Alice regarda lentement Mérida, se demandant pourquoi elle l'avait aidé à commettre ce crime stupide. En un sens, elle voulait juste aider une amie mais si elle avait su !
- Qu'elle idiote ! Pensa-t-elle. Comment j'ai pus me laisser embarquer dans cette histoire moi ?!
L'incompréhension de la belle rousse était notable mais Alice n'en n'avait que faire et pour cause ; elle venait enfin de se débarrasser de ce maudit lapin blanc qui la pourchassait depuis des années. Et tout ça, grâce à son amie Mérida. La petite blonde se dirigea vers son amie les bras grands ouverts, écrasant au passage la tête du lapin, et la serra très fort contre elle. Ses vêtements tâchés de sang se transférèrent sur son amie, extrêmement mal à l'aise face à cette situation. Elsa, elle, aida le corps de l'animal à se refroidir, de façon à pouvoir l'enterrer plus vite. En bonne défenseur des animaux, la pauvrette ne pouvait supporter la vue de ce corps inerte, la fixant de ses grands yeux. Puis, elle enroula le petit animal dans ce qui semblait être un drap blanc et le prit dans ses bras.
- Bon, et on fait quoi maintenant ? Demanda Elsa à ses amies. Les propriétaires vont arriver d'un moment à l'autre ! Il faut vite qu'on dégage de là !
- Pourquoi tu stresses ? Questionna Alice, se reculant de Mérida. On est dans une maison abandonnée ! Il n'y a aucun risque que quelqu'un arrive !
Soudain, le son d'un moteur les fit sursauter. Elsa lâcha le corps du lapin et se roula en boule dans un coin de la pièce. Alice soupira, s'approchant d'elle nonchalamment, lui tapotant le haut de la tête comme on tapoterait celle d'un chien. Anna se précipita sur sa sœur, la serrant contre elle. Il fallait qu'elles fassent quelque chose avant que quelqu'un découvre ce qu'il s'est passé ! Dans un moment de panique, Mérida saisit le petit corps dans les bras et monta les immenses escaliers en direction de l'étage, suivie par Elsa, Anna et Alice. Des voix se firent entendre au rez-de-chaussée.
- Attrapez-la ! Je suis sûr qu'elle est là !
- Venez ! Cria Alice à ses amies.
Les quatre comparses tombèrent sur ce qui semblait être une chambre. Alice ferma la porte et la bloqua avec une chaise en bois. Elles étaient pris au piège ! Soudain, Anna ouvrit une armoire et proposa de s'y cacher. Quatre filles dans une armoire, aucunes chances qu'on ne les découvre. Les pas vinrent vers la chambre, puis un coup dans la porte et, enfin, le silence. Les pas se firent plus lent, avec quelques minutes de silence.
- Tout va bien les filles. Personne ne va nous trouver, lança Alice. Les filles... LES FILLES !
- Capitaine ! Elle est là !
Alice venait d'être découverte, un petit corps dans les mains. Le capitaine York saisit le paquet, l'ouvrit et découvrir un nouveau né, le crâne brisé. York ordonna a ses hommes de se saisir d'Alice, pour la ramener à l'hôpital. Alice avait beau se débattre, rien n'a faire ; elle avait définitivement perdue la tête. Tout lui revient en tête ; la naissance de ce gamin, l'obligation de s'en débarrasser en lui fracassant le crâne avec un marteau et toutes les larmes versées après s'être rendue compte qu'elle avait tué son propre enfant. Heureusement qu'Elsa, Anna et Mérida étaient là pour la soutenir.
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