Je me suis pris à danser sur nos vieux sons.

Au gré de balades de pleurs mélodieux.

Ceux que tu me conseillais en amont.

Chaque jour je m’en remets à Dieu.

Une fin d’après-midi à l’odeur orangée.

Angoisse à la porte d’un avenir de concert.

Là où se lient remords et pensées.

Pas envie de m’y risquer mais j’me dis qu’oser c’est faire.

Je tente d’esquisser un sourire.

Je prie pour que ça ne soit pas plus qu’un au revoir.

À une heure où j’vois le doute se nourrir.

Souvenirs tous enfouis dans le tiroir.

Je veux d’un radieux lendemain.

Esprit de ce p’tit entêté.

Celui où on se lève l’air pas malin.

Avec un visage mal-aimé.

Pas de nom, pas de surnom, juste elle.

L’espoir qu’elle soit comme pour St Exupery, l’Aube.

Toutes ces nuits passées au téléphone.

Au volant d’une Toyota mauve.

Je suis tenté de t’inviter pour une dernière valse.

Douces-amères un peu comme couleur de peau miel.

L’histoire d’un instant, se retrouver dans un cratère sur Mars.

Puis je me dis : à quoi bon ?

On a tout pour l’être mais on arrive pas à être heureux.

Si c’est pour s’entêter, avortons.

Je prie pour que tu sois pas ma Aiko.

Si je suis Punpun, j’aurais pas mieux qu’un adieu.

Elle a la vie dure mais le sourire d’une ado.

Je n’y arrive plus, je fais comme je peux.

J’ai essayé de te dire à quel point je t’aime, je te laisse ce cadeau.