitta la place sous l’humiliation. Il rentra à pieds jusqu’au vaisseau, en marchant pendant plusieurs heures. Lorsqu’il arriva dans le vaisseau, il traversa la salle à manger, et regarda la table où se trouvait le gâteau, le cadeau et la lettre, fixa pendant quelque instant la table, et parti dans sa chambre…

Le soir, Zarenyth rentra au vaisseau, crevé par la journée. Il avait dû parler avec les jeunes toute la journée et n’en pouvait plus d’eux. Il rentra dans la salle à manger, et vit sur la table quelque chose auquel il ne s’attendait pas. Il s’approcha pour voir, et vit le gâteau au trois quart fondu, dont la glace dégoulinait sur la table, et tombait sur le sol, le cadeau et la lettre posé dessus. Il comprit à ce moment-là pourquoi Errion voulait qu’il rentre plus tôt, mais n’eut aucun sentiment. Il ouvrit le cadeau, qui ne lui fit ni chaud ni froid, il s’était simplement dit qu’Errion avait fait un peu quelque chose de son temps pour une fois. Mais c’est lorsqu’il ouvrit la lettre, et la lut, qu’il se senti coupable, et que les remords le touchaient. Il lut la lettre en entière, dans laquelle Errion expliquait qu’il voulait changer et qu’il le pardonnait pour tout ce qu’il lui avait fait.

Après avoir lu la lettre, il poussa un rand soupire, et il décida d’aller dans la chambre d’Errion pour lui parler. Il n’était pas confiant à ce que la lettre disait, mais si Errion était prêt à faire des efforts, peut-être qu’il arrêterait de le martyriser.

Lorsqu’il ouvrit la porte de la chambre, il découvrit un carnage. La chambre d’Errion avait complètement été ravagé. Il examina la chambre vide de plus prêt et aperçu devant le lit, une flaque de sang, frais…


Texte publié par Zarenyth, 4 mars 2016 à 21h15
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