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volume 1, Chapitre 5 « Découverte d'Argentlune » volume 1, Chapitre 5

Notes : extrait du carnet de voyage de Sablus Hallbrand, ingénieur et professeur d’ingénierie à l'Université d'Argentlune

Jour 7 : mon arrivée à Argentlune

Quand je suis arrivé sur la berge du lac d’Argentlune, à la fin de ma septième journée de voyage, j’ai été époustouflé par la beauté de l’endroit. Le lac est si immense qu’on pourrait dire que c’est une mer intérieure. Ses eaux grises brillent sous l’éclat de la lumière rouge et or du soleil en train de se coucher. Elle clapote tranquillement à mes pieds, au milieu des roseaux.

Sur sa berge nord les prairies du district de Souviance vont se baigner tranquillement dans ses eaux pures. A l’est j’aperçois la limite sud de la vaste sylve qui réchauffe les pieds des monts dorés jusqu’à Ombrepierre. Je sais que l’Université d’Argentlune se trouve par là-bas, mais d’ici je ne la vois pas.

Je m’assis dans l’herbe douce et sors mon carnet de croquis. Je pense que j’écrirai aussi un poème, tant le lieu me parait grandiose.

Au loin les monts dorés brillent sous l’éclat du soleil, sentinelles indifférentes à mes états d’âme poétiques. Cette chaine de montagnes qui fait le tour du Duché est à la fois une monumentale barrière contre le monde extérieur et le mur d’une prison.

Mon regard glisse sur le miroir des eaux du lac et atteint l’île sur laquelle trône la ville d’Argentlune, capitale du Duché. La cité s’enroule autour d’une colline rocheuse, au sommet de laquelle le château ducal contemple l’ensemble de son royaume. Je cherche quels mots je pourrais employer pour décrire ses tours et ses coupoles de verre : gracieuses, effilées, lumineuses, colorées… Aucun ne rend véritablement grâce à la beauté architecturale du lieu.

Puis mes yeux suivent le reste de la ville, niveau par niveau. Je fixe un long moment la silhouette massive du Bastion, le quartier général du Sigile des Arcanes. J’admire les petites maisons dont j’entraperçois les murs de pierre grise et les fenêtres. Enfin je m’arrête sur la berge : là les échoppes et les bâtiments de la ville basse s’étendent le long des murs de la ville haute, jusqu’au pont majestueux.

Il est temps que je m’y rende, pensé-je, alors que le soleil termine sa course et s’abime de l’autre côté des montagnes. Je rejoins la route principale et m’engage sur la chaussée du pont, au milieu des autres citoyens qui rentrent chez eux. Il doit faire plusieurs centaines de mètres. Je me rappelle avoir lu un article sur cette merveille architecturale.

Lorsque le port se dévoile à mes yeux, sur la berge est, je suis attiré par le trois mâts qui attend patiemment à quai. Immédiatement, mon imagination crée son histoire. Dès que je m’approche du port, une délicieuse odeur de poisson grillé envahit mes narines et réveille mon appétit. Des étals de marchands de nourriture ambulants commencent à s’installer dans la rue principale. Je m’approche de l’un d’eux et commande une petite brochette de truite, que je déguste avec plaisir.


Texte publié par Feydra, 7 mars 2023 à 10h33
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