J'ai plutôt bien aimé.
Du vocabulaire que je connaissais pas !
Au début j'ai vraiment cru que tu parlais d'une addiction (amoureuse) envers une personne, tant tu as personnifié l'alcool avant de l'appeler explicitement.
C'est drôle parce que dans la première partie tu décris le rapport à une addiction d'une manière si vivace et fusionnelle, comme si c'était une porte vers la "vie"... Même s'il y a des passages (toujours dans la première partie) où tu montre que c'est un poison, comme "mes bras qui tremblent"
C'est surtout à partir du "Où était-ce une volée de cendre ?" que ça m'a fait écho... Pour moi, l'addiction permet de mourir sans mourir, avoir l'expérience de la mort l'espace d'un instant sans mourir réellement, mais sans pouvoir continuer à vivre réellement pleinement ensuite non plus... Alors sans nous en rendre compte, on passe bien trop d'années à errer sur ce cercle vicieux, en se disant qu'aujourd'hui sera notre dernier shoot de dopamine, que demain ce sera fini... Et alors on pense à tout ce temps perdu dans cette illusion de plaisir éphémère... tant de regrets.

Bref, j'espère que tu n'as pas replongé depuis, l'idée c'est de pas compter les jours mais de s'occuper pleinement l'esprit dans des activités bien meilleurs pour notre bien-être (sport, activités artistiques, forger de réelles amitiés etc...), car au final l'addiction n'est pas une cause mais souvent une conséquence d'une vie à laquelle on souhaite échapper mais qu'on souhaiterait au fond aimer.
Il ne faut pas laisser échapper notre vie.