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C'est par la mort, j'admet, que la vie disparait

Comme sans la mort, d'ailleurs, ne peut être la vie

Et de pas nonchalants, nous pensons exister,

Oubliant nos ivresses, ivre de nos oublis.

L'existence a ce sens que l'on veut lui doter

De n'être que l'encens, ou de l'avoir été,

D'une trop courte enfance, loin des réalités.

En trois phase les règnes de chaque individu

Comme en trois phases les rêves, sont songes puis vécus,

Inégaux, pauvreté contre tant de richesses,

Nous sommes tous confronté à cette même tristesse

De ne pouvoir rien faire, mais de pouvoir vouloir,

En tant qu'Homme ou Humain affronter le destin,

Quand tout le monde se meurt, les blancs comme les Noirs,

Mais quand ce simple Humain à jamais ne s'éteint.

L'égale de l'homme, la femme, ne geint pas ni ne râle,

Lorsqu'à la fin, la mort, ride tous corps et têtes.

Comme immortelle, la brise, plisse les yeux du Mâle,

D'une honte trompeuse, de partir Mâle Honnête.


Texte publié par Noeticum, 1er août 2021 à 23h59
© tous droits réservés.
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