Pourquoi vous inscrire ?
«
»
tome 1, Chapitre 11 « Hypnose 4: premiers amours et derniers articles » tome 1, Chapitre 11

Dès le lever, Joseph-Arthur s'impatiente. Quand ses amies arrivent, il est déjà fin prêt pour repartir dans le passé. Que va-t-il apprendre ? Ses amies sont aussi impatientes que lui.

Tiens, me voilà à la fin de mon adolescence et toujours puceau. Cette nuit, j'ai encore fait un wet dream et je suis tanné de devoir laver mes draps aussi souvent. Il faut que je trouve un moyen de me dépuceler. Un de mes amis m'a parlé d'un bordel, La Poule Mouillée qui se trouve à St-Jean-D'Épîles. Ce petit village n'est pas loin de Shawinigan. Je m'y rends et je rencontre une jeune masseuse érotique nommée Chiquita. Elle me demande de me déshabiller et elle en fait autant. Le massage ne dure que trois minutes avant de passer aux choses sérieuses. Je me masturbe avec ses mains et en moins de temps pour le dire je la pénètre. En moins de temps pour le faire, c'est fait. Je suis devenu un ex-puceau. Mes bourses sont vides et ma bourse aussi. Le sexe, ce n'est pas donné. Par souci d'économie, il faut vite que je me trouve une épouse. Ce souvenir m'amène à celui de ma première relation avec ma première femme. Ce souvenir remonte à 2004. Ma fiancée se trouve à Montréal pour un stage dans un hôpital. Ce samedi soir, je vais la rejoindre. Mes yeux se voilent, mon corps devient engourdi, les orteils me piquent et tous les sons sont disparus. Je me trouve un motel que je loue, du moins une de ses chambres. Dieu soit loué, on doit se retrouver au restaurant face au motel, lui-même situé près de l'hôpital. On va passer notre première nuit ensemble, elle, vierge et moi anxieux. Assis au restaurant, une heure avant l'heure de notre rendez-vous, j'anticipe ma soirée et ma nuit. Puis, je la vois arriver, radieuse dans son costume d'infirmière. On mange en vitesse et on traverse vers notre destinée. Comme on ne sait pas qui doit déshabiller qui, étant à notre première expérience véritable, on le fait séparément. Pour la première fois, je vois ma future femme nue et ma nudité s'offre à elle. Après de longs préliminaires de deux minutes, mon sexe fouille le sien, rencontrant une certaine résistance. Mais dans sa forte douceur, il vient à bout de son hymen. Amen. Elle était vierge et ne le sera plus jamais. Dans toute notre inexpérience, on expérimente une éjaculation précoce et un orgasme feint. Mais on est heureux. Je profite du reste de la nuit pour allonger mes préliminaires et faire l'amour à celle qui devra me quitter à six heures le matin pour retourner au travail. Moi, je retourne chez moi à Shawinigan. Nos parents n'en sauront rien. Pendant les deux mois qui vont suivre, cette nuit demeurera dans nos souvenirs jusqu'à ce qu'on puisse récidiver le soir de nos noces.

Dans ma tête, je pensais que j'avais été un meilleur amant avec cette femme, mais cinq ans de vie commune ont prouvé le contraire. Pour m'améliorer, j'ai profité du sexe d'une de mes consœurs au journal, d'une secrétaire de la chambre de commerce et de Raymonde, la femme de mon agent d'assurances. Rien n'y fit. Il me fallait une nouvelle flamme pour m'allumer. Une femme qui m'attirerait au point de me faire désirer le divorce.

Elle se présenta à moi un mardi soir. Je couvrais un souper des Femmes Dynamiques et après la rencontre, quelques-unes sont venues prendre une bière à la brasserie du centre d'achat. On est tous assis autour de quelques bières et je me sens le centre d'attraction, du moins pour cette belle dame aux cheveux noirs. Elle se nomme Aline et je la soupçonne d'être mariée. Évidemment, je fais des farces à double sens et elle semble toujours apprécier le sens double. Mes sens s'enflamment. Elle est assise face à moi et, par hasard, son pied repose sur ma chaise entre mes deux jambes. C'est du harcèlement sexuel qui m'excite. En sortant de la brasserie, je lui demande gentiment si elle a le goût de finir cette escapade à l'hôtel Escapade. Il est presque minuit et son mari doit l'attendre tout comme ma femme doit m'espérer. La raison aurait voulu qu'on remette cette rencontre à plus tard. Mais ni elle ni moi ne fûmes raisonnables. On se rend à l'hôtel, je loue la chambre où nous passons près de deux heures. Je ne me souviens pas des explications que j'ai dû fournir à mon épouse. Mais je me souviens de notre partie de fesses en l'air. Aline a divorcé de son mari pour devenir mon épouse. Mariage qui prit fin cinq ans plus tard. Mais j'étais encore assez fringant pour désirer assouvir mes désirs avec une autre femme. Après 10 jours d'abstinence, je rencontre Hélène.

Cela a commencé un Vendredi Saint. Nous étions au journal et elle a demandé mon aide pour amener une lourde caisse à son logement. C'est ainsi que j'ai su où Hélène demeurait. Elle m'a invité à souper, j'ai décliné. Le matin même, je venais de louer un logement afin d'officialiser une séparation et je devais y installer quelques meubles qui étaient livrés le soir même et d'autres le samedi matin. Elle m'a offert de manger chez elle le samedi soir. J'ai dit oui, sachant que le dimanche de Pâques je partais aux États-Unis pour un reportage sur la politique américaine.

J'arrive à son appartement sans arrière pensée. Un spaghetti m'attend. Je refuse la coupe de vin étant abstinent depuis un mois. Un gâteau commercial fait office de dessert. Je constate que la belle Hélène n'a pas comme qualité, l'art de la cuisine. On écoute de la musique et, sans que je m'en rende compte, mes mains se réchauffent sous son soutien-gorge pendant que mon sexe glisse hors de mon pantalon. La chambre à coucher nous invitant, je ne refuse pas l'invitation. Je constate alors que mon hôtesse adore les massages de pieds et d'orteils, surtout quand ils s'étendent aux mollets, genoux et cuisses étendus avec un masseur bien tendu. Ne voulant pas me la mettre à dos, je masse aussi son dos et ses épaules avant de la coucher sur le dos. Le cou et les tempes goûteront également à mes doigts avant que ces derniers trottinent vers ses seins, son ventre et son sexe. De longs préliminaires qui seront entrecoupés de pénétrations non protégées. Pas question de dormir, je dois partir vers 5 h pour aller faire ma valise. Quelques heures plus tard, je suis à l'aéroport de Mirabel. Une telle nuit ne s'oublie pas. On a vécu cinq ans ensemble pour ne pas l'oublier. Quel souvenir ! Je pense m'être amélioré quant à mes séances sexuelles. Cela n'a pas suffit. Je me retrouve célibataire pendant six mois.

Mais le hasard a de nouveau placé une nouvelle idylle sur ma route. Évidemment, cela a commencé par un souper. On se donne rendez-vous chez moi pour nous rendre ensuite au Camélia à Ste-Flore. Entrées, fruits de mer et dessert. Le tout accompagné de vin pour elle et de bière sans alcool pour moi. Elle a deux enfants qui, par hasard, passent la fin de semaine chez leur père. Après le restaurant, on revient à la maison. Pas de préliminaires. On est en manque tous les deux. Pas de chambre à coucher, le divan fera l'affaire. J'ai affaire à une bête de sexe. J'en reste bête. Après quelques semaines, je me dis qu'elle va me vider complètement. Nous passons cinq ans à nous unir et désunir, demeurant chacun dans notre demeure. C'est à ce moment que j'ai compris que le sexe n'était pas synonyme de bonheur. Il peut même causer mon malheur. Je me rends compte que je suis friand des plans quinquennaux.

Le désert amoureux s'étend devant moi. Plus de conjointe ni d'aventure. Mon seul compagnon est Mozart et on s'entend bien ensemble. Mais, un certain jour j'ai succombé à la tentation.

Le temps est gris, les feuilles des arbres jonchent le sol et je dois rencontrer ma sœur afin de lui faire signer des papiers importants concernant la succession de ma tante. Inutile de vous préciser que cette dernière a rendu l'âme (je ne sais pas à qui) depuis quelques mois. Trente minutes de voiture pour me cogner à une maison close. Ma frangine a apposé sur sa porte un message : «Je reviens pour souper, une urgence». Il n'est que 14 h et il faut que je m'occupe à bien utiliser les trois prochaines heures. À quelques coins de rue, un bar tient compagnie à un Tim Horton. Comme la boisson et moi ne faisons plus bon ménage, je pénètre dans le restaurant me commandant un café et empruntant un journal. Et je la vis, assise deux tables plus loin, me fixant comme si elle me connaissait. Son visage, silencieux, me disait quelque chose. Ses cheveux avaient blanchi et heureusement, les miens aussi. Ayant du temps à perdre, je suis allé à sa table en tentant un nom, presqu'au hasard. "Raymonde ?" Elle sourit. J'avais frappé dans le mille. Elle m'invita à m'asseoir, trop tard, j'étais déjà assis. Pendant qu'elle me racontait que son mari était décédé depuis six ans, mon esprit la revoyait vingt ans auparavant.

Jeune journaliste dans la vingtaine, je me croyais un Don Juan irrésistible et je me plaisais à lancer des appels aux dames qui me plaisaient. Raymonde assistait à un souper des Femmes Dynamiques que je couvrais régulièrement. Des soupers hebdomadaires qui se tenaient à un hôtel de ma ville. Je pense que le vin coulait à flot à sa table pendant que je dégustais quelques verres de rhum. Le souper terminé, elle vint prendre un digestif au bar de l'hôtel au moment même où je suis allé prendre le mien. Une rencontre fortuite que j'avais bien préparée. Galant, je lui ai offert de la reconduire chez elle. Elle me suggéra plutôt de laisser les effets de l'alcool se dissiper avant de prendre la route. Appréciant sa suggestion, nous avons raisonnablement loué une chambre et conjointement trompé nos conjoints. Son mari l'attendait et probablement que mon épouse faisait de même à mon égard. Est-ce la boisson qui nous a fait oublier ces quelques instants d'infidélité ou simplement que l'extase vécue ne valait pas les risques encourus ? Qui sait ? Cette aventure n'eut pas de suite. Je l'ai revue plusieurs années plus tard. Elle accompagnait son mari et notre conversation s'est limitée à un clin d'œil. Une dizaine d'années se sont écoulées depuis.

Et voilà qu'elle se trouve devant moi, attablée, tenant un café dans la main droite. Je prends conscience qu'elle vient de mentionner que son mari a passé l'arme à gauche et je lui fais part de mon célibat qui dure depuis plus de deux ans. Elle demeure dans le quartier et apprenant que je doive patienter plusieurs heures, elle m'invite chez elle. J'hésite quelques secondes, termine mon café et je me rends chez elle en suivant son auto. Elle ne boit plus, tout comme moi. Elle a perdu beaucoup de la beauté de sa jeunesse, pas moi. Je n'ai jamais été beau. De fil en aiguille, du salon à la chambre à coucher on remet ça. Pendant l'acte, je prends acte qu'elle se cherche un homme pour voyager, rêvant de passer ses hivers en Floride. Je ne suis pas son homme. Je la déçois. Comment me sortir de ce mauvais pas ? J'ironise puisque je suis maître en la matière puis, comme un sauveur inespéré, mon cellulaire fait entendre une sonnerie. Je prétexte l'attente d'un appel important. C'est ma sœur qui s'inquiète. Je la rassure, m'excuse auprès de Raymonde et m'assure de ne pas prendre ses coordonnées. Je ne l'ai pas revue.

Un dernier souvenir émerge. Une rencontre où j'aurais pu avoir une baise gratuite avec une femme de rêve. Je l'avais rencontrée chez IGA au moment où je me procurais des repas congelés. Il n'en restait que deux de marque Ricardo. Elle adore Ricardo et j'aime son poulet Général Tao. Nos deux mains convergèrent vers les mêmes plats. Ma galanterie légendaire prenant le dessus, je ne pris qu'un des deux plats, lui laissant l'autre, dont j'avais vu la date de péremption dépassée. Pendant quelques semaines de suite, au même magasin, même heure, même comptoir de surgelés, nous partageâmes les plats de Ricardo. De fil en aiguille, notre histoire, cousue de fil blanc, se tricota un avenir radieux. Elle est belle, magnifique avec des cheveux blonds et des yeux amandes à peine cachés par des lentilles cornéennes. La taille fine, grande et élancée tout au long de ses cinq pieds deux pouces et portant doucement ses 104 livres, elle possède tout ce que son mari ne veut pas quitter. Ce dernier, qui est le dernier de mes soucis, part souvent en voyage d'affaires, mais on a affaire à un homme jaloux qui n'hésite pas à revenir au domicile conjugal afin de conjuguer le verbe fidéliser. Lors d'une de ses absences, nous avons conjugué nos efforts pour une brève rencontre chez la dame. Au bas de sa porte, elle me demanda d'attendre. Elle voulait vérifier si le nid d'amour ne recelait pas une surprise maritale. Elle me confirmerait que le chemin serait libre en allumant une lampe près de sa fenêtre. Je quittai le trottoir, trois heures plus tard, déçu, en peine et mouillé. (Je ne l'ai pas dit, mais il pleuvait à verse. Une vraie averse). Je ne vis jamais la lampe allumée. Je revis la dame la semaine suivante au IGA, devant Ricardo. Elle était d'une froideur que la porte ouverte du congélateur ne pouvait expliquer à elle seule. Pourquoi tu n'es pas monté, goujat. Je t'ai attendu toute la nuit. Je lui ai alors répondu qu'elle n'avait pas allumé sa lampe. C'est à cet instant que la lumière fût. Ciel, dit-elle, j'avais oublié que la fenêtre de ma chambre donne sur la cour. Je ne lui ai plus fait la cour depuis.

Pas de Rosita ni de Natou dans mes séances de baise mais un retour à la réalité. Natou imprime le verbatim de mon séjour dans le passé. Elle a hâte que j'en prenne connaissance.

Le deuxième projet d'attentat

De retour à Langley, John et son équipe ourdissent leur attentat. Ils prévoient agir le Jour de l'An 2021 alors que Joseph-Arthur devrait recevoir, selon ses vieilles habitudes ses amies pour partager une pizza. Le plan est simple. Il suffit de noyauter le livreur et de verser la fiole contenant le poison sur la pizza. Ce sera le dernier repas de Joseph-Arthur. En attendant la date fatidique, ils doivent terminer la lecture des derniers articles publiés par le reporter. Un premier article concerne la grève des débardeurs dans le port de Trois-Rivières.

Radio-Can, sous la plume de Joseph-Arthur, annonce que le SSQ (Syndicat des Scaphandriers du Québec) se met en grève pour une période indéterminée. Une consternation générale dans la population. Les lignes ouvertes et les commentateurs à micros fermés se lancent dans toutes les spéculations. Pourquoi une grève à ce moment précis ? Les syndiqués ont érigé une ligne de piquetage le long des piquets qui jalonnent la grève du fleuve St-Laurent, à la hauteur de Trois-Rivières. Ils refusent, semble-t-il, de travailler les jours de pluie. Ils ne demandent pas d'éliminer le temps supplémentaire obligatoire, ni des augmentations de salaire. Non. Ils ne veulent pas subir les assauts de la pluie. Les réseaux sociaux sont dès lors inondés de propos injurieux. Plusieurs soulignent que le SSQ nous monte un bateau ou nous prennent pour des poissons. Rien n'y fait. La grève pourrait durer plusieurs jours si on se fie à Miss Météo puisque des orages sont prévus pour toute la semaine. On fait alors appel à une négociatrice appréciée des membres du syndicat, une vraie sirène. Deux heures de négociations, quelques yeux doux et le Syndicat des Scaphandriers du Québec accepte de se replonger dans le travail. Nous n'étions plus dans des eaux troubles. La solution proposée : le télétravail.

Un deuxième article anti-USA montre bien les idées du journaliste.

Quelle malchance pour Alec Balwin. Il tue sa réalisatrice pour ne pas avoir réalisé que son arme, qu'il croyait être chargée à blanc comprenait de véritables balles. Mais que faisaient-elles sur un plateau de tournage ? Il a blessé une autre personne. Ou bien, il vise bien ou il ne sait pas tirer. Pourtant il va s'en tirer sans accusation. Vive le pays de l'Oncle Trump. Un technicien qui s'est trompé de balles ? Curieux. On pourrait en tirer un film où un technicien qui veut tuer sa femme réalisatrice, le fait par comédien interposé. Qui pourrait découvrir le coupable ? On réalise que sans son réalisateur, le film ne sera pas réalisé. Bon, OK. Ce n'est pas le réalisateur qui a été tué mais son assistante qui ne l'assistera plus.

Le dernier article écrit sous la plume du reporter est éloquent. Les agents de la CIA comprennent maintenant pourquoi leur Président veut sa peau.

Il se dit meilleur que Tiger Wood. Je voulais vérifier cette assertion du Président américain. Je me suis rendu au club de golf personnel de Donald Trump alors qu'un de ses caddies m'a raconté les supposés exploits du Président. Évidemment, cette source demeure anonyme.

Sur le vert immaculé, Donald bombe le torse. "Encore un oiselet !", s'exclame-t-il à ses partenaires de jeu, un sourire suffisant étirant ses lèvres. Ses scores, qu'il annonce avec une emphase théâtrale, le placent invariablement en tête. Ses récits de coups magistraux, de balles atterrissant avec une précision chirurgicale près du trou, enchanteraient des novices et laisseraient les autres plus expérimentés, avec un vague sentiment de malaise.

Car derrière cette façade de golfeur émérite se cache une réalité moins glorieuse. Le caddie a remarqué plusieurs manquements à l'éthique du golf. Un léger coup de pied discret pour améliorer la position de sa balle dans l'herbe longue, un oubli sélectif de coups lors du décompte, une balle substituée subrepticement après un coup raté dans les bois. Les petites tricheries s'accumulent, imperceptibles pour l'œil non averti, mais bien présentes pour son caddie.

Ses invités, tous des millionnaires triés sur le volet, échangent régulièrement des regards entendus. Les silences deviennent plus longs après ses annonces de scores improbables. Un jour peut-être, la vérité éclatera au grand jour et le piédestal fragile sur lequel Donald s'est hissé s'effondrera, révélant le tricheur derrière le soi-disant champion. Cet article se veut dénonciateur de ces tricheries. En attendant, il continue son petit manège, savourant une gloire illusoire bâtie sur des fondations de sable. Mais peut-on contredire le Président ?


Texte publié par Jenquet, 30 mai 2025 à 22h39
© tous droits réservés.
«
»
tome 1, Chapitre 11 « Hypnose 4: premiers amours et derniers articles » tome 1, Chapitre 11
LeConteur.fr Qui sommes-nous ? Nous contacter Statistiques
Découvrir
Romans & nouvelles
Fanfictions & oneshot
Poèmes
Foire aux questions
Présentation & Mentions légales
Conditions Générales d'Utilisation
Partenaires
Nous contacter
Espace professionnels
Un bug à signaler ?
3131 histoires publiées
1372 membres inscrits
Notre membre le plus récent est Hiraeth
LeConteur.fr 2013-2025 © Tous droits réservés