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tome 1, Chapitre 1 « Le journaliste » tome 1, Chapitre 1

Jamais de toute sa carrière il n'avais pu se mettre en avant. Il était toujours celui qui rédigeais les informations sans importance de la région. Il était utile pour le journal, mais il ne faisais rien de très palpitant à ces yeux. Ces titres n'intéressaient quasiment personne. En même temps, vu ce que ça racontait... "Un 100 Yen Shop ouvre ces portes au centre ville de ██████." ou encore "La préfecture de Tokushima organise au tournois de pêche. Préparez vos cannes à pêches !". Un ramassis de futilité sans aucun intérêt à part pour les rares qui peuvent être intéresser par ce genre d'information. En tout cas pour lui, c'était sans intérêt. Mais ce jour-là étais un autre jour ! Il peut enfin se rendre sur le terrain pour se renseigner sur un événement important et écrire un article en tête du journal ! Enfin bon, il sera juste là pour aider son collègue à l'écrire, mais c'est quand même une grande avancé dans sa carrière. Après trois mois à travailler ici, on le reconnaissais enfin comme quelqu'un. S'il continuait comme ça, il pourrait même devenir le prochain chef du journal ! Il se voyait déjà en haut de l'affiche !

Bon, c'est vrai, il ne devrait pas être ravi vu ce qui se passait en ce moment dans la région. Mais bon... il ne lui arriverais rien, il le savait. Déjà grâce à son père qui travaillait à la préfecture peu de gens osait s'en prendre à lui. Donc le prétendus kidnappeur ne lui ferait rien. Sauf si c'était un chinois. Mais il y avais peu de chance que la Chine soit impliqué dans ces enlèvements. En plus, d'après le dossier, les personnes disparaissaient toujours seuls. Il se sentais serein.

La voiture fut garer à l'orée des bois. Son collègue portait un appareil photo dernier cri fourni par leurs boite. Lui portait qu'un carnet. Ensemble, il s'enfoncèrent dans la forêt, se dirigeant vers l'un des nombreux lieu de disparition. En tout, sept personnes disparues avait été enregistrer dans les environs. Ici était le lieux de la toute première disparition. Le disparu se nommait Koko Kaeto, avait trente-deux ans et était père de famille. On savait qu'il avais disparu dans les environs grâce à son sac qui avait été abandonné en plein milieu des bois. C'était les seuls trace qu'il avait laissé. Pour chaque victime, les cas étais similaire : il n'y avais aucune trace d'enlèvement, mais des affaires avait été laissé sur les lieux du crime.

Il observait les traces qu'avait laissé la police enquêtant quand il vit son supérieur s'éloigner un peu, cherchant surement des objets ou des empreintes à prendre en photo. Il en profita pour prendre en note ce qu'il voyais. Il s'éloigna aussi de son collègue allant de son côté. Il suivais les traces de la police avec intérêt quand il vit quelque chose au sol. Il allait se baisser pour mieux voir quand soudainement il se sentit étrange. Pris de panique il lâcha son carnet de note et ouvris grand ces yeux, avant de tomber. Pendant sa chute, il garda son regard fixe devant lui, incapable de les fermer. Il avait une impression de pression sur tout son corps, en même temps qu'il se sentait tomber vite. Il s'écroula contre un sol et ces yeux se fermèrent, sous le choc.

Dans un sursaut, il se releva. Sa tête le faisaient souffrir, mais l'impression de compression était passé. La forte lumière présente ici le fit vacillé, et il eu du mal à voir ce qu'il y avais devant lui. Il commença à entendre un bruit de néon. Un bruit de néon ? En plein forêt ? Le bourdonnement lui vrillait les tympans et il essayé de s'accoutumer à la lumière. Dans un râle, il se releva et il observa son environnement. Étrangement, cet endroit lui paraissait familier, mais il était sur de ne jamais être venu ici. Il était dans une salle. Une salle jaune. C'était vraiment pas la forêt ou il se trouvait juste avant. Les murs de la salle était donc jaune, car recouvert de papier peint jauni. Le sol était recouvert de moquette jaune humide. Et les lumières de la salle étaient fluorescentes. La forte lumière grésillait parfois de manière incohérente et bourdonnait de manière constante. Il avait du mal à s'accoutumer à cette fluorescence. Une forte migraine le vrillait la tête. Avec difficulté, il ouvrit sa mâchoire, puis il cria le nom de son collègue. Un simple écho de sa propre voix mélanger au bourdonnement constant lui revint dans les oreilles. Mal à l'aise, il commença à avancer vers un bout de la salle ouverte et il regarda à l'intérieur. Il eu un hoquet de surprise. La salle... Elle était presque identique à celle ou il se trouvait ! Mais le plus bizarre était la sorte couloir qu'il y avait face à lui menant à d'autres salle comme celle ou il se trouvait. Seul quelques détails changeaient entre chaque salle : l'emplacement des sorties, les formes des murs, ou la hauteur du sol ou du plafond...

Prudemment, il s'avança dans la pièce suivante. Puis il alla à la salle suivante. Rien non plus. Puis il continua, continua encore, s'arrêtant de temps à autres pour appelé son collègue ou son père, observer les environs ou chercher une sortie. Il n'y avait rien. Seuls des salles et des couloirs éclairés de ces néons fluorescent qui lui fatigué ces yeux, et ces bruits constant de ces pas contre la moquette, de sa voix qui lui revenait inlassablement et de ce bourdonnement... Ce bourdonnement qui devenait de plus en plus fort... Sa tête lui faisait souffrir. Il commençais à fatiguer. Il avais soif, et il avais faim. Il se demanda pourquoi il n'avais pas pensé à prendre de l'eau au distributeur automatique avant de partir.

Il s'arrêta et il s'assit contre un des murs tapissait de ce papier peint humide. Il haletait assoiffé. Il était ici depuis combien de temps ? Il n'avais aucune notion du temps ici... Pas de soleil ni d'horloge pour le lui indiquer. Il s'attarda sur le plafond en pensant. Il ne savait pas ou il était, ni ce qu'il faisait ici et encore qui l'y avais emmener. Il ne se rappelait pas avoir été emmener en véhicules, mais il avais peut être été drogué ? Ou encore il été dans un rêve particulièrement réaliste... Ou dans une hallucinations a cause de ces drogues qu'il avait peut être ingérer. Il chercha son carnet sur lui pour noter ce qu'il lui arrivait pour le conter aux gens de l'extérieur de ce lieu une fois revenus. Il ne le trouva pas. Il étais sur de le tenir au moment ou il étais tomber dans les vapes. Gardant son calme il hésita à faire demi tour, mais il ne se rappelait plus du chemin qu'il avais prit avant. Cet endroit est un vrai labyrinthe. Il soupira. Si seulement il avais de quoi communiquer à l'extérieur. Il continua sa réflexion dépité en cherchant qui pourrait bien être assez fou pour l'emprisonner ici, lui le fils d'un homme important qui travaillait à la préfecture. Il se dit d'abords que c'était le kidnappeur, mais après être venus ici, il se disais qu'un simple kidnappeur n'aurait pas assez de moyens pour créer un amas de salle aussi complexe. Alors il pensa à son gouvernement. Et s'il avais découvert quelque chose qu'il ne devrait pas ? Mais il effaça vite cette pensé de son esprit. Le gouvernement japonais été presque parfait. Il n'aurais pas pu trouver quelque chose de compromettant. Puis il eu un éclaire de génie. C'est la Chine qui l'avais enlevé ! C'était logique. Étant fils d'un homme travaillant avec le préfet de Tokushima, ils ont du penser qu'il avais des infos. Mais pourquoi il venait pas l'interroger ? Il comprenait pas.

Cela faisait surement des heures qu'il marchait. Sa soif était très forte, et sa gorge était sèche. Il en pouvais plus. Il avais beau avancé, tour ou même faire demi-tour, le labyrinthe ne changeais pas. Chaque pièces étaient différentes, mais il avais l'impression de tourner en rond. Rien n'avais de sens. Il avais l'impression que plus il avançais, plus il se perdait et plus le son de ces horribles néons se faisaient fort et tapageait son esprit. La lumière parfois baissé dans les salles, mais dès qu'elle revenait, elle l'éblouissait. Est-ce qu'il n'était pas déjà passé par-là ? Il ne savais pas. Il n'avais plus ces sens d'observations. Il n'arrivais plus à ce repérer. Le temps aussi n'avais plus de sens. Chaque minutes qui passé étaient des heures, et chaque heures étaient des jours...

Épuiser, il se laissa glisser au sol. Il regarda face à lui. Sa soif lui faisais voir des choses n'existant pas, mais il n'avais pas la force de se rapprocher d'avantage. Il réfléchissais plus lentement aussi. Il se sentais perdus. Il repensa alors à son travail. A son père. A son collègue aussi. Est-ce qu'il avais aussi été emmener ici ? Probablement que non. Il ce serait rencontrer depuis le temps. Non ? En fait, il n'en savais rien. Il voulais juste se donner de l'espoir, mais en réalité, il savait qu'il était perdu. Il savait que ce n'était pas son imagination. Il savait que cela faisait plus que juste quelques heures qu'il se trainait dans ce labyrinthe. Il savait aussi que la sortie n'existait probablement pas. Il se doutais qu'ici, seul et perdu, il risquais de mourir de soif. Ces yeux s'embuèrent. Il ne voulais pas y repenser. Il ne voulais plus. Alors il ferma les yeux et il écouta le bourdonnement incessant jusqu'à ce que ces oreilles ne purent plus rien entendre, et que son souffle disparaisse en même temps que sa soif.


Texte publié par Luckyloky, 19 septembre 2022 à 09h37
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