«

»

J’ai déjà vécu des séparation, j’ai quitté, puis fut quitté, ça allait et ça venait. Au début ça brulait mais après elle, ce n’était rien. Le premier rendez-vous, la découverte, cet tension l’instant qui précède le premier baisé, c’est cool. Son parfum, c’était magique. Clem c’est quelqu’un de bien, Louise je crois qu’elle m’aime encore… Élyna, c’était une sorcière. Je suis un salopard, comparer ses ex… tu t’améliore avec les femmes Clément. Je n’arrive pas à comprendre, sa lettre que je tiens entre mes mains, ça fait dix minutes que je n’arrive pas à la lâcher. Après elle, je n’ai plus pleuré. Mais quand j’ai vu son nom et son adresse sur la lettre, je suis juste resté muet, pas de larme mais, la même sensation dans le nez. Ce n’est pas comme après une annonce grave, là, ce n’est rien…une lettre, c’est qu’un bout de papier débile. Un bout de papier qui en un reniflement me fait regretter de ne jamais avoir appuyé sur ‘’débloqué’’ car, un bête sms n’aurait pas senti jusque dans l’entrée de la coloc. Je n’y croyais pas mais, si…elle était là, posé en long sur mon oreiller, une lettre avec le parfum si doux de ce monstre.

Elle et moi on s’est connus au lycée. Elle venait de tellement loin, cela m’avait déjà impressionné à ce moment-là. Elle m’a toujours impressionné de toute manière. Avant elle, je n’étais pas à l’aise avec les femmes, ce n’était pas maladif comme certain amis mais, je n’étais pas à l’aise avec l’idée de séduction… encore moins avec quelqu’un comme elle. C’est le genre de femme qui est bien trop loin de nous. Je suis sûr que l’on en connait tous une comme ça, si belle et avec tellement de prestance qu’elle vous écrase d’une simple phrase. En fait, elle avait beau m’impressionner comparé à tout le reste de la classe, elle ne m’a pas écrasé.

Non je n’étais pas différent des autres mais, je jouais à un autre jeu. Elle avait du charisme, une beauté à couper le souffle et… et je vais arrêter l’énumération maintenant, elle ne le mérite pas. Mais moi je recherchais autre chose, le paraitre de l’école, ce n’était pas pour moi. Nous vivions dans deux mondes différent, et dans celui de l’autre, nous étions un intru. Cependant, lorsque l’années scolaire a commencé, elle et moi n’étions pas dans la même classe, pas exactement en fait. La réforme du lycée toutes ces réformes stupides. Elle était dans une filière professionnelle pour se lancer dans la sertissage de bijoux mais, elle avait le droit à des options et c’est comme ça qu’elle et moi nous nous sommes retrouvés en cinéma ensemble.

L’option cinéma…c’était incroyable. Bien avant qu’elle n’arrive aussi d’ailleurs. J’ai vécu mon lycée avec la période covid, ce n’était pas vraiment drôle, mais cette option fut ce petit bout de bonheur malgré les masques. Ma seconde fut ponctué par ces longues semaines à attendre le vendredi après-midi. Je m’en rappelle souvent avec nostalgie. Cette période encore simple, avant de la rencontrer. Lorsqu’avec Martin nous laissions Romain pour y aller. C’était un mec bien ce Romain mais, parfois il était lourd, constamment à parler science, vivre science, je suis sûr qu’il aurait eu une demi molle en résolvant une intégrale. Perdre contact avec lui ne m’a que moyennement embêté, quoi que, je pouvais parler de tout avec lui, ça m’aurait fait du bien. Martin lui et moi, on se voit toujours, il n’habite pas si loin de Pamier, enfin Toulouse c’est à une heure de route. Nous nous sommes vus il n’y a pas longtemps, ils me rendent dingue, lui et sa, femme. Huit ans qu’ils sont ensemble, deux qu’ils sont marié et évidemment ils essayent d’avoir un bébé.

C’est humiliant d’avoir foiré sa vie amoureuse sur toute la ligne et, d’avoir un ami qui est marié. J’ai même été son témoin, ça c’était cool, la pièce montée était bonne et, c’est là que j’ai rencontré Clem. Qu’il m’a engueulé quand il a appris que j’avais embrassé la demoiselle d’honneur de sa femme. Si elle n’avait pas eu ce sourire criminel, je crois que ça aurait été de la simple provocation mais, elle est vraiment belle. Elle me faisait oublier…merde. C’est vraiment mon problème, je n’arrive pas à oublier.

Il me l’a souvent répété que j’étais trop dans le passé et, il a surement raison d’ailleurs. Car là, tout ce dont j’ai envie, c’est de réécouter un message vocal de Élyna. C’est une très mauvaise idée…

‘’Yo, on peut se voir à la taverne du troll à l’ancienne ? Je dois te parler d’un truc.’’

Message reçu : 15h30.