J'ai envie de toi. Tu me fais vibrer comme jamais on a pu me faire vibrer.

Ce sont tes mots, mais je peux dire les mêmes.

Je sais pas où ça va nous mener, mais j'ai la flemme d'y réfléchir.

Tout ce que je sais, c'est qu'on s'aime à notre manière, on s'est apporté bien plus que n'importe quel être humain peut nous apporter en si peu de temps.

On se respecte, comme jamais on ait pu nous respecter.

On se désire, comme si nos envies se criaient de se rejoindre.

On se fait peur, car on a conscience de ce fil qui se tisse entre nous, et la possible douleur qui en viendrait n'en serait que plus fatale.

Je te veux, et tu me veux.

On s'est confié nos blessures, compris qu'on ne pouvait que se comprendre grâce à notre parcours.

Plus je me fais désirer, plus l'envie d'être pleinement tienne me prends.

Alors prends moi, consomme moi jusqu'à mon paroxysme, je sais que tu en es capable.

Prends moi dans tes bras, protège moi de ce monde de fou qui ne voit que mon corps, et je prendrai ton cœur, pour le protéger de toutes fouines qui ne souhaitent que s'amuser avec ton cœur bien trop noble pour ce monde.