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Défi du chaudron #3

Mots imposés : coton, indifférence, crème

Note : j'essayais de retrouver mon écriture à travers ses défis, de refaire un avec elle, de savoir qui elle était.

On m’a demandé, bon ok j’avoue c’est moi qui aie souhaité faire ce défi, mais je dois bien avouer que je n’ai pas d’inspiration. Trois mots m’ont été donnés, non je ne vais pas les dire, ça serait de la tricher, je dois les introduire dans un contexte. Encore faut-il trouver ce fameux contexte.

Rassembler trois mots qui n’ont rien à voir ensemble et faire en sorte que leur sens divers se rassemble, un peu contradictoire cette phrase n’est-ce pas ? C’est normal, moi-même je me suis perdue, je crois…

Je blablate pour trouver une idée et au final mon blablatement fait que j’écris et que le cheminement de mes mots va m’amener à l’emploi des différents mots qui me sont donnés. N’est-ce pas incroyable ou une idée complètement débile, oui peut-être aussi, mais je vous avoue que je fais avec les moyens du bord.

En réalité, j’aime bien écrire ainsi, écrire sans que ça n’ait plus de sens que ça, écrire pour au final de rien dire, c’est amusant et apaisant, enfin le terme « amusant » et « apaisant » est relatif aux avis de chacun. Tout comme les expressions, parfois elles se diversifient de région en région, de famille en famille, d’individus à un autre, mais au final elles gardent toutes le même sens.

Une expression me fait beaucoup rire, « C’est le pompon », peut-être ne l’a dite vous pas ainsi, mais plutôt « C’est coton ». Au final, le sens est le même à quelques exceptions près. Vous avez remarqué, j’ai casé un de mes mots, plus que deux ! Vous avez sûrement l’impression que je subis ce défi comme une corvée, mais il n’en est rien ! Je m’amuse beaucoup, j’adore blablater, et c’est encore plus drôle quand c’est pour ne rien dire, enfin sauf pour vous ! Vous attendez sûrement que j’en vienne au fait, que ça devienne intéressant, mais ce que vous souhaitez je n’en ai rien à foutre ! Je fais ce texte, ce défi pour moi, pour me faire lâcher prise, pour que j’arrête de vouloir me freiner, de vouloir faire preuve d’indifférence par rapport à mes écrits, et au fait qu’on veut absolument que je rentre dans des cases. Je n’ai pas envie de rentrer dans ces foutues cases ! On se sent extrêmement à l’étroit là-dedans, c’est véritablement inconfortable ! Nan meh ! Quelle indignité de vouloir tout faire rentrer dedans, nous ne faisons pas tous tailles mannequin ! Je leur en foutrais moi des cases !

Le pire, ce n’est pas les étiquettes qu’on nous colle, mais plutôt les sous-étiquettes qui font nous différencier, nous juger, nous écarter de ce que nous sommes à la base, des êtres humains, tous d’ôtés d’émotions, de sentiments, de faiblesse, de force. On cherche à nous faire nous différencier, on cherche à nous mettre dans des cases et si par malheur nous ne voulons pas, comme moi par exemple, et bien on est encore plus regardé et mis à l’écart ! Étrange n’est-ce pas ?

Enfin bon, je ne vais pas refaire le monde de toute façon, quoi que… On ne sait jamais, peut-être, sur un malentendu, je deviendrais la future présidente de la France ! C’est bien, je me fais moi-même rire ! Bon revenons-en au fait, je ne sais même plus quel était-il, mise à part que je blablate, ma monster à côté de moi, oui encore une monster, mais je n’en ai pas bu depuis avant-hier ! C’est si bon, je n’y peux rien, c’est comme… Oh attendez !

Je viens de penser à quelque chose ! Est-ce qu’un le dessert, la crème, s’appelle crème parce que ça a la couleur dite « crème » ou parce que la crème à l’aspect d’une crème ? En réalité, cette question se pose pour tout ce qui nous entoure. Qui a décidé qu’une crème s’appellerait une crème ? Pourquoi ne l’avons-nous pas appelé hm… Ordinateur par exemple, et pourquoi n’avons-nous pas appelé ordinateur, crème. Ça vous paraît étrange, mais c’est qu’on vous a appris que ce mot désignait cette ou ces choses. En fait nous figeons les mots, s’il me prend l’envie d’appeler un ordinateur, une crème, d’une, les gens ne me comprendraient pas et de deux je passerais pour une folle. Donc lorsque nous disons que l’écriture n’est jamais figée, qu’elle évolue tout le temps, c’est en partie faux, étant donné que nos mots sont figés. Comment l’écriture pourrait ne pas être figée si ce qui la compose l’est ?


Texte publié par Aihle S. Baye, 5 juin 2021 à 11h37
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