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Aymris
24 mai 2025 à 08h10
Bonjour.
Alors commençons par le texte.
"où nous avIons construit notre bonheur"

"Je ne t'avais jamais connuE avec" c'est la mère que tu connais.

"Tu ne m'avais jamais aiméE" j'ai eu un doute, mais c'est bien une fille.

"comme toutes les filles qui perdaient leur mère faisaient". Par facilité de lecture et parce que tu utilises deux fois le verbe FAIRE, je mettrais des virgules à la relative "comme toutes les filles, qui perdaient leur mère, faisaient."

"Je t'ai pleuréE"

Pour le texte en lui-même j'aime le ton mature, et la détermination de Flavia. J'aime le caractère qui se dégage (quelque part il y a un côté très manga ou très pulp) de la jeune fille. C'est très joliment écrit. Il y a de la douceur et de la détermination. On dirait une rose. Une grâce et une douceur d'un côté, mais des épines qui traînent ça et là ailleurs.
Mais je ne vois pas le côté de la boulangerie. Tu voulais quelque chose de simple mais de vital c'est ça ? Pour insister sur le côté simple et tellement essentiel des petits plaisirs et bonheurs de la vie ? Ce qui va avec les bonbons. Dans ce cas, j'aurais plus insisté sur l'importance qu'avait la boulangerie pour la mère. Le décor du début où l'on comprend bien que ta boulangerie est le Soleil du village, on l'imagine dans un angle de rue mais plutôt dans le quartier de la place publique, va dans ce sens. Mais tu peux prendre le temps de développer comment les habitants du village vivent cette boulangerie, ce qu'elle représente pour eux, comment la mère de Flavia berne son monde avec ses faux sourires qui cachent son désespoir. Je ne sais pas si je suis clair...
La chute de fin n'en sera que plus brutale. Et je dirais même plus, la fin où elle lui annonce qu'elle va mourir, appesantis-toi dessus. Rend-la nous oppressante, pesante, insiste sur la joie qu'elle a de mourir et d'abandonner sa fille qui lui rappelle si horriblement le viol, insiste sur ce sentiment de rejet, de dégoût. Parce que finir avec sa fille qui décide de la venger rend la vengeance et l'amour de sa fille, donc son pardon, encore plus exceptionnels et nous surprend encore plus.
Je ne sais pas si ça te convient. Ce ne sont que des ressentis.
Lora
24 mai 2025 à 09h45
Merci pour ton commentaire ! Oui j'en prend compte, je reverrais cette nouvelle avec attention 😊
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