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Chapitre 3 : L’ultimatum

Personne n’en croyait ses yeux. C’était elle ! La Baba Yaga ! En chair et en os ! Enfin plutôt en os si l’on observait sa silhouette anguleuse. Agatha, serrée contre sa mère, écarquilla les yeux. Jamais elle n’avait vu créature humaine aussi affreuse et aussi fruste ! C’était une vieille bossue revêtue de guenilles rapiécées et malodorantes. Un visage taillé à la serpe, de longs cheveux filasses, un nez crochu et un menton en galoche verruqueux complétait ce hideux portrait ! Ses ongles noirs et crochus enserraient un bâton enchanté, une longue branche tortueuse terminée par une boule de cristal brumeuse. Celle-ci était enserrée dans un motif de griffes de dragon. Son autre main, en revanche, tenait un drôle d’objet long et transparent, décoré de crânes en bronze. Cet objet diffusait une lueur verdâtre. Une grande fureur s’inscrivait dans ses yeux d’orage et dans la crispation de ses mains ! On aurait dit qu’elle s’apprêtait à tordre le cou de la première sorcière qui oserait la regarder dans les yeux.

Soudain, une voix puissante retentit. Celle de Volva, digne et majestueuse dans son manteau d’argent :

— Comment osez-vous vous introduire de la sorte et terrifier les honnêtes habitantes des Terres du Crépuscule ? Comment osez-vous formuler des accusations aussi graves sans aucun préambule ! Baba Yaga, la Communauté Crépusculaire vous exhorte à vous expliquer ! »

Agatha était admirative, aucune peur n’apparaissait dans les yeux de Volva. Mais Baba Yaga ne se laissa pas démonter pour autant.

— Ah ! Vous croyez ? Voyez ce reliquaire !

Elle montra le drôle d’objet vide, suspendu à une chaîne.

— C’est dans ce reliquaire que je garde précieusement la gemme qui donne vie à ma maison ! Voyez ! Ma maison s’est à moitié effondrée sur elle-même, elle ne peut plus bouger. Mon mobilier se flétrit, la demeure dans laquelle je vis depuis la nuit des temps se meurt ! À cause d’un bien habile voleur ! » Son regard de serpent balaya toute l’assistance, pétrifiée d’incompréhension. Soudain, la voix chevrotante du vieil Albérich rompit le silence.

— Nous en sommes profondément navrées, Baba Yaga. Mais, qu’est-ce qui vous prouve qu’une Crépusculaire serait forcément coupable ? Qu’est-ce qui prouve également qu’il y a eu un vol ? Ne l’avez vous pas simplement perdu ?

— Pauvre vieil Albérich, la vieillesse ne te réussit pas. persifla Baba Yaga.

Agatha, en plus d’être terrifiée, était profondément outrée. Comment cette femme osait-elle tutoyer et insulter un Doyen aussi vénérable qu’Albérich ?

— Vous connaissez tous les Reliquaires Noxiens. Seule une œuvre de puissante magie peut extraire ce qu’elle renferme ! Pour vous disculper, il va falloir trouver autre chose.

— Et si c’était un habile faux-semblant de votre part afin de mettre en péril notre accord de paix ? supposa Doussou Damba sans se démonter. Vous avez fait partie des plus réfractaires à cet accord, par le passé.

— Doussou Damba a raison, poursuivit Volva, les accusations que vous portez sont extrêmement graves ! Prouvez donc que cette disparition n’est pas un subterfuge pour mettre notre communauté en péril ! »

Agatha s’attendait à ce que la terrible sorcière explose de colère mais elle se contenta de hocher la tête avec un sourire… ou plutôt ce qui s’en rapprochait. Elle tourna son horrible faciès vers Astrion.

— Fils des Lunes, appela-t-elle d’une voix presque douce. Approche, mon garçon. »

Astrion paraissait impassible mais sa démarche raide et son regard fuyant trahissaient sa crainte. Et dire qu’Agatha ne l’avait pas pris au sérieux ! Baba Yaga lui tendit le reliquaire :

— Prends-le et dis-nous ce que tu vois. »

Astrion, sans répondre, prit le reliquaire dans sa main et ferma deux de ses yeux. Seul le troisième, le plus haut des trois, l’œil opalin, restait bien ouvert. Pendant des minutes qui parurent interminables, Astrion demeura figé. Soudain, son œil se mit à briller d’un éclat si blanc qu’il en était presque aveuglant. L’assistance était pétrifiée, comme si le temps s’était brusquement arrêté. Puis il se ferma et le charme se rompit. Astrion rouvrit les yeux et annonça d’un ton égal, comme à son habitude :

— Baba Yaga dit la vérité. La Relique a été dérobée par une présence étrangère.

— Qui ? s’exclama une voix.

— Je n’ai vu qu’une ombre mais j’ai senti son aura. Une aura de… marécage… il y avait les deux… les Marais Noxiens et les Marais Crépusculaires.

— Or, les Noxiennes peuvent-elles se rendre sur les Terres du Crépuscule sans aucune invitation ni quand une faute grave a été commise ? poursuivit Baba Yaga d’un ton doucereux. Dites, les trois Doyennes les plus bavardes des sept ! Enfin, Albérich, tu peux te rasseoir et boire ta tisane, il ne faudrait pas te fatiguer.

— Je ne vous permets pas ! tonna Albérich. »

Baba Yaga fut la seule à rire de sa plaisanterie. Pourtant, selon Agatha, elle semblait beaucoup plus vieille que lui et beaucoup plus ratatinée. Elle devait sûrement avoir deux cents ans voire mille ans de plus tellement elle était fripée et bossue. Elle était culottée !

— Alors ? sourit Baba Yaga de tous ses chicots désordonnés.

— Non… soupira Doussou Damba. Si cela avait été le cas, le champ de force aurait été impénétrable…

— Bien… poursuivit Volva. Un vol a donc été commis par une ou un Crépusculaire qui a accès à la Forêt Nox. Une atteinte a été portée à l’intégrité matérielle de Baba Yaga. Nous devons réfléchir à une solution d’urgence, conformément à la loi du Traité de Paix. Et je tiens à dire que cette personne est la plus inconséquente qui puisse exister sur Outremonde ! Elle sera jugée par le Conseil Crépusculaire et punie à la hauteur de son méfait !

— Oh ! Pas si vite, persifla Baba Yaga. Vous voulez une solution d’urgence, la voici ! Vous avez trois jours pour retrouver la ou le coupable du vol. C’est court ? Sachez que ma maison ne tiendra pas éternellement. Si vous amenez le coupable devant moi avec ma Relique, seul le coupable sera châtié de ma propre main. Mais si au bout de quatre jours, vous échouez, l’accord de paix sera caduc. Tous les ans, je donnerai une chasse dans la forêt Nox et j’irai chercher le gibier parmi douze de vos enfants. Mes sœurs et moi-même allons nous régaler ! »

Des exclamations horrifiées fusèrent de toute part. Agatha comprit rapidement que le verbe « régaler » était à prendre au sens propre !

— Vous n’avez pas le droit !

— Ce n’est pas comme ça que ça marche !

— Ce n’est pas une solution d’urgence, ça !

— Tout ce que vous voulez mais pas nos enfants !

Mais la voix terrible de Baba Yaga couvrit toutes les exclamations :

— C’est à prendre ou à laisser ! Nous, Noxiennes, avons été plus que tolérantes ! Certaines d’entre nous, bien faibles, hélas, vous ont laissé le droit à certaines d’entre vous de pénétrer dans notre forêt. Et pire encore, elles l’ont accordé à des HOMMES ! Ces animaux malpropres et sans éducation qui ne pensent qu’à se reproduire et à tuer des femmes qui leur tiennent tête ! Avez-vous donc oublié l’existence de nos Terres, Sorcières ? Non contentes d’accepter les hommes, vous avez fait venir des familles entières du Vieux Monde ! Ce Vieux Monde d’hommes, de sans pouvoirs, d’êtres corrompus qui ont persécuté vos ancêtres ! » Elle se tourna vers Astrion.

— Toi, mon garçon, c’est différent. Tu es le Fils des Lunes. J’ignore pourquoi elles t’ont donné naissance avec de tels attributs mais il doit y avoir une bonne raison. Probablement parce que l’enfant des Lunes doit être modeste. Ta place est dans la Forêt Nox, Enfant de la Nuit.

— Jamais je ne trahirai les miens. déclara Astrion sans ambages. Et je ferai tout pour qu’aucun enfant Crépusculaire ne soit dévoré. »

Sans un regard pour la vieille Noxienne, il retourna dans l’assemblée dans laquelle il se fondit. Une chape de plomb s’était posée sur la Communauté, il avait fallu réprimer les exclamations, les pleurs, les murmures paniqués.

— Ce n’est pas suffisant ! s’écria soudain une voix familière.

Oh non ! Maman !

Siobhan poussa doucement Agatha vers Panacée qui la cacha derrière elle. Siobhan s’avança. Oh non ! Maman, reviens ! Ne fais pas ça !

— Astrion n’a perçu qu’une aura. Une aura de marécage, n’est-ce pas ?

— Oh ! Mais je te reconnais. ricana l’immonde Noxienne. La petite Siobhan ! Tu étais déjà si grassouillette que je regrettais de ne pas t’avoir à dîner pendant le Sabbat d’automne. Tu aurais eu beaucoup de succès ! J’étais à quelques secondes de t’attraper lors de l’une de tes petites escapades dans la Forêt Nox ! J’ai toujours eu une appétence pour les petites prodiges en magie surtout si elles sont effrontées !

Agatha réprima une exclamation d’horreur.

— Oh flattée, répliqua Siobhan sans sourciller. Disons que j’ai vieilli et que je me suis assagie. Bref, ce n’est pas suffisant. La magie n’est pas infaillible et les Noxiennes sont suffisamment retorses pour s’imprégner d’une aura Crépusculaire afin de duper leur monde. Vous voulez un coupable en trois jours, grand bien vous fasse ! Mais n’allez pas attaquer toute une Communauté et surtout les plus vulnérables pour une « erreur », si nous souhaitez l’appeler ainsi.

— Invoquez Lechuza ! rétorqua Baba Yaga. Elle ne vous porte pas son cœur mais elle est incapable de mentir. Aucune de ses visions ne peut être mensongère ! Elle confirmera ce qu’a ressenti le Fils des Lunes et confirmera mes accusations. Bien ! Sur ces bonnes paroles, je vous laisse. J’ai une chasse à organiser et des aromates à cueillir. À moins que ma Relique me soit restituée dans les temps. »

Soudain, la brume réapparut et enveloppa Baba Yaga qui disparut aussitôt.

Silence de mort.

Murmures confus

Exclamations paniquées

Le Chaos !

Mais Agatha ne suivit rien de ce qui se disait. Ses oreilles ne percevaient que des bribes « Enquête », « N’accusons personne », « Réfugiés », « Marais de Nox », « Recensement de ceux qui ont pénétré dans la forêt Nox », « Vieux Monde ». Tout cela se perdit dans un tourbillon analogue à celui qui avait apparaître Baba Yaga. Seule une voix puissante dominait les autres : « Tous les ans, je donnerai une chasse dans la forêt Nox et j’irai chercher le gibier parmi les enfants. Mes sœurs et moi-même allons nous régaler ! » et surtout, surtout : « J’ai toujours eu une appétence pour les petites prodiges en magie ! » Elle revit alors en pensée une rose de feu cristallisée tenue par des doigts délicats. Oh non ! Feng !

***

Feng ne s’était pas aperçue immédiatement de la panique qui avait ébranlé la Communauté Crépusculaire. En revanche, elle avait bien vu la brume verdâtre qui s’insinuait entre les arbres. Les Dragons-Tortues avait craché des flammes pour les éloigner, les Crapauds d’Or avaient poussé des coassements effrayés et — encore plus alarmant ! — les Taoties n’avaient pas mangé de la soirée ! Cela avait suffi à ses parents pour se demander ce qui se passait mais au moment où ils sortirent, deux silhouettes s’approchèrent précipitamment. Une grande et ronde et l’autre, petite et nerveuse, qui courait tout devant.

— Feeeeeeng !

— Agatha ?

Celle-ci s’arrêta pile devant elle, à bout de souffle.

— Oh ! Feng… tu n’as rien ! C’est horrible ! Elle va tous nous manger si on ne trouve pas le voleur en plus elle aime les enfants qui sont doués en magie ! Et puis…. Et puis, les adultes ont peur… et... !

— Attends ! Attends ! Reprends depuis le début, je ne comprends rien ! »

Siobhan se rapprocha.

— Siobhan, que se passe-t-il ? s’écria Luan d’un ton nerveux.

— C’est pire que tout ce qu’on peut imaginer, déclara Siobhan d’une voix blanche. Surtout pour toi, Jin.

***

Feng n’avait pas les mots… Agatha en aurait sûrement inventé pour qualifier cet événement.

— Baba Yaga veut… nous tuer ?

— Les Doyennes ont lancé une enquête en urgence, annonça Siobhan. En ce moment, elles invoquent Lechuza, la Grande Clairvoyante de Nox pour nous donner de plus amples informations. Les Devineresses Crépusculaires se sont jointes à elle pour rendre les visions plus précises.

— Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? s’écria Feng.

— Nous ? répondit Luan. Rien pour l’instant. Nous n’avons pas le don de clairvoyance. Les Doyennes devront interroger en priorité celles et ceux qui ont obtenu une dérogation pour entrer dans la Forêt Nox.

— Dont toi, papa ! »

Jin acquiesça, impassible.

— Ne t’en fais pas, Feng. Les Devineresses verront que je n’ai rien à me reprocher mais ma potentielle culpabilité n’est pas le plus important. Il faut impérativement que nous retrouvions ce fameux voleur sinon les Noxiennes feront tout pour nous envahir. Les Crépusculaires se défendront, bien sûr, mais cela aboutira à une guerre.

— Et nous ferons tout pour que cela n’arrive jamais, assura Siobhan en hochant la tête. Et il faudra que tout le monde garde la tête froide. Vous êtes une famille de réfugiés tardifs du Vieux Monde. Si la Communauté vous a acceptées, il suffit d’une simple crise pour que tout parte en fumée ! Il suffisait d’entendre le discours de Baba Yaga, elle hait les hommes et les réfugiés. Jin, je le crains mais…

— Je suis une cible de choix, confirma-t-il.

Feng se força à ravaler ses larmes. Elle refusait de paraître faible devant son père qui courait un danger plus grand qu’elle !

Siobhan et Jin n’avaient pas cru si bien dire. On frappa à la porte.

— Jin ? appela une voix familière, celle de Myrddyn, le plus jeune des Doyens. Peux-tu nous accorder un instant s’il te plaît ?

— Oui bien sûr. »

Il le fit entrer, il était accompagné du vieil Alberich et de Volva. Cette dernière, pourtant si majestueuse avec sa belle chevelure blanche et ses beaux traits marqués par l’âge, parut à cet instant si vieille, si fatiguée, si vulnérable. Comment était-ce possible ?

— Les enfants, montez dans vos chambres. Feng, emmène Agatha avec toi, ordonna Luan.

Les deux petits, Qilin et Pixiu, étaient montés sans demander leur reste. Feng avait toujours souhaité les voir sages, certes, mais pas dans de telles circonstances.

En revanche, elle et Agatha refusèrent d’être sages. Elle s’étaient tapies près de la rambarde du palier qui menait à sa chambre, dissimulée derrière une plante carnivore géante qui, heureusement, était en train de dormir. En plus, ses ronflements pouvaient couvrir les bruits accidentels qu’elles pourraient produire. Le camouflage parfait.

Jin et Luan servirent du thé aux visiteurs.

— Alors, qu’est-ce que les Devineresses ont dit ? demanda Jin d’une voix préoccupée.

Myrddyn sortit une boule de cristal et la posa sur la petite table où ils buvaient le thé.

— Voyez par vous même.

La boule de cristal s’éclaira et des images spectrales apparurent dans le salon. On y vit les Devineresses se tenir la main, en cercle autour d’un grand feu, probablement créé par les pièces divinatoires de Doussou Damba. Feng reconnut Astrion. Il avait l’air si épuisé ! Il y avait aussi une grande silhouette de dos. Sa chevelure ressemblait à des plumes. Lechuza ? Soudain, les corps se dissipèrent, virevoltèrent puis se rassemblèrent à nouveau. Une silhouette trapue se forma aussitôt. Une maison avec d’énormes pattes d’oiseaux.

La maison de Baba Yaga !

D’un seul coup, les pattes fléchirent et la maison s’effondra à moitié. Un grand cri de rage retentit ! Se superposa le visage hurlant de Baba Yaga ! Celui-ci disparut et laissa place à une gemme bleue, toute petite mais qui rayonnait si fort que tout le salon était illuminé de sa magnifique lumière. La Relique ! Feng aurait davantage admiré le spectacle si la situation n’avait pas été aussi grave. Puis, la gemme partit en fumée. Celle-ci prit alors des formes sombres, distordues et hurlantes ! Des griffes zébraient le vide, des crocs craquaient, tout le salon fut envahi de ces êtres immondes. Au grand soulagement de Feng, elles se dispersèrent. Apparut alors la silhouette d’un homme mince, dans un manteau flottant au milieu d’énormes crapauds coassants. Non… ce n’était pas… ils se trompaient ! Mais des voix inexorables, celles des Devineresses répétèrent en boucle : « Jin ! Jin ! Jin ! » Non pas cela ! « Jin ! Jin ! Jin ! » Chaque « Jin » clamé par les voix était un coup de poignard dans le cœur de la petite fille. C’était insupportable.

— Ça suffit ! hurla-t-elle d’une voix suraiguë.

Les voix se turent. Feng éclata en sanglots.

On avait emmené son père. Feng n’avait vu que son visage, marqué par l’incompréhension. Avant de partir, il s’était approché d’elle, avait essuyé ses larmes avec son pouce et lui avait parlé. Que lui avait-il dit déjà ? Elle n’était plus capable de réfléchir ni de se souvenir. Quelque chose comme : « Ne t’inquiète pas, c’est un malentendu », puis, « nous saurons très vite que je suis innocent » et aussi « Veille sur ta mère et tes frères. » Elle se souvint des cris de sa mère qui criait à l’injustice et clamait avec force l’innocence de son mari. Quelque chose comme « Vos Devineresses ne valent rien », « Vous préférez croire une vieille chouette Noxienne qu’un honnête citoyen », « Honte à vous ! »

Elle se rappelait que Siobhan avait posé sa main sur l’épaule de Luan et lui avait murmuré des paroles raisonnables et rassurantes. Elle avait vu le visage apeuré et compatissant d’Agatha. Elle ne se souvint plus du reste… quelques voix venues du village… peut-être…

« Ingrat !… mis la communauté en danger… voleur… c’est impossible, pas lui… il y a sûrement une erreur… une explication… restitue la relique ! … égoïste… protégeons nos enfants… on leur donne l’hospitalité et voilà ce qui se passe… je vous l’avais bien dit !… du calme ! Du calme ! Les Noxiennes avaient raison pour ces gens-là …réfugié… retourne au Vieux Monde ! »

Feng préféra ne pas se souvenir. Elle était vide.


Texte publié par Les Carnets d’Outremonde, 24 mai 2025 à 14h16
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