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Natou, un atout au CSTC (Centre de la sécurité des télécommunications Canada)

Dans le cœur discret d'un immeuble anodin d'Ottawa, au milieu d'un ballet silencieux de serveurs et du murmure constant des systèmes de refroidissement, travaille Natou, connue sous son nom de code : Le Spectre. À 40 ans, Natou n'est pas une informaticienne ordinaire. Ses compétences pointues en cyber sécurité et son esprit analytique hors pair l'ont propulsée au sein d'une unité d'élite des services secrets canadiens, chargée d'une mission cruciale : surveiller et contrer les intrusions numériques étrangères.

Son bureau, spartiate mais équipé d'écrans multiples affichant des lignes de code complexes et des visualisations de réseaux sophistiqués, est son sanctuaire. Chaque jour, elle plonge dans le flux incessant de données qui transitent par les canaux numériques du Canada, traquant les anomalies, les signatures suspectes, les tentatives d'infiltration orchestrées par des acteurs étatiques ou des groupes cybercriminels basés à l'étranger.

Natou possède une compréhension intuitive des vulnérabilités des systèmes et une capacité déconcertante à anticiper les tactiques des cyber attaquants. Elle manie avec aisance des outils d'analyse de pointe, développe des contre-mesures sur mesure et collabore étroitement avec une équipe multidisciplinaire composée d'analystes, de linguistes et d'agents de terrain. Ensemble, ils forment un rempart invisible, veillant sur la sécurité numérique du pays.

Son engagement va au-delà de la simple exécution technique. Natou est animée par un profond sens du devoir et une conscience aiguë des enjeux géopolitiques qui se jouent dans le cyberespace. Elle comprend que derrière chaque tentative d'intrusion se cachent des intentions malveillantes : vol de secrets d'État, sabotage d'infrastructures critiques, désinformation visant à déstabiliser la société.

La pression est constante. Les menaces évoluent rapidement, les attaquants redoublent d'ingéniosité, exploitant la moindre faille. Natou doit rester à l'affût, se former continuellement aux nouvelles techniques, anticiper les prochaines vagues d'attaques. Les nuits peuvent être longues, les week-ends sacrifiés, mais la satisfaction de déjouer une tentative d'intrusion majeure, de protéger les intérêts du Canada, est une récompense inestimable.

Son expertise est un atout précieux, un rempart essentiel face aux ombres numériques qui rôdent. On se souvient que c'est grâce à sa perspicacité qu'on a pu déjouer un complot visant à assassiner son meilleur ami, Joseph-Arthur.

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Rosita se démarque au SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité).

De son côté, son amie Rosita apporte sa contribution. Elle n'est pas une analyste de données ordinaire ni une experte en cybersécurité. Elle est une voyante, mais pas n'importe laquelle : sa spécialité réside dans l'écriture automatique, une pratique ésotérique qu'elle met au service des services secrets canadiens. On la connaît sous le nom de code : La Vision.

Engagée pour ses capacités uniques à déchiffrer des informations autrement inaccessibles, Rosita opère dans un cadre strict et confidentiel. Son bureau, baigné d'une lumière douce, contraste avec l'atmosphère high-tech du reste du bâtiment. Sur sa table repose un bloc de papier vierge, quelques stylos et parfois, des objets personnels qui l'aident à se connecter aux énergies subtiles.

Lorsqu'elle pratique l'écriture automatique pour l'agence, Rosita se met dans un état de réceptivité méditative. Elle laisse sa main courir librement sur le papier et parfois sur son clavier, permettant à des messages, des fragments d'informations ou des symboles d'émerger sans intervention consciente de sa part. Son rôle est ensuite d'interpréter ces écrits, de distinguer le bruit du signal, les divagations de l'intuition des bribes de vérité potentiellement cruciales pour la sécurité nationale.

Ses collègues, initialement sceptiques, ont appris à respecter ses étranges compétences. Des informations obtenues par son biais ont parfois permis d'orienter des enquêtes, de déceler des menaces latentes ou de comprendre des aspects obscurs de dossiers complexes. L'écriture automatique de Rosita n'est pas considérée comme une preuve irréfutable, mais plutôt comme une source d'indices, une perspective alternative qui peut éclairer des angles morts.

Le travail de Rosita est entouré de mystère et de secret. Peu de personnes au sein des services connaissent la nature exacte de ses fonctions. Elle navigue entre deux mondes, celui de la rationalité et de l'analyse rigoureuse des renseignements, et celui de l'intuition et des perceptions extrasensorielles. Son engagement témoigne d'une ouverture d'esprit inhabituelle au sein d'une institution traditionnellement ancrée dans la logique et la science. Il lui arrive également d'utiliser l'hypnose avec certains sujets afin de retrouver des indices autrement inaccessibles.

Joseph-Arthur et sa nouvelle vocation

Radio-Can, à la demande du gouvernement canadien, a prêté son as-reporter Joseph-Arthur au COMRENSFC (Commandement du Renseignement des Forces Canadiennes) jusqu'à sa retraite.

Dans les murs austères d'un bureau discret à Ottawa, parmi les dossiers classifiés et le bourdonnement discret des ordinateurs, travaille un homme au passé nébuleux : Joseph-Arthur. Autrefois journaliste d'investigation reconnu pour sa plume acérée et sa mémoire prodigieuse, il a vu son passé s'effacer suite à un événement traumatique dont il ne conserve aucun souvenir. Ironiquement, cette perte est devenue sa porte d'entrée inattendue au COMRENSFC sous le nom de code : L'Encre.

Repéré pour ses capacités d'analyses intactes et une aptitude surprenante à synthétiser des informations complexes, Josep-Arthur rédige désormais des rapports pour l'agence. Son amnésie, loin d'être un obstacle insurmontable, lui confère une perspective unique. Dépouillé de préjugés et de souvenirs personnels, il aborde chaque dossier avec une objectivité déconcertante, se concentrant uniquement sur les faits bruts qui lui sont présentés.

Son processus de travail est méthodique et rigoureux. Il épluche les documents, les témoignages et les données avec une attention méticuleuse, assemblant les pièces du puzzle sans être influencé par un contexte antérieur. Sa capacité à identifier les incohérences et à formuler des conclusions logiques, basées uniquement sur les informations disponibles, s'avère un atout précieux pour l'agence.

Ses collègues le considèrent comme un esprit brillant, bien que parfois distant. Ils respectent sa concentration inébranlable et la clarté de ses rapports, souvent exempts des biais qui peuvent colorer l'analyse de ceux qui se souviennent. Son passé de journaliste lui a laissé une maîtrise de la langue et une aptitude à la narration qui rendent ses écrits particulièrement précis et concis.

Chaque nouveau dossier est une enquête fraîche, une énigme à résoudre sans les fantômes de son passé. Ironiquement, celui qui passait sa vie à exhumer les secrets des autres travaille désormais au cœur du renseignement canadien, son propre passé étant le plus grand mystère de tous sauf pour ses amies. Son amnésie, une cicatrice invisible, est paradoxalement devenue la clé de sa contribution unique à la sécurité nationale.

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Le soir venu, Joseph-Arthur rejoint ses amies Rosita et Natou dans le triplex qu'ils partagent sur la rue Elgin. Un édifice discret qui contient quelques secrets, dont un sous-sol mystérieux. Une seule tristesse : Mozart a rendu l'âme. Joseph-Arthur partage dorénavant son appartement avec deux jeunes siamois : Jonah et Luney. Rosita étant la marraine du premier et Natou du second. Joseph-Arthur n'a jamais su qu'il fut victime de deux tentatives d'assassinat.

Joseph-Arthur, Rosita et Natou travaillent maintenant pour les services secrets canadiens, formant la cellule l'Oeil Triple.