« Je ne crois pas que l’homme soit censé connaître certaines choses. Certains mystères de l’univers, doivent rester voilés aux esprits mortels. »
– H.P. Lovecraft « Celui qui murmurait dans les ténèbres »
Rhô inspira profondément comme s’il s’était extirpé de l’eau après une longue apnée. Ses sens redevinrent progressivement siens et il avait l’impression étrange que quelqu’un d’autre que lui avait pris les rênes pendant des heures.
« Tout va bien. Respire doucement, » tenta de le rassurer Eiris avec l’attention d’une mère pour son enfant.
Elle l’observait de ses yeux immatériels, tandis qu’Oméga semblait surprise de la conversation. Elle n’avait pas bougé d’un centimètre.
« Pour le reste du monde, il s’est écoulé moins d’une seconde. »
Mais pour lui, Rhô avait la sensation d’avoir vécu un millier d’existences.
« Je suis désolée d’avoir dû t’infliger cet inconfort, mais il était nécessaire que tu comprennes ce que ce peuple a traversé pour en arriver là.
— Il y a eu tellement de souffrance, de peine… »
Le jeune homme se courba légèrement s’appuyant sur ses genoux pour ne pas succomber à la pression des informations qu’il avait obtenue. La connexion avait Eiris l’avait épuisé, malmené, tant et si bien qu’il sentait son corps à bout de forces.
« La Tour… Il faut que j’y retourne. »
Il sentit la main d’Oméga se poser sur son bras pour attirer son attention. Bien qu’incapable de parler, la vieille femme avait un regard compatissant qui trahissait une réelle inquiétude.
« Tout va bien, lui dit-il avec un demi-sourire. Les choses sont devenues simplement beaucoup plus compliquées que je le pensais. »
Oméga fit face à Eiris qui l’observa sans mot dire. Pendant un moment, Rhô eut même l’impression qu’elles conversaient silencieusement, comme si la télépathie ou tout autre moyen de connexion direct d’un esprit à un autre avait été possible.
Mais après tout, l’intelligence artificielle avait réussi l’exploit de projeter dans son esprit l’histoire d’un peuple entier. Bien évidemment, il y avait eu de nombreux raccourcis, mais elle en était capable à volonté.
« Tu peux t’exprimer à présent, » déclara Eiris sur le ton de la conversation.
Rhô vit la vieille femme qu’il avait sauvée des griffes des créatures ouvrir la bouche et commencer à émettre quelques sons. La façon dont elle contractait ses muscles pour tenter d’articuler lui donna l’impression que, tel un nouveau-né, elle n’avait jamais été en mesure de le faire.
Le jeune homme lui tendit le petit conteneur d’eau et elle en avala quelques gorgées avant de faire une nouvelle tentative.
« Je… »
Le son de sa voix était légèrement grave bien qu’un peu faible, mais elle allait sans doute apprendre à ajuster le débit d’air pour communiquer plus facilement.
« Je… suis… Omé… ga… » le son de sa voix sonna comme une victoire et elle arbora un large sourire.
« J’ai entendu… ton projet. Tu dois savoir… la Tour est… dangereuse… »
Oméga peinait encore à trouver la force ou le souffle adéquat à la parole.
« Elle devrait arriver à s’habituer dans l’heure. »
Rhô était rassuré. Entendre la voix d’un autre être vivant avait réveillé en lui un sentiment qu’il n’arrivait pas encore à comprendre. La fin de la solitude lui avait ôté un poids inconcevable des épaules alors même qu’il n’avait jamais eu conscience d’avoir à le porter.
Finalement il reporta son attention sur elle. Assoiffée, elle avala quelques gorgées de plus puis rendit la gourde à son propriétaire.
« La Tour n’est pas ce que tu crois.
— Que sais-tu ?
— C’est un laboratoire et nous sommes les cobayes. »
Parmi les nombreux scénarios qui avaient flirté avec son esprit pendant ses nuits passées à se cacher, celui-ci était l’un des moins probables.
« Ce qui expliquerait pourquoi tu as de l’ADN Amantis sans que je ne puisse comprendre l’origine de l’hybridation, nota Eiris en marge de la conversation.
— Es-tu en train de dire que nous avons été conçus là-bas ? »
La femme aux cheveux blancs répondit oui d’un bref mouvement de la tête, puis expliqua :
« C’est la Tour elle-même qui nous a créés. »
Cela n’avait pour ainsi dire aucun sens, bien que ce puisse être la plus probable de toutes les histoires qu’il avait imaginées.
« C’est une entité synthétique autonome. »
Eiris sembla s’inquiéter soudainement de la tournure des révélations d’Oméga et surtout de leur sens profond.
« Vous avez été créé pour pouvoir entrer ici. »
L’hologramme disparut et seule la voix d’Eiris persista quand des canons à plasma quittèrent leurs emplacements dans les murs de la nef. Leur activité coïncidait avec la disparition de l’IA alors Rhô commença à s’inquiéter.
« Eiris qu’est-ce que tu fais ?
— Je dois protéger cet endroit contre l’envahisseur illyrien. »
Les canons émirent un son de chargement, une haute fréquence qui ne sembla pas heurter Oméga outre mesure.
« Non attends, on n’est pas là pour te nuire, je te le promets ! Si ça avait été le cas, on serait déjà passé à l’action non ? »
Eiris réapparut à quelques pas de lui et, tandis que les deux humains avaient levé les bras en signe d’apaisement, l’IA approcha un peu plus encore de Rhô qui concentrait son attention.
« Si elle dit vrai, alors cette tour a été bâtie par les Illyriens. Votre structure intracellulaire est proche de celle des Amantis, il se peut que vous ayez été programmé pour envahir le palais et menacer ce que je protège depuis si longtemps. »
Rhô n’avait pas toutes les réponses et encore moins la prétention de comprendre ce qu’une IA ayant existé pendant des millénaires était capable de prédire. Les probabilités étaient l’affaire des machines et l’intuition, celle des êtres vivants.
« Si tel était le cas, alors pourquoi Oméga t’aurait révélé cette information ? Et pourquoi nous discutons de quelque chose que nous aurions eu tout intérêt à faire sans attirer ton attention ?
— Les êtres de chair ne sont pas programmés.
— Nous sommes indépendants de la Tour.
— Et pourtant nombre de vos congénères se sont présentés un jour à ces portes, bien qu’aucun d’entre eux ne soit jamais entré dans l’enceinte. »
Eiris était méfiante et ne sembla pas vouloir réviser son jugement.
« Les Illyriens… Comment ont-ils fait. »
Ses yeux s’illuminèrent, faisant défiler des millions de données à la seconde comme si elle recherchait quelque chose de précis. Eiris s’était muée en une entité froide, dénuée de toute trace d’humanité qu’elle avait pu prétendre avoir jusque-là.
« Vous avez été créés dans un but précis. Si c’est bien les Illyriens qui sont derrière tout ça, alors ils ont créé la Tour dans le but d’effectuer un travail qu’ils ne sont plus eux-mêmes en mesure de mener à bien. »
Les affirmations étaient froides et mécaniques. Elle ne cherchait plus à ménager ses invités, mais bel et bien une raison à leur présence. Sa mission première avait toujours été de protéger ce que dissimulaient les murs de la forteresse.
Elle quitta son état de transe et fit face à Oméga.
« Tu sais plus de choses que Rhô. Tu as également connu plus de cycles que tous ceux que j’ai pu apercevoir pendant des siècles… Je n’en comprends pas la raison. »
Oméga eut une moue d’incompréhension et de peine mêlées.
« L’endroit où je me trouvais était en ruine. J’aurais dû « naître » il y a bien longtemps, confessa-t-elle avec regret. Les caissons desquels nous sortons n’ont jamais été conçus pour maintenir une stase permanente. »
En entendant le discours d’Oméga, Rhô éprouva un profond sentiment de peine et de désarroi. Il s’était projeté à sa place l’espace d’un instant : avait-elle été consciente tout ce temps ? Ou bien avait-elle dormi plus que le système n’était censé le lui permettre ?
« Ressasser le passé n’aidera personne, dit-elle en observant Rhô du coin des yeux. Elle posa une main apaisante sur son bras et poursuivit : si notre connexion à la Tour est défaillante alors nous pourrions tenter d’en savoir plus sur ses intentions. »
Eiris fronça les sourcils, contrôlant toujours les canons à plasma braqués sur eux.
« Écoute, on ne peut rien te promettre concernant ce que l’on trouvera, ni même si on pourra échapper à la Tour une fois qu’on y sera, mais on s’il y a un endroit où l’on peut trouver des réponses… »
Les deux canons disparurent dans leurs cavités respectives, libérant les deux individus d’un poids extraordinaire.
L’intelligence artificielle jaugea Rhô avec une attention particulière.
« Tous les humains sont corruptibles. Ce que tu découvriras là-bas pourrait changer à jamais qui tu es, en as-tu conscience ? »
L’homme approuva sans aucune hésitation. Il voulait découvrir la fin de cette histoire et mettre des mots sur ses origines et sa raison d’exister.
« Quoi que vous découvriez là-bas, cela bouleversera sans doute votre vision du monde.
— Plus encore que de savoir qu’on a été créé pour entrer ici et tout détruire ? répondit-il avec sarcasme.
— Votre espèce n’est pas différente des autres, la connaissance et la conscience peuvent être difficiles à affronter. »
Rhô le savait, mais son désir de découvrir la vérité était devenu un besoin viscéral. Oméga approuva avec gravité.
« On va le faire. »
Tandis qu’une nouvelle phase diurne commençait, le moteur du biplace vrombit dans la vallée, traversant la plaine avec arrogance. Plus encore que le funeste dessein de leur créateur, Oméga et Rhô filaient vers leurs origines.
Le vide créé par la compréhension de la raison de leur existence exigeait des réponses. Ce besoin s’était mué en soif incontrôlée, comme si leur vie tout entière était désormais suspendue par ce seul fil. Le jeune homme savait qu’ils étaient le résultat d’expérimentations génétique, fruit d’une hybridation d’ADN humain et Amantis.
Le travail de cette nature était prohibé par nombre de croyance et les connaissances implantées dans sa mémoire étaient très claires à ce sujet. Son sens moral était lui aussi mis à rude épreuve.
N’étaient-ils que des animaux ? N’avaient-ils pas plus de valeur que la vie qui naissait puis s’éteignait dans un règne sauvage sans autre vérité que la loi du plus fort ?
Lorsque la Tour entra dans son champ de vision, son estomac se noua brusquement, mais il n’en laissa rien paraitre. Oméga s’accrochait derrière lui, silencieuse.
Ils n’avaient croisé aucun rengoard sur le chemin.
Rhô accéléra encore et ils retombèrent lourdement sur la place bordant l’entrée de la Tour.
Il quitta l’assise, précédé par sa passagère et tous deux se tinrent devant l’entrée dans un moment de flottement qui trahissait leur appréhension.
« Tu n’aimeras sans doute pas ce que nous allons trouver.
— L’ignorance ne sera plus une excuse.
— Je veux savoir aussi. »
Rhô fit face à la vieille femme.
« Je ne t’oblige pas à venir.
— Je sais où se trouve l’entrée, contrairement à toi. »
Soulagé, Rhô eut un léger sourire avant d’entrer dans le bâtiment. Il avait le sentiment d’avoir quitté l’endroit des années auparavant, comme si sa mémoire s’était empressée de reléguer le lieu de sa naissance au rang de souvenir oublié.
Oméga prit la tête de leur binôme tandis qu’ils se retrouvaient dans le large hall de la tour. La cascade déversait toujours son flot depuis le sommet et semblait disparaître sous la pierre.
Ils la contournèrent, puis elle lui indiqua un sas verrouillé dont l’entrebâillement était ajouré. Les installations étaient si anciennes qu’elles tombaient en décrépitude.
« À partir de là je ne sais pas ce qui nous attend, soyons prudents, l’informa-t-elle avec gravité.
— Comment as-tu compris qu’il s’agissait de cet endroit, de cette porte ?
— J’ai beau n’être arrivée en ce monde qu’il y a quelques jours, ma conscience elle se trouvait dans le système du sarcophage. »
La vérité le troubla plus qu’il ne voulait l’admettre. Combien de temps avait-elle été piégée dans cet endroit sans pouvoir bouger ?
« Je sais comment tu penses : tu te demandes comment j’ai pu ne pas devenir folle ?
— Nous sommes faits du même bois, toi et moi.
— Nous sommes des clones. Pour être honnête, je ne savais pas que j’avais un corps. Je ne savais même pas où je me trouvais. »
Elle prit une profonde inspiration tandis qu’elle arrachait une plaque de métal protégeant le système d’ouverture. Des cristaux enclenchés dans différents systèmes semblaient maintenir la porte fermée.
« Le temps est relatif lorsque l’on ne sait pas que l’on est en vie. Il n’y a pas de douleur, pas de faim ni de soif. Juste la connaissance qui déferle comme un flot ininterrompu de données. »
Elle échangea deux cristaux longs de quelques centimètres et enfonça une plaque de verre lumineuse. Le sas s’entrouvrit un peu plus, de quoi les laisser passer puis se bloqua.
« Il n’y a pas de douleur plus vive que d’être ici. Si j’avais le choix, je retournerais sans hésiter dans l’hypersarc et j’y finirais mes jours… Mais ce choix ne m’a jamais été laissé. »
Rhô frissonna. Il ne trouva pas les mots pour exprimer sa compassion.
« Nous devrions avancer, » suggéra-t-elle, brisant le silence pour qu’il ne s’y perdît pas.
Il approuva sans mot dire, alluma la lampe sur torse puis entra dans la cavité entrouverte. Le couloir était mieux conservé que le reste de la Tour, bien que quelques espèces fongiques eussent colonisé les premiers mètres dans l’obscurité.
« Tu connais les plans de cet endroit ?
— Non, cela ne faisait pas partie des choses auxquelles j’avais accès. »
Ils avancèrent prudemment dans les ténèbres seulement repoussées par les faisceaux puissants des lampes de leurs combinaisons. Les ombres projetées sur les murs étaient effrayantes, mais aucun d’eux ne se découragea.
Après quelque temps à avancer, ils parvinrent à un sas plus étroit, mais cette fois il n’était pas entrouvert. Si Rhô comprenait le fonctionnement général du mécanisme qu’avait actionné Oméga pour les faire entrer dans cette partie cachée de la Tour, il était persuadé qu’il ne parviendrait pas à comprendre comme manipuler les différents éléments pour contourner le système principal de l’ouverture.
À son approche, la machinerie sembla pourtant s’éveiller et un hologramme bleuté apparut à l’endroit où il supposait que le mécanisme se trouvait. Il approcha instinctivement sa main et la porte s’ouvrit en glissant dans le mur.
La lumière s’alluma dans le corridor suivant et il comprit qu’ils allaient s’enfoncer sous la Tour elle-même en voyant l’escalier.
Ils échangèrent un regard et poursuivirent avec précaution.
La base située sous la Tour semblait s’éveiller après un long sommeil. Au bout de l’escalier, après un nouveau sas, ils découvrirent une large pièce haute de plusieurs étages encombrés de machines. Des bras mécaniques étaient accrochés à des rails et plusieurs hypersarcs endommagés étaient stockés d’un côté tandis que d’autres étaient disposés au sol, ouverts.
Le bruit d’un réacteur montant en puissance résonna dès que Rhô fit un pas et une voix au langage étrange, mais qu’ils comprenaient tous deux- s’exprima, forte et intelligible.
« Marqueur Rhô, marqueur Oméga. Vous entrez dans une zone interdite. »
La commande vocale était mécanique. La comparaison avec Eiris était instinctive.
« Qui es-tu ? » s’enquit Oméga d’une voix franche.
Un grésillement se fit entendre tandis que la voix numérique peinait à exprimer son programme.
« On dirait qu’il est en aussi mauvais état que la Tour elle-même déclara Rhô, dans ses pensées.
— C’est un programme de gestion basique. Je crois qu’ils appelaient cela une intelligence virtuelle.
— Je me souviens de ce terme. »
Rhô avait emmagasiné dans ses connaissances ce qu’il fallait d’avertissement, mais la curiosité le poussait à aller plus loin, à demander davantage.
« Quelle est ta fonction primaire ?
— Réguler et gérer cet endroit. Prévoir les marqueurs et contrôler la pertinence de leur création. »
Les termes étaient froids, mais malgré l’avertissement qui avait suivi leur arrivée, l’IV répondait à leurs sollicitations sans opposer de résistance.
« Combien d’entre nous as-tu relâché ? »
Un grésillement intervint et Rhô allait réitérer quand il fut coupé par le système de la Tour :
« Neuf-cent-quatre-vingt-douze marqueurs ont été envoyés dans la vallée. »
Le vertige du nombre fit vaciller Oméga. Il était plus que raisonnable de supposer qu’aucun d’entre eux n’avait accompli sa mission, ce qu’avait confirmé Eiris.
« Qui a conçu cet endroit ? Et quel est son but ?
— Des êtres infiniment supérieurs aux marqueurs et à ses ennemis. J’ai pour but d’expérimenter et confronter les forces ennemies en prévision d’une destruction totale des derniers vestiges de leur existence. »
Il y avait quelque chose de terrible dans la révélation. Au-delà de n’être que de simples sujets d’étude envoyés pour mourir aux portes du palais, le vertige de ne pas avoir d’autre raison d’exister était effrayant. Rhô se ressaisit pour ne pas sombrer dans un questionnement qui ne pourrait lui apporter aucune satisfaction.
« Illyriens ? » questionna-t-il avec gravité.
La machine sembla dénouer le fil de l’interrogation comme s’il s’était agi d’un sujet complexe ou incompréhensible puis reprit la parole :
« Le créateur était un Illyrien et aussi un prophète en son nom.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? interrogea la vieille femme.
— Ce monde est placé sous mandat de destruction pour avoir menacé l’Imperium Illyria. Les excarths sont impurs et indignes de s’élever. Ils doivent disparaître. Telle est notre mission… »
La voix était ponctuée d’artéfacts numériques traduisant un état de détérioration qu’ils ne pouvaient évaluer correctement.
Excarths… Le mot résonna en lui comme un vestige enfoui, un écho d’une lignée qui n’avait pourtant jamais existé. Rhô n’avait ni père ni mère. Il n’était que le produit d’une machine. Cette idée seule suffisait à l’ébranler, à l’écraser sous un poids invisible.
Les Illyriens avaient jugé les Amantis indignes d’évoluer au-delà des frontières de leur propre monde. Indignes même de se présenter devant eux. Peut-être même les avaient-ils perçus comme une menace à leur dogme et leurs croyances ?
Un rugissement à l’étage tira Rhô et Oméga de leurs pensées.
« Dire-Directive… commença l’IV de plus en plus soumise à des problèmes de communication. Dirrrecti-i-ve finale amm…. Amorcée. Libération des marqueurs imm- imminente. »
Rhô comprit que la Tour était sur le point de déclencher un programme d’urgence. Oméga aussi l’avait compris. La menace qui grandissait derrière eux : les rengoards étaient proches, probablement même se trouvaient-ils à l’intérieur de la structure.
« Annule l’ordre de réveil ! ordonna le jeune homme avec aplomb.
— Co-commande re-re-refusée. Extinction des systèmes en court et confinement né… nécessaire. »
Le compte à rebours était lancé.
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