Ne le nie pas. Je te vois.
Chaque matin, je viens te chercher devant ta maison, et nous allons ensemble au lycée. Nous écoutons les mêmes chansons, et nous croisons toujours Isabelle, la fleuriste qui prépare son étal, ou Jean-Lou, le boucher au passé de musicien. Eux aussi l’ont remarqué, ils nous connaissent, te connaissent.
Tu tentes de rigoler lorsque nos camarades nous racontent des blagues, toutefois je vois bien que tu peines. Tu te forces. Arrête, cela me fait mal de te voir souffrir comme cela. Ton écriture se fait plus fine, plus petite, à l’inverse d’avant. Pourquoi ? Pourquoi ne vois-je plus la gaîté qui te sublimait ?
A de rares occasions, j’aperçois des larmes rouler le long de tes joues. Ne garde plus tes pleurs, s’il te plait, cela ne sert à rien mis à part te détruire. Parle, parle, ne reste pas dans l’ombre. Souviens-toi, durant toutes ces années tu m’as aidée, tu étais à mes côtés. Je veux simplement te tendre la main, à présent.
Une ombre, ton fantôme, passe dans les couloirs, rasant les murs. Comme si tu voulais éviter la vie, cacher ta peine. Allez, viens, laisse-moi t’entraîner. Viens danser, viens rire. Rêve, chante, émerveille-toi. Cela me manque de ne plus voir tes yeux qui pétillent de joie. Crie, hurle, ne te retiens pas, expose ta douleur.
Je resterai toujours là, avec toi. Relève-toi et souris.
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