— Il paraît que sa Majesté Katmandou débarque le mois prochain ? s’informa Mahli. Pitié qu’ils nous épargnent les costumes pour le mariage.
— Tu porteras ce que la Matriarche te donnera. Et tu ne profiteras pas de la fête, l’alcool sera réservé aux invités.
La moue dépitée du cadet n’arracha même pas un sourire à son aîné. Ils achevèrent leur dernière ronde au lever du jour. La fatigue les tenaillait tous les deux, mais Ounour savait ses devoirs loin d’être achevés. Cependant, alors que tous les deux rejoignaient l’armurerie afin de rendre leur matériel, leur route fut coupée par Moussa.
Ils se figèrent quelques secondes, puis s’inclinèrent devant le chef des armées. Malgré sa gentillesse, la réputation de celui qui s’était autrefois nommé Voodoo était effrayante. Son don lui permettait de transférer son esprit dans n’importe quel corps animal, faisant de lui un espion des plus terribles.
Les deux gardes restèrent donc immobiles, attendant que leur supérieur prît la parole. Le vieillard, appuyé sur son éternelle canne en bois, les avait peut-être surveillés.
— Allez vous coucher, sourit cependant Moussa, ce qui les désarçonna. Ounour, tu as besoin de te reposer. Je venais t’avertir que je m’occupe de Nyah aujourd’hui.
— Vous êtes sûr ? s’inquiéta le titan.
La dernière fois, Moussa avait dû prendre possession d’un des chiens de chasse du Palais afin de la suivre dans la savane. La Matriarche s’était mise dans une colère noire, mais le colosse soupçonnait le vieil homme de beaucoup s’en amuser.
— Ne t’en fais pas, je sais suivre le rythme, assura Moussa en agitant sa main libre.
— Bien… N’hésitez pas à venir nous réveiller en cas de besoin.
— Parle pour toi ! s’exclama Mahli.
Il encaissa son regard noir et celui, rieur, du vieillard, avant d’esquisser un pas en arrière alors que le dirigeant les abandonnait à leur repos bien mérité.
De son côté, Moussa retourna au château, direction la chambre de sa petite-fille, suivi d’un serviteur chargé d’un plateau. Il lui avait fait préparer du thé et des bananes au miel, afin de lui faire démarrer la journée de manière agréable. Il entra sans frapper et fit déposer le petit déjeuner sur le bureau en bazar. Puis, il s’assit dans un fauteuil près de la couche et glissa une main sur les tresses de son héritière, dont la tête dépassait à peine de la couverture.
Elle sentit la caresse, qui la tira doucement de ses rêves. Dans un grognement, elle se roula en boule avant de s’étirer. Elle papillonna des paupières, puis reconnut son grand-père à la lueur pâle du jour. Sa présence la mit immédiatement de bonne humeur et elle se redressa maladroitement, avalée par les coussins et la couette. Moussa lui sourit.
— Bonjour. Tu as bien dormi ?
Elle hocha la tête, puis se leva et attrapa la tasse de thé pour en boire une généreuse gorgée. Cela acheva de la réveiller. Elle se tourna vers son grand-père avec un grand sourire.
— J’ai fait des beaux rêves d’exploration !
Il haussa un sourcil. Nyah avait de la suite dans les idées et elle n’allait pas lâcher son bout de viande aussi aisément. Il se racla la gorge en perdant son sourire, pour une attitude plus sérieuse.
— Les rêves ne sont pas tous faits pour se réaliser. Tu connais notre avis sur la question. Ton acharnement est mignon pour le moment, fais en sorte qu’il ne devienne pas pénible.
Nyah hocha la tête. Elle savait que peu d’adultes supportaient réellement son caractère. Elle était appréciée uniquement grâce à son rang, mais n’en souffrait que rarement. En réalité, elle appréciait ce sentiment de supériorité. Un égo que son grand-père tentait de calmer dès qu’il en avait l’occasion.
Moussa avait toujours été un homme souriant, courtois et particulièrement empathique. Il avait sans cesse essayé de faire le bien autour de lui. Constater que sa petit-fille se riait des plus démunis ne lui apportait aucune fierté. Malheureusement, elle avait hérité de l’esprit acéré de sa mère et de sa grand-mère. Les femmes de Nairobi n’avaient rien à envier aux Amazones.
Dans un ultime espoir, le vieillard comptait sur le jeune Arjun, réputé souriant et exubérant. Il possédait un caractère enflammé, à l’image de son don, et saurait lui faire face en cas de désaccord. Ils n’auraient pas pu trouver meilleur parti, pour également faire perdurer l’amitié qui le liait à Ganesh depuis des décennies.
Mais en attendant le jour des noces, Nyah ne changerait pas. Une fois son repas avalé, elle enfila un jean, un pull et ses bottes fourrées derrière un paravent brodé. Puis, tout en nouant une écharpe en laine autour de son cou, elle fit face à son grand-père.
— Où tu m’emmènes ? demanda-t-elle avec entrain, tout en sachant qu’elle échapperait à ses cours du jour.
— Quitte à sécher l’école, autant apprendre quelque chose. Sors par la porte Nord, je t’y retrouve.
Nyah se couvrit de son épais manteau et se saisit d’un petit sac en toile avant de lui obéir. Dans la froideur matinale, le centre de la Capitale dormait encore. Aucune lumière ne parvenait des fenêtres, seuls quelques lampadaires éclairaient faiblement la route de la jeune femme.
Ses pas prudents sur les pavés verglacés l’amenèrent au point de rendez-vous. Les veilleurs lui barrèrent la route, jusqu’à ce qu’un imposant bouvier bernois s’assît près d’elle.
— Elle est accompagnée.
La voix de Moussa, provenant de la gueule fermée du canidé, fit frémir les deux gardiens. Ils s’inclinèrent et libérèrent le passage. À peine furent-ils hors des murs qu’un vent gelé les frappa de plein fouet. Nyah enfila bonnet, capuche et gants avant de se mettre en mouvement. Elle ne devait pas se laisser saisir par le froid.
Près d’elle, son grand-père trottinait joyeusement. Son don lui permettait d’échapper à sa dégénérescence physique. Mais il craignait bien plus la vieillesse de l’esprit. Beaucoup de ses anciens camarades avaient perdu leur don, puis la tête, avant de sombrer dans l’oubli. Lui-même se donnerait la mort avant que cela n’arrive.
Les sens aux aguets, il reniflait l’air à la recherche du moindre danger. La savane leur offrait un lieu dégagé, pratique pour repérer les infestés de loin. Malgré tout, ils couraient suffisamment vite pour rattraper Nyah. Il leur faudrait fuir avant d’être repérés.
— Pourquoi veux-tu absolument partir en exploration ? Questionna Moussa. C’est dangereux, tu sais. Les infestés sont nombreux, sans compter les petites communautés parfois agressives. Beaucoup étaient comme toi avant de déchanter à leur première sortie. Lorsqu’ils en revenaient.
La jeune femme ne répondit pas. Ces avertissements, elle les connaissait par cœur. Les explorateurs ne grossissaient que peu leurs rangs puisque ne survivaient que les meilleurs, et la plupart travaillaient également comme veilleurs lorsqu’ils ne sortaient pas de Nairobi.
Elle finit par hausser les épaules avec désinvolture, avant de répondre en toute honnêteté :
— Parce que je m’ennuie.
Moussa secoua sa bouille de canidé en poussant un grognement mécontent. Cette réponse ne correspondait pas réellement à ce qu’il aurait souhaité entendre.
— C’est la pire raison que tu puisses me donner. L’ennui n’est pas un motif valable pour aller risquer ta vie. Tu devrais plutôt réfléchir, ou tu vas finir par mourir bêtement. Tu es beaucoup trop importante pour cela.
— Merci de me considérer comme un bout de vian…
— Il suffit ! claqua le vieillard.
Elle sursauta lorsqu’il la coupa d’un ton aussi sec. Moussa la força à l’arrêt en se plaçant devant elle et la foudroya du regard. Il était rare qu’il s’énervât, aussi Nyah se tut-elle, interdite. La fourrure ébouriffée du bouvier lui donnait une allure d’autant plus sauvage et agressive. Il s’avança d’un pas vers elle, un rugissement au fond de la gorge.
— Tu n’as pas l’air de saisir l’importance de nos lignées. Tu n’as pas vécu l’arrivée des infestés, ni le chaos que cela a engendré. Soixante-dix pour cent de l’Humanité s’est transformée ou a été tuée. Nous avions sur les épaules le poids de millions de vis, bien plus que durant n’importe laquelle de nos interventions en tant que Supers au service des gouvernements. Malgré nos dons, beaucoup des nôtres sont morts en essayant de sauver un bout de race humaine. Tu vies à l’abri de tout au Palais, tu as le luxe de manger à ta faim et d’avoir une chambre individuelle et chauffée. Tu ne sais rien de l’horreur qui règne dehors.
Mont Kulal, 17 ans plus tôt
À cause de son masque à gaz, Voodoo ne parvenait pas à voir à plus de dix mètres devant lui. La pluie tombait drue, mais il ne préférait pas prendre de risques et aucun des citoyens qui le suivaient depuis des jours n’avait l’autorisation de retirer le sien. Les Cendres s’étaient accrochées à leurs habits durant leur fuite de Marsabit et restaient dangereuses. Le mauvais temps ne les avait pas encore totalement lavées.
Appelé à l’aide par une de ses connaissances, Voodoo avait quitté en urgence une Nairobi en pleine construction. Marsabit, fortifiée et sécurisée depuis quelques mois, s’était faite envahir de l’intérieur par des habitants infectés qui avaient apporté une grosse quantité de Cendres avec eux. Voodoo avait abandonné sa femme et la future Capitale pour répondre à l’appel de Lound, un de ses vieux frères de l’Alliance qui dirigeait la ville au bord du chaos. Il l’avait rallié en véhicule militaire, accompagné d’une dizaine de volontaires.
À leur arrivée, ils avaient assisté à un nouveau massacre tel que le monde en connaissaient depuis de trop longs mois. Les rues étaient remplies d’infestés déchaînés et de cadavres déchiquetés ; l’atmosphère si saturée de Cendres qu’elles gênaient la vue. C’était comme avancer dans un lourd brouillard.
Avec Lound, ils avaient retrouvé une centaine de survivants dans la mairie. Après la fuite de Marsabit, ils s’étaient mis en route, à pied pour la plupart. Les blessés avaient été rapatriés à Nairobi dans les véhicules et des hélicoptères devaient s’occuper de leur retour.
Mais tout s’était mal déroulé. À cause de vents puissants, les radios sommaires avaient rendu l’âme et les hélicoptères n’avaient pas pu décoller. Voodoo se retrouvait à guider plus d’une soixantaine de civils à travers la campagne toxique du Kenya. Inaya savait qu’il les menait vers le Mont Kulal, ils ne devaient donc pas changer de cap, car il leur était impossible de l’en informer à cause des radios mortes, tout en évitant les villages détruits et dangereux.
Nyah encaissa les paroles de son grand-père. Elle l’écoutait, mais ne saisissait pas toute la portée de ses mots. Elle n’avait en effet pas vécu la Catastrophe. Elle était née dans cette étrange tension, ce danger permanent que représentaient les Cendres et les infestés. Son éducation avait été tournée vers la survie, contrairement aux générations précédentes.
C’était la raison de son assurance et de son mépris. En plus de son don, elle et ceux de son âge étaient plus débrouillards. Ils savaient se sortir de situations complexes, voire presque inextricables. Mais lorsque son grand-père la rappelait à l’ordre, elle se sentait toute petite. Bien plus qu’avec sa grand-mère.
Nyah se balança maladroitement d’un pied sur l’autre, triturant le bas de son manteau. Moussa ne put retenir un rire, plus proche d’un aboiement. Il posa une de ses pattes sur son avant-bras afin de la rassurer.
— Il faut que tu comprennes que notre monde est réellement dangereux, un monde dont tu ne connais que la théorie. Nos dons ont fait la différence, mais…
— Mais ils sont aussi la cause de tout ce qu’il s’est passé, coupa-t-elle d’un ton accusateur. Mordred a chier dans la colle.
Un petit silence s’installa entre eux. Moussa hocha doucement la tête, d’un air grave qu’elle put aisément lire dans son regard. Il ne releva même pas sa vulgarité.
— Certes.
Nyah se mordit la lèvre inférieure. Elle n’avait pas su se taire et venait de blesser son grand-père. Il lui avait maintes fois raconté sa version de la Catastrophe, qui différait de celle décrite dans les livres d’histoire. Car lui, au lieu de combattre Mordred, avait bien connu Joël, l’homme que cachait ce surnom de Super. Et il s’en voulait de ne pas avoir pu faire plus pour son ami.
Alors qu’il tentait de se défaire de ses souvenirs douloureux, Moussa fut soudainement ramené sur Terre par des grognements. D’abord lointains, ils se rapprochaient rapidement. Nyah pâlit d’un coup alors que trois infestés couraient vers eux à grande vitesse. Leur peau brunâtre, brûlée, se craquelait à cause du froid. Les engelures révélaient une chair putréfiée. Usant de toute leur vélocité, ils fonçaient sur Nyah et Moussa, la faim au ventre.
— Cours, Nyah !
Elle n’avait pas attendu son ordre. Elle avait fait volte-face vers la Capitale et s’y ruait à grandes foulées. Derrière elle, les infestés gagnaient du terrain. Elle ne s’arrêta pas, ne se retourna pas, l’esprit tourné vers un seul objectif : fuir.
Moussa se jeta de tout son poids sur le danger. Deux affamés tombèrent, dont l’un qui se fit arracher la tête d’un coup de mâchoire. Tout en se débattant avec les deux autres, il entendit la voix de sa petite-fille hurler en direction de Nairobi :
— AUX ARMES !
Malgré la centaine de mètres qui la séparait de la Capitale, Nyah pouvait voir les veilleurs s’agiter à son appel. Elle continua à pousser de toutes ses forces sur ses jambes, consciente qu’elle pouvait pas se permettre de ralentir. Elle entendait son grand-père dans son dos. Mais, plus angoissant encore, elle percevait aussi d’autres infestés grogner, attirés par le bruit.
— Ne t’arrête pas ! ordonna Moussa en arrivant à ses côtés.
Sa poitrine se compressait de plus en plus à chaque enjambée. Les secondes se transformaient en minutes, ses muscles en béton et sa vue se brouillait. Non loin, la porte Nord crachait son lot de silhouettes, qui couraient à toute allure dans le but de les rejoindre.
Cependant, à bout de force, Nyah glissa et s’écrasa face contre le sol gelé. Le sang envahit ses narines et sa bouche. Sa joue s’était ouverte d’un coup de dent sous le choc. Elle se mit à tousser violemment, les poumons comme encrassés. Elle sentit un poids lui écraser le dos avant de perdre connaissance en se cognant le front contre un rocher.
Moussa se jeta sur l’infesté qui campait le dos de sa petite-fille et ils roulèrent quelques mètres plus loin. Le bouvier s’attaqua à son ennemi alors qu’un autre explosait derrière lui sous une pluie de balles. Il se remit sur ses quatre pattes et contrôla rapidement celui qui se trouvait près de lui.
— Roland, emporte Nyah ! Elle ne doit pas mourir !
Un des veilleurs souleva l’adolescente aussi aisément qu’un oreiller. Les autres couvrirent leur fuite jusqu’à ce que la dizaine d’infestés ne se fasse abattre au pied du mur.
Dans les rues, l’agitation régnait. Les habitants avaient eu vent du danger. Ils avaient débuté la procédure de confinement, dans les égouts aménagés. L’alerte fut levée au bout de quelques minutes, mais elle avait suffit à réveiller Ounour.
Il débarqua dans les couloirs du Palais lorsque arriva Roland, qui tenait Nyah dans ses bras. Sans lui demander son avis, il la récupéra et l’amena au cabinet médical installé dans la demeure. Le médecin, un ami du couple dirigeant depuis des années, accueillit le titan et son précieux chargement.
— Je m’en occupe. Va retrouver les autres.
Il détestait avoir des curieux dans les pattes, surtout les explorateurs. Ils étaient toujours impatients et épuisants. Lorsqu’il fut seul avec la demoiselle, il nettoya ses plaies au visage, puis lui administra un léger anti-douleur. Elle s’était brisée une dent et aurait sans doute un beau bleu sur le front.
Une fois les soins achevés, il retrouva Inaya et Moussa dans le salon principal du Palais. Les murs croulaient sous les tapisseries et les fresques d’animaux de la savane. Des statues de bois noir décoraient chaque coin. Le couple était assis dans un des canapés et ils discutaient, les visages assombris. Ils se tournèrent de concert vers le nouveau venu. Le vieillard se leva, appuyé sur sa canne, et demanda :
— Comment va-t-elle ?
— Bien, elle n’a rien de grave. J’effectuerai les derniers contrôles à son réveil mais sa vie n’est pas menacée.
— Je me demande bien comment c’est arrivé, soupira la Matriarche.
Les deux hommes rentrèrent la tête dans leurs épaules sous son ton accusateur. Le médecin s’inclina, puis sortit sans demander son reste. Moussa affronta le regard froid de sa tendre épouse, qui se pinça les lèvres de colère.
— Cesse d’accepter tous ses caprices, je te prie. Elle est importante et…
— Et c’est une adolescente qui se doit d’apprendre quels dangers règnent sur le monde qui l’a vu naître, se permit-il de la couper. Ce n’est pas un objet que nous pouvons enfermer dans une prison dorée et marier comme bon nous semble. Elle est notre héritière, et en tant que telle, elle se doit d’être apte à prendre notre suite. Réfléchis ma chérie, Djibril et Asma n’auraient pas voulu que nous privions leurs enfants de leur libre arbitre. La peur est une bonne alliée tant qu’elle ne nous enchaîne pas.
Inaya fixa son époux, d’un sourcil levé. Il avait toujours été plus sage et raisonnable. Sans prendre la défense de Nyah devant cette dernière, il savait lui tenir tête en cas de besoin.
Elle s’adossa dans le canapé et ferma les yeux, se pinçant l’arête du nez entre deux doigts dans un lourd soupir. Elle était lasse de ces batailles incessantes. Ses petits-enfants n’étaient pas des objets, elle les aimait et voulait seulement les protéger, comme elle n’avait pas su le faire avec leurs parents. Ses quatre-vingt ans ne se déroulaient pas de la meilleure des manière.
Moussa posa une main apaisante sur son avant-bras. Tous les deux méritaient un repos qu’ils ne connaîtraient pas avant des années. Le décès de leur fils et de sa femme, après la naissance de Harun, les obligeait à tenir leur rôle plus longtemps que prévu.
— Que veux-tu faire ? Finit par demander Inaya.
— Peut-être lui accorder quelques explorations, bien accompagnée d’Ounour, de Mahli et quelques autres, dans des zones à bas risques. Elle doit être consciente de la réalité de notre monde.
Elle n’eut pas le temps de répondre, deux coups secs résonnèrent à la porte ouverte. Le titan aux tatouages blancs inclina la tête face à ses supérieurs alors que la Matriarche fronçait les sourcils.
— Que se passe-t-il encore ? Nous sommes occupés.
— Je suis désolé, nous venons de recevoir une dépêche urgente, envoyée à toutes les Capitales.
— Et donc ? s’impatienta Inaya.
— Ganesh Katmandou vient de mourir.
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