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tome 1, Prologue tome 1, Prologue

La nuit froide glace les neufs compagnons encapuchonnés, alors qu’ils galopent à toute vitesse vers un but qu'eux seuls connaissent. La pluie s’abat sur eux, tandis que la foudre se fait entendre au loin. Ils approchent d’une rivière déchaînée, qu’un pont en pierre permet de traverser.

De l’autre côté se trouve une tour, sur laquelle des soldats surveillent les alentours.

“ On va traverser maintenant pour se cacher dans la forêt ! Il ne faut pas que les gardes nous voient sinon on est mort!” hurle l’homme en tête de file, pour couvrir le fracas des sabots des chevaux lancés à pleine vitesse.

“ Sans vouloir te vexer, je préfère mourir d’un affrontement à l'épée que noyé dans une rivière” lui rétorque l’homme derrière lui.

“ Le but c’est de ne pas se faire voir triple crétin ! Sinon on arrivera pas à temps pour les sauver si on doit se battre !” clame le dernier de file.

Soudain la foudre tombe et s’abat sur un arbre situé à une dizaine de mètres, et s’abat dans un craquement sur le sentier. Pourtant personne ne ralentit. Le premier homme de la file tend la main, et de nulle part, une bourrasque emporte l’arbre enflammé hors du sentier.

“On traverse maintenant !” rugit l’homme.

Il tend la main de nouveau et, alors que tous les cavaliers bifurquent brusquement en direction du torrent, un pont en pierre surgit des profondeurs, sur lequel ils traversent tous. Au moment où le dernier cheval quitte le pont, celui-ci s’effondre et le courant emporte les morceaux du pont, comme s’il n’avait jamais existé.

Les chevaux galopent maintenant dans une forêt obscure, où la pluie ruisselle depuis le sommet des arbres, les branches se dressaient comme mille obstacles, et pourtant, elles étaient comme repoussées par leur avancée.

Ils continuent leur chemin au travers d’une vaste plaine, entouré par des collines. Le rideau de pluie empêche de bien voir, mais la lumière d’un feu couvert dans un campement indique la présence d’un groupe de voyageurs sur une colline non loin de là.

Cependant là n’est pas l’objectif de ces cavaliers. Ils continuent leur route, atteignent l'extrémité de la plaine, et entrent dans une forêt de grande étendue, dont les arbres situés dans la distance, la silhouette troublée dans le brouillard, semblent si immenses que plusieurs maisons auraient pu être construites sur les branches de chacun d'entre eux.

Les cavaliers continuent leur route, droit vers le centre de la forêt. Le chemin se met à grimper, et la pluie qui traverse l’épais manteau de la forêt, ruisselle sous forme de centaines de cascades.

Tandis que la pluie s’intensifie, du brouillard commence à apparaître, alors que la forêt devient de plus en plus dense. Les chevaux peinent à avancer, et le groupe est contraint de ralentir l’allure. Un des chevaux se prend les sabots dans une immense racine émergeant du sol, le cheval parvient à ne pas tomber, contrairement au cavalier, qui s’effondre, mais réussit à atterrir sur le sol, sans une égratignure.

“Je préférerais affronter une troupe d’orcs que de continuer dans ce brouillard !” hurle l’homme.

“En plus, on ne voit plus à quatre mètres, on va finir par se perdre !” gémit l’homme derrière lui.

“On y est presque, pas question d'abandonner !” lui lance l’ homme en tête de file.

“ Si on se perd on ne leur sera d’aucune utilité! et les chevaux n’arrivent plus à avancer avec toutes ces racines, il vaut mieux continuer à pied.” ajoute la cinquième personne.

“ D’accord, mais comme ils n’arrivent pas à suivre il faut abandonner les chevaux !”

“ Non, je refuse de laisser mon cheval ! ”

“ Si tout se passe bien, on pourra les récupérer ! Ne fais pas l'égoïste, ne sacrifie pas vingt vies humaines pour celle d’un cheval”

“ Il faut les attacher, alors ! Je refuse qu’ils se perdent et errent dans le brouillard !”

“Dépêchez vous d’attacher vos chevaux, on poursuit à pied !”

Les neuf compagnons s'élancent en courant dans un dédale de racines, à côté d’arbres toujours plus grands… Usant de leurs mains et de leurs pieds, ils progressent à une allure surhumaine.

“On arrive près des gorges !”

En effet un immense fossé est à peine visible derrière un arbre centenaire, dont les racines plongent tels des serpents dans le gouffre. Le brouillard empêche de voir le fond de la gorge, mais des bruits de lames s'entrechoquant résonnent dans le vide en dessous d’eux…

“Mais … Malédiction, il n’y a personne au point de rendez-vous ! On est arrivé trop tard, ils ont déjà lancé l’attaque! Ils sont tombés dans le piège ! ”

Cette histoire commence en réalité bien plus tôt. Tout commence … Cela est dur à définir, toujours est-il que mon récit débute moins de deux ans plus tôt, avec l’histoire d’un jeune homme qui ne connaissait rien au monde qui l’entourait, et qui avait hâte de découvrir les secrets qu’il recelait.


Texte publié par Le Grand Voyageur, 23 juin 2022 à 13h59
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