« Aïe ! » Je me réveillai soudainement, comme si j'avais fait un cauchemar, ma tête heurtant la vitre du couvercle au-dessus de moi.
Il faisait encore nuit noire mais j'étais étonnamment calme. Je m'étais recouché dans mon pod tout en essayant de retrouver le sommeil. Cependant, quelque chose me perturbait. Plongé dans mes pensées, je tentais de me rappeler mon rêve en vain. Les fragments qui m'apparaissaient brièvement s'estompaient presque immédiatement.
Le pod de sommeil dans lequel j'étais actuellement allongé était une technologie relativement récente qui a remplacé les lits dans les foyers. Elle surveillait notre santé et notre sommeil la nuit, mais son principal objectif était de transmettre des connaissances de base par le biais des rêves. Elle permettait aux enfants d’apprendre un large éventail de sujets, des plus basiques comme le langage, la lecture, l’écriture et les mathématiques, à d’autres plus avancées au fil des années. Ce n’était toutefois pas parfait. La quantité que nous pouvions absorber équivalait à celle que nous aurions eu en allant à l’école tous les jours, et la mémoire s'estompait si le savoir n'était pas pratiqué de manière approfondie dès le matin. La machine avait aussi tendance à nuire à la socialisation, car la renconte d’autres enfants était moins fréquente; certains en usaient plus que d’autres s’ils arrivaient à dormir davantage. La machine n’aidait pas non plus à trouver le sommeil et ne permettait aucune amélioration physique. Chacun devait encore s'entraîner quotidiennement pour grandir et évoluer.
Grâce à cette technologie, le processus d’apprentissage humain était accéléré en douceur, laissant un peu plus de temps libre aux enfants et permettant aux adultes de continuer a progresser malgré leur manque de temps.
N'arrivant pas à m’endormir, je pris la décision de me lever mais j’étais perturbé par mon rêve, je tapotai alors sur la vitre. Une fenêtre de contrôle apparu sur celle-ci. Étrange, aucun rêve n'avait été détecté par la machine. Je touchais une icone et le couvercle du pod s’ouvrit. La chaleur qui m’entourait se dissipa, et la température de la pièce baissant, je frissonais un instant, comme toujours. J’avais commencé la journée par une douche. L’utilisation des ressources était limitée, donc pas de temps à perdre.
J'en sorti et le sifflement familier du recyclage de l'eau s'estompa derrière moi, son faible ronronnement se fondant dans le silence ambiant. Même la salle de bain était optimisée : pas de chaleur perdue, pas d’espace gaspillé. Désormais, tout était mesuré. J'avais passé ma main sur le miroir pour en enlever la buée. Un visage jeune d'a peu prêt neuf ans me fixait, les cheveux mouillés collant au front. J’avais toujours l’air d’un enfant, mais je me sentais plus âgé. Nous nous sentions tous ainsi, ici bas.
Je pris la serviette, fine, faite d’une sorte de fibre synthétique qui absorbait l’humidité de ma peau presque instantanément. Ce n’était pas doux, plutôt rugueux. Le confort n’était pas le but, juste l'efficacité.
Je la raccrochai et me tourna vers le placard mural, où mes vêtements m’attendaient. J’appuyai sur le panneau du tiroir sur lequel était écrit mon nom, Yuki. Il s’ouvrit avec un léger bruit mécanique. Mes vêtements pour la journée étaient à l’intérieur, pliés et prêts.
Le haut du vêtement était simple. Il était fait de BioTex, un tissu synthétique développé il y a environ deux décennies. Il ne gaspillait pas les ressources — cultivé à partir de fibres modifiées nécessitant peu ou pas d’eau, et il était conçu pour durer. Je l’enfilai par la tête. C’était serré mais respirant, et dès qu’il fut en place, le tissu d'une couleur gris-verte terne s’ajusta à la température de mon corps. La couleur variait d’un modèle à l’autre, mais plus personne ne s'en souciait. Il y avait un motif quadrillé presque invisible dans le tissu, conçu pour répartir uniformément la chaleur corporelle. Pas de technologie avancée, juste fait pour éviter d’avoir trop chaud ou trop froid.
Je tirai un peu sur les manches, sentant le tissu s’étirer légèrement. La solidité de ce tee-shirt me permettait de le porter des mois sans signe d’usure. Les réparations étaient simples : il suffisait de recoller une déchirure avec les patchs adhésifs fournis. J’avais remarqué un petit accroc près du poignet, mais il tenait encore.
Ensuite, je mis le pantalon. Il était fait d'une version plus robuste du même matériau, avec des renforts autour des genoux et des hanches. Le sol était dur, et ces zones s’usaient beaucoup. Je l’ai enfilé, et il me seyait bien, la taille s’ajustant automatiquement en s’étirant. Pas de fermeture éclair ni de ceinture, juste des ajustements simples qui économisent du temps et des matériaux. Ils étaient pratiques, avec quelques poches à ras du tissu pour gagner de l’espace. Le tissu était légèrement plus épais autour des jambes, ce qui aidait à isoler contre les zones plus fraîches.
Je pressai ma main contre le t-shirt à nouveau, sentant le tissu un peu rugueux mais fonctionnel. Séchant rapidement s’il était mouillé, il était assez résistant pour tenir pendant les journées plus rudes. Ces vêtements n’étaient pas faits pour le style ou le confort — ils étaient conçus pour survivre. Ici, nous n’avions pas le luxe d’autre chose.
Je me suis dirigé vers la porte, entendant le petit clic alors que le tiroir se refermait derrière moi. En avançant dans le couloir, les lumières s’allumaient une à une, réagissant à ma présence.
La porte devant moi menait à la pièce, qui servait de salon, de cuisine et d’entrée. En entrant, j'entendis un léger bruit de froissement. Maman était occupé en cuisine. « Bonjour, mon chéri ! As-tu bien dormi ? » demanda-t-elle doucement. Elle manipulait un mixeur pour préparer ce qui ressemblait à une boisson.
« Bonjour, maman, » répondis-je en essayant de me concentrer sur elle. « Je me suis réveillé au milieu de la nuit, mais ça va. Papa est-il déjà parti ? »
Elle me pris un moment dans une étreinte chaleureuse, puis répondit, « Oui, il reçu un appel d'urgence cette nuit. Ne t’en fais pas. Tu voulais lui demander quelque chose ? » Elle jeta un coup d’œil à l’horloge, et puis me jeta un air curieux puis lança un regards vers la table. « J’ai préparé ton petit-déjeuner. »
En m'approchant de la table, j’entendis maman sortir quelques verres. Elle me donna l'impression de les remplir de liquide, et failli en renverser. Je me suis simplement tourné vers elle, levant un sourcil, et lui répondre en me rappelant de l’étrangeté de ma matinée « J'ai fait un rêve cette nuit mais je ne m'en souviens pas. » Elle ne s’inquiéta pas et pris le temps de répondre calmement « Ce n'est pas grave, ce n’était pas une leçon. J'ai reçu un message hier soir mais je m'en suis rendu compte trop tard. Tu n'avais pas de leçon cette nuit car tu as ta première orientation aujourd'hui. Il faut d'ailleurs qu'on en parle en chemin. Je t'accompagnerais jusqu'au portail. »
Le nom de maman était Hannah Delmar, ce qui faisait de moi Yuki Delmar. Je n’avais pas une goutte de sang asiatique, mais ma mère aimait ce nom, car il signifiait neige et bonheur, mais portait aussi une notion de courage s’il était écrit différemment. On m’avait dit un jour que son nom avait été choisi de manière similaire, par des images. Je me demandais à quoi elle pensait quand elle m’eu donné ce nom, mais c’était probablement juste une habitude de famille. Était ce lié à une sorte de souhait ?
La nourriture ici n’était ni exquise ni raffiné en raison de la préservation des ressources, mais nous produisions encore beaucoup de choses sous terre. Par conséquent, nous n’avions pas besoin de beaucoup d’ustensiles, donc la cuisine était plutôt réduite. Mon rendez vous d'orientation n'étant pas pour tout de suite, je pris mon temps pour manger un fruit, une barre de chocolat et boire un smoothie d’algues que maman avait rendu plus alléchant.
Avant de partir j'ajoutai un détail: "Le pod n'a pas enregistré mon rêve, n'est-ce pas étrange ?" mais pour maman, l'autre sujet était plus important. "Pourquoi fait-tu une fixation sur ce rêve ? On en parlera plus tard. Ton avenir est plus important, tu sais! Sais-tu ce que tu veut devenir ?"
J’ai vérifié mes chaussures rangés près de la porte d’entrée. Elles étaient légères, faites d’un composite flexible mais n’avaient rien de spécial — juste de quoi faire l’affaire sous terre. Les semelles étaient en synthétique durable, qui adhérait bien aux sols en métal et en béton. Le confort n’était pas une priorité, mais elles étaient conçues pour durer et être recyclées quand elles seraient enfin usées. Je les enfilai, et elles s’ajustaient comme toujours — assez serrées pour rester en place, mais pas au point de me faire mal aux pieds.
À côté de la porte, un panneau horizontal mettait à disposition huit emplacements, chacun destiné à charger et configurer des appareils identiques ressemblant à des montres. Il ne restait que deux appareils : ma boucle d'aurore et celle de ma mère. Je pris la mienne et l'attachai à mon poignet. Maman fit de même. Cet appareil servait aussi de clé d’accès, mais ce nom lui était donné en raison de son changement de couleur selon les situations. À cet instant, il était d’un vert vif autour parce que j’étais près de la porte d’entrée et autorisé à sortir. Cependant, il prenait généralement une teinte argentée foncée. Nous étions tenus de le porter bien visible chaque fois que nous quittions la maison.
J’ouvris la porte et fit un pas dehors. En marchant, je senti légèrement le t-shirt s’ajuster à ma chaleur corporelle, un petit rappel que même si la technologie que nous utilisions n’était pas tape-à-l’œil, elle nous maintenait en vie. Maman emboîta le pas.
Les quatres soleils artificiels brillaient au-dessus de ma tête, féroces et implacables. L'intensité de la lumière me contraignait à cligner et plisser des yeux afin d'éviter qu'ils brûlent. Le vrai ciel n'était ici qu'un rêve ; ces soleils synthétiques l'effaçaient de l'existence. Il n'y avait pas de brise, pas de chaleur, pas même l'ombre d'un véritable rayon de soleil. La lumière du jour restait figée à midi, s'assombrissant en un crépuscule atténué vers vingt-et-une heures chaque nuit. Nous les appelions alors « les quatres lunes » — une sombre imitation d’un vrai coucher de soleil qui ne venait jamais.
Ce labyrinthe métallique compact, où vivaient environ une centaine de personnes, était composé de monolithes allant jusque trois étages. Ils étaient constitués de blocs d'appartements empilés, desservis par un seul escalier métallique. Bien qu'identiques à l'extérieur, les intérieurs était modulables laissant le loisir d'organiser la distribution des pièces selon le souhait des familles qui l'habitait...
Ce paysage en métal bleu-gris définissait les frontières de ma réalité. La vie florale ne manquait pourtant pas en raison des besoins humains de la présence de la nature. L'inventivité décorative de certains habitants embellissait les lieux de faune et de flore.
Notre abri, petit et sécurisé, était une construction rigide en acier froid, où des systèmes de surveillance assuraient la sécurité des habitants. Ainsi chaque pas, chaque regard, chaque mouvement était contrôlé, ne laissant aucune place aux secrets. J'avais aussi ma boucle d'aurore, je pouvais me déplacer librement et en toute sécurité sans la présence d'un parent si je voulais.
Ayant fait quelques pas, je remarquais déjà que le lieu était animée, les gens allaient et venaient. Bien que les uns se rendaient probablement d'un hub à un autre pour atteindre leur abri de destination, les autres avaient des activités diverses ici.
Après une courte réflexion, je rebondi à la question de maman posée avant de sortir. « J'aimerais pouvoir explorer l’extérieur.» et son visage s'assombri de surprise mais elle repris un air rassurant. « Pendant ton orientation, tu auras l'occasion de faire des recherches. Tu découvriras à quel point il est dangereux et difficile de faire un métier à l’extérieur. Penses à ta sécurité dans les abris, il y a surement autre chose que tu souhaiterais faire ? »
L'homme que nous venions de croiser poussait un chariot rempli de boîtes. Je crus voir un badge apposé sur sa tenue avec le nom de Ming. L'idée que ce travailleur effectuait probablement la livraison des différents blocs résidentiels me traversa l'esprit, mais je me trompais. Un autre homme musclé, souriant avec un air confiant, le rejoignit un peu plus loin. Celui-ci venait probablement de l'ouest et portait un brassard servant d'ordinateur muni d'un écran tactile à sa surface. C'était le genre de gadget attirant l'attention des enfants, mais ils étaient destinés à des fins professionnels vu leur faible nombre. Ils effectuaient le contrôle technique sur les dispositifs communs tel que ceux nécessaires à la vie fournissant l'eau, l'air pur et l'énergie électrique afin de maintenir en fonctionnement cet abri résidentiel.
Passant devant plus d'une douzaine de personnes différentes, l'une d'entre elle avait attiré mon attention. Elle avait l'air plutôt mince, apparemment couverte de vêtements la dissimulant des regards. Je pouvais deviner à sa silhouette élancée qu'il s'agissait d'une femme. Bien que cela semblait suspect à première vue, c'était en fait inquiétant, car ses deux interlocuteurs portaient des badges signalant le caractère médical de leur fonction. J'espérais qu'elle n'était pas victime d'une fuite de radioactivité, chose n'étant pas si rare car c'était justement contre ce fléau du monde extérieur que nous protégeaient principalement les murs des abris. Je ne devrais pas les regarder.
Je repris la conversation sous l'influence de ce que je venais de voir. « Je ne sais pas. j'aimerais faire quelque chose me permettant d'aider les gens mais je n'ai pas envie de continuer a voir tout le temps les mêmes décors. »
Maman avait l'air plus rassurée mais elle ne semblait pas avoir prêté attention à la scène que nous venions de voir. « Pourquoi ne pas travailler au développement des abris ? Ce n'est pas dangereux et tu auras l'occasion de visiter tous les abris y compris ceux des étages connectés à l’extérieur.» Elle ne serais surement jamais d'accord pour que je fasse partie de ces équipes de sécurité qui aident les malades car ils doivent aussi prendre des risques lorsque des accidents graves se produisent.
Au loin, je commençai à entendre une mélodie. Au fur et à mesure que j'approchais, le volume de la musique et le nombre d'instruments audibles augmentaient. Au-delà des blocs d'appartements, les murs environnants étaient pleinement visibles, indistincts du plafond. L'endroit était animé comme d'habitude. Nous nous rapprochions du lieu de séparation, nous n'avions pas eu le temps de beaucoup discuter de mon avenir et le bruit allait nous empêcher de s'entendre un moment.
Trois musiciens se tenaient près des lourdes portes renforcées de l'abri résidentiel, leurs instruments résonnant doucement contre les murs métalliques froids. Le premier, un homme maigre avec une longue barbe, grattait les cordes d'une guitare usée, les accords profonds et résonnants remplissant l'air. À ses cotés une femme aux cheveux rouges l'accompagnait avec une paire de cymbales, leurs vibrations rythmiques ajoutant une couche percussive subtile à la chanson. Le troisième, un jeune homme muni d'un harmonica, soufflait dans l'instrument. Les notes empreintes de soulèvement se mêlaient au bourdonnement tranquille des machines de l'abri. Leur musique, brute mais travaillée, semblait porter un message de défi et de désir, offrant un rare aperçu de la vie au-delà des limites stériles et réglementées de l'abri. Au fur et à mesure que leurs mélodies s'entrelaçaient, elles emplissaient l'espace d'un sentiment de liberté et d'humanité, attirant une petite foule de résidents qui se rassemblaient en silence, comme si le son lui-même pouvait, l'espace d'un instant, briser les barrières d'acier qui les séparaient du monde extérieur.
Lorsqu'il fut possible de s'entendre à nouveau, maman dirigea son regard sur ces gens puis se baissa à mon niveau pour me regarder dans les yeux avec sérieux. « Yuki, nous n'avons pas eu le temps de beaucoup parler. Ce n'est pas un drame car ce n'est que ta première orientation et il ne te seras pas permis de prendre de risque lors de tes premières expériences mais tes choix aujourd'hui t'ouvriront des portes qui peuvent aussi t'en fermer d'autres. Je sais que tu n'aimes pas tellement le monde qui nous entoure mais c'est le dernier rempart de sécurité de toute l'humanité. Une partie de l'orientation te permet de faire des recherches avec d'autres enfants avant de choisir de participer à tes premières expériences. Aujourd'hui, tu passes un cap et tu vas pouvoir accéder à des informations dont on évite de parler à des enfants. Tout deviens sérieux et crois moi, tu seras même peut-être choqué. Mais promet-moi de ne pas choisir une voie qui te mène au danger."
Un tel choix à mon âge pouvait sembler irresponsable et brutal mais grâce à la technologie, nous pouvions maturer plus vite et nous commencions les orientations uniquement lorsque nous étions estimés prêts. Je ne savais pas encore quelle voie je voulais prendre réellement mais la curiosité m'attirait vers l'inconnu alors ma réponse fut sans réflexion: « D'accord.» . Elle ne semblait pas satisfaite mais fit avec et lança à nouveau un regard vers le groupe avant de revenir vers moi. « Il y a plusieurs type de métiers, certains sont difficiles et n'apportent pas grand chose à notre survie. Les métiers du divertissement peuvent sembler attirants mais ils ne permettent pas la survie. Ton père est responsable de sécurité et doit même se lever la nuit lorsqu'il y a des accidents graves ou des sauvetages. Prends bien le temps de faire tes choix aujourd'hui. Ne saute pas sur ta première idée. On ne sait jamais ce qui peut arriver. J'ai été choisie en tant que représentante de notre abri au conseil de supervision du complexe. Ce n'est qu'une position temporaire mais je pourrais peut être influencer l'obtention des expériences que tu souhaiteras. Prends bien soin de choisir quelque chose ou tu resteras en sécurité."
Ce fut une aubaine rassurante que ma mère eut reçu son devoir civique envers la matrice à un tel moment mais loin de comprendre encore ce que cela signifiait, je l'imaginais seulement en cheffe. C'était en réalité une position donnée aléatoirement par une machine pour un court moment et seulement ceux qui avaient des liens aux activités de survie pouvaient en faire partie. Il y avait un conseiller de supervision par abri du complexe et un large éventail d'habitants pouvait donc être au courant de certains secrets et cela limitait les prises de risques inutiles dans les décisions et la discorde pouvant être engendré à cause de celles-ci.
En nous approchant de la grande porte ouverte devant moi, ma boucle d'aurore vira à nouveau au vert, m'accordant l'accès.
Ces portes, trop épaisses et lourdes pour être manipulées à la main et trop bruyantes en mouvement, étaient habituellement fermées lorsque la sécurité de l'abri se trouvait immédiatement menacée. Étonnamment, il n'y avait pas de garde sur le moment. Ils devaient être occupés ailleurs.
Derrière la porte, une grande pièce, cette fois bien plus petite que l'abri mais assez spacieuse pour des déplacements importants, dont l'autre côté se trouvait la porte blindée menant à un autre abri. Sur les côtés, d'autres accès de tailles variées cachait divers moyens de déplacement mais aussi deux long et large couloirs connectant d'autres lieux similaires. Ce hub était utilisé comme point de rencontre, et ce n'était pas le seul. Nous appelions le complexe entier, « la matrice », à cause de la forme géométrique qu'il avait pris tel un cube géant se divisant en plus petits cubes. C’était ici que maman et moi nous nous séparions après une dernière étreinte. « Bon courage, Yuki ! »
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