
16 ans et +
Genres: Science-fiction/Aventure
Longueur: 29 656 mots
Temps de lecture: 2 heures
Modification: Mardi 9 juillet 2019
Nyall Halvard, plus connu sous le nom du Styrrman, est un hacker célèbre pour ses actions spectaculaires et dévastatrices contre le régime. Mais sa renommée de pirate n’aurait pas été aussi grande s’il n’avait pas conservé presque intact son visage d’ange. Pourtant, Nyall n’a plus rien d’un ange et nombre d’innocents ont péri sous sa main. De sa morale dissolue, le Styrrman a conservé une lucidité et une capacité de jugement troublantes. Tentative de rédemption ou énième provocation, Nyall s’est introduit dans les systèmes du nuage et projette désormais son histoire sur toutes les machines du régime.
Magdeleine est l'une des managers de la célèbre manufacture de Kiev. Sous son uniforme de citoyenne accomplie, elle participe à une insurrection appelée l’Atelier, qui défend les droits humains aujourd’hui bafoués. À l’aube d’un XXIIIe siècle plus incertain que jamais, la nécessité d’une autre forme de résistance se fait néanmoins sentir. Les femmes composant l’Atelier vont devoir réagir et se battre pour leur avenir. Une tâche d’autant plus difficile qu’il faut également maintenir ordre et harmonie à l’intérieur d’une communauté avivée par les tensions.
Contexte d’écriture :
Les deux histoires composant No Man’s Land suivent la même ligne temporelle. Ainsi, si les deux tomes sont assez indépendants pour être lus l’un sans l’autre, l’intérêt est de les lire en parallèle. Les événements évoqués dans un chapitre trouvant parfois leur véritable signification dans le tome qui lui fait écho. Les deux récits se répondent et se complètent. Ils permettent également de mieux appréhender les points de vue des personnages narrateurs. Le Styrrman et L’Atelier sont issus d’un savant mélange d’extravagance et de soif de liberté. L’Atelier a d’abord fait sa place, pour être ensuite rejoint par Le Styrrman, qui a rapidement pris son envol pour devenir un tome à part entière.
Texte aux accents grinçants et glaçants, No Man’s Land est écrit selon un principe simple : libérer la plume des principes qui l’entravent. Et qu’importe le prix… S’essayer à une écriture plus acérée, en équilibre instable entre construction et chaos. L’occasion aussi de caresser la visqueuse et sirupeuse satire, quand science-fiction et présent ne font plus qu’un.