Je vous demande pardon, à vous, j’ai fait beaucoup de mal car j’ai aimé me détruire, me rendre en miettes. Et je sais que vous me veillez, à vous demander si je vais encore me faire tomber. Je crois bien que non. J’aime mon chemin comme il se doit maintenant. J’apprécie toujours la douleur car elle me ramène à la raison, et elle le fait juste plus rapidement.
Je n’ai plus besoin de vivre un trou noir pour apercevoir la lumière.
Je suis dans la lumière, je suis lumière, j’existe enfin sur mon chemin.
Petite fille avait peur de s’ouvrir au monde.
Alors tu as cherché la chaleur sans comprendre que tu es le monde et que tu détiens la chaleur en toi.
Aujourd’hui tu vis haute en couleurs.
Bien sûr le mal de vivre se maintiens à sa place, ne cours pas trop vite. Tu sais bien qu’à trop tomber, tu en gardes des marques.
Arrêtons !
Je comprends mieux la vie depuis que j’ai vu la mort.