Jour de départ : 29 janvier 2024
Après avoir visité 3 aéroports de 3 pays différents (Gwada, Antilles néerlandaises, Panama City) en une journée, on va achever cette journée avion avec le 4ᵉ et dernier : Lima.
Bon, la bonne nouvelle, c’est qu’il y a une heure de décalage avec la Guadeloupe, ça ne va pas trop me dépayser.
Bon, sur les vols, pas grand-chose à dire, ça s’est plutôt bien passé, je n’ai pas loupé de correspondances, il n’y a pas eu trop de retards, etc…
Je signalerai tout de même 2-3 points :
ils nous ont servi du poulet qui périme après-demain
ils nous ont mis un film mais filé les écouteurs une heure après, puis ont coupé le film avant la fin
L’auberge a l’air pas mal à première vue… Bon, je n’ai pas vu de clim dans la chambre, mais on verra ce soir. Je vous laisse, je vais goûter la bière locale (Pilsen)
Jour 2 : 30 janvier 2024
Après une nuit quelque peu agitée… pas de clim, fenêtre ouverte, klaxons toute la nuit, je me réveille tranquillement vers 7h30 (enfin, je me réveille… je pense que tout le monde dans le dortoir était levé vu le bruit dehors).
Ça part en café-club classique et je pars visiter le musée d’art de Lima. Très sympathique, je crois que la céramique, c’est un peu leur spécialité. Ils étaient très bons il y a longtemps et c’est toujours le cas visiblement…
Je déjeune avec un Français rencontré dans l’auberge dans un boui-boui où il n’y a que des spécialités péruviennes. Je prends du poisson (c’est rare, il faut préciser), mais qu’est-ce que c’était bon ! (Bon, ce n’est pas compliqué : il n’y avait pas d’arêtes.)
L’après-midi, ça part en sieste jusqu’à 16h, heure à laquelle je pars avec un guide visiter la ville. Bon, je n’ai pas tout compris à ce qu’il me chantait, mais j’ai pu prendre quelques petites photos.
18h : retour à l’auberge, apéro avec le guide histoire de débriefer la visite et là il est 20h, ils vont lancer Reservoir Dogs sur le projo. Bonne nuit à tous.
Jour 3 : 31 janvier 2024
La nuit ne fut pas meilleure, mais je me suis réveillé un peu plus tard. Aujourd’hui, direction Miraflores, l’un des quartiers chics de Lima. On parle du Beverly Hills à Lima… mouais… Bon, c’est sur la plage, le cadre est magnifique, ok. Mais à côté de ce quartier, tu as le Callao, l’un des endroits les plus dangereux de Lima. Les deux quartiers étant presque collés, plus je marchais et plus j’entendais des sirènes d’ambulance, de voiture, et/ou je voyais des bidonvilles… Bref, avec un peu de volonté et de courage, j’ai fait demi-tour.
J’ai marché environ 4h30 pour une distance de 21 km (aller-retour), je ne sais pas si c’est une bonne moyenne, mais ce qui est sûr, c’est que j’ai les pieds en feu.
De retour à l’auberge, je vous envoie les photos et je vais faire une petite sieste
Jour 4 : 1ᵉʳ février 2024
Aujourd’hui, j’ai regardé quel était le point le plus haut à Lima pour aller prendre quelques photos de la ville. Je trouve, ça s’appelle Cerro de San Cristóbal, et c’est juste au-dessus des favelas.
Ni une ni deux, je motive un pote de l’auberge, je laisse mon portefeuille dans la bétaillère et on décolle.
On prend le bus, il s’arrête au pied des favelas et là il y a 2 options : à pied ou en tuk-tuk. Évidemment, on a pris le tuk-tuk, sauf que le premier qu’on trouve nous dit non, le deuxième aussi, et là on commence un peu à cogiter… Le troisième sera le bon.
On traverse la zone de non-droit sans aucun souci, même si on n’était pas très sereins. Après, de mon point de vue personnel, à part tomber dans un traquenard ou y aller de nuit, il n’y a pas de souci à se faire.
Bref, le soir on est allé voir avec le guide de l’auberge un spectacle de son et lumière sur une fontaine d’eau. C’était sympa. On est rentrés au bar de l’auberge et là on a fait la fête.
Jour 5 : 2 février
Réveil en mode gueule de bois. On a tourné toute la soirée au pisco (c’est le nom du kérosène ici). Soyons honnête, ça a été ma meilleure nuit depuis que je suis arrivé ici.
Après le café du matin, je me rends compte qu’il n’y a plus d’internet, ni dans le bar ni dans l’auberge. Il a fallu se sociabiliser avec les gens et discuter avec eux, ça fait bizarre.
À l’heure où j’écris ce message, internet n’est toujours pas revenu.
Du coup, j’en ai profité pour dormir, faire mes lessives et on verra ce que je ferai ce soir. Mais je pense que ce sera calme, le bar nous connaît désormais…
PS : update : on est sortis et on s’est incrustés dans une exposition artistique pas loin de l’auberge. Le mec peignait des trucs pas trop mal, quoiqu’un peu psychédéliques…
On est rentrés et on s’est posés sur le rooftop de l’auberge avec des bières. On a rencontré deux Allemandes qui venaient de terminer leur trip en Amérique du Sud de six mois. On va appeler ça la passation de service…
Jour 6 : 3 février
Je commence à prendre le pli ici, et j’arrive petit à petit à faire des grasses mat’. Bon, c’est peut-être les bières de la veille, mais passons…
Aujourd’hui, direction la basilique San Francisco. Ce n’est pas tant la basilique qui m’importe, c’est plutôt la partie des catacombes… Bon, de toute manière, on va avoir droit aux deux… On se retrouve à être un groupe d’une quinzaine de personnes avec un guide exclusivement espagnol. Du coup, on a très vite lâché les explications pour se concentrer sur les photos.
Sauf que c’était interdit, il y avait des panneaux partout pour nous le rappeler. Sauf qu’interdit n’est pas français. Je vous rassure, je n’étais pas le seul.
Après la visite, on est rentré, et on a retrouvé le guide de notre auberge qui proposait une soirée sur un rooftop dans le centre-ville. Ni une ni deux, on y est allé, le spot était vraiment bien, on est rentré assez tard, sans trop d’encombres…
Jour 7 : 4 février
Bon, je me suis réveillé à midi, la tête dans le sac, donc autant vous dire que je n’ai strictement rien fait de la journée.
Jour 8 : 5 février
Bon, j’ai réussi à reprendre des forces suite à la journée calme de la veille. Je pars en direction de Huaca Pucllana, ce sont les vestiges d’une vieille pyramide en argile (entre 200 et 700 après J.-C.). C’était beau à voir, même si ça ne ressemble plus du tout à une pyramide… Bon, c’était à voir.
Je me suis baladé par la suite dans le quartier des expats pour rentrer tranquillement à l’auberge.
Mine de rien, c’était une grosse journée, j’ai beaucoup marché et, après avoir fait en gros le tour de Lima, je suis actuellement en pleine réflexion pour partir à Cusco demain ou après-demain.
Jour 9 : 6 février
Après une bonne soirée bien arrosée, la journée fut très chill. J’ai donc eu le temps de penser à la suite de mon voyage en me projetant sur Cusco, prochaine destination.
Bon, évidemment, quand tu te motives à chercher les billets de bus, les auberges, etc., faut que ça bugue au niveau d’Internet (deux fois déjà). Ce n’est pas grave, ça m’a motivé à aller me prendre une carte SIM pour avoir de la 4G (pas ouf non plus, d’ailleurs)…
Bref, je passe un peu de temps sur le rooftop avec les guests de l’auberge jusqu’à ce qu’un Américain arrive, les larmes aux yeux, une bouteille de je-ne-sais-quoi à la main…
Tout le monde lui demande : « Que pasó ? Que pasó ?… »
Le mec prend une grande inspiration et nous raconte son histoire (je vous le fais à la première personne) :
« J’avais un vol de prévu direction Cusco pour travailler dans une auberge de jeunesse. J’avais donc pris un taxi direction l’aéroport, il faisait chaud, j’avais ouvert la fenêtre, on était dans les bouchons… et là, d’un coup, quelqu’un passe très rapidement son bras à travers la fenêtre ouverte et me vole mon téléphone !!!
Ni une, ni deux, je sors du taxi et commence à courir pour essayer de le rattraper. Les bouchons et la foule auront eu raison de moi… je le perds de vue… remonté mais pas complètement désemparé, je fais demi-tour et retourne au taxi.
Malheureusement, le taxi avait disparu avec mon sac, comprenant passeport, carte bleue, etc. »
Bref, le gars a perdu en une heure son boulot et ses affaires perso…
Il nous a raconté ça, ça m’a juste rappelé que ça pouvait arriver à n’importe qui… du coup, ça remet un peu les idées en place.
Jour 10 : 7 février
Aujourd’hui, c’est le grand départ pour Cusco. J’ai pris l’option la plus rapide pour y aller : un bus qui va mettre 22h.
Bon, quand j’ai réservé, il ne restait plus beaucoup de places, donc bonne nouvelle : je suis juste à côté des chiottes.
On est partis à 16h et on arrive à 14h demain après-midi.
Honnêtement, je ne m’attendais tellement à rien que je suis plus qu’agréablement surpris. Il y a la clim, un siège qui s’allonge, de la place pour les pieds… Bon, faut pas trop en demander, mais ça fait quand même 8h qu’on roule et le chauffeur n’a toujours pas daigné s’arrêter pour, pourquoi pas, faire une pause clope ou dîner, hein ?…
Bon, de toute manière, je crois que le chauffeur avait d’autres chats à fouetter vu qu’on avait un passager clandestin dans le bus…
En effet, en pleine nuit, quelqu’un s’est levé, a brandi un chien dans ses mains et a demandé à qui il était. La moitié des gens dormaient, l’autre moitié faisait non de la tête…
Bon, quoi qu’il en soit, le chien a pissé partout dans l’allée centrale.
Jour 11 : 8 février
Il m’a été impossible de dormir de la nuit. Les routes sont tellement sinueuses que j’étais baladé entre la vitre et le voisin… Mais au lever du soleil, le décor était vraiment appréciable : des montagnes bien verdoyantes, la vue sur des petits villages dans une espèce de cuvette, etc. Finalement, le chauffeur décide de faire un stop au petit matin. Les gens ont pris des petits déj, le chauffeur, lui non, il a versé un bidon d’eau sur le moteur histoire de refroidir la turbine. Mon avis perso : je pense qu’il était temps… Après cette petite pause, on se remet en route. Bon, je vous épargne le reste, on est arrivé à Cusco avec 3h de retard.
La ville est située en hauteur, à 3300 m d’altitude, ça a l’air très joli. Je récupère mes affaires du bus et je vois seulement 3 km entre le terminus du bus et mon auberge. Je me dis, allez, ça se tente et je pars à pied…
L’ERREUR !!!! Je n’ai fait que grimper pendant ces 3 km, je ne sais pas à combien de % était la pente mais c’était violent !!!
Autre détail : je suis arrivé en short/tee-shirt et tous les gens étaient habillés en mode hiver. Alors c’est sûr qu’après les 3 bornes en pleine montée, alourdi de 10 kilos, j’avais pas trop froid… Mais c’est quand je suis arrivé à l’auberge, après ma douche, que j’ai compris qu’on venait de perdre 15 degrés entre Lima et ici…
Et la cerise sur le gâteau, c’est quand j’ai demandé à mon chat avant de quitter la Guadeloupe si ça le dérangeait pas de garder mon manteau.
Jour 12 : 9 février
Réveil en douceur après avoir passé la soirée à boire du maté avec des Argentins (que j’avais rencontrés à Lima). Direction le petit déj et je partais sur un programme chargé. J’avais coché 4 ou 5 trucs à faire à côté de l’auberge, et j’ai donc commencé par visiter le complexe inca Sacsayhuamán. C’était très beau à voir, les pierres ne sont aucunement collées les unes aux autres, elles sont taillées et posées tel un Tetris. Bon, ce que je ne savais pas, c’est qu’il a fallu faire un véritable trekking (toujours à grimper) pour y avoir accès, mais ça valait le détour.
Au passage, j’ai rencontré un vieux Péruvien sur une des collines. Il m’a vu cracher mes poumons et m’a tendu des herbes à respirer. Je lui demande quand même ce que c’est, il me dit que c’est de la menthe. Il l’a cueillie en face de moi donc je suis plutôt serein, et puis de toute manière, j’étais tellement au bout de ma vie qu’il m’aurait dit que c’était des champignons, je les aurais humés, mangés ou que sais-je… Et là, il me raconte l’histoire du site, ses origines, il fait partie des 8 millions de Sud-Américains qui parlent encore le quechua, la langue officielle avant l’arrivée de nos amis espagnols. C’était très intéressant.
Je suis rentré à l’auberge et je me suis dirigé vers le gros marché local où ils vendent de tout, surtout de la bouffe. L’hygiène avait l’air au top, surtout chez les poissonniers et les bouchers… J’ai pensé à mes amis vegans qui auraient adoré cet endroit.
Je me suis arrêté chez un marchand pour tester leur ceviche, qui était une véritable dinguerie.
Bref, je me suis baladé dans la ville et de ce que je peux dire, c’est qu’il te faut de sacrées jambes, à l’aller comme au retour d’ailleurs.
Jour 13 : 10 février
J’attaque la journée du pied gauche. J’ai très mal dormi. Je prends mon petit déj, et je discute avec un Argentin. Je suis intrigué par ce qu’il boit, il me dit que c’est du coca tea (je vous fais pas un dessin) et que c’est beaucoup plus puissant qu’un café (je note l’info). Je me douche et direction le temple San Cristobal. C’est une église catholique, elle surplombe la ville de Cusco.
Après la visite, sur la place, je me fais alpaguer par un guide péruvien qui me propose la visite dans les montagnes de 4 sites incas à cheval pour la modique somme de 75 soles (soit 18 € environ). Je me dis qu’il y a un loup quelque part, ça me paraît un peu trop beau… Du coup je tente et je le suis.
On monte dans sa voiture, on grimpe la montagne et on arrive sur un champ avec des chevaux. Bon, jusque-là, tout va bien. Le guide m’explique les sites que je vais voir (4), la durée (1 h) et il me présente mon cheval alias Pégase et son palefrenier alias José (prononcé Roré). C’est avec eux que l’excursion va pouvoir commencer, ainsi que la pigeonnade…
Tout d’abord, sur les 4 sites qui étaient prévus, on en a seulement vu 2. Y en a un qui est passé à la trappe (il m’a quand même baragouiné un truc comme quoi on était passé devant… mouais). Je lui demande donc pour le 4e. Il me dit en gros que c’est tout droit mais qu’il ne viendra pas avec moi car la visite se terminait… Avant de le lâcher définitivement, je vérifie quand même sur Maps.me que le 4e site est bien en face. C’est confirmé.
J’y vais et là, le meilleur arrive. Je vois qu’il faut un ticket pour y avoir accès, je demande le prix, on me répond 70 soles. Je vais pas payer un truc qui était compris dans la visite, du coup je passe à côté du fameux 4e site et je trouve un passage dans la forêt avoisinante. Je m’y engouffre et j’essaye de rejoindre le site… Et là, un enfant de 8 ans à peine vient me voir et me dit que sans ticket, je ne peux pas y avoir accès.
Bref, je fais demi-tour, et je commence à descendre la forêt pour rejoindre la ville. Là, je tombe sur un shooting au beau milieu des bois : le photographe avec son matos et la fille qui posait tranquillement au milieu des arbres… Je continue de descendre en sachant très bien que je n’avais pas le droit d’être là (sauf si j’avais payé le ticket). Bref, je traverse des ronces de partout, j’arrive sur une route paumée, et là y a une femme qui me voit sortir des bois, les yeux écarquillés. Je fais comme si tout était normal et je rentre à l’auberge.
Jour 14 : 11 février
Aujourd’hui, c’est dimanche, et la plupart des trucs à visiter sont fermés. Donc je me dis tranquille, ça va être une journée chill.
Je sors quand même me balader sur la place principale et je tombe sur quoi… un remake de nos manifestations françaises. En effet, la place était blindée, y avait des enfants partout, et ils étaient divisés en deux groupes : y avait les casseurs d’un côté avec des bombes à eau, et les CRS de l’autre avec les gazeuses (mousse à raser). Bon, un peu déçu, y a pas eu de vitres pétées, pas de bagarres… Après, pour un carnaval, c’était très bien.
Demain, grosse journée, je me lève à 3 h pour voir les Rainbow Mountains…
Jour 15 : 12 février
Après le petit réveil à 2h45 du matin, un bus est venu me récupérer à l’auberge direction les Rainbow Mountains. On en a eu pour 4 h de route (juste l’aller), ce qui a permis de rattraper la nuit…
On arrive sur place et j’ai comme le pressentiment que ça va pas être du gâteau…
Tout d’abord, depuis la place, on ne voit pas les Rainbow Mountains… Ensuite, notre guide nous fait un briefing en 3 étapes pour arriver au spot. Les deux premières peuvent être faites à cheval, en bécane ou à pied, la troisième obligatoirement à pied (en même temps, tu m’étonnes, la pente est presque à la verticale)… Bref, on part (presque) tous à pied, y a une bonne ambiance. Je constate tout de même une différence entre ma tenue de trekking et celle des autres. J’avais mes baskets Secret Santa, un tee-shirt, ma veste à capuche et mon bob. TOUS les autres avaient des chaussures de randonnée, manteau, sac à dos, bouteille d’eau…
Bref, on arrive sur le spot, c’est parti pour les photos et là y a le guide qui nous propose un autre trekking pour voir un autre versant de la montagne. Je vois les gens motivés, le guide me regarde, je lui fais signe de tête : “ouais ouais t’inquiète”.
J’étais peut-être un peu trop optimiste mais bon, faut assumer après. Et quand on y est arrivé, c’était une dinguerie tellement c’était beau.
Franchement, je me suis fait plaisir en photos, c’était magnifique.
Jour 16 : 13 février
Aujourd’hui fut une journée plutôt chill, je suis allé visiter le temple du soleil à Cusco, c’est un vieux temple du 15ᵉ siècle qui était autrefois complètement recouvert d’or. Bon, il a fallu bien chercher pour en trouver une trace, mais ça valait le coup. Le soir, j’ai un ami, Stan (rencontré à Lima), qui est arrivé à l’auberge. On a fêté son arrivée avec un groupe de Chiliennes, Espagnols, Argentins…
Jour 17 : 14 février
La soirée fut bonne, mais Stan ne sera pas des nôtres aujourd’hui. Paraît-il, il était fatigué… Le groupe me propose une excursion dans les montagnes, je dis oui. Bon, évidemment, dans ce cas-là, tu prépares ton cardio…
Donc coca tea le matin au petit-déj pour améliorer ta respiration, et puis après, t’évites de fumer en journée.
Les paysages sont magnifiques, tu te sens tout petit, tu croises des vestiges incas un peu partout, c’est franchement dépaysant. Le groupe savait où aller (enfin je m’entends, on s’est un peu perdus mais on est toujours retombés sur nos pattes), et même si je passais devant des sites déjà vus, tu prends toujours une claque.
On est rentrés en fin d’après-midi, les jambes en feu (en tout cas les miennes), on s’est fait à dîner et on a fêté cette journée bien remplie.
Jour 18 : 15 février
Aujourd’hui, c’est le retour de ce bon vieux Stan. On s’est fait un petit resto et on a retrouvé le groupe des South Americans sur un marché. On a commencé à discuter autour d’un café de la suite de nos aventures, et la prochaine étape va être le Machu Picchu. Sauf que… pour y aller A/R depuis Cusco, c’est environ 250 € tout compris, donc autant dire qu’on ne va pas payer ça !!!! On a un plan qui devrait normalement se dérouler sans accroc.
Bref, direction la ville la plus proche en bus, on va camper une nuit et le lendemain, on aura 8 h de marche avec un petit dénivelé de 500 m pour arriver sur un haut plateau à moins de 40 minutes du Machu Picchu.
Je vous tiendrai au courant depuis la prison du Machu Picchu ou depuis l’auberge.
Update : on a réservé le bus pour cette nuit, départ à 6 h. Stan m’a fait un petit briefing : mis à part les araignées, serpents, pumas et ours, on ne risque pas grand-chose dans ce périple.
Jour 19 : 16 février
Réveil programmé à 5 h et aucune réaction… À 6 h 37, Stan rentre dans mon dortoir en trombe, me réveille et me dit : « Grouille, y a le bus qui t’attend. »
Ceux-là, c’est vraiment les pires départs… Je m’habille, j’ai même pas le temps de faire mon sac, enfin si, j’ai réussi à mettre 2 tee-shirts pour une expédition de 3 jours.
Bref, on part pour 8/9 h de bus. Les paysages sont magnifiques, les routes un peu moins (entre les nids-de-poule, ralentisseurs et les éboulements…), surtout qu’on était à même pas 20 cm du ravin presque tout le long. Tout s’est plutôt bien passé jusqu’à ce qu’une odeur commence à me titiller le nez (quelqu’un a vomi dans le bus, sauf que cette personne n’a pas cru bon d’attendre la fin du voyage pour laisser son petit cadeau). Du coup, il reste plus de 2 h de voyage et l’odeur est pestilentielle…
Le bus nous dépose dans un petit boui-boui et on commence à marcher direction le Machu Picchu. Arrivés sur place, on découvre une ville qui ressemble à une station de ski, donc en hauteur, ultra touristique, tout est écrit en anglais dans les restaurants… Bref, notre objectif à nous, c’est d’atteindre un haut plateau entouré d’une rivière avec un fort courant, donc déjà trouver le pont et ensuite grimper le plus possible afin d’en avoir moins à faire le lendemain…
On trouve le fameux pont, avec une porte au bout verrouillée par un cadenas. Pas de souci, des petits malins avaient déjà découpé une partie du grillage sur la droite. On s’y engouffre, et là, on se lance dans une partie de Metal Gear Solid (jeu vidéo d’action-infiltration). Il faisait nuit et il fallait éviter les gardes. Bon, autant vous dire que ça a duré à peine 5 minutes avant qu’on se fasse rattraper par la patrouille. Donc là, on a commencé à faire les nigauds, genre on parlait pas espagnol (ce qui n’est pas totalement faux), on savait pas que c’était interdit de franchir le grillage, bref, de la grosse nigauterie…
Mais ça va, ça se passe plutôt bien. On leur file des fausses identités (on leur a fait croire qu’on n’avait pas de passeport sur nous), ils nous prennent en photo et ils nous disent qu’on plantera notre tente à côté de leurs habitations pour plus de sécurité (car ils avaient vu pas mal de serpents dans les environs).
Pour les remercier, on leur offre une bouteille de rhum qu’on boit tous ensemble avant d’aller se coucher.
Jour 20 : 17 février
On se fait réveiller par les gardes à 5 h du mat, car c’est l’heure à laquelle ils commencent à travailler. On lève le camp, on les remercie de ne pas finir en prison, et on met les voiles. On quitte donc notre haut plateau. Notre plan tombe à l’eau. On va dans la ville du Machu Picchu, il est presque 7 h et déjà on voit un monde de dingue faisant la queue au niveau des bus pour monter.
Stan trouve un guide péruvien, à qui il reste encore des tickets pour le Machu Picchu. Il faut savoir qu’il y a plusieurs circuits possibles sur le Machu et qu’on est limités en temps (1 h pour le circuit court, plus pour le circuit long). Nous, on n’a pas trop eu le choix, les seuls tickets qu’il restait étaient de 15 h à 16 h, soit le moment idyllique pour être avec tous les nigauds.
Le truc, c’est qu’on avait checké la météo et il était prévu de la pluie à partir de 15 h.
Du coup, on monte au Machu Picchu, il est à peu près midi, on arrive à l’entrée, et là, grâce à Stan, on arrive à rentrer directement sur le site (il a payé un guide, qui nous a gentiment laissés entrer sur le site), alors que normalement on aurait dû attendre 15 h…
Bref, on profite du moment, c’est magnifique, on reste 3 bonnes heures sur le coup et ce qui devait arriver arriva : il a commencé à pleuvoir à partir de 15 h, mais on s’en foutait, on avait vu le site avec un magnifique soleil et ciel bleu.
Bref, au lieu de payer 250 €, on s’en est sortis pour 70 €. Bon, j’ai gagné quelques ampoules aux pieds, mais ça les valait largement.
À l’heure actuelle, j’attends le bus pour rentrer à Cusco. On part pour un voyage de 6 h.
Jour 21 : 18 février
Je n’arrive tout simplement plus à marcher. J’ai des ampoules partout, je pars à la douche liquider le chauffe-eau car après 3 jours sans, il fallait karchériser la bête. Je me dirige ensuite en centre-ville pour trouver un salon de massage. T’as pas trop besoin de forcer, ce sont les rabatteuses qui viennent à toi. La première arrive, me donne son prix, on négocie, et ça part pour 1 h de massage. Bon, j’en ai pas fait beaucoup dans ma vie, mais j’ai l’impression que ça ressemblait plus à une séance de kiné qu’à autre chose. Je suis sorti de là, je ne savais pas si je me sentais mieux ou pas…
Jour 22 : 19 février
Je n’ai pas fait grand-chose de la journée, mais on a fait une grosse fête le soir pour célébrer le départ de plusieurs Sud-Américains. On a commencé la soirée à l’auberge et on l’a terminée dans une autre auberge, en recroisant au passage plusieurs amis de Lima, dont el famoso Américain qui s’était fait voler son passeport, sa carte bleue, etc. Je n’ai pas pu lui demander comment il avait fait, je l’ai croisé en fin de soirée et l’anglais commençait à balbutier.
Jour 23 : 20 février
La gueule de bois aujourd’hui est au rendez-vous, mais la soirée fut très bonne. Aujourd’hui, je me suis juste renseigné sur les délais pour recevoir ma carte bancaire Boursorama (perdue au début, commandée et envoyée depuis la France) et je ne suis pas dans la sauce… Je viens de checker, il y en a au moins pour encore 2 semaines. Ce n’est pas grave, je vais continuer à alimenter l’économie française avec les frais prélevés par le Crédit Agricole.
Il y a une Allemande dans l’auberge qui est une véritable poisseuse. Elle était censée partir aujourd’hui en bus pour Lima, et pour je ne sais quelle raison, il n’y a pas eu de bus. Après, elle n’en est pas à ses premières déconvenues (elle réserve des trucs qui s’annulent ou ne marchent pas et n’obtient pas de remboursement, etc.), ce qui est assez drôle quand on entend son histoire car elle garde le sourire.
Update : elle est partie depuis même pas 3 h en bus et elle vient de m’écrire qu’un enfant a pissé dans le bus… me voilà rassuré.
Jour 24 : 21 février
Aujourd’hui, c’est mon dernier jour à Cusco (enfin… avant d’y revenir pour récupérer ma carte bancaire et aussi de prendre mon avion pour la Bolivie le 5 mars).
Y a une petite soirée de prévue à l’auberge mais comme l’avant-veille j’en avais pris une bonne, je n’étais pas apte à ré-enchaîner.
Bref, j’ai réservé mon bus de l’enfer direction Arequipa. Je pars demain soir pour une belle nuit dans la bétaillère mobile.
Jour 25 : 22 février
Bon, ces derniers jours, je n’ai pas fait grand-chose. Je me suis acclimaté à la ville, me suis fait des amis, donc on prend vite le pli. Tu commences à avoir tes petites habitudes, le bar ouvre à 17 h, etc., etc.
À côté de ça, ça fait quelques jours que je suis malade, je vous épargne les détails, mais c’est quand tu manges quelque chose de pas frais… Je ne sais pas trop ce que c’était, mais ce qui est sûr c’est que c’était vraiment PAS frais de chez pas frais.
Bref, le soir j’ai mon bus prévu à 19 h 15 pour Arequipa. J’arrive à la gare et c’est déjà le bordel… c’est ultra bruyant, t’as plein de compagnies de bus qui vont dans toutes les mêmes villes avec les rabatteuses qui hurlent toutes les 15 secondes : « para Puno, para Lima, para Nasca… ». J’ai regardé la différence entre toutes ces compagnies de bus et à part l’inclinaison du siège, je ne vois pas grand-chose…
Bref, on m’annonce que le bus que j’ai réservé a plus d’une heure de retard. Ok, on va en profiter pour aller aux toilettes. Alors, chose incongrue, tu n’as pas de papier toilette DANS les toilettes. Il faut d’abord en faire la demande à la dame pipi. Ensuite, elle te donne du papier, mais c’est rationné.
Commence le voyage en bus… c’est pas si pire finalement… j’arrive à dormir… bon, arrive un moment où il faut que j’aille aux toilettes… et là c’est Hiroshima.
Une cuvette littéralement remplie et avec la conduite du bus, tu voyais que tout pouvait déborder d’un côté ou de l’autre. Je me dis que ce n’est pas possible, mais je n’avais pas encore vu le pire. Y avait pas de PQ… là j’entends quelqu’un qui essaye d’ouvrir la porte. Ni une ni deux, je lui ouvre et je lui souhaite bonne chance (en précisant bien que je ne suis pas responsable de cette boucherie).
Jour 26 : 23 février
J’arrive à Arequipa au petit matin. La bonne nouvelle, c’est qu’avec le retard du bus au départ, au lieu d’arriver à 5h30, j’arrive à 8h. Je marche en direction de l’auberge. Deuxième bonne nouvelle : l’auberge est quasi vide et j’ai une chambre pour moi tout seul. Je m’installe, checke ce qu’il faut voir dans la ville et me mets en route.
Après une balade sur la place principale, je pars visiter le couvent Santa Catalina, le plus grand du monde d’après Google. Il fait 2 hectares et, pour le coup, j’avais vraiment l’impression de ne jamais arriver au bout de la visite… Ça reste très coloré, et je me dis que si tu transformes ça en auberge de jeunesse, ça devient un Club Med, le truc.
Pour info, quand tu visites un musée, un site inca, etc., on te propose un guide ; tu dis oui ou non, libre à toi. Mais après en avoir visité plusieurs, j’ai remarqué un truc : les guides se transforment en photographes, les touristes prennent la pose en fonction de la lumière, des couleurs, du décor, pour avoir les plus belles photos Instagramables…
Jour 27 : 24 février
Depuis Arequipa, il y a un spot qui te permet de voir 3 volcans simultanément… l’idée me plaît beaucoup… de ce que je vais voir, un peu moins… Déjà, en partant de l’auberge, il faisait gris… arrivé sur le lieu-dit, il se met à pleuvoir des cordes.
J’essaie tant bien que mal de faire de belles photos, mais la météo est contre moi, du coup j’abandonne et je vais visiter la cathédrale d’Arequipa. Elle est juste magnifique. J’ai même cru voir dans leur musée la bague du hardi (cf. Les Visiteurs), mais il était interdit de prendre des photos.
Après la visite, je suis allé réserver le canyon de Colca pour demain. C’est le plus haut spot de la région. Je dois me lever à 3h du matin pour le départ, du coup je vous laisse et je vous embrasse.
Jour 28 : 25 février
Le réveil à 2h45 du matin, j’ai vraiment du mal à m’y faire. Bref, je me prépare, je descends de l’auberge et j’attrape le bus. On part pour 3h de route… Sur le chemin, je n’arrive pas à me rendormir, du coup je regarde les paysages et quelque chose commence à m’interpeller… plus on s’approchait du site, plus je voyais beaucoup de neige sur les routes, et plus je regardais mon tee-shirt et mon sweat à capuche comme ça.
Arrivé à la première étape, j’ai compris que j’allais acheter un manteau, j’étais à Villars-sur-Ollon.
Mais ce ne fut que de courte durée : le temps de prendre quelques photos et on a continué notre route direction le canyon. On est passé de 5 degrés à une bonne quinzaine en quelques kilomètres… Le canyon, c’était une dinguerie, magnifique. On s’est arrêté sur plusieurs spots, les photos parlent d’elles-mêmes… et on a fini notre tour dans des sources d’eau chaude.
Bon, j’ai demandé si je pouvais me baigner en boxer, on m’a dit oui. Après, j’ai vu que mon boxer était gris clair, je me suis ravisé… et on est rentrés.
Jour 29 : 26 février
C’est le départ pour Nazca, donc on reste sur un schéma classique, c’est-à-dire bétaillère mobile pendant 12 heures. Je vais arriver à minuit ce soir.
Update : alors, je sais pas trop comment j’ai fait, mais je suis dans un bus qui est parti à l’heure, où il y a le wifi, écran intégré avec films, séries, etc., et on m’a même filé un sac avec de la nourriture pour le voyage. J’ai peut-être été surclassé vu ce que j’ai eu à l’aller.
Update de l’update : bon au fait, j’avais pas tilté mais j’ai payé une blinde.
Du coup, ça a été un super voyage, surtout qu’on a longé toute la côte péruvienne, c’était magnifique. La mer d’un côté, les montagnes de l’autre, et s’est ajouté à ça un super coucher de soleil.
Bon, le truc insolite que j’ai vu, c’est un mec qui s’est cru dans GTA. Il était installé OKLM sur la remorque d’un poids lourd (cf. photos).
Chose remarquable ici : je suis arrivé en avance à Nasca.
Bon, après, j’ai marché jusqu’à mon auberge, autre ambiance par contre. Comme diraient les djeuns, je suis dans le tier-quar. Des chiens errants partout qui ne cessent d’aboyer, des maisons… enfin… plutôt ce qu’il en reste…
Jour 30 : 27 février
Aujourd’hui, je vais aller visiter les géoglyphes, des espèces de dessins géants faits par les anciens habitants du Pérou. Si vous avez vu le film Signes, c’est dans le même genre mais version péruvienne, c’est-à-dire qu’au lieu de voir des motifs « extra-terrestres », tu vois des chats, des araignées, des arbres…
Pour voir tout ça, on s’est rendu à l’aéroport (ou plutôt aérodrome), on passe le test de la balance (et la bonne nouvelle, c’est que j’ai perdu du poids) afin de nous placer dans l’avion. Après toutes ces petites formalités, on décolle, on était 5 + le pilote et le copilote, on met les casques et là, c’est parti pour un « Où est Charlie » géant !!!
Moi, j’étais au taquet dès qu’elle disait à la izquierda (à la gauche) ou à la derecha (à la droite) pour essayer de prendre la belle photo du fameux dessin. Il y en avait une grosse dizaine à voir au total. Bon, je vous avoue que pour certains, tu prenais une dizaine de photos à l’arrache en espérant avoir cadré quelque chose…
Après cette belle matinée, je me suis baladé dans la ville et le soir même, j’ai demandé à la réceptionniste de l’auberge de me former pour savoir préparer les fameux pisco sour (le cocktail local). Comme on était seuls à l’auberge, elle m’a montré, et pour le coup elle se débrouille plutôt bien car c’était très bon. La pratique pour moi, ce sera demain car des touristes arrivent… Bon, au pire, si je me rate, je préparerai des CRS (citron rhum sucre). Ça, je sais faire.
Jour 31 : 28 février
Dernier jour à Nazca, et aujourd’hui j’ai prévu d’aller voir le mirador de la ville (un point surélevé qui surplombe la ville). Donc, classique, beaucoup de marche et surtout un soleil qui tapait très fort. Vous me connaissez, j’ai anticipé, j’ai mis de la crème (mais vraiment). Ensuite, j’ai voulu aller au planétarium, il était 16h, c’était fermé, et on m’a dit que ça ouvrait à 18h… Génial !!! Du coup, je suis rentré à l’auberge, le temps d’écrire ces lignes, et j’y retourne d’ici une petite demi-heure.
Update : je suis allé voir le planétarium, c’était une sorte de film sur les lignes de Nazca, très intéressant. Il y a une Allemande qui a consacré sa vie à essayer de comprendre l’origine, la signification, etc., et elle a fait un lien avec l’astronomie. Si on rentre dans son délire, ça a du sens.
Bon, après, je suis rentré à l’auberge, et c’est là où je me suis découvert des talents de barman. J’ai préparé des pisco sour pour tout le monde et, sans aucune prétention, c’était très bon… Grosso modo, c’est 4 citrons coupés en deux pressés, tu récupères le jus, tu le mets dans un mixeur, tu rajoutes un verre de sirop de canne, 2 verres de pisco, un blanc d’œuf, des glaçons, tu mixes le tout, et quand c’est servi dans un verre, tu rajoutes 3 gouttes d’angostura, et après t’es tranquille, tu pars dans le cosmos…
Jour 32 : 29 février
Bon ça y est, c’est le départ, je quitte enfin le chenil à ciel ouvert et je pars pour Huacachina, soit l’eldorado de la fête à Nigot au Pérou, c’est le Ibiza d’ici, pas un Péruvien à des kilomètres à part pour prendre un taxi. Pour vous faire un topo clair et net, c’est une oasis au milieu du désert, et c’est blindé d’Américains ou autres stéroïdés aux hormones de poulet. Les filles sont très jeunes, ça parle qu’anglais, tu payes une blinde, c’est vraiment du plaisir.
L’auberge où je suis est bourrée d’activités très intéressantes telles que le beer pong, la roue de la fortune version soulin, le volleyball ou autre (j’ai pas encore tout vu), et puis la musique est… enfin, si t’aimes le reggaeton, t’es dans le thème…
Jour 33 : 1er mars
Aujourd’hui, je quitte la fosse à nigots et je me balade dans l’oasis. C’est assez incroyable, on se croirait dans Tintin. Il y a un lac au milieu, des restos et hôtels/auberges tout autour. Les prix, c’est minimum fois 2 ou fois 3.
Pour avoir la meilleure vue possible sur l’oasis, il fallait grimper une dune, donc on se met en marche, et arrivé tout en haut, tu vois l’oasis tel un caillou et de l’autre côté un désert à perte de vue, c’est sublime.
Bon évidemment, la nigauterie n’est jamais très loin, il y a des tours en buggy organisés pour rouler dans le désert, et durant la traversée de la dune, tu n’entendais que ça.
Après avoir pris mes photos, je redescends direction l’oasis. Je prends mes affaires et me rends direction la gare pour prendre un bus direction Cusco !!!
Départ officiel de la gare pour Cusco : 20h30
Départ officieux de la gare de Cusco : 22h10
Jour 34 : 2 mars
Alors, pour vous mettre dans le bain, c’est le trajet le plus cher que j’ai payé et paradoxalement ça a été littéralement le pire.
Je m’explique : on était censé arriver à 14h30 à Cusco. À 14h30, on était bloqués (et il restait 4h de route) dans une ville à cause du carnaval. En effet, partout au Pérou, tous les dimanches de février et mars, les enfants et même les adultes fêtent le carnaval. Donc je ne saurais l’expliquer, mais on est restés bloqués pendant 3 bonnes heures, mais genre bloqués, le bus n’a pas avancé d’un poil pendant tout ce temps. On aurait pu visiter la ville en attendant, c’était pareil.
Je ne vais pas vous épargner les fuites d’eau qu’on a eues dans le bus, il y avait de l’humidité qui s’infiltrait par le toit du bus et, chanceux comme je suis, c’est mon voisin et moi qui en avons bénéficié…
Bref, tout ça pour vous dire qu’on a eu plus de 12h de retard à l’arrivée. Pas un mot d’excuse de la compagnie ou du chauffeur, rien. Bon, après, moi j’attendais juste mon sac pour me tirer. Au lieu d’arriver en début d’après-midi à Cusco, je suis arrivé il était minuit passé…
Par contre, la bonne nouvelle de ce voyage de l’enfer, c’est qu’arrivé à l’auberge, au lieu du dortoir, ils m’ont mis dans une chambre privative, avec grand lit, salle de bains, etc. Je n’ai pas demandé mon reste, je les ai remerciés, ça m’a motivé à sortir, j’ai retrouvé Stan et on est allés en boîte.
Jour 35 : 3 mars
Après avoir très bien dormi, je récupère ma carte Boursorama (que mon chat m’a très gentiment envoyée, merci encore). Ça va être parfait, il me reste aujourd’hui et demain à passer à Cusco (avant la Bolivie), je vais en profiter pour faire une razzia au niveau des souvenirs.
Du coup, Stan m’accompagne, et fin négociateur comme il est, j’évite la pigeonnerie classique du gringo blanco. Officieusement, on a dû se faire pigeonner, mais moins que si j’étais parti seul.
Le soir, on va boire des verres dans une auberge à côté de la mienne et je vois pour la (dernière ?) fois des têtes très connues…
Jour 36 : 4 mars
Dernier jour à Cusco et, parallèlement, dernier jour au Pérou. Rien de spécial aujourd’hui : je prépare mon sac, j’achète deux-trois conneries et je prépare mon arrivée à La Paz demain après-midi.
Bref, le Pérou, c’est des décors à couper le souffle, c’est franchement une dinguerie.
J’ai découvert le pisco sour, les empanadas, le ceviche, des ruines incas, en passant par l’une des 7 merveilles du monde (le Machu)… J’ai rencontré de belles personnes que j’espère recroiser plus tard dans mon trip. Je garde un souvenir magnifique de ce pays.
Maintenant, il est temps de faire de la place pour the next one : Bolivia 🇧🇴
…

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