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tome 1, Chapitre 12 « Des parapluies suspendus » tome 1, Chapitre 12

Chère Louise,

Je ne vous avais point précisé qu’en ce jour ensoleiller la rue principale du quartier pauvre se voit accueillir le marché. De nombreux habitants y vendent des choses en tous genres, allant de la nourriture, aux fleurs, aux vêtements, aux meubles et aux babioles. Nous pouvons y trouver toutes sortes de choses fortes plaisantes pour ravir notre quotidien. Vous pouvez aussi bien voir cela comme un objet de plus à prendre la poussière !

L’ambiance y est amicale et bienveillante, les enfants jouent, s’amusent, achètes des cadeaux qu’ils vont ensuite offrir à leurs amoureuses. Comme j’aimerais vous offrir un cadeau digne de vous. Je n’ai point le souvenir de vous avoir offert divers présents, j’en suis fort désolé, je m’excuse de ne point vous avoir montré mon intérêt envers vous, vous auriez certainement apprécié mes présents, du moins je l’aurais espéré.

Il serait fort convenable que je profite de ce marché pour acheter de quoi me sustenter durant les repas à venir, ne croyez-vous pas, belle Louise ? Je ne suis point un cuisinier des plus réputés, mais il est vrai que les légumes non plus de secret pour moi. Accepteriez-vous de dîner en ma compagnie un soir prochain ? Cela m’enchanterait, nous ne nous sommes point sustentés ensemble depuis fort longtemps, nous devrions y remédier, quand dites-vous, dame Louise ?

Me voilà avec un sac rempli de nourriture, il ne faudra cependant point que je tarde à rentrer, cela serait fâcheux que les légumes perdent de leurs splendeurs dues à la chaleur et à mon manque de finesse quant au temps que je passe à errer dans ses rues. Il m’aurait fort plus d’acheter ces lapins en chocolat qui étaient installés voilà de cela une semaine sur une étable, mais hélas, je n’avais point eu le temps et la chaleur était, ma foi, encore trop chaude pour espérer ramener le lapin dans son état, il me doit de me contenter des biens que j’ai pu acheter.

Adonc que je voguais au gré de l’ambiance joyeuse qui entoure le marché, des rires d’enfants m’ont surpris. Voyez mon désarroi alors qu’il n’y avait personne autour de moi, cependant que je crus devenir totalement fou, mes yeux se sont levés vers le ciel. Au rebord d’une fenêtre, un garçon discutaillait joyeusement avec son camarade de l’autre fenêtre.

Aussi étrange que cela puisse paraître, ces deux-là s’amusaient à accrocher des parapluies à un fil. Ils sont de toutes les couleurs, les mêmes que l’arc-en-ciel que nous pouvons apercevoir en temps de pluie alors que le soleil continue de briller. Ne trouvez-vous point ce spectacle magnifique ? Tous ses parapluies suspendus protègent les autres enfants qui sont en train de jouer avec un ballon. Quelle génialissime invention ont-ils eue là ? Leurs parents doivent être fiers d’eux !

Il me doit d’aller les féliciter comme il se doit, ma chère Louise, je me vois dans l’obligation de vous laisser ici.

Votre vieil ami

Philibert Lantelme


Texte publié par Aihle S. Baye, 12 juin 2021 à 08h32
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