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Aurors : La Disparition de l'escouade Chimère
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tome 1, Chapitre 8 « Chapitre VIII : La boîte à disparaître » tome 1, Chapitre 8

La boîte à disparaître

Jack et Simone

Toujours adossé au mur, Jack attendait un signe de Simone. Le filin argenté semblait immobile, beaucoup trop paisible à son goût :

- Simone, tout va bien ?

- Oui, Jack.

Il entendit à sa voix qu’elle était irritée par la question. Et effectivement de l’autre côté, Simone prenait l’inquiétude de Jack pour un évident manque de confiance en elle :

- Si j’ai le moindre soucis, tu le sauras.

- OK, dit Jack.

Il ne pouvait pas faire grand chose de plus de toute façon, à moins qu’il ai de quoi dynamiter la cavité. Bien sûr à tout moment il pouvait sortir sa baguette et balancer un Cofringo, sauf que ce n’était ni sage, ni prudent de provoquer une explosion dans une caverne.

Simone avait fait face à une nouvelle cavité qui ne lui permettait pas de se tenir debout :

- Je vais devoir m’enfoncer un peu plus loin, ne t’inquiète pas, si j’ai besoin d’aide, je trouverais un moyen de te le faire savoir.

- Sois prudente s’il te plais ! Lui lança t-il.

Elle ne prit pas la peine de lui répondre et commença a ramper dans le boyau, celui-ci était beaucoup plus long et tortueux que le précédent, il était aussi beaucoup plus étroit. Elle avança pendant une bonne vingtaine de minutes avant d’atteindre le bout du tunnel, en continuant à parler à Jack. Plus elle avançait, plus sa voix devenait lointaine et étouffée.

Lorsqu’elle put enfin se tenir, non pas debout mais accroupie, elle interpella Jack :

- Jack tu m’entends ? Cria t-elle. Elle attendit quelques minutes mais aucune réponse ne lui parvint, elle réfléchit puis elle pointa sa baguette sur sa gorge :

- Sonorus ! Prononça t-elle. Jack ?

De son côté, Jack entendit les mots de Simone rebondir contre les murs de pierres, il utilisa à son tour le Sonorus :

- Simone, tout vas bien ?

- Oui, il y a encore une pièce ici. Je n’y tiens pas debout.

- Qu’est-ce que tu vois ?

- C’est difficile a dire, l’obscurité est épaisse, mais je vais fouiller un peu… Elle fit rapidement le tour du réduit.

- C’est un cul de sac, il y a plein de parchemins éparpillés sur le sol, qu’est-ce que ça peut bien faire là… C’est étrange, on dirait qu’on a voulu dissimuler ces papiers ici, mais pour quelle raison ?

- Peut-être des informations top secrètes après tout, on est en Sibérie ! Tu pense que tu peux en ramener quelques-uns ?

- Oui, je peux même en ramener une bonne partie, le plus dur sera de ne pas les abîmer en revenant, dit-elle en chargeant son sac a dos le plus soigneusement possible.

- Je suis presque déçue de ne pas être tombée sur quelques squelettes, plaisanta t-elle.

- Ne dit pas des choses que tu pourrais regretter, lui répondit son coéquipier.

- Le temps de faire le chemin inverse et je te rejoins.

- Je t'attends.

Elle s’engouffra dans le boyau et commença à cheminer aussi rapidement qu’elle le put dans ce tunnel à peine plus large qu’elle.

Puis son cœur rata un battement, quelque chose venait de s’agripper à sa cheville et commençait à tirer brutalement dessus :

- Jack ! hurla t-elle.

- Qu’est-ce qui se passe ? Répondit-il, affolé.

- Quelque chose agrippe ma cheville, elle me tire ! Haleta t-elle.

- Je peux rien faire d’ici, essaye de te cramponner à quelque-chose ou de te dégager !

La française battait des pieds et jouait des coudes pour tenter de remonter la cavité et se débarrasser de la chose qui lui tirait le pied, elle tenta de frapper avec son pied libre mais celui-ci ne rencontrait que le vide. Devant l’ardeur de la créature, Simone commençait vraiment à paniquer. Jack se sentait désespérément impuissant. Elle ne pouvait rien faire de plus, elle ne pouvait pas se retourner, ni jeter de sort car elle n’avait aucun contact visuel avec la chose :

- JACK ! Hurla t-elle, dans un cri effroyable.

Grant

Il observait le larvital à la lueur de sa lanterne. Selon les traces de sang, il avait sans aucun doute été extrait par la force. La raison pour laquelle celui-ci n’émettait plus était claire, il restait à savoir qui en était le propriétaire et ce qu’il était advenu de lui, et des autres. Il sortit une petite boîte et rangea soigneusement l'ampoule de verre dans l’écrin, il le ferma puis le rouvrit quelques secondes plus tard et celui-ci était vide. Le larvital se trouvait désormais entre les mains du bureau des Aurors.

Un nouveau soupir vaporeux caressa son oreille, il se retourna vivement mais une fois de plus, il ne voyait rien. Grant devait sortir d’ici et y revenir avec du renfort. Une attaque avait forcement été perpétrée ici, le larvital n’était pas là par hasard. La piste était beaucoup trop dangereuse pour être exploitée en solitaire. Il regarda les filins d’argents qui étaient tous quasi immobiles, rien a signaler. Il fit un tour rapide pour voir si quelque-chose lui était passé devant sans qu’il ne s’en rende compte. Un larvital c’était une chose, il s’inquièterait pour de bon lorsqu’il trouverait une baguette. Outre le larvital, rien de probant ne semblait se trouver ici. Un bourdonnement sourd ébranla la caverne, il s’empressa de réunir ses affaires et retourna au point de rencontre qu’ils s’étaient fixés. Il constata avec amertume qu’il était le seul à être revenu, il s’installa et tourna et retourna sa baguette entre ses doigts. Il failli s’assoupir lorsqu’un petit tiraillement au poignet le soustrait a sa torpeur, sous ses yeux, un des filins argentés vibrait d’une manière inquiétante.


Texte publié par Valkyria_Myklebust, 6 mai 2022 à 22h02
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