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LE CHEVALIER KAELAN : L’OMBRE DES SIÈCLES
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saison 1, Chapitre 4 « L'Ombre d'Excalibur et le Sanctuaire des Secrets » saison 1, Chapitre 4

« L'année où Sir Kaelan Valois de Silvanus connut la mort et la vie éternelle, fut une période charnière pour toute la Britannia. C'était l'époque où les bardes chuchotaient encore des prophéties anciennes, où les vestiges de la magie druidique s'accrochaient aux pierres levées, et où le christianisme luttait pour asseoir sa domination sur les vieilles croyances. Une ère de rois faibles et de seigneurs querelleurs, juste avant que la légende ne prenne chair, avant que les deux épées les plus connues fassent leur apparition, unifiant des royaumes sous la bannière d'un roi à venir et qu’une guerre enfin se termine. C'est dans ce monde en pleine gestation, où le mysticisme et la superstition côtoyaient la brutalité de la guerre, que le destin de Kaelan allait s'ancrer, peut-être pour l'éternité. »

Ils arrivèrent aux portes de la Grande Bibliothèque de Vandoria, un édifice moins imposant que le Château d'Argent d'Eldoria, mais dont l'architecture plus ouvragée et les vitraux chatoyants témoignaient d'une richesse intellectuelle bien supérieure. À l'intérieur, l'air était imprégné de l'odeur douceâtre du vieux parchemin, de l'encre et du bois ciré. Des moines copistes penchés sur leurs pupitres, des érudits aux visages sévères fouillant des tomes poussiéreux, et de jeunes novices portant des piles de manuscrits animaient les vastes salles.

On dit que certains ouvrages étaient maudits et gardés là, afin que les simples d’esprit ne puissent un jour les ouvrir. On dit aussi que des coins de pages sont empoisonnés, et celui qui s’y tentera de les feuilletées mourra dans de grandes souffrances…. Afin d’écarter les plus curieux !

Alaric mena Kaelan à travers les allées labyrinthiques, le long d'étagères qui s'élevaient jusqu'au plafond, grouillant de volumes reliés de cuir, de parchemins roulés et de cartes. Ils traversèrent deux grandes salles, où les murmures des lecteurs et le froissement des pages résonnaient comme une douce mélodie. Kaelan sentait une excitation, une anticipation rare, monter en lui. C'était un lieu de savoir, un lieu où la vérité, aussi terrible soit-elle, pouvait enfin être dévoilée.

Finalement, Alaric s'arrêta devant une porte massive, nichée dans un recoin oublié, presque invisible, derrière une grande étagère mobile remplie d'ouvrages. La porte était en bois sombre, imposante, cloutée de fer, et sculpter de symboles arcaniques à moitié effacés par le temps. Au-dessus du linteau, des runes semblaient gravées dans la pierre, comme un avertissement silencieux.

"C'est ici," chuchota Alaric, sa voix inhabituellement grave. "La Salle des Interdits. Les prêtres la qualifient de 'dépôt des hérésies', un lieu où sont conservés les textes jugés dangereux pour les âmes des fidèles. Pour eux, c'est une sorte de prison pour les idées. Pour moi... c'est un sanctuaire de la connaissance."

Alaric sortit de sa bourse une petite clé de fer ornée, qu'il gardait précieusement. Elle était froide au toucher, usée par le temps et l'usage. Avec un léger cliquetis, il l'inséra dans la serrure massive. Le mécanisme, rouillé par des décennies d'immobilité forcée, gémit sous l'effort. Un grincement plaintif se fit entendre alors que la porte s'ouvrait lentement, dévoilant un couloir sombre et étroit qui s'enfonçait dans les entrailles de la bibliothèque. L'air y était lourd, froid, et sentait la poussière accumulée et un parfum subtil de moisi et de quelque chose d'indéfinissable, presque électrique.

« Pour le Prince, cette salle était un refuge, un lieu où il pouvait s'échapper de l'étiquette de la cour et plonger dans les mystères que les autres craignaient. Il avait l'habitude de s'y retirer les après-midis, pour lire, réfléchir et défier silencieusement les interdits. Mais aujourd'hui, cette visite prenait une toute autre dimension. Il n'était plus question de simple curiosité intellectuelle, mais d'une quête vitale pour comprendre la nature de l'ami qu'il commençait à aimer. »

L'Ombre d'Excalibur et le Sanctuaire des Secrets

« L'année où Sir Kaelan Valois de Silvanus connut la mort et la vie éternelle, fut une période charnière pour toute la Britannia. C'était l'époque où les bardes chuchotaient encore des prophéties anciennes, où les vestiges de la magie druidique s'accrochaient aux pierres levées, et où le christianisme luttait pour asseoir sa domination sur les vieilles croyances. Une ère de rois faibles et de seigneurs querelleurs, juste avant que la légende ne prenne chair, avant que les deux épées les plus connues fassent leur apparition, unifiant des royaumes sous la bannière d'un roi à venir et qu’une guerre enfin se termine. C'est dans ce monde en pleine gestation, où le mysticisme et la superstition côtoyaient la brutalité de la guerre, que le destin de Kaelan allait s'ancrer, peut-être pour l'éternité. »

Ils arrivèrent aux portes de la Grande Bibliothèque de Vandoria, un édifice moins imposant que le Château d'Argent d'Eldoria, mais dont l'architecture plus ouvragée et les vitraux chatoyants témoignaient d'une richesse intellectuelle bien supérieure. À l'intérieur, l'air était imprégné de l'odeur douceâtre du vieux parchemin, de l'encre et du bois ciré. Des moines copistes penchés sur leurs pupitres, des érudits aux visages sévères fouillant des tomes poussiéreux, et de jeunes novices portant des piles de manuscrits animaient les vastes salles.

Ont dit que certains ouvrages étaient maudits et gardé là, afin que les simples d’esprit ne peuvent un jour les ouvrir. Ont dit aussi que des coins de pages sont empoisonnés, et celui qui s’y tentera de les feuilletées mourra dans de grande souffrances….afin d’écarté les plus curieux !

Alaric mena Kaelan à travers les allées labyrinthiques, le long d'étagères qui s'élevaient jusqu'au plafond, grouillant de volumes reliés de cuir, de parchemins roulés et de cartes. Ils traversèrent deux grandes salles, où les murmures des lecteurs et le froissement des pages résonnaient comme une douce mélodie. Kaelan sentait une excitation, une anticipation rare, monter en lui. C'était un lieu de savoir, un lieu où la vérité, aussi terrible soit-elle, pouvait enfin être dévoilée.

Finalement, Alaric s'arrêta devant une porte massive, nichée dans un recoin oublié, presque invisible derrière une grande étagère mobile remplie d'ouvrages. La porte était en bois sombre imposante, cloutée de fer, et sculpter de symboles arcaniques à moitié effacés par le temps. Au-dessus du linteau, des runes semblaient gravées dans la pierre, comme un avertissement silencieux.

"C'est ici," chuchota Alaric, sa voix inhabituellement grave. "La Salle des Interdits. Les prêtres la qualifient de 'dépôt des hérésies', un lieu où sont conservés les textes jugés dangereux pour les âmes des fidèles. Pour eux, c'est une sorte de prison pour les idées. Pour moi... c'est un sanctuaire de la connaissance."

Alaric sortit de sa bourse une petite clé de fer ornée, qu'il gardait précieusement. Elle était froide au toucher, usée par le temps et l'usage. Avec un léger cliquetis, il l'inséra dans la serrure massive. Le mécanisme, rouillé par des décennies d'immobilité forcée, gémit sous l'effort. Un grincement plaintif se fit entendre alors que la porte s'ouvrait lentement, dévoilant un couloir sombre et étroit qui s'enfonçait dans les entrailles de la bibliothèque. L'air y était lourd, froid, et sentait la poussière accumulée et un parfum subtil de moisi et de quelque chose d'indéfinissable, presque électrique.

« Pour le Prince, cette salle était un refuge, un lieu où il pouvait s'échapper de l'étiquette de la cour et plonger dans les mystères que les autres craignaient. Il avait l'habitude de s'y retirer les après-midis, pour lire, réfléchir et défier silencieusement les interdits. Mais aujourd'hui, cette visite prenait une toute autre dimension. Il n'était plus question de simple curiosité intellectuelle, mais d'une quête vitale pour comprendre la nature de l'ami qu'il commençait à aimer. »

Le silence de ce sanctuaire des secrets était palpable. Quels seront les premiers ouvrages qu'Alaric et Kaelan consulteront ? Et quelle sorte de "légende" ou de "rumeur" pourraient-ils trouver dans ces textes anciens qui ferait écho à l'immortalité de Kaelan ?

La Quête du "Personæ"

Le couloir exigu s'ouvrit sur une pièce plus vaste, une salle de lecture secrète où l'air était si lourd de poussière ancienne qu'il semblait figé. Des étagères montaient à l'assaut des hauts plafonds voûtés, leurs alcôves regorgeant de volumes dont certains semblaient prêts à s'effondrer sous le poids des siècles. La seule lumière provenait de quelques lucarnes étroites, filtrant en colonnes jaunâtres où dansaient des myriades de particules de poussières. Kaelan sentit l'étrange résonance du lieu, une atmosphère chargée des pensées et des secrets enfouis de générations d'érudits.

"Il doit être ici," murmura Alaric, sa voix résonnant faiblement dans le silence feutré. "Cela fait des années que je ne l'ai pas consulté, mais son contenu est gravé dans ma mémoire." Il désigna les rayonnages. "Cherchez un gros livre brun. La tranche et la couverture doivent porter le titre de « Personæ ».

Kaelan hocha la tête. L'idée de déguiser des textes interdits sous un titre aussi anodin que "Caractères" ou "Personnes" était une ruse classique pour tromper les censeurs de l'Église. C'était le genre de subtilité qu'Alaric, avec son esprit vif, appréciait et utilisait lui-même.

Les deux hommes se mirent à la tâche, le Prince avec la rapidité méthodique d'un habitué, Kaelan avec l'endurance inépuisable de sa nouvelle condition. Il passa ses doigts sur les reliures rêches, déplaçant des volumes aux titres oubliés : des traités sur l'alchimie, des grimoires de botanique ésotérique, des récits de voyages vers des terres mythiques. Le temps fût long de ces recherches, presque interminable. Les sens de Kaelan étaient aiguisés ; l'odeur du vieux papier, la texture des cuirs abîmés, le crissement des pages tournées, tout était d'une clarté déroutante. Il sentait la présence du savoir, de la connaissance cachée, comme une entité vivante autour de lui.

Finalement, dans un recoin sombre, derrière une pile de parchemins noués, Alaric poussa un léger cri de triomphe. "Le voici !"

Il en sortit un énorme volume à la reliure de cuir brun sombre, épaisse et usée, dont les pages semblaient prêtes à s'échapper. Sur sa tranche, en lettres gothiques à peine visibles, était inscrit le mot en latin : PERSONAE

Sur la couverture, le même mot était gravé dans le cuir. Le livre portait le poids de son âge, l'encre des titres s'était fanée et le cuir craquait sous les doigts.

Alaric le déposa avec précaution sur une grande table de chêne au centre de la pièce, les pieds de la table soulevant un nuage de poussière sous le choc. La lumière des lucarnes tombait directement sur sa couverture. Kaelan s'approcha, son cœur battant d'une anticipation glacée. La vérité sur ce qu'il était devenu était peut-être là, entre ces pages centenaires.

Le lourd volume "Personae" s'ouvrit avec un gémissement plaintif. L'encre des pages semblait vibrer d'une vie ancienne, chaque mot murmurant les secrets d'un temps révolu. Alaric caressa la première page jaunie, le regard empli de la révérence d'un érudit devant la connaissance interdite.

"Ce livre est un recueil de récits étranges," commença Alaric, sa voix basse dans le silence étouffant de la salle. "Des contes collectés par des mages et des sages qui osaient remettre en question les vérités établies. Des vies singulières, des destins hors du commun. Tenez, écoutez celle-ci..."

Il tourna quelques pages, ses doigts effleurant les caractères gothiques. "Il est question ici d'un ermite, un certain Frère Theron, qui vivait au XIe siècle dans les montagnes de la Corne-Verte. On raconte qu'il avait voué sa vie à la prière et à la méditation la plus stricte. Un jour, alors qu'une tempête d'une violence inouïe s'abattait sur son ermitage, la foudre frappa l'arbre sous lequel il méditait. Le vieil homme fut retrouvé le lendemain, intact, mais changé. Il ne vieillit plus jamais. Ses cheveux restèrent gris, sa peau parcheminée, mais le temps ne laissa plus de marques. Il vécut encore trois siècles, assistant à la montée et à la chute des royaumes, un observateur silencieux et désespéré de la futilité du temps."

Alaric fit une pause, ses yeux s'élevant vers Kaelan. "On disait que Théron finit par s'enfermer dans une grotte, incapable de supporter la douleur de voir tous ceux qu'il aimait mourir, incapable de trouver un sens à sa propre existence éternelle." Un sentiment étrange traversa l’esprit des deux hommes.

Il tourna une autre page, et son regard s'éclaira d'une étincelle de reconnaissance".

Et voici l'histoire de la Dame d'Aveline du Lac, une noble de la cour du roi Uther Pendragon, bien avant que son règne ne s'affermisse. Elle était réputée pour sa beauté et son amour ardent pour un chevalier du royaume voisin. Lors d'un rituel païen tenu au cœur d'une forêt sacrée, elle but une eau issue d'une source souterraine, touchée par la magie des Anciens. Elle devint d'une jeunesse éternelle, sa beauté figée. Mais son amour, lui, vieillissait. Le chevalier mourut de vieillesse, et elle resta seule, une fleur éternelle dans un jardin mort. Les légendes disent qu'elle erra longtemps, cherchant un moyen de retrouver la mortalité, ou du moins un compagnon éternel, car la solitude d'une âme immortelle est le pire des tourments."


Texte publié par Thigat, 12 juillet 2025 à 17h05
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