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tome 1, Chapitre 8 « Orkidië, le village oublié » tome 1, Chapitre 8

Le jour se levait à peine au royaume d'Hyrule. Quelques doux rayons de soleil matinaux traversaient la fenêtre de la chambre où dormait Epon, réveillant celle-ci.

« Hmm... Déjà le matin... ? » se demanda-t-elle en ouvrant progressivement ses yeux. Après ce réveil en douceur, la princesse des zoras remarqua une présence à côté d'elle. À sa droite, Gray était allongé, le dos tourné vers elle. Il semblait dormir profondément.

« Il a dormi ici... ? »

La jeune fille fut étonnée sur le moment. En même temps, ils se trouvaient dans la chambre du jeune homme. De plus, c'était Epon elle-même qui lui avait demandé de rester avec elle cette nuit, étant donné qu'elle ne voulait pas être seule après sa frayeur causée par la psysalis de la veille. Retrouver Gray endormi à côté d'elle était donc logique. La demi-zora sourit légèrement en le regardant, avant de tourner ses yeux vers le plafond de la pièce.

On disait de la nuit qu'elle portait conseil. Mais en cet instant, Epon ne savait pas quoi faire. Elle, Gray et deux autres personnes avaient été sélectionnés par les déesses pour semer le chaos à travers le royaume. Or, l'hybride ne désirait pas agir de la sorte. Il était hors de question pour elle de devenir une vulgaire meurtrière déchaînant ses pouvoirs sur tout ce qui bougeait ! Mais en allant à l'encontre du souhait des divinités, Gray et elle ne risquaient-ils pas d'être punis d'une quelconque façon ?

Intérieurement, l'hybride soupira. Sans lâcher le plafond du regard, elle repensa à sa rencontre avec Link quelques jours auparavant. Lui aussi était un élu des déesses. Mais lui, c'était pour faire régner la paix contrairement à elle ou à Gray. Et il portait le symbole de la triforce du courage. En y repensant, cette marque et celle d'Epon avaient eu une réaction très étrange, comme si l'une avait réagi en présence de l'autre et vice-versa.

« Link... pensa la jeune fille en tournant sa tête vers la fenêtre. Est-ce que ces marques font de nous des ennemis ? »

On pouvait se le demander, vu que leurs « missions » confiées par les divinités étaient opposées. Malgré tout, Epon refusait de se plier à un tel destin. Ce n'était pas parce que les déesses en avait décidé ainsi que la demi-zora était obligée de se plier à leur caprice ! Surtout que ce dernier s'avérait complètement stupide, lorsqu'on y repensait.

La bleue se redressa pour se retrouver assise au bord du lit. Bien sûr, elle avait fait en sorte de ne pas réveiller Gray. Elle balaya ensuite la chambre du regard, jusqu'à ce que ses pupilles brunes remarquent un cadre déposé sur une commode, non loin du lit. Epon se leva pour se diriger vers le meuble, afin de l'observer de plus près. Le cadre contenait une photo de son hôte lorsqu'il était enfant. Il était endormi dans les bras d'une femme. Probablement sa mère.

Epon saisit la photographie entre ses mains et l'observa plus en détails. Une certaine peine l'envahit. En repensant à ce que Gray lui avait raconté à propos du massacre de son village, la jeune fille se disait que cette femme, s'il s'agissait bien de la génitrice de l'argenté, devait probablement être morte comme tous ceux qui vivaient ici.

« Bon sang... Pourquoi ce village a-t-il subi un sort pareil ? » se demanda-t-elle, la mâchoire serrée. Mais alors qu'elle continuait de contempler cette image, la voix de Gray la tira de ses pensées.

« T'es bien matinale, toi... »

Le jeune homme s'était retourné dans le lit pour la regarder. On pouvait deviner sur sa voix fatiguée et ses yeux à moitié clos qu'il était encore un peu endormi. L'autre ne put s'empêcher de sourire à sa vue.

« J'ai l'habitude de me réveiller tôt. » se justifia-t-elle en redéposant le cadre sur la commode. De son côté, l'argenté se tourna de telle sorte à ce que ses yeux se posent sur le plafond. Il bailla ensuite en rétorquant :

« Perso, je préfère les grasses matinées... Me réveiller aussi tôt, ça ne me réussi pas...

— Je vois ça ! Désolée de bousculer tes habitudes.

— Ne t'excuse pas pour ça... »

Epon ne pensait pas que Gray était du genre à se réveiller tard dans la matinée. Visiblement, c'était un homme qui aimait beaucoup dormir. Dans un sens, la princesse le comprenait. Elle aussi affectionnait les grasses matinées. Mais aujourd'hui, elle était bien trop préoccupée pour en faire une. D'ailleurs, elle se demandait comment l'élu de Din parvenait à dormir aussi bien malgré toute cette histoire.

« Si tu veux te rafraîchir, reprit Gray sans bouger, tu sais déjà où ça se passe... Si tu as faim, il reste de la soupe de potiron de hier soir. Il y a également du pain, du lait et des pots de confitures... Fais comme chez toi. Je te rejoins dans... une heure ou deux. »

Après lui avoir fait un bref signe de la main, le jeune homme se retourna dans le lit en fermant les yeux. En à peine quelques minutes, il était à nouveau plongé dans un profond sommeil. Epon manqua de pouffer de rire face à cela. Mais ne voulant pas le réveiller une fois de plus, elle se retint et se dirigea vers la porte de la chambre pour en sortir.

*

Trois heures s'écoulèrent, pendant lesquelles Epon prit un bain ainsi qu'un bon petit déjeuner. Gray s'était réveillé entre-temps et en avait fait de même. Le duo sortit ensuite de la maison, afin d'observer le temps qu'il faisait dehors. La pluie diluvienne de la veille avait cessé et le soleil brillait de nouveau. En cette matinée, il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Quelques flaques d'eau ou de boue étaient visibles par-ci par-là. Et comme à son habitude, le silence était roi dans ce village en ruines.

« C'est pas la joie... » pensa la princesse en s'éloignant de la maison pour marcher dans la grande ruelle centrale du village. L'homme en noir la suivit et tout deux avancèrent parmi ces nombreuses maisons délabrées.

« Comment tu peux vivre seul dans un tel endroit ? demanda la bleue sans lâcher les habitations détruites du regard. Je veux dire... Ça ne te rappelle pas de mauvais souvenirs, après la tragédie qui a eu lieu ici ? »

Gray ne répondit pas tout de suite. Il préféra se diriger vers une maison particulière et franchir le cadre de sa porte d'entrée, sous les yeux étonnés d'Epon qui le suivit tout de même.

« Si le domaine Zora venait à être attaqué un jour et que la quasi-totalité de sa population s'en retrouvait décimée, parla l'élu de Din. En tant que princesse, est-ce que tu serais capable d'abandonner cet endroit où tu as vécu toute ta vie, juste pour ne pas revoir les souvenirs de tes proches se faisant massacrer ? »

Epon parut surprise par une telle question. D'un autre côté, elle n'avait pas vu les choses sous cet angle. Effectivement, cela devait être dur d'abandonner le lieu dans lequel on avait toujours vécu suite à une catastrophe.

« Je pense que tu as deviné ma réponse à ta question, supposa Gray en constatant le silence de sa cadette.

— Oui, mais tout de même ! Ça ne doit pas être évident...

— Je confirme, ça ne l'est pas. Mais je fais avec. »

La fille aux cheveux bleus observa silencieusement le plus grand. Elle se sentait mal pour lui. Vivre seul au milieu de toutes ces ruines qui sont les conséquences d'un véritable génocide... À sa place, Epon savait qu'elle n'aurait pas pu rester ici. Pas toute seule en tout cas.

Son regard se tourna alors vers ce qui restait de la maison dans laquelle ils avaient pénétré. La demeure tenait encore debout, bien que le bois des murs avait vieilli avec le temps. Mais les vitres des fenêtres étaient brisées, laissant entrer un courant d'air dans toute la maison. De la poussière et du sable tapissaient le sol, et les quelques meubles qu'on pouvait croiser étaient réduits en morceaux. L'hybride eut beaucoup de peine en voyant cela, mais elle ne laissa rien paraître.

« Qu'est-ce qu'on fait dans cette maison ? demanda-t-elle à Gray qui se dirigeait vers la pièce la plus au fond de la bâtisse.

— Avant qu'Orkidië ne subisse ce carnage, je vivais ici avec ma famille. »

Ainsi, il s'agissait de l'ancienne demeure de cet homme ? Epon pensait que Gray avait toujours vécu dans la maison dans laquelle il habitait actuellement. Mais il fallait croire que la vérité était loin de là.

Silencieusement, l'élue de Nayru suivit l'argenté dans une autre pièce au centre de laquelle se trouvait un cadre contenant une photo. Plusieurs fleurs étaient déposées devant cette dernière. Certaines d'entre elles étaient belles et colorées alors que d'autres avaient fané. Mais l'attention d'Epon se porta sur la photographie en elle-même. La personne représentée dessus étant un jeune garçon d'une dizaine d'années, à la chevelure mi-longue blonde et aux yeux d'un très beau gris.

« Qui est-ce ? demanda la princesse.

— Il s'appelait Gabriel. C'était le fils du chef de ce village, ainsi que mon meilleur ami.

— S'appelait ? Alors lui aussi est...

— Oui, répondit Gray en sachant déjà ce qu'Epon allait lui demander. Comme tous les autres qui vivaient ici, lui aussi a péri le jour du massacre. »

La jeune fille prit un air désolé. Ce qui était arrivé à Orkidië était tout vraiment horrible. Une simple question vint aussitôt à l'esprit de la bleue : pourquoi ? Qu'avait donc fait ce village pour mériter un sort aussi tragique ? Gray s'accroupit devant la photo de son défunt ami et commença à raconter :

« Orkidië, tout comme Cocorico, est un village un peu particulier à Hyrule. Il y a plusieurs générations, ces deux villages étaient les deux principaux lieux de vie de la tribu sheikah. Ce peuple n'existe plus aujourd'hui, mais je pense que tu as déjà entendu parler d'eux au moins une fois dans ta vie.

— Vaguement, oui... » répondit Epon en détournant son regard. Gray continua son récit en expliquant que ce peuple particulier vouait sa vie à la protection de la famille royale d'Hyrule depuis des siècles. Malheureusement, l'armée de Ganondorf avait décimé cette population en s'en prenant à Orkidië et à Cocorico, afin d'affaiblir la protection du royaume. Du moins, c'était ce que tout le monde à Hyrule croyait.

« Il paraît qu'il y a eu quelques sheikah qui ont survécu à ces massacres et qui ont vécu dans l'ombre depuis, continua l'élu de Din. J'ignore si c'est vrai mais à cause de cela, Orkidië et Cocorico se sont faits attaqués une deuxième fois. Pensant que les sheikahs survivants résidaient encore dans ces villages, les monstres de Ganondorf ont voulu s'assurer d'éteindre complètement et définitivement ce peuple. Sauf que ce sont des centaines d'humains innocents qu'ils ont tué ce jour-là, dont ma famille et Gabriel. Cette photo de mon ami et celle de ma mère que tu regardais ce matin dans ma chambre, ce sont les seuls souvenirs que j'ai pu sauver de mon entourage. »

Le jeune homme se remit debout, le regard sombre et les poings serrés. Il n'osait pas l'avouer à Epon mais il culpabilisait. Selon lui, c'était injuste qu'il soit le seul survivant de ce génocide.

« C'est horrible... commenta la demi-zora, le visage attristé.

— Tout ça parce que ce village appartenait à une tribu qui n'existe plus aujourd'hui.

— Eh bien... En fait... » commença Epon non sans hésitation. Mais elle bloqua dans sa phrase. Elle ne regarda pas non plus son homologue masculin. Face à cette attitude étrange, ce dernier se tourna alors vers elle, étonné.

« Qu'est-ce qu'il y a, Epon ? »

L'élue de Nayru, trop hésitante, demeura silencieuse. Mais Gray voyait clairement qu'elle lui cachait quelque chose.

« Hey, je t'ai sauvé la vie. Deux fois, même ! rappela-t-il en s'approchant d'elle. Je t'ai également accueillie sous mon toit, expliqué toute l'histoire au sujet de la marque sur ta jambe, et je t'ai même raconté ce qui est arrivé à ce village et à mon entourage. Alors si tu as quelque chose à me dire, dis-le-moi franchement, s'il te plaît ! »

Epon observa silencieusement le plus grand. Gray avait raison : il avait déjà fait beaucoup pour elle en quelques heures. Elle lui devait eu moins une explication sur ce qu'elle pensait. Au bout d'un long moment de silence, pendant lequel l'argenté avait croisé ses bras en attendant une réponse, l'hybride se décida à parler.

« Les sheikahs n'ont pas complètement disparus... je veux dire, même après ce que ton village et ton entourage ont subi. »

Les yeux de Gray s'écarquillèrent de surprise face à cette révélation.

« Attends. Comment tu sais ça ?

— La personne qui m'a appris l'art du combat pendant mon adolescence était une sheikah. »

L'homme en noir allait de surprise en surprise. Epon ? Entraînée par une sheikah ? Sachant qu'on disait de la tribu sheikah qu'elle était éteinte ?

« Tu me fais marcher là, pas vrai ? la questionna Gray qui ne voulait pas le croire.

— Tu penses sincèrement que j'irai inventer une histoire pareille pour impressionner la galerie ? s'indigna la jeune fille, un peu vexée de voir que son compagnon ne le croyait pas. J'ai vraiment été entraînée par une sheikah. C'était une amie de mon père, qui était un soldat d'élite dans l'armée d'Hyrule. Mon père connaissait mon rêve de devenir une combattante aussi redoutable que lui. Il m'avait promis de m'apprendre à me battre à partir de mes treize ans. Mais quelques jours avant mon treizième anniversaire, il... il s'est fait tuer sur un champ de bataille. »

En dévoilant ce fait, la bleue fit volte-face à Gray en serrant ses poings et ses dents. Elle avait perdu son père quelques années plus tôt et en souffrait encore aujourd'hui.

« La sheikah dont je te parle était une amie proche de mon père. C'est lui qui lui a demandé de m'apprendre à me battre à sa place, et c'est ce qu'elle a fait durant trois ans. Après cet entraînement, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de cette femme. Je ne sais même pas si elle est encore en vie aujourd'hui. »

Gray dévisagea la jeune fille, l'air compatissant. Il n'était donc pas le seul des deux à avoir perdu des proches. Il s'en voulait un peu d'avoir brusqué la demi-zora pour qu'elle lui révèle l'existence de cette fameuse sheikah.

« Je suis désolé pour ton père. Et pardonne-moi de ne pas t'avoir cru sur le coup. Je ne pensais vraiment pas qu'il restait encore des sheikahs après tout ces massacres.

— T'inquiètes, je ne t'en veux pas pour ça. » assura Epon en se tournant de nouveau vers lui, un léger sourire aux lèvres. Le jeune homme ne mit pas très longtemps à le lui rendre.

Après cette discussion, le duo sortit de cette maison. Le calme régnait toujours dans les ruelles et dans les ruines d'Orkidië. Une légère brise souffla, emportant quelques virevoltants sur le sol.

Une certaine nostalgie s'empara de Gray alors qu'il contemplait la ruelle sur laquelle ils marchaient. Des souvenirs de lui jouant avec Gabriel de manière insouciante, sous les yeux attendris des villageois environnants, lui venaient à l'esprit. L'argenté se rappelait encore de l'ambiance conviviale qui régnait en ce lieu lorsque la vie y grouillait encore. Qui aurait cru que la roue tournerait aussi sévèrement pour ce village ?

Le jeune homme soupira discrètement. Ressasser le passé et se lamenter en cet instant ne servaient à rien. Il se disait qu'il devait continuer à vivre pour son entourage décédé. En particulier pour son père, sa mère, son jeune frère Lyon et son ami Gabriel qu'il considérait également comme un membre de sa famille.

« Gray, l'interpella la demi-zora, le tirant ainsi de ses songes. J'ai une proposition à te faire mais j'ignore si elle va te plaire.

— Une proposition ? s'étonna l'homme en noir. Dis toujours.

— Viens avec moi et partons ensemble à la recherche des élus de Farore et de Lato. »

La jeune homme fut surpris et totalement pris au dépourvu.

« Tu as voulu faire de moi ton alliée après tout, lui rappela la bleue en souriant. Alors en tant qu'alliés, voyageons ensemble à la recherche de ceux qui sont dans le même cas que nous. Peut-être qu'on découvrira des choses sur ces marques qu'on ne sait pas encore, qui sait ? »

Gray prit un air pensif et réfléchit à la proposition de la princesse. L'idée était tentante, mais délaisser son village du jour au lendemain ne l'enchantait pas. Il ne tenait pas à voir des monstres envahir ce qui restait de son lieu de vie. Et puis...

« J'ai déjà essayé de mettre la main sur ces deux personnes mais jusqu'à présent, mes recherches n'ont rien donné. Ces élus sont introuvables.

— En s'associant ensemble, on les retrouvera plus facilement. » affirma la jeune fille alors que son sourire s'agrandissait. Gray observa longuement celle que certains zoras surnommaient le phénix bleu. Il y avait encore quelques heures, cette petite était effrayée après s'être retrouvée dans une psysalis qui lui avait fait voir la vérité au sujet des marques divines. Et voilà qu'à présent, elle lui proposait de voyager à ses côtés pour tenter d'en savoir encore plus là-dessus.

« Tu m'as l'air bien confiante pour une gamine, affirma-t-il avec un sourire un tantinet taquin.

— Je ne suis plus une gamine ! Ça fait plusieurs mois que j'ai atteint l'âge adulte, tu sais ! » se défendit la jeune fille en affichant une moue, ce qui fit légèrement rire l'argenté.

« Quoi qu'il en soit, je ne te cache pas que ta proposition m'attire, admit son interlocuteur. Je veux bien venir avec toi. Par contre... »

Il se tourna vers la maison dans laquelle il vivait actuellement, avant de reprendre.

« Je ne peux pas partir en laissant ma maison sans défense. Si tu veux bien m'aider à la sécuriser en apposant des pièges un peu partout, alors je pourrai partir tranquille. »

La demi-zora accepta de l'aider, l'air joyeuse. Elle comprenait les inquiétudes de Gray, et ne comptait certainement pas l'entraîner dans cette aventure en lui faisant abandonner son habitat de la sorte.

Plusieurs heures passèrent, pendant lesquelles le duo prenait soin d'installer des pièges un peu partout autour de la bâtisse. Il y avait des filets camouflés par du sable qui enfermeraient ceux posant leurs pieds dessus, des flèches qui sortiraient de nulle part si on marchait sur une ficelle, des cordes qui suspendraient par la cheville quiconque foulant le sol aux mauvais endroits... Une multitude de pièges, tous aussi efficaces que discrets. Il fallait vraiment plisser des yeux pour repérer leurs emplacements, tant ils étaient bien cachés. Une fois les pièges posés, Gray prépara ses affaires qu'il rangea dans un sac à dos et sortit de sa maison, avant de verrouiller sa porte d'entrée à clé.

« Je suis prêt, informa-t-il à Epon. On y va ?

— Okay ! »

L'élue de Nayru et celui de Din jetèrent un dernier coup d'œil sur ce qui restait du village Orkidië, avant de finalement le quitter.


Texte publié par Kamryn Allister, 17 février 2023 à 14h41
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