À Langley, on jubile. On a réussi à s'infiltrer dans l'ordinateur de Joseph-Arthur. John Dear peut maintenant en connaître les secrets. Le logiciel espion Mata-Hari a isolé plusieurs fichiers qu'il télécharge sur le serveur de l'agence américaine. Que vont-ils révéler ? Première constatation : il n'y a que des courriels entrants et la majorité souhaitent un prompt rétablissement à ce m&& journaliste. Ce dernier ne répond pas à ces courriels. Est-il dans l'impossibilité physique de le faire ? Pourtant, il semble faire plusieurs recherches parmi ses anciens reportages. Pourquoi ? Pourquoi écrit-il des souvenirs de son enfance ? Une équipe spécialisée de la CIA est donc chargée de lire toutes ces données afin de trouver ce que Joseph-Arthur cherche à trouver.

Un premier reportage historique portait sur la crise d'octobre survenue au Québec 30 ans plus tôt. Il trace un portrait de la vie du ravisseur de James Cross, un diplomate anglais. Intéressant. Joseph-Arthur avait-il des liens avec un groupe terroriste ? Un autre article résume l'enlèvement d'une jeune ville de la Mauricie dont le corps fut retrouvé six ans plus tard dans un boisé. Son ravisseur courre toujours. Plusieurs articles portent sur des attentats survenus en France, en Afrique et même aux États-Unis.

Les agents de la CIA se moquent des policiers québécois, affirmant qu'eux ils auraient retrouvé la petite. Mais ce texte n'incrimine pas Joseph-Arthur. Il faudra trouver autre chose. Au même moment, John Dear s'inspirant de la tentative d'assassinat de Novalny en Russie, marche à l'ombre d'une ruelle humide de Prague, Il y rencontre son contact soviétique Smirnoff. L'échange est bref, un chuchotement rauque, une enveloppe discrètement glissée de mains gantée à main nue. À l'intérieur, une fiole scellée, étiquetée d'un symbole discret : un serpent enroulé autour d'une épine de rose. Le contenu : du Novichok, un neurotoxique insidieux, arme de choix pour ceux qui opèrent dans l'ombre.

John s'éloigne, la fiole dissimulée sous son épais manteau. Sa mission : éliminer Joseph-Arthur, un journaliste dont les révélations menacent de déstabiliser le régime trumpiste. L'achat du poison est une étape cruciale d'un plan méticuleux, où chaque détail compte. Le Novichok, avec sa puissance létale et sa discrétion, est l'outil parfait pour cette tâche délicate.

À l'insu de l'espion, une autre silhouette observe dans l'ombre, ses yeux perçant l'obscurité. L'acquisition du poison n'est pas passée inaperçue. Dans ce jeu d'ombres et de secrets, chaque acteur a ses propres pions et ses propres règles. La partie ne fait que commencer. Le gouvernement canadien a été informé que des puissances étrangères veulent influencer les décisions gouvernementales et a mandaté son SCRS d'ouvrir les yeux. Le Canada ne se laissera pas influencer par les Américains.